Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

Un gardien de l'Etoile de Tamines décède en plein match


(illustration) © photo news
L'Etoile de Tamines (P3) a vécu un réel drame ce dimanche après-midi. Son gardien Sébastien Cazzoli (25 ans) a été victime d'un infarctus du myocarde en plein match face à Bioul B. Ressentant une douleur au bras, ce steward pour la commune de Sambreville s'est ensuite écroulé autour de la 80e minute de jeu.

Des joueurs sont rapidement venus à ses côtés pour lui venir en aide. Les médecins du Samu, arrivés quelques minutes plus tard, ont tout essayé pour le réanimer. Mais Sébastien Cazzoli s'est effondré une nouvelle fois. (chds)

[Norton]

Retour gagnant de Federer à Bâle, l'enfant du pays


© getty
Le Suisse Roger Federer, l'homme aux 16 trophées en Grand Chelem, absent depuis plus de six semaines du circuit, a effectué un retour gagnant à Bâle, le tournoi en salle qu'il a enlevé quatre fois, en battant lundi 7-6 (7/3), 6-4 l'Italien Potito Starace au 1er tour.

Federer, qui a glissé au quatrième rang mondial pour la première fois depuis juillet 2003, n'avait plus joué depuis la victoire de la Suisse en Coupe Davis face à l'Australie en septembre, à Sydney, une semaine après la fin de l'US Open.

Pour son retour en compétition, Federer a souffert au cours d'un premier set terminé au jeu décisif. Mais il fois qu'il a pris la mesure de l'Italien, 54e mondial et toujours battu en six confrontations, le Bâlois n'a plus laissé la place au doute: un break d'entrée et le voilà au deuxième tour après avoir conclu la partie à sa deuxième balle de match.

Federer, opposé au vainqueur du match Thomas Bellucci-Jarkko Nieminen au prochain tour, n'a gagné qu'un tournoi (Doha) cette année, même s'il a atteint les quarts de finale à 11 reprises sur 13 tournois disputés cette année.

L'édition 2011 du tournoi de Bâle est d'un cru très relevé avec la présence du Serbe Novak Djokovic, N.1 mondial, et du Britannique Andy Murray, N.3.

[Norton]

Antonio Cassano a eu un accident vasculaire cérébral


© afp
L'attaquant international italien Antonio Cassano a été victime d'un petit accident vasculaire cérébral (AVC) dans la nuit de samedi à dimanche, à l'aéroport de Malpensa de Milan, au retour de la rencontre de championnat remportée par son club de l'AC Milan 2-3 sur la pelouse de l'AS Roma, selon l'agence de presse italienne Ansa. Le club milanais n'a pas voulu confirmer cette information.

Cassano, 29 ans, va mieux mais reste hospitalisé. "Il était calme et de bonne humeur" a déclaré Adriano Galliani, le vice-président milanais, qui a eu l'occasion de parler lundi avec l'intéressé.

Cassano devrait récupérer totalement et retrouver rapidement l'équipe dans les prochaines semaines.

[Norton]

Wozniacki termine encore la saison en tête


© ap

© ap

© ap


La Danoise Caroline Wozniacki, toujours sans titre en Grand Chelem et éliminée prématurément au Masters, a cependant terminé pour la deuxième année consécutive en tête du classement WTA de la saison, talonnée par la Tchèque Petra Kvitova, lauréate à Istanbul.

Wozniacki n'a conservé que 115 points d'avance sur Kvitova, victorieuse cette année à Wimbledon et annoncée comme la future reine du tennis mondial.

La Bélarusse Victoria Azarenka, finaliste au Masters, grimpe elle aussi d'un rang pour terminer l'année sur la 3e marche du podium, alors que la Russe Maria Sharapova perd deux rangs (4e) après son abandon sur blessure dans cette épreuve. (afp/chds)

Classement WTA au 31 octobre
1. Caroline Wozniacki (DEN) 7485 pts 2. Petra Kvitova (CZE) 7370 (+1) 3. Victoria Azarenka (BLR) 6520 (+1) 4. Maria Sharapova (RUS) 6510 (-2) 5. Li Na (CHN) 5720 6. Samantha Stosur (AUS) 5585 (+1) 7. Vera Zvonareva (RUS) 5435 (-1) 8. Agnieszka Radwanska (POL) 5250 9. Marion Bartoli (FRA) 4710 10. Andrea Petkovic (GER) 4580 11. Francesca Schiavone (ITA) 3900 12. Serena Williams (USA) 3180 13. Kim Clijsters (BEL) 3161 14. Jelena Jankovic (SRB) 3115 15. Anastasia Pavlyuchenkova (RUS) 2865 16. Shuai Peng (CHN) 2825 17. Dominika Cibulkova (SVK) 2755 18. Sabine Lisicki (GER) 2724 19. Svetlana Kuznetsova (RUS) 2606 20. Flavia Pennetta (ITA) 2490

[Norton]

Ribéry se voit finir sa carrière au Bayern Munich


© afp

© afp

© reuters

© afp


L'international français Franck Ribéry se sent tellement bien au Bayern Munich qu'il se voit terminer sa carrière en Bavière, a-t-il déclaré lundi au quotidien allemand Bild.

"Ici, c'est parfait pour moi. Si mon corps me le permet, je jouerai encore au Bayern à l'âge de 35 ans", a déclaré Ribéry, 28 ans, arrivé au Bayern en 2007 avec un contrat de quatre ans qu'il a prolongé l'an dernier jusqu'à juin 2015.

Après deux saisons difficiles, Ribéry est en plein boom avec un Bayern conquérant en Bundesliga tout comme en Ligue des champions.

Auteur samedi de son 5e but contre Nuremberg (4-0), il compte aussi huit passes décisives depuis le début de la saison.

"C'est ma plus belle période au Bayern. C'est super, je prends un immense plaisir, contrairement aux deux dernières années", a assuré le Français au quotidien Münchner TZ, insistant encore sur son entente avec le coach Jupp Heynckes contrairement aux années passées sous la direction du Néerlandais Louis van Gaal.

Cette situation a décuplé ses ambitions personnelles, l'objectif ultime étant la conquête de la Ligue des champions dont la finale sera disputée dans l'antre du Bayern à Munich.

"J'espère que nous pourrons réaliser ce rêve, dit Ribéry. Nous devons gagner le titre national et brandir aussi la Coupe d'Allemagne. Quant à la Ligue des champions, c'est quelque chose de plus grand, pour les fans et le club".

Leader en championnat après 11 journées, avec quatre points d'avance sur Schalke 04, le Bayern mettra en jeu sa première place du groupe A de la Ligue des champions en recevant son dauphin Naples mercredi.

[Norton]

Bagarre générale avec Beckham, Marquez et Henry (vidéo)



Rafael Marquez, l'ancien joueur du Barça, évolue désormais au New York Red Bull, en compagnie de Thierry Henry. La fin de match face au Los Angeles Galaxy a été houleuse puisque les deux équipes en sont venues aux mains.

Sous les yeux de Beckham
C'est le Mexicain qui est à l'origine de cette bagarre, en lançant le ballon sur un adversaire au coup de sifflet final. Quelques coups se sont perdus et finalement, il a fallu l'intervention de plusieurs joueurs et des arbitres pour calmer les espirts. Tout ça, sous les yeux de David Beckham, lui aussi sur le terrain. (JC)

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1510/Foot...ry-video.dhtml

[Norton]

FOOTBALL
L’affaire du FC Sion portée à Bruxelles


31. octobre 2011, 23h16
Renaud Tschoumy | Le Matin


Le club valaisan a décidé de déposer une plainte contre l’UEFA auprès de la Commission européenne pour «violations du droit communautaire».
© Michel Perret/Keystone

«Ce ne sera pas simple du tout, je m’en rends compte, et je ne sais pas quand on sera au bout.» Le président Christian Constantin l’avoue sans détour, il se sait parti pour un long combat en portant l’affaire de ses six sans-papiers devant la Commission européenne, à Bruxelles. Hier, son nouvel avocat, Jean-Louis Dupont – connu pour avoir travaillé sur l’arrêt Bosman, même si l’ancien joueur belge n’en garde pas un bon souvenir –, a en effet déposé une plainte contre l’UEFA au nom du FC Sion-Olympique des Alpes et de «certains de ses joueurs».

La plainte dénonce les «violations du droit communautaire qui résultent du refus de l’UEFA de qualifier ces joueurs pour l’Europa League», ainsi que de l’exclusion de l’Europa League infligée au FC Sion «au motif que les joueurs en question ont osé s’adresser à une juridiction civile».

Une précision: la protection du droit communautaire est acquise au FC Sion dès lors que les décisions de l’UEFA ont des effets sur le territoire européen, en l’occurrence la France, l’Italie et l’Espagne, puisque les six joueurs qui défrayent la chronique depuis l’été sont «empêchés de jouer» contre Rennes, Udinese et Atletico Madrid, qui auraient été leurs adversaires dans le groupe I de la Ligue Europa s’ils n’avaient pas été disqualifiés.

Une truffe à 150 millions?
«Ces violations sont d’autant plus graves que, en 2001, l’UEFA et la FIFA s’étaient formellement engagées auprès de la Commission européenne à ce que les joueurs et les clubs aient le libre choix entre l’accès aux juridictions ordinaires ou l’accès à un tribunal arbitral, en l’occurrence le TAS», précise Me Jean-Louis Dupont.

Constantin à ce sujet: «Dix ans après, ils ont oublié leurs engagements. Comme d’autres avant nous, et puisque l’UEFA ne se gêne pas pour violer ouvertement les deux décisions des juridictions suisses, nous avons été contraints de porter cette affaire devant la justice de l’Union européenne. Et celle-ci a déjà démontré que sa force de frappe était de nature à amener les fédérations nationales à respecter l’Etat de droit.»

Car l’organisme faîtier du foot continental risque gros, très gros même: le FC Sion, par la voix de Me Dupont, a demandé à la Commission européenne qu’elle inflige à l’UEFA une amende. Or cette dernière peut aller jusqu’aux 10% de son chiffre d’affaires annuel. La truffe pourrait ainsi avoisiner les… 150 millions de francs!

En attendant, Constantin sera jeudi à Madrid, à l’invitation du quotidien sportif As, pour débattre de ce cas avec des journalistes et des présidents de clubs espagnols. Et vendredi après-midi, il répondra à l’invitation de l’UEFA pour étudier les différentes possibilités de réintégration de son club, au cas où le TAS lui donnait raison le 28 novembre prochain.

[Norton]

TENNIs
Stanislas Wawrinka : «J’ai besoin de savoir où je veux aller»


31. octobre 2011, 22h44
Cajeux Gaëlle | Le Matin


Aux Swiss Indoors de Bâle, Stanislas Wawrinka dispute son troisième tournoi sans coach. Le Vaudois dit avoir besoin d’être seul.
© Keystone

Après une quinzaine d’années de stabilité avec Dimitri Zavialoff, vous venez de vivre deux saisons plus mouvementées. Avec l’engagement d’un nouveau coach, Peter Lundgren, et l’arrêt de cette collaboration 14 mois plus tard. Aujourd’hui, comment vous sentez-vous?
Je me sens bien. C’est vrai que j’ai eu de très bonnes années avec Dimitri, c’est lui qui m’a formé, qui m’a permis d’atteindre mon meilleur classement (9e en juin 2008), qui m’a fait gagner mon premier titre aussi (l’Open de Croatie 2006). Cette année avec Peter a aussi été très intense, il m’a apporté pas mal de choses aussi. Et puis, désormais, je ressens le besoin d’être un peu seul. J’ai 26 ans, à cet âge on voit les choses différemment.

Un besoin d’assumer complètement les responsabilités?
Oui. Et le besoin de ne pas avoir trop de monde autour à gérer. Je ne suis plus tout jeune sur le circuit, mais en même temps j’ai encore du temps devant moi. Alors justement, c’est une phase où il faut prendre le temps de savoir où je veux vraiment aller.

Avez-vous eu des contacts avec certains entraîneurs?
Oui, quelques-uns m’ont contacté, mais pour l’instant, mon objectif n’est pas de prendre un coach.

Avoir le choix doit tout de même être agréable.
Bien sûr, que des coaches me contactent, ça fait plaisir. Cela prouve qu’il y a du monde qui souhaite travailler avec moi. Maintenant, c’est moi qui dois réfléchir à quelles caractéristiques j’attends d’un coach. Quelqu’un de dur, qui sait vraiment techniquement ce qu’il veut m’apporter, ou qui est plutôt un appui mental au niveau des matches. A la fin, il n’y a pas trente-six mille solutions. Pour l’instant je continue seul, mais je prends le temps de bien réfléchir à la question.

A quoi ressemble le quotidien sans entraîneur?
Si je n’ai pas envie de m’entraîner, je ne m’entraîne pas (il rit). Non, concrètement, ça ne change pas grand-chose. A part que je n’ai personne sur le terrain qui me dit ce qu’il faut corriger, les entraînements restent les mêmes, avec les mêmes sparring partners.

Ne manque-t-il pas ce recul nécessaire à la correction?
J’ai quand même quelques années derrière moi. Et ce n’est pas parce qu’on a un coach qu’on ne s’auto-corrige pas. Quand je travaillais avec Peter, il y avait du dialogue, mais je me corrigeais aussi souvent seul.

Quel a été l’impact de votre incroyable victoire contre Hewitt en Coupe Davis?
Elle m’a apporté beaucoup de confiance et surtout ça prouve que je suis capable de gagner un cinquième match. Peu de joueurs parviennent à sortir des matches comme ça, aussi importants. A Sydney, nous avons vécu un week-end très difficile. Mais avoir le soutien de l’équipe derrière moi, voir qu’on était tous vraiment soudés malgré notre mauvais départ, la défaite en double et le fait qu’il fallait que je batte Hewitt sur gazon chez lui, tout cela m’a beaucoup aidé. Maintenant, nous remontons dans le groupe mondial, nous avons la chance de jouer les Etats-Unis à domicile, peut-être avec Rog’, c’est très important pour moi. Cela fait 8 ans que je dispute la Coupe Davis, 8 ans que je sacrifie un peu ma carrière personnelle pour cette compétition. Je le fais pour des moments comme ça.

Sous les couleurs de la Suisse, vous semblez transcendé.
C’est un honneur de représenter la Suisse et, exceptés quelques-uns, j’ai toujours fait de bons matches. Vivre dans une bonne ambiance tout au long de la semaine, avoir l’équipe derrière et le capitaine sur la chaise, c’est vrai qu’en général ça m’aide beaucoup.

Paradoxalement, vous évoluez désormais seul...
Ce n’est pas comparable. Lorsqu’on a un coach, on voyage toute l’année avec lui, on est quasi ensemble 24 heures sur 24. La Coupe Davis, c’est la bonne ambiance, on retrouve les potes, on bosse ensemble. C’est ce côté fun qui me convient.




Federer séduit sans vrai souci
PREMIER TOUR

Costumes-cravates, tenues de soirée et chevelures parfaitement domptées se pressent en tribunes. L’écharpe ou la casquette flanquée du célèbre «RF» – qui suffit à rendre chic le plus banal des accessoires – est l’unique fantaisie que les Bâlois s’accordent. Car on ne se présente pas en frusques, pis, en retard au rendez-vous galant de l’année. Ce jour baptisé Super Monday, où la halle Saint-Jacques se fait écrin de la rencontre entre 9000 cœurs frémissants et leur inspiration. Leur Mister «peRFect». Roger Federer.

Aux frissons dans le dos des admirateurs répond la pression sur les épaules de l’artiste. «Les attentes sont grandes. Et ici, chez moi, je veux particulièrement bien faire.» La tension est double lorsque Federer revient à la compétition après une pause de six semaines. «Il fallait chercher les points de repère, reprendre contact. Comme lors d’un examen à l’école, tu ne veux pas faire la première faute à la première phrase. Donc tu te concentres un maximum et c’est là que tu te crispes. La pression monte quand tu n’arrives pas à faire la différence, comme moi au premier set. Mais je suis resté calme, j’ai peut-être eu un peu de chance, mais j’ai pris les bonnes décisions. Je suis soulagé.»

Potito Starace écarté (7-6, 6-4) sans trembler, le No 4 mondial poursuit sa route vers un 5e titre aux Swiss Indoors. Et après avoir séduit, réjouit ses fans en répondant, au sujet de la Coupe Davis. «Je ne suis pas allé en Australie pour ne pas jouer contre les Etats-Unis.»

[Norton]

Football
Chagaev: «On m’a demandé de laisser couler» Xamax


31. octobre 2011, 15h01
LeMatin.ch & les agences

43 commentaires



Bulat Chagaev n'est pas inquiet pour l'avenir de NE Xamax. Tout au contraire, il est persuadé que son club peut lutter pour le titre. Cela alors même que la justice neuchâteloise doit décider mercredi de sa mise en faillite.
Bulat Chagaev © KEYSTONE

Alors que la justice neuchâteloise doit décider mercredi de la mise en faillite ou non de Neuchâtel Xamax, Bulat Chagaev livre son analyse des derniers événements. Confiant en l’avenir, le président tchétchène assure que les jours du club ne sont pas en danger, convaincu même que son équipe peut lutter pour le titre.

Bulat Chagaev n’est toutefois pas aveugle et sait que sa situation est délicate. C’est sans doute pourquoi il a demandé à recevoir par avance les questions et à relire son entretien, tout en précisant ne pas souhaiter aborder les sujets sur la Tchétchénie et le président Ramzan Kadyrov. «Ma famille vit toujours là-bas», se justifie-t-il.

Bulat Chagaev, les salaires de septembre ont enfin été versés. Quelle somme cela représente-t-il ?

«Pas uniquement les salaires, mais aussi une partie de dettes aux poursuites. La masse salariale de Xamax oscille entre 800'000 et 1 million de
francs, et cela jusqu’en décembre prochain.»

Que ce fut laborieux...

«PostFinance a reçu l’argent jeudi. Elle en avait déjà reçu plus tôt, mais elle nous le renvoyait tout le temps. Vendredi, elle a à nouveau bloqué les fonds, et je sais de qui vient cette demande.»

De qui ?

«Je ne veux pas répondre, car nous attendons la décision de justice mercredi. Mais plus tard... J’ai simplement contacté le juge Sandoz pour le mettre au courant, et nous sommes allés, avec des joueurs qui voulaient savoir pourquoi leur salaire était bloqué, demander des comptes à PostFinance. On nous a demandé de quitter les bureaux de l’établissement, ce que j’ai refusé de faire. Nous avons finalement obtenu ce que nous voulions. Mais, maintenant, c’est ma banque de Moscou qui me demande de m’expliquer sur douze points car elle ne comprend pas pourquoi mon argent a été refusé.»

Avec quel argent avez-vous payé les salaires de septembre et une partie de vos dettes ? Le vôtre ou celui d’une relation ?

«Avec le mien. Personne ne donne de l’argent comme cela.»

Pourquoi ne pas avoir profité de cette ouverture bancaire pour aussi payer les salaires d’octobre et ainsi donner un signal positif quant à l’avenir ?

«PostFinance m’a imposé une limite ! Je voulais tout payer vendredi, salaires d’octobre y compris. Dès que nous trouverons une solution avec les banques, je réglerai d’abord les salaires, puis les dettes.»

Vous disiez que vous avez également réglé une partie des 4,2 millions de francs de dettes que vos créanciers ont dénoncées aux poursuites. A quelle hauteur ?

«35 des 65 créanciers ont été payés. Mais je précise que le montant total était de 3,6 mio de francs de dettes, et non 4,2, une somme qui englobait les salaires.»

Combien vous reste-t-il à payer ?

«Environ 1,5 mio de francs. Mais ces dettes restantes sont toutes douteuses, comme, par exemple, la TVA de 2008. Pourtant, tout l’argent que nous réclame l’Etat sera remboursé, car les pouvoirs publics ont les moyens de nous mettre en faillite. Je vais tout régler, même si certaines factures ne concernent pas ma présidence. Je produirai ensuite les pièces devant Sylvio Bernasconi.»

Vous parlez de M. Bernasconi. Quelle part des dettes du club estimez-vous être le fruit de l’ancienne présidence ?

«Au minimum 3 millions sur le 3,6. Quand j’ai acheté Xamax, je n’ai pas eu le temps de bien analyser la situation. J’avais simplement compris que les difficultés étaient grandes, sportivement et financièrement. L’accord avec M. Bernasconi stipulait qu’il me présente un bilan à zéro.»

M. Bernasconi ne s’exprime pas depuis son départ du club. Est-il soumis à une clause de silence ?

«Non.»

On parle d’un rachat pour un franc symbolique mais d’un gros montant pour les contrats des joueurs. Combien avez-vous vraiment déboursé pour racheter Xamax ?

«Je ne peux pas le dire car j’ai signé une clause de confidentialité. Mais c’est beaucoup. Trop par rapport à la valeur réelle du club. Si j’avais eu connaissance de la situation, je ne me serais pas engagé.»

La justice rendra un verdict important mercredi. Xamax va-t-il faire faillite ?

«En tout cas pas à cause de ma situation financière personnelle. Des intermédiaires m’ont demandé de laisser couler le club, moyennant remboursement des sommes que j’ai investies, tout cela pour permettre à d’autres de reprendre Xamax. Mais je ne suis pas vendeur ! On est venu me chercher en pensant avoir trouvé un idiot de Russie, sans imaginer que j’allais véritablement m’investir. Ces personnes mal intentionnées sont contrariées car j’ai mis un terme à leur petit business.»

Les banques se posent visiblement des questions sur la provenance de votre argent, et la Swiss Football League attend des garanties bancaires. Pourquoi ne pas répondre et ainsi mettre fin aux interrogations ?

«Personne ne m’a jamais demandé clairement de justifier la provenance de mon argent. Les banques se réfugient derrière l’article 12 pour bloquer mes fonds, et je sais qui les pousse à faire cela. Les banques, qui ne m’ont jamais posé le moindre problème avant que je rachète Xamax, évoquent un problème qui est désormais politique. Elles ne veulent pas nager à contre-courant. Je dérange !»

Et concernant la Ligue ?

«J’aurais apporté les garanties avec plaisir, mais aucune des 20 plus grandes banques de Suisse - ce que réclame la SFL - ne m’accepte. J’ai demandé de l’aide à la Ligue, mais rien n’a été fait. Je suis alors contraint de me livrer à des acrobaties financières pour payer mes employés.»

A combien se chiffre votre fortune personnelle ?

«Je ne le dis pas pour deux raisons. D’abord, mes affaires concernent les bourses de Corée du Sud, de Hong Kong et de New York. Si je parle, cela peut avoir des conséquences. Ensuite, il m’est difficile de répondre. Je peux gagner un milliard aujourd’hui et me retrouver demain dans les chiffres rouges.»

Certaines personnes en Tchétchénie ou en Russie vous accusent d’avoir volé de l’argent. Est-vrai ?

«Je n’ai rien volé à personne. Ce que je fais, je le fais avec mon argent. Que celui qui prétend le contraire en apporte la preuve.»

[Norton]

C1: Gourcuff, de Lyon, paraît enfin sur la bonne voie


AFP - 31. octobre 2011, 17h01


Auteur du second but à la dernière minute samedi devant Saint-Etienne (2-0), le milieu Yoann Gourcuff semble retrouver peu à peu les sensations qui doivent lui permettre d'être enfin le meneur de jeu attendu d'une équipe de Lyon plus joueuse que la saison passée.

Souffrant tout l'été de la cheville gauche dont il a été opéré le 27 juillet, Gourcuff, 24 ans, n'a fait sa rentrée qu'au cours du match contre Nancy, le 15 octobre à Gerland (3-1), peu avant la mi-temps en remplacement de Clément Grenier, blessé.
Alors qu'il n'était pas prévu qu'il joue si longtemps (un peu plus d'une période) ce jour-là, ses apparitions se sont ensuite enchaînées, sans doute un peu plus rapidement que souhaité, pour un joueur absent durant cinq mois et demi après avoir manqué aussi, au printemps, les cinq dernières journées du championnat 2010-2011 pour une blessure aux adducteurs.
"Cela va de mieux en mieux"
Après une première performance honnête face aux Nancéiens, Gourcuff est logiquement passé au travers en Ligue des champions face au Real Madrid, match perdu 4-0 par Lyon et pour lequel sa titularisation avait été contrainte en raison des indisponibilités dans son secteur de jeu.
Lisandro Lopez et Clément Grenier sont d'ailleurs toujours absents alors qu'Honorato Ederson, comme Gourcuff, reprend aussi la compétition après une grave blessure au genou gauche.
A Lille, où il a adressé une belle passe à Jimmy Briand sur le but de celui-ci, sa première période a été intéressante avant qu'il ne cède sa place à la 75e minute, et il est bien entré en jeu à Saint-Etienne, mercredi en Coupe de la Ligue (2-1), à un quart d'heure de la fin.
"Personnellement, cela va de mieux en mieux", a-t-il assuré samedi sur OLTV et aux médias détenteurs de droits, à défaut de passer en zone mixte (zone d'interviews, ndlr) après la rencontre face à Saint-Etienne.
"Le match était haché et plus dur qu'il y a trois jours, avec peu d'espaces, mais gagner deux derbies en quelques jours fait vraiment plaisir et le principal est de l'avoir emporté", a-t-il commenté.
Geste de classe
Samedi, dans le second derby de la semaine, Yoann Gourcuff n'a pas toujours pesé sur le jeu, notamment avant la mi-temps, et ses coups de pied arrêtés n'ont pas eu l'efficacité escomptée. Mais son but, de nature à le libérer totalement, marqué d'une balle piquée lobant le portier stéphanois Stéphane Ruffier, rappelle que ses qualités n'ont pas disparu.
"Il y a eu le but mais sa seconde période a été intéressante. Il a su garder le ballon et rassurer l'équipe techniquement", s'est réjoui l'entraîneur Rémi Garde.
Auteur du second but à la dernière minute samedi devant Saint-Etienne (2-0), le milieu Yoann Gourcuff semble retrouver peu à peu les sensations qui doivent lui permettre d'être enfin le meneur de jeu attendu d'une équipe de Lyon plus joueuse que la saison passée."Ce que j'ai apprécié sur son but, c'est la manière avec laquelle il est allé chercher le ballon dans les pieds de Paulao en toute fin de partie alors qu'il avait déjà beaucoup donné physiquement. Ensuite, il a eu cette capacité à lire le positionnement du gardien pour réaliser ce geste de classe. Il est sur le bon chemin et doit continuer à travailler pour revenir encore plus haut", poursuit l'entraîneur.
Il le faudra car, mercredi face au Real Madrid, ni Grenier, ni Lisandro, pas plus que Michel Bastos, à son tour indisponible, ne seront là.
Les deux derniers, notamment, sont les pourvoyeurs habituels de l'avant-centre Bafétimbi Gomis dont Gourcuff devra, lui aussi, se montrer complémentaire tout en devenant influent sur le jeu lyonnais. Pour cela, rien de mieux que l'enchaînement des matches.