Ligue des champions: Arsenal-Marseille, un parfum de sommet
AFP - 31. octobre 2011, 23h23
Marseille, en net regain de forme, se frotte mardi à Arsenal, brillant vainqueur de Chelsea ce week-end, lors d'une rencontre au sommet de ce groupe F où les Olympiens tenteront de prendre une revanche après la cruelle défaite concédée aux Londoniens lors de la précédente journée.
Le milieu de terrain marseillais Alou Diarra (g) et ses coéquipiers André Ayew (centre) et Loic Rémy (d) le 29 octobre 2011 à Dijon © AFP
Marseille, en net regain de forme, se frotte mardi à Arsenal, brillant vainqueur de Chelsea ce week-end, lors d'une rencontre au sommet de ce groupe F où les Olympiens tenteront de prendre une revanche après la cruelle défaite (0-1) concédée lors du match aller.
Pour Arsenal, qui compte 7 points (un de plus que Marseille, 2e), une victoire assurerait la qualification et l'entraîneur Arsène Wenger, même s'il s'attend à une forte opposition, en est bien conscient.
"Marseille est toujours un adversaire difficile pour les équipes anglaises. Ils sont souvent plus à l'aise à l'extérieur qu'à domicile", a déclaré Wenger lundi devant la presse.
"Il défendent bien, s'appuient sur un groupe physique et la contre-attaque leur convient bien. Mais ce match en cas de victoire nous qualifierait et nous voulons saisir cette opportunité", a-t-il ajouté.
Qu'il semble donc loin le temps où Arsenal s'inclinait 8 à 2 sur la pelouse de Manchester United et où Marseille se traînait en queue de classement de la Ligue 1.
Un Van Persie étincelant
Les Anglais, qui restent sur quatre victoires en cinq matches de Premier League sont remontés à la 7e place au classement.
Après avoir connu son plus mauvais début de saison depuis 15 ans, Arsenal est redevenu lui-même, une équipe au football ambitieux, grâce à la forme étincelante de Van Persie et aux progrès de l'ex-Lillois Gervinho.
Le gros problème pour Wenger reste la défense, handicapée par de nombreuses blessures. Privé de Bacary Sagna, Wenger avait pris l'option, contre Chelsea, de faire jouer le Suisse Yohan Djourou, habituellement dans l'axe, dans le couloir droit.
En défense centrale, le Belge Thomas Vermaelen, à court de compétition, pourrait jouer, après avoir fait une très courte apparition contre Chelsea.
De son côté, l'OM a aligné samedi à Dijon sa 3e victoire d'affilée (3-2), grâce à un but de Diarra en fin de match. Et surtout, l'OM veut confirmer son bon départ dans la compétition (2 victoires) qui fait de lui un favori pour la qualification en huitième de finale en compagnie d'Arsenal.
Prendre au moins un point pour l'OM
Entre deux équipes sur la pente ascendante, la rencontre est donc prometteuse. D'autant qu'après le revers (0-1) d'il y a deux semaines face aux mêmes Gunners (sur un but de Ramsey dans le temps additionnel), l'OM va essayer de prendre au moins un point pour se présenter dans les meilleures conditions avant les dernières rencontres contre l'Olympiakos Le Pirée et Dortmund.
"On a envie de gagner comme à chaque match. Ce serait quelque chose de bien et de beau de gagner ici, mais pas pour le folklore, pour continuer dans la compétition", a déclaré le gardien Steve Mandanda devant la presse.
La question est de savoir si Didier Deschamps qui a renoncé à son 4-3-3 pour un 4-4-2 qui porte ses fruits, va le maintenir.
"Je n'aime pas spécialement le 4-3-3, c'est ma 8e année d'entraîneur et pendant 5 ans j'ai joué en 4-4-2", a réagi Deschamps. "Ma réflexion c'est faire en sorte d'avoir une équipe qui puisse créer des problèmes à Arsenal et qui puisse bien défendre."
Une option plus offensive en 4-4-2 permettrait de peser sur une défense d'Arsenal fébrile, troisième plus mauvais rempart de la Premier League avec 21 buts encaissés en dix matches.
Mais en prenant deux buts à Dijon, après avoir mené 2 à 0, la défense du vice-champion de France laisse planer des doutes. Face à une formation qui compte autant d'allumeurs de mèches potentiels, un système avec le seul Rémy en pointe et un milieu renforcé semble plus prudent. Quitte à prendre quelques risques si le score l'autorise...