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Coupe de la Ligue: Marseille et Lens en ouverture des 8e de finale


AFP - 25. octobre 2011, 06h24


French L1 football club Marseille's manager Jose Anigo reacts during the Marseille vs Betis Seville first round match of friendly international tournament Kopa Baiona on July 20, 2011 at Jean Dauger stadium in Bayonne, southwestern France. AFP PHOTO / NICOLAS TUCAT
Le directeur sportif de l'Olympique de Marseille José Anigo le 20 juillet 2011 à Bayonne © AFP/Archives

Marseille (L1) et Lens (L2), tous deux en difficultés dans leur championnat respectif, sont loin de bomber le torse avant leurs retrouvailles mardi en ouverture des 8e de finale de la Coupe de la Ligue qui voient l'entrée en lice des clubs européens.
Sur la forme du moment, l'avantage est toutefois aux Marseillais, qui viennent de renouer avec la victoire contre Ajaccio (2-0) après trois matches sans. Mais actuellement, l'atmosphère semble tellement viciée dans la cité phocéenne qu'une rechute n'est pas totalement à exclure.
Et si pareil cas de figure devait se produire chez le double tenant de l'épreuve, nul doute qu'il aurait de bien fâcheuses conséquences alors que la rivalité Deschamps-Anigo vient de prendre un tour nouveau.
Marseille, toujours privé de Diawara et 12e de L1, doit cependant veiller à ne pas trop s'amoindrir volontairement en reposant ses cadres (Rémy, Valbuena, A. Ayew ?) pour aligner des joueurs en manque de rythme et de vécu.
Face à des Olympiens qui ont toujours passé le 1er tour depuis 2008, se dresse une équipe encore plus mal lotie, qui n'a plus atteint les quarts depuis 2009.
En L2, les Artésiens trouvent le moyen de faire pire puisqu'ils sont 15e après un humiliant revers à domicile devant Guingamp (0-2).
Du coup, Lens se retrouve à courir après un succès depuis le 16 septembre et la perspective d'un déplacement au Vélodrome, même chez un OM aussi mal en point (s), ne doit pas le rassurer.
Après des débuts douloureux, les Nordistes pensaient bien avoir redressé la barre mais une série mal négociée juste après les incidents à Bastia (2-2) pourrait les replonger dans le doute.
Avant les quarts prévus les 10 et 11 janvier, les autres rencontres, avec notamment Dijon-Paris SG et la 1re opposition de la semaine entre Saint-Etienne et Lyon, auront lieu mercredi.
Mardi:
(20h45) Marseille (L1) - Lens (L2)
Mercredi:
(17h00) Dijon (L1) - Paris SG (L1)
(18h45) Montpellier (L1) - Lorient (L1)
(20h50) Saint-Etienne (L1) - Lyon (L1)
Auxerre (L1) - Caen (L1)
Nice (L1) - Sochaux (L1)
Lille (L1) - Sedan (L2)
Le Mans (L2) - Rennes (L1)

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Badminton: La planète du "Bad" fait son show à Paris


AFP - 25. octobre 2011, 10h16


Avec tous les meilleurs mondiaux en lice, le badminton fait son show, de mardi à dimanche au stade Pierre-de-Coubertin à Paris, lors des Internationaux de France, rendez-vous select du circuit mondial comptant pour la qualification aux jeux Olympiques de Londres en 2012.
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Le Chinois Chen Long frappe un coup pendant un match lors de l'Open du Japon, le 25 septembre 2011 à Tokyo



Les Internationaux de France sont l'un des 12 tournois majeurs du badminton, une discipline d'origine indienne remise au goût du jour par des Britanniques en 1873, entrée au programme des JO en 1992 et dominée par l'Asie, avec en tête de liste la Chine.
Cinq catégories sont représentées (simples dames et messieurs, doubles dames et messieurs, double mixtes). A Pierre-de-Coubertin, 27 des 30 meilleurs mondiaux seront présents, avec pour objectif de monter dans le classement mondial, décisif pour décrocher son billet pour les Jeux. Le classement sera clos au 31 mai.
La France, 6e nation européenne, peut compter logiquement sur un billet en simple dames (avec Hongyan Pi) et simple messieurs (avec Brice Leverdez). En revanche pour les doubles, ce sera plus compliqué. Il faut terminer dans le Top 16 mondial, dont les trois quarts des places sont trustées par les Asiatiques.
Pratique de loisirs, le badminton est devenu en France le premier sport scolaire et est passé en 20 ans de 25.000 licenciés à presque 157.000 aujourd'hui.
Une belle progression qui s'est accompagnée d'un fort développement du haut niveau, symbolisée par Hongyan Pi, l'ambassadrice des Bleus d'origine chinoise naturalisée au début des années 2000 et qui a apporté à la France son unique médaille mondiale, en 2009 (bronze).
"Hongyan nous a montré le chemin pendant 10 ans. Elle a été un atout majeur. On a enfin des objectifs de Top 20 mondial. On est 14e nation mondiale alors que nous étions 40e il n'y a pas si longtemps que ça", explique le directeur technique national Jean-Marc Pocholle.
La Fédération est dotée d'un budget de 5 millions d'euros, dont 1 million de l'Etat consacré essentiellement à la dynamique de haut niveau.
Un dispositif de formation chez les plus jeunes a été mis en place ces dernières années, qui devrait porter pleinement ses fruits dans 10 ans selon le DTN. "Nous avons très peu de jeunes joueurs de moins de 9 ans, ce qui n'est pas le cas dans les autres sports en France. En Chine, à 6 ans ils ont une raquette à la main. Et ce n'est pas un jeune mais des milliers de jeunes".

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Scandale Mosley : News Group fixé mardi sur son sort judiciaire parisien


AFP - 25. octobre 2011, 10h33


Trois ans après un scandale qui avait failli coûter sa place à Max Mosley, des juges français diront mardi s'ils sanctionnent News Group, éditeur du défunt journal News of the World, pour avoir publié des photos montrant les ébats sado-masochistes de l'ex-patron de la F1.
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L'affaire avait éclaté le 30 mars 2008 quand l'hebdomadaire, qui a cessé de paraître cet été à la suite du scandale des écoutes en Grande-Bretagne, avait diffusé sur son site internet des extraits de cette vidéo montrant Max Mosley, 68 ans, avec cinq prostituées, se faisant dominer par des femmes vêtues d'uniformes ou du costume rayé des prisonniers.
Max Mosley, fils d'Oswald Mosley, le leader des fascistes britanniques dans les années 1930, avait rejeté toute connotation nazie à la mise en scène et crié à la violation de sa vie privée. Certains avaient réclamé sa démission de la Fédération internationale de l'automobile (FIA).
Il était finalement resté en fonction jusqu'en novembre 2009 mais n'avait pas brigué de nouveau mandat.
Saisi en avril 2008 pour faire interdire en France la diffusion de cette vidéo, un juge des référés parisien s'était déclaré incompétent, concluant qu'il appartenait à la Haute Cour de Justice de Londres de trancher le litige.
Le magistrat français avait en revanche fait injonction à News Group Newspapers, société éditrice et propriétaire de News of the World, de retirer tous les exemplaires papiers, disponibles en France, du journal dominical des 30 mars et 6 avril 2008 qui avaient publié des clichés de la vidéo et en avaient rapporté des propos.
Quelques mois plus tard, le 24 juillet 2008, Max Mosley obtenait à Londres la condamnation du groupe de presse à lui verser 60.000 livres (76.000 euros), une somme record dans ce genre d'affaire.
Côté français, Max Mosley a engagé une nouvelle action, cette fois sur le fond. Il poursuit pour "diffamation" un article de l'hebdomadaire et pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" la publication de photos extraites de la vidéo. Il réclame 200.000 euros de dommages et intérêts.
Face aux deux millions d'exemplaires du tabloïde vendus en Grande-Bretagne, seuls 1.300 ont été écoulés en France, avait reconnu lors de l'audience du 20 septembre Me Philippe Ouakrat. Mais, avait-il plaidé, "chaque exemplaire vendu a été une épine dans la chair de M. Mosley".
Le conseil de News Group, Me Jean-Frédéric Gaultier, avait rétorqué que ce procès était "déloyal et inopportun". En effet, avait-il relevé, News Group a "déjà été jugé en Angleterre" et M. Mosley y a "déjà été indemnisé de son préjudice mondial".
L'affaire avait éclaté le 30 mars 2008 quand l'hebdomadaire, qui a cessé de paraître cet été à la suite du scandale des écoutes en Grande-Bretagne, avait diffusé sur son site internet des extraits de cette vidéo montrant Max Mosley, 68 ans, avec cinq prostituées, se faisant dominer par des femmes vêtues d'uniformes ou du costume rayé des prisonniers.
Max Mosley, fils d'Oswald Mosley, le leader des fascistes britanniques dans les années 1930, avait rejeté toute connotation nazie à la mise en scène et crié à la violation de sa vie privée. Certains avaient réclamé sa démission de la Fédération internationale de l'automobile (FIA).
Il était finalement resté en fonction jusqu'en novembre 2009 mais n'avait pas brigué de nouveau mandat.
Saisi en avril 2008 pour faire interdire en France la diffusion de cette vidéo, un juge des référés parisien s'était déclaré incompétent, concluant qu'il appartenait à la Haute Cour de Justice de Londres de trancher le litige.
Le magistrat français avait en revanche fait injonction à News Group Newspapers, société éditrice et propriétaire de News of the World, de retirer tous les exemplaires papiers, disponibles en France, du journal dominical des 30 mars et 6 avril 2008 qui avaient publié des clichés de la vidéo et en avaient rapporté des propos.
Quelques mois plus tard, le 24 juillet 2008, Max Mosley obtenait à Londres la condamnation du groupe de presse à lui verser 60.000 livres (76.000 euros), une somme record dans ce genre d'affaire.
Côté français, Max Mosley a engagé une nouvelle action, cette fois sur le fond. Il poursuit pour "diffamation" un article de l'hebdomadaire et pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" la publication de photos extraites de la vidéo. Il réclame 200.000 euros de dommages et intérêts.
Face aux deux millions d'exemplaires du tabloïde vendus en Grande-Bretagne, seuls 1.300 ont été écoulés en France, avait reconnu lors de l'audience du 20 septembre Me Philippe Ouakrat. Mais, avait-il plaidé, "chaque exemplaire vendu a été une épine dans la chair de M. Mosley".
Le conseil de News Group, Me Jean-Frédéric Gaultier, avait rétorqué que ce procès était "déloyal et inopportun". En effet, avait-il relevé, News Group a "déjà été jugé en Angleterre" et M. Mosley y a "déjà été indemnisé de son préjudice mondial".

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NBA: Vers l'annulation de deux semaines supplémentaires (presse)


AFP - 25. octobre 2011, 11h02


La Ligue nord-américaine de basket-ball (NBA) devrait annuler mardi au moins deux autres semaines de la saison régulière, les propriétaires de clubs et les joueurs ne parvenant pas à se mettre d'accord sur un nouveau contrat, selon le New York Daily News.
Derek Fischer, le président du syndicat des joueurs, tient une conférence de presse pendant le lock out, le 20 octobre 2011 à New York © AFP/Getty Images

Dans un article publié sur son site internet, le quotidien cite sans le nommer une personne de l'entourage de la Ligue, qui affirme que cette décision devrait être prise mardi.
La NBA a déjà annulé le 10 octobre dernier les deux premières semaines de sa saison régulière 2011-2012, qui devait débuter le 1er novembre, en raison du lock-out, un conflit social et financier qui oppose les propriétaires des 30 franchises NBA et les joueurs. "Cette annulation concerne tous les matches qui devaient être joués jusqu'au 14 novembre", avait indiqué la NBA.
Le conflit actuel dure depuis le 1er juillet, date d'expiration du précédent accord de travail.
Les patrons veulent un nouvel accord car, selon eux, le modèle économique du précédent n'est plus viable: seules 8 des 30 franchises de NBA ont gagné de l'argent la saison passée, pour des pertes de plus de 300 millions de dollars.
C'est la deuxième fois dans l'histoire de la NBA que des matches sont annulés en raison d'un conflit du travail. En 1998-1999, la saison régulière avait été réduite à 50 matches par équipe (au lieu de 82) et n'avait débuté que début février 1999. Le lock-out avait alors duré 204 jours.
La dernière session de négociations en présence du médiateur George Cohen s'était terminée sur un constat d'échec jeudi dernier.

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Top14: Fernandez Lobbe out six mois à Toulon


AFP - 25. octobre 2011, 16h56


Le 3e ligne centre argentin Juan Fernandez Lobbe (RC Toulon) a été opéré mardi à Lyon d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche et sera indisponible six mois.
L'Argentin Juan Martin Fernandez Lobbe (D) félicité par son compatriote Lucas Gonzalez Amorosino lors du Mondial, le 17 septembre 2011 à Invercargill, en Nouvelle-Zélande © AFP

Le 3e ligne centre argentin Juan Fernandez Lobbe (RC Toulon) a été opéré mardi à Lyon d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche et sera indisponible six mois", a-t-on appris mardi de sources médicales.
Fernandez Lobbe, qui s'était blessé durant la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande, partira en rééducation à Hauteville-Lompnès (Ain).

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Du "copinage" dans l'air dans l'équipe de Fed Cup?


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Après l'annonce du départ de Sabine Appelmans de son poste de capitaine de Fed Cup, c'est Ann Devries, responsable du tennis féminin à la VTV, qui prendra sa place. Un choix logique mais qui, quelque part, est étonnant.

Devries, choix imposé par la VTV?
En fait, le procédé mis en place pour la désignation de Devries pose questions. Personne n'a été mis au courant du départ de Sabine Appelmans et c'est la VTV (NDLR : aile néerlandophone pour rappel) qui a annoncé la nouvelle... et pas la Fédération belge. Aucun appel à candidature pour le poste non plus, contrairement à ce qui avait été fait un peu plus tôt cette année pour le capitanat de l'équipe masculine de Coupe Davis. Bref, tout ça sent un peu le "copinage" et ressemble à un choix imposé par la VTV.

Monami est furieuse
Dans cette histoire, c'est Dominique Monami qui râle. L'ancien tenniswoman belge est déçue qu'on ne l'ait pas consulté pour éventuellement reprendre les rênes de l'équipe. Selon elle, elle possède aussi toutes les compétences nécessaires à la fonction. "Mon but, ici, n'est pas de remettre en cause le choix d'Ann Devries, qui est légitime", affirme-t-elle dans Le Soir. "Mais je pense que ma candidature aurait pu se justifier par mon expérience. J'ai quand même évolué pendant dix ans en Fed Cup. Mon regard aurait été tout à fait neutre, du fait que je ne suis le coach d'aucune joueuse. Mais on ne m'a même pas posé la question, pas plus qu'on ne l'a posée à Els Callens ou Laurence Courtois".

Ne pas frustrer Kim?
Une possible explication, toujours selon Le Soir, réside dans le fait que Monami n'entretient pas de bonnes relations avec Bob Verbeeck, le manager de Kim Clijsters, qu'elle avait désigné responsable de la non-participation de la championne belge à l'Open de Bruxelles, dont Monami est l'organisatrice. Or, l'importance de la présence de Kim Clijsters dans l'équipe de Fed Cup est évident...

"C'est dégoûtant"
Sur sa page Facebook, Monami a même été plus loin. "Encore un grand bravo pour la manière dont Sabine a été traitée. Jetée dehors par une porte dérobée, alors qu'elle ne méritait pas ça. C'est dégoûtant d'être remercié de la sorte".

"Rien de négatif"
Pour Walter Goethals, le président de la VTV, il ne faut pas chercher d'explications farfelues au départ d'Appelmans. "Sabine nous a annoncé il y a deux à trois semaines qu'elle mettait un terme à son mandat de capitaine de l'équipe de Fed Cup", a-t-il confié dans Het Laatste Nieuws. "Elle n'a rien mentionné de négatif pour expliquer son départ. Elle a simplement dit qu'elle était arrivée à un âge où elle souhaitait se lancer de nouveaux défis. Nous nous sommes quittés dans les meilleurs termes". (JC)

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Un rugbyman français accusé de crachat sur un journaliste (vidéo)



© afp

© reuters


Moins de 24 heures après la défaite de l'équipe de France face aux All Blacks, une altercation a eu lieu entre plusieurs photographes et Pascal Papé. Profitant enfin d'un moment de détente, certains Bleus sont sortis déjeuner dans un restaurant français d'Auckland, "Le Pastis."

"Why you continue?"
Là, des photographes et journalistes sont venus perturber leur moment de détente. Les choses ont rapidement dégénéré. L'un des photographes présent sur place a accusé le joueur de lui avoir craché dessus, tandis qu'un autre déplore le vol de sa carte mémoire. Enfin, un troisième raconte qu'il a été gifflé par un joueur français.

Papé, visiblement très remonté sur une vidéo qui circule, a finalement dû être calmé par son coéqupier Fulgence Ouedraogo. (JC)

http://tvnz.co.nz/rugby-world-cup/fr...eo?vid=4483156

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Italie Parme: Giovinco rend hommage à Del Piero

Sebastian Giovinco n'a pas la mémoire courte. Auteur de cinq buts en sept matches de Série A et sélectionné en équipe d'Italie, la "fourmi atomique" traverse une période faste. Il n'oublie pas de rendre hommage à un autre buteur en difficulté, Alessandro Del Piero, qu'il a côtoyé de 2008 à 2010 à Turin. "Del Piero a représenté et représente encore le futur de la Juve. Alex est l'histoire du club et personne ne réussira à battre ses records", a affirmé au micro de Sky Sport 24 le Parmesan qui a visiblement oublié la Vielle Dame: "Ma colère envers la Juventus est passée, car je traverse l'un des meilleurs moments de ma carrière".

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Villarreal, des lendemains qui déchantent

Mots clés : Villarreal, Real Madrid, Juan Carlos Garrido, Liga
Léo Lecomte(Sport24.com) Publié le 25/10/2011 à 17:35 Réagir

En cas de défaite face au Real, Garrido pourrait bien être débarqué de son poste d'entraîneur. Crédits photo : Panoramic

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A la dérive en championnat, muet en Ligue des Champions, Villarreal ne va pas bien en ce début de saison. Alors qu'ils affronteront le Real Madrid mercredi, les Valenciens risquent d'avoir du mal à relever la tête face à des Madrilènes en forme.

Que ce soit en Liga ou en Ligue des Champions, il faut aller chercher très profond pour trouver trace du Sous-marin jaune de Villarreal. 16es du championnat d'Espagne, battus lors de leurs trois rencontres de Ligue des Champions, les joueurs de Juan Carlos Garrido balbutient leur football et sont loin du niveau qui les avait hissés à la 4e place de la Liga version 2010/2011. Fondamentalement, la formation ibérique n'a pas énormément changé depuis la saison dernière. Les arrivés de Guzman ou de Cristian Zapata auraient dû apporter une plus-value à l'équipe, tandis que le départ de Santi Cazorla, certes le maître à jouer de Villarreal, apparaissait comme le seul départ notable pour la formation espagnole. Mais la 1ère journée de Liga a rapidement laissé planer une ombre peu rassurante sur Villarreal après une cinglante défaite encaissée contre Barcelone (5-0). Depuis, les Valenciens n'ont remporté qu'un match en championnat face à Majorque (2-0) et restent sur une défaite plutôt inquiétante dans leur derby face à Levante dimanche dernier (0-3).
Réagir à Madrid
la réaction est donc primordiale pour Villarreal si l'équipe ne veut pas connaître une saison noire. A la suite de la cruelle défaite concédée en Ligue des Champions face à Manchester City (2-1), l'attaquant vedette de l'équipe, Guiseppe Rossi, se voulait très positif quant aux capacités des siens : «C'est très difficile de perdre à la dernière minute. La chance n'est pas de notre côté, mais si on continue comme cela, on s'améliorera sans doute. Nous avons joué un match compliqué et tout le monde a vu que nous sommes une grande équipe.» Une opinion partagée par l'un des adversaires qui croisera la route de Rossi mercredi : «Villarreal est très touchée après la défaite contre Levante, mais l'équipe a de très bons joueurs et viendra chez nous pour se battre et gagner», déclarait ainsi Pepe dans les colonnes de Marca.Nul doute qu'une victoire à Santiago Bernabeu aurait le double effet de stopper la dynamique très négative du club (aucune victoire sur les 6 derniers matches disputés, toutes compétitions confondues) et de retrouver un état d'esprit positif en faisant chuter l'une des formations les plus en forme du moment.
Garrido en danger
Malgré les espoirs de Rossi et les craintes de Pepe, un résultat de Villarreal sur la pelouse du Real Madrid relèverait de l'exploit. Même un nul serait une contre-performance pour les hommes de José Mourinho qui restent sur une série de 6 matches sans défaite pour 25 buts marqués ! Les résultats de Villarreal commencent donc à agacer les supporteurs qui ont clairement demandé le départ de l'entraîneur Juan Carlos Garrido lors de la défaite contre Levante en scandant des : «Garrido, maintenant il faut partir». La presse ibérique, à l'image d'El Mundo Deportivo,avançait déjà le nom de Quique Sanchez Flores comme successeur du technicien espagnol. Malgré le soutien des joueurs apporté à leur entraîneur : «Nous savons qu'ensemble, nous allons sortir de cette situation», expliquait Marco Ruben à El Mundo Deportivo, l'avenir de Juan Carlos Garrido semble l'éloigner de plus en plus des commandes du Sous-marin jaune.

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FOOTBALL
NE Xamax arrache un ultime sursis


25. octobre 2011, 22h34
Mathieu Aeschmann (collaboration Dominique Botti) | Le Matin


L’avocat du club, Me Canonica, évite la faillite au terme d’une audience animée et éprouvante. Xamax doit fournir les preuves de sa solvabilité d’ici au 1er novembre.
François Canonica, avocat de NE Xamax: «On ne peut pas mettre un club en faillite si un doute subsiste quant à la légitimité de la créance». © Laurent Crottet

«C’est l’avocat de Xamax et non celui de Bulat Chagaev qui se présente devant vous aujourd’hui. Un avocat nostalgique du football qu’il aimait il y a trente ans, avant que les agents et l’argent roi ne prennent le pouvoir. J’espère maintenant que Bulat Chagaev aura la capacité de fournir les pièces exigées afin d’assurer la survie d’un club que nous aimons tous.» Visiblement usé par les cinq heures d’une audience qu’il n’aura cessé d’animer, Me François Canonica pouvait finalement affronter une forêt de micros avec la satisfaction du devoir accompli. Car au regard des éléments de défense présenté par le club – en la personne de sa très approximative directrice générale, Barbara Perriard – le délai d’une semaine arraché par l’avocat genevois apparaît presque comme un succès de prestige.

Il était 11 heures hier matin à l’Hôtel de Ville de Neuchâtel quand les parties et une foule de suiveurs s’entassèrent dans une salle d’audience surchauffée. Côté club, un duo Canonica-Perriard épaulé dans l’ombre par la présence d’Islam Satujev et de Christophe Moulin. A leur gauche – côté créancier – Me Vincent Solari accompagné de Ralph Isenegger, l’homme qui veut faire tomber Xamax pour 400 000 francs. Une passe d’armes oratoire, psychologique et juridique en trois actes pouvait débuter, sans cesse nourrie de digressions et autres manœuvres tactiques qui ne firent que renforcer deux impressions. D’une part, les arrière-cours du football souffrent d’opacité chronique et, d’autre part, la nouvelle absence de Bulat Chagaev n’allait pas permettre de lever la seule zone d’ombre déterminante à la survie du club.

Audience sous haute tension

Pour éviter d’être piégé par cette impasse annoncée, Me Canonica se lança dans un interrogatoire musclé, destiné à «contester catégoriquement» la validité de la créance. Au rayon de griefs alignés à l’encontre du créancier, l’avocat genevois cita «une facture inexistante», «une absence de mandat délivré par le club» et, surtout, «la double certification par YB et la Ligue nationale via Edmond Isoz que Ralph Isenegger n’avait pas pris part au transfert de Freddy Mveng vers les Young Boys».

D’abord emprunté puis stoïque, le plaignant expliqua qu’il «avait été mandaté en qualité d’avocat par Bulat Chagaev pour débarrasser le club de certains joueurs. Tâche remplie avec succès pour Raphaël Nuzzolo et Freddy Mveng.» Crédible, l’explication ne calma en aucun cas Me Canonica qui s’empressa de dénoncer un système de surévaluation des joueurs orchestré par le plaignant, son frère Laurent Isenegger (créancier de YB sur ce même transfert) et Nicolas Geiger. «Ça suffit, Canonica», s’insurgea Isenegger avec la rage qui anime les ennemis de longue date. Une escalade des tensions qui incitait le juge Sandoz à lever un instant la séance pour ensuite éplucher les affaires courantes du club.

Le temps du doute

Propulsée sur le devant de la scène pour la première fois, Barbara Perriard fit alors l’étalage – souvent contre sa volonté – du désordre régnant à la Maladière. Connaît-elle les coûts fixes mensuels du club? «Entre 700 000 et 800 000 francs de masse salariale, mais l’ensemble fluctue.» L’état des liquidités sur les trois comptes encore ouverts en son nom? Aucune idée. La santé financière de NE Xamax SA? «Les comptes de l’exercice 2010-2011 ne sont pas bouclés.» En résumé, Mme Perriard ne sait rien mais croit dur comme fer à Bulat Chagaev et «certifie avoir vu une attestation de plusieurs dizaines de millions» (lire encadré). «Si bien que les créances sont peut-être réglées au moment où nous parlons.»

Guère aidées par deux interrogatoires semblablement nébuleux, les plaidoiries des avocats s’invitèrent pour clarifier le propos. Toujours aussi sobre, Me Vincent Solari repoussa «les attaques envers (son) client comme autant d’écrans de fumée. Alors que la situation de Xamax est catastrophique avec des dettes en augmentation d’un million sur la seule semaine écoulée; pour un total actuel de 69 créanciers pour 4,2 millions de dettes.» Une réalité à laquelle Me Canonica opposa une sorte de question de confiance. «Si la reconnaissance de dette existe, un doute subsiste sur sa légitimité. Or le doute honore le magistrat et on ne peut pas mettre un club en faillite si un doute subsiste.» Un appel au sursis plus juridique qu’économique que décida finalement de suivre le juge Bastien Sandoz. Il reste maintenant six jours à Bulat Chagaev pour débloquer son argent et prouver qu’il règle de nouveau ses factures. Sans quoi Neuchâtel Xamax appartiendra dès mercredi à l’histoire. Et le baroud de son avocat n’aura servi à rien.