Toutes New sportives autres que la moto

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AUTOMOBILISME
Le rêve du docteur Mallya voit le jour


28. octobre 2011, 23h02
Luc Domenjoz | Le Matin


Le circuit de Buddh a été construit par des fonds privés, sans le moindre soutien gouvernemental. Les pilotes en ont fait l’expérience!
Vijay Mallya, le patron milliardaire de l’écurie Force India, hier sur le circuit. © AFP

Jeudi, dans le paddock du circuit de Buddh, on entendait davantage de critiques que de louanges envers le sous-continent indien. Ces dernières années, les membres du cirque de la formule 1, membres des écuries comme journalistes, ont sans doute été un peu trop habitués à des traitements de luxe, avec des circuits de plus en plus clinquants et aseptisés, tels ceux d’Abu Dhabi, de Shanghai ou d’Istanbul.

Alors, évidemment, au moment de débarquer à New Delhi, le choc était inévitable. Avec ses 23 langues officielles et son 1,1 milliard d’habitants, l’Inde ne fonctionne pas comme le reste du monde. Les sanitaires du circuit ne fonctionnent pas, et des écuries ont même trouvé des rats et des chauves-souris dans leurs garages. Un petit drame pour la jet-set de la F1… «C’est totalement irréel», protestait ainsi Heikki Kovalainen jeudi, en arrivant au circuit. «J’ai été bloqué par la douane, j’ai dû remplir des formulaires sur près de 70 pages!»

Timo Glock, pilote de l’écurie Virgin, espérait pour sa part que le public indien lui réserverait un accueil plus chaleureux que les douaniers. Il faut dire que le gouvernement n’a rien fait pour faciliter les formalités administratives ni surtout fiscales: considérant que le Grand Prix d’Inde représente une épreuve sur les 19 Grands Prix de la saison, les pilotes sont donc taxés sur un dix-neuvième de leurs revenus. Chacun a ainsi dû remplir une déclaration fiscale détaillant son salaire, sur lequel le gouvernement indien ponctionne 70% de ce fameux dix-neuvième. Du jamais-vu dans l’histoire du sport!

En Inde, le quart de la population vit sous le seuil de pauvreté. Il n’était donc pas question d’obtenir les habituels soutiens des collectivités locales pour organiser la course. Le projet a été monté par une société privée, Jaypee, sans le moindre appui gouvernemental. «L’Inde est un pays très pauvre», explique Vijay Mallya, patron (milliardaire) de l’écurie Force India. «Le gouvernement fait tout ce qu’il peut pour aider les gens dans le besoin, et nous ne pouvions pas lui demander d’investir le moindre argent public dans un circuit. Pour moi, voir ce Grand Prix représente une sorte de rêve devenu réalité. J’avais acheté une vieille Ensign de F1 que j’ai conduite ici. C’était il y a plus de trente ans, et c’était la première fois qu’une F1 roulait en Inde. Mais jamais je n’aurais cru que nous pourrions

un jour organiser un Grand Prix. J’y travaille depuis 2007, quand j’ai racheté l’écurie Spyker (ndlr: ex-Jordan), et le fait d’y être arrivé est tout simplement extraordinaire.»

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FOOTBALL
Les salaires xamaxiens ont été versés


28. octobre 2011, 18h29
LeMatin.ch

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La lettre de confirmation du déblocage des fonds est parvenue aujourd'hui aux joueurs de NE Xamax. Certains comptes ont déjà été garnis.
Stéphane Besle et ses coéquipiers seront payés lundi au plus tard. © Keystone

Les joueurs seront payés au plus tard lundi, et certains employés du club ont déjà vu leur compte garni.
PostFinance a confirmé la transaction sur le coup de 16h30. L'imbroglio a donc trouvé une issue positive, reste à savoir si mardi 1er novembre les dirigeants xamaxiens seront en mesures de présenter les garanties bancaires au juge.

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TENNIS
Swiss Indoors: la plus belle édition


28. octobre 2011, 17h08
LeMatin.ch & les agences

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Les Swiss Indoors présenteront à partir de lundi à la Halle St-Jacques tout simplement la plus belle édition de leur histoire.
Andy Murray sera l'une des tête d'affiche du tournoi bâlois. © Keystone


La lutte qui opposera trois des quatre meilleurs joueurs du monde sera somptueuse.
L’annonce jeudi de la présence d’Andy Murray change toute la donne. Elle confère une dimension nouvelle aux Swiss Indoors, qui est de très loin le plus relevé des onze tournois ATP 500 du calendrier. Dominateurs du Circuit ces dernières années avec Rafael Nadal, Djokovic (ATP 1), Murray (ATP 3) et Federer (ATP 4) «pèsent» à eux trois 116 titres, 32 finales du Grand Chelem et 113 millions de dollars de gains !
Depuis trois ans, le tournoi tournait autour du duel entre Roger Federer et Novak Djokovic, avec deux titres pour le Bâlois et un pour le Serbe. Pour remporter une cinquième couronne dans «son» tournoi, Roger Federer devra, si la logique est respectée, battre Murray et Djokovic. De retour aux affaires après sa terrible désillusion de l’US Open et ses deux victoires en simple à Sydney en Coupe Davis, Roger Federer entend frapper un grand coup à Bâle. Il est temps pour lui de gagner à nouveau un tournoi après bientôt dix mois de disette. On rappellera qu’il n’a conquis qu’un seul titre cette année, en janvier à Doha.
Le danger viendra de partout
Avant de retrouver Murray et Djokovic dans sa ligne de mire, Roger Federer devra serrer sa garde. Dans un tableau aussi relevé, le danger viendra de partout et peut-être déjà lors de son premier tour programmé lundi en fin d’après-midi. Un Stanislas Wawrinka (ATP 19), un Jürgen Melzer (ATP 25) ou un Marco Baghdatis (ATP 59) pourraient se dresser sur sa route. Affronter l’un de ses trois joueurs dans un match de rentrée n’aura rien d’une formalité.
Le constat vaut aussi pour Novak Djokovic, le grand dominateur de l’année, qui, comme Federer, n’a plus joué depuis la mi-septembre. Tomas Berdych (ATP 7), Janko Tipsarevic (ATP 13), Viktor Troicki (ATP 17), Mardy Fish (ATP 8) et peut-être un Andy Roddick (ATP 14) qui assure retrouver un niveau de jeu décent sont capables, eux aussi, de brouiller les cartes.
En posant son sac à Bâle avec ses trois récents succès à Bangkok, Tokyo et Shanghaï - il reste sur une série de quinze matches sans défaite -, Andy Murray se profile bien comme le favori de ce tournoi en raison des doutes sur le degré de forme exact de Federer et de Djokovic. C’est sans doute cette intime conviction de surfer sur une vague gagnante qui a incité l’Ecossais à demander une wild-card.
Chiudinelli «destitué»
La présence de Murray a fait une victime en la personne de Marco Chiudinelli. Après une discussion avec Roger Brennwald, le directeur du tournoi, le Bâlois a accepté de rendre la wild card qui lui avait été promise. Les deux autres ont été délivrées à l’Américain Donald Young (ATP 43), finaliste à Bangkok face à Murray, et au Japonais Kei Nishikori (ATP 31), demi-finaliste à Shanghaï dont le pouvoir d’attraction auprès des télévisions asiatiques est immense.
Demi-finaliste en 2009 face à Roger Federer, Marco Chiudinelli devra passer par les qualifications à moins que les organisateurs n’enregistrent deux forfaits de dernière minute qui permettraient à Nishikori d’intégrer le tableau final à la faveur de son classement.

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FOOTBALL
Une fusion pour aider Xamax?


28. octobre 2011, 22h18
Renaud Tschoumy | Le Matin


En cas de catastrophe, le club de la Maladière devrait repartir en 2e ligue. Un rapprochement avec Serrières (première ligue) accélérerait les choses. Les salaires de septembre ont été versés.
Au cas où le NE Xamax de Bulat Chagaev serait mis en faillite, une fusion avec Serrières pourrait amortir la chute. © Eric Lafargue

Hier, à 16 h, le capitaine neuchâtelois Stéphane Besle était aux côtés de la directrice générale de NE Xamax, Barbara Perriard. Tous deux attendaient un e-mail de confirmation de Post­Finance. Le courriel tant attendu est arrivé à 16 h 30. Il confirmait que les fonds avaient été débloqués. Conséquence: les salaires de septembre seront crédités lundi sur les comptes des joueurs et (normalement) employés du club. Certains l’ont même été hier en fin de journée.

Restent des ombres
Pour rassurante qu’elle soit, cette nouvelle ne suffit pas à dissiper toutes les ombres qui planent sur le club de la Maladière, qui a jusqu’à mardi pour présenter au juge Sandoz les documents de solvabilité requis. Sans quoi, la faillite sera prononcée mercredi.

Si tel devait dramatiquement être le cas, que se passera-t-il à Neuchâtel? Le bruit court avec insistance que Serrières, autre club de la ville, pourrait, via une fusion, permettre à Xamax de repartir en première ligue (sa catégorie actuelle), et non en deuxième ligue comme le FC La Chaux-de-Fonds.

Ancien joueur et directeur sportif de Xamax, président du FC Serrières depuis 1994, Jean-Marc Rohrer ne dément pas cette éventualité. «Pour l’instant, aucune discussion formelle n’a été entreprise, nuance-t-il. Mais, si une catastrophe devait se produire, pourquoi ne pas se mettre autour d’une table et étudier de quelle manière permettre à Xamax de retrouver le haut du panier le plus vite possible?»

Rohrer insiste sur un point: «Je suis prêt à aider Xamax, dont le nom ne sera jamais remplacé, mais en aucun cas je ne veux me mettre en avant. Avec Serrières, on fait notre job, à notre niveau, et on se sent bien dans ce rôle. S’il devait y avoir un groupe de repreneurs de la région prêts à reprendre le flambeau, je ne vais pas jouer à l’égoïste pour me vanter d’être à la tête du premier club du canton. Je suis Serriérois et Xamaxien, mais je suis Neuchâtelois avant tout.»

Xamax aura-t-il besoin de Serrières pour gagner deux ans sur un éventuel plan de remontée? Attendons déjà le verdict du juge, mercredi prochain.

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FOOTBALL
Benfica-Galatasaray à Genève le 12 novembre


28. octobre 2011, 17h02
Julien Caloz | LeMatin.ch


La formation portugaise défiera le club turc de Galatasaray le samedi 12 novembre (20h30) à l’occasion d’un match amical.
Oscar Cardozo et ses coéquipier lisboètes défieront Galatasaray à Genève. © AFP

Les billets seront disponibles dès le samedi 29 octobre dans tous les points de vente Ticketcorner.

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Top 14 - Bayonne: Heymans titulaire contre Perpignan, Tialata sur le banc


AFP - 28. octobre 2011, 18h10


L'arrière Cédric Heymans, vice-champion du monde de rugby avec l'équipe de France, effectuera ses grands débuts avec son nouveau club de Bayonne samedi contre Perpignan lors de la 9e journée du Top 14, a-t-on appris vendredi auprès du club basque.
Cédric Heymans lors du match de l'équipe de France contre le Japon le 10 septembre 2011 à Auckland. © AFP/Archives

L'arrière Cédric Heymans, vice-champion du monde de rugby avec l'équipe de France, effectuera ses grands débuts avec son nouveau club de Bayonne samedi contre Perpignan lors de la 9e journée du Top 14, a-t-on appris vendredi auprès du club basque.
L'ancien joueur de Toulouse, âgé de 33 ans, qui a débarqué sur la côte basque jeudi, n'a participé qu'à un seul entraînement avec ses nouveaux coéquipiers.
"C'est un grand joueur, j'étais en contact avec lui depuis le début de la coupe du Monde, il est frais, intelligent, et puis on a besoin de lui", a déclaré Christian Gajan, directeur du rugby de l'Aviron actuellement 13e du Top 14, pour expliquer cette titularisation.
En Nouvelle-Zélande, Heymans n'a disputé qu'une rencontre comme titulaire et dans son intégralité, le 10 septembre contre le Japon pour le premier match des Bleus en poule. Par la suite il est entré au début de la seconde mi-temps de France-All Blacks (41e) du 24 septembre, avant de jouer les toutes dernières minutes contre le Tonga (76e), le 1er octobre et contre l'Angleterre (79e) en quart de finale le 8 octobre.
Par ailleurs, Neemia Tialata, pilier droit néo-zélandais non retenu au sein de l'équipe des All Blacks lors du dernier mondial, qui est arrivé lundi dernier à Bayonne, a été retenu dans le groupe mais devrait débuter sur le banc.

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Hand: Jérôme Fernandez, relancer Toulouse avant l'équipe de France


AFP - 28. octobre 2011, 19h41


Jérôme Fernandez, qui alterne le bon et le moins bon depuis son retour à Toulouse en avril, a le même objectif en club et en équipe de France, en championnat comme pour l'Euro-2012 en Serbie en janvier: faire monter les jeunes, et rester au plus haut niveau.
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Jérôme Fernandez (au centre) le 11 mai 2011 à Toulouse. AFP/Archives

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1319823659170-1-0.jpg Le gardien Daouda Karaboué le 29 janvier 2011 lors des Championnats du Monde à Malmö. AFP/Archives




S'il n'a pas encore réussi à "installer" le Fénix Toulouse parmi les meilleurs --le club toulousain a été éliminé mercredi en quart de finale de la Coupe de la Ligue--, le Girondin a déclenché un engouement rare dans la Ville rose.
"L'objectif est de donner de la crédibilité à ce projet toulousain en allant chercher la meilleure place possible en championnat", souligne l'arrière international aux 321 sélections et 1.275 buts.
Pour le moment, sur le plan strictement comptable, le pari n'est pas encore réussi, le club toulousain occupant une modeste 7e place.
Optimiste, l'ex-joueur de Kiel (Allemagne) estime que "la mayonnaise est en train de prendre": "Je suis vraiment confiant, un groupe se créé. Il y a une vraie osmose, notamment en défense", dit Fernandez, tout en reconnaissant qu'il faudra "recruter, sinon le projet n'avancera pas".
"L'idéal serait d'attirer encore une ou deux +pointures+ qui nous aideraient à franchir ces paliers qui nous séparent des grosses équipes françaises", Montpellier et Chambéry, qui trustent les titres depuis plus d'une dizaine d'années.
Sur le plan personnel, Fernandez, encore capitaine tricolore pour l'Euro-2012, dit s'être "rassuré" lors des deux derniers matches: "Je suis content car le travail paie", assure-t-il.
Le retour de Fernandez dans le club qui l'avait fait débuter en 1997, sous les ordres de Claude Onesta, l'actuel sélectionneur national, s'est aussitôt fait sentir: avec son arrivée, dans les dernières journées de la saison 2010-2011, le Fénix a sauvé sa tête parmi l'élite.
"Il y a un vrai engouement autour de lui", affirme Patrick Salles, le président toulousain. Le Palais des sports a ainsi affiché complet pour la réception de Montpellier pour l'ouverture de la saison et il accueille désormais un public plus fourni.
Résultats aidant, le Fénix, qui compte dans ses rangs un autre international tricolore, le gardien Daouda Karaboué, pourrait réussir le pari lancé par Fernandez, qui assure ne pas être venu à Toulouse "en pré-retraite".
La semaine prochaine, l'international retrouvera ses amis Experts pour le premier stage de préparation de l'équipe de France. S'il y retrouvera les anciens Thierry Omeyer ou Didier Dinart, le joueur, très attaché à la formation, se réjouit de l'émergence de jeunes talents comme le Parisien Kevynn Nyokas.
"L'objectif est de les intégrer petit à petit", assure-t-il, tout en regrettant l'absence de Nikola Karabatic, blessé aux genoux. Une place vacante qui "va permettre à certains de prendre un peu plus de poids", ajoute Fernandez, en pensant notamment à William Accambray, l'une des jeunes pousses sacrées lors du Mondial 2011 en Suède.
En ligne de mire, après l'Euro-2012, les jeux Olympiques de Londres: ce qui devrait être la dernière compétition pour Fernandez, après une carrière internationale débutée il y a 14 ans.

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Top 14: Blanco évoque un possible report du derby basque pour cause d'oreillons


AFP - 28. octobre 2011, 20h21


Le président de Biarritz (Top 14) Serge Blanco a évoqué vendredi un possible report du derby basque face à Bayonne qui doit avoir lieu samedi 5 novembre au stade Anoeta de Saint-Sébastien, en raison de l'épidémie d'oreillons (parotidite) qui a frappé les joueurs de Lyon, dernier adversaire du BO.
Le président de Biarritz Serge Blanco le 4 décembre 2008 à Orly. © AFP/Archives

Interrogé par France 3 Pays-Basque, M. Blanco a confirmé son inquiétude quant à la tenue du derby basque. "Un report peut arriver", a-t-il indiqué, en expliquant que "la période d'incubation se situe entre 9 et 16 jours et là on rentre dans une période contagieuse".
Le BO ayant affronté Lyon le 22 octobre dernier, les Biarrots pourraient être contagieux à partir de lundi prochain, soit cinq jours avant la réception de Bayonne.
A l'heure actuelle, "personne n'a déclaré la maladie" chez les joueurs, a-t-il précisé pour expliquer le maintien de la rencontre samedi à Clermont.
Le dirigeant biarrot a ajouté qu'"une commission médicale de la LNR (Ligue nationale de rugby) doit se réunir samedi matin pour statuer" sur la suite de ce dossier.
Jeudi, la LNR a décidé de reporter le match qui devait opposer samedi Bordeaux-Bègles à Lyon en raison d'une "épidémie" d'oreillons (parotidite) dans les rangs lyonnais.

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Tennis à Vienne: Tsonga-Brands et Del Potro-Anderson en demi-finales


AFP - 28. octobre 2011, 21h52


Le Français Jo-Wilfried Tsonga, tête de série N.1 au tournoi ATP en salle de Vienne, sera opposé samedi en demi-finale au jeune Allemand Daniel Brands, issu des qualifications, tandis que l'Argentin Juan Martin Del Potro (N.2) affrontera le géant sud-africain Kevin Anderson (N.6).
Jo-Wilfried Tsonga le 29 juin 2011 à Wimbledon . © AFP/Archives

Vendredi en quarts de finale, Jo-Wilfried Tsonga, 26 ans, 9e au classement mondial ATP et toujours dans la course pour prendre l'une des huit places du Masters de Londres le mois prochain, a dû s'employer pour venir à bout de l'expérimenté belge Xavier Malisse, 50e joueur mondial, qui a contraint le Français à disputer trois manches: 4-6, 7-6 (7/4), 6-4.
Tsonga, toujours lent à entrer dans un match, a perdu son service d'entrée de jeu sur deux doubles-fautes et a dû attendre la 3e manche pour prendre enfin le service du Belge.
Son adversaire des demi-finales est un quasi-inconnu qui l'a emporté dans un duel de joueurs venus des qualifications, face au Belge Steve Darcis, battu 6-3, 6-4. Et Jo-Wilfried Tsonga devra se méfier, car, lors de leur seule rencontre, en 2010 à Roland-Garros, il avait dû batailler pendant cinq sets pour éliminer l'Allemand au 1er tour.
L'autre demi-finale, entre Juan Martin Del Potro et Kevin Anderson s'annonce explosive: si l'Argentin s'est défait sans grand problème en quarts de finale du revenant allemand Tommy Haas (6-2, 6-4) pour accéder à sa 6e demi-finale de la saison, le Sud-Africain, lui, a réussi l'exploit de sortir, devant son public, le double tenant du titre, l'Autrichien Jürgen Melzer (N.3) en deux manches sèches 6-3, 6-3. Melzer a ainsi perdu pour la première fois à l'Austrian Open depuis 2008!
Kevin Anderson, 32e au classement mondial, jouera la 5e demi-finale de sa carrière, alors que Del Potro l'a battu cette saison en février dernier à Delray Beach juste après que le Sud-Africain eut remporté son premier titre, à domicile, à Johannesbourg.
Del Potro, vainqueur à l'US Open 2009 et aujourd'hui 15e au classement mondial après une blessure qui lui a gâché sa saison en 2010, a lui aussi encore une chance de de disputer le Masters. Sa dernière finale, gagnée contre l'Espagnol Fernando Verdasco, remonte à avril dernier, à Estoril.
Résultats des matches du tournoi ATP de Vienne, disputés vendredi:
Simple messieurs (Quarts de finale):
Jo-Wilfried Tsonga (FRA/N.1) bat Xavier Malisse (BEL) 4-6, 7-6 (7/4), 6-4
Daniel Brands (GER) bat Steve Darcis (BEL) 6-3, 6-4
Kevin Anderson (RSA/N.6) bat Jurgen Melzer (AUT/N.3) 6-3, 6-3
Juan Martín Del Potro (ARG/N.2) bat Tommy Haas (GER) 6-2, 6-4

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Masters: Stosur et Zvonareva dans le dernier carré


Si - 28. octobre 2011, 22h18


Samantha Stosur et Vera Zvonareva ont décroché les deux derniers tickets pour les demi-finales du Masters WTA à Istanbul.
Samedi, l'Australienne affrontera Petra Kvitova et la Russe en découdra avec Victoria Azarenka.
Dans le Groupe rouge, Zvonareva (no 6) peut remercier Kvitova (no 3). Déjà qualifiée, la Tchèque a dominé Agnieska Radwanska (no 8) en deux manches (7-6 6-3), alors que la Polonaise avait besoin de gagner un set pour passer en demi-finale. Il s'en est toutefois fallu de peu pour Radwanska, qui menait 5-1 dans la manche initiale avant de subir le retour de Kvitova.
Malgré une entame catastrophique et un déchet considérable (47 fautes directes), Kvitova a fait preuve de caractère dans ce match sans enjeu sportif pour elle. La lauréate de Wimbledon a aussi une nouvelle fois impressionné avec la fulgurance de son bras gauche. La révélation de l'année a comptabilisé 42 coups gagnants, contre seulement 8 à Radwanska.
Invaincue en trois matches pour son premier Masters, Kvitova partira favorite en demi-finale contre Samantha Stosur (no 7). L'Australienne s'est qualifiée sans trembler dans le Groupe blanc. Après avoir dominé une joueuse diminuée (Maria Sharapova), la gagnante de l'US Open a profité de la crise traversée par Li Na (no 5) pour cueillir une deuxième victoire. En totale perdition depuis son sacre ce printemps à Roland Garros, la Chinoise a été atomisée 6-1 6-0.
Ce succès permet à Stosur d'atteindre pour la deuxième fois le dernier carré du Masters, après sa défaite en 2010 contre Kim Clijsters. Elle tentera d'aller plus loin cette année face à Viktoria Azarenka (no 4).
Après deux succès cette semaine, la Biélorusse a essuyé une défaite sans conséquence dans son dernier match du "round robin". Elle a été battue 5-7 6-4 6-4 par Marion Bartoli (no 9). Pour cette ultime rencontre, la Française remplaçait la Russe Maria Sharapova (no 2), blessée et forfait.