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L'état de santé de Cassano "s'améliore"


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L'état de santé de l'attaquant de l'AC Milan et de l'équipe d'Italie Antonio Cassano, hospitalisé depuis trois jours pour un malaise, "s'améliore", a dit mardi l'administrateur délégué du club, Adriano Galliani, annonçant la publication d'un communiqué officiel mercredi.

"Ce que je peux dire aux tifosi et à tous ceux qui aiment bien Antonio Cassano c'est qu'il va bien et que son état s'améliore", a dit Galliani avant le match de Ligue des champions du Milan à Borisov, au Bélarus.

"La situation évolue bien, nous sommes modérément optimistes. Demain nous ferons un communiqué commun avec l'hôpital de Milan, que je remercie. Il faut être patient", a-t-il ajouté.

Fantantonio a été victime d'un malaise dans la nuit de samedi à dimanche, au retour d'un match de championnat à Rome. Il a eu momentanément du mal à parler et à marcher, et reste hospitalisé à Milan, où il a reçu la visite de coéquipiers (Pato et Luca Antonini) et d'ex-coéquipiers (Giampaolo Pazzini, de l'Inter Milan, son partenaire à la Sampdoria Gênes), ainsi que de Marco Materazzi (ex-Inter).

"Je l'ai trouvé mieux que je ne croyais", a dit Pazzini.

Aucun communiqué médical officiel n'est paru sur son état de santé.
Un autre joueur de l'AC Milan, Gennaro Gattuso, est arrêté depuis un mois en raison de troubles de la vision.

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Kevin Pauwels remporte le cross du Koppenberg


© photo news
Kevin Pauwels (Sunweb-Revor) a remporté le cross du Koppenberg, la première manche du Trophée de la Gazet Van Antwerpen de cyclo-cross, mardi à Audenaerde. Ce succès brise le règne de Sven Nys ( Landbouwkrediet), 2-ème, qui était invaincu dans cette épreuve depuis 2004.

La 3-ème place est revenue au champion du monde tchèque Zdenek Stybar (Quick.Step).

Kevin Pauwels, qui a relayé le champion de Belgique Niels Albert (BKCP-Powerplus) en tête de la course après un tour et demi, est donc le premier leader du Trophée GvA, dont la 2-ème manche se déroulera le 6 novembre à Renaix.

Sept coureurs, Kevin Pauwels, Tom Meeusen, Sven Nys, Niels Albert, Klaas Vantornout, Bart Aernouts et Zdenek Stybar, formaient le groupe de tête à six tours de la fin, lorsque seuls Pauwels et Stybar ont été en mesure de résister à une accélération de Nys. Mais ce dernier a été contraint de changer une deuxième fois de vélo après avoir crevé trois tours plus tard. Pauwels en a alors profité pour faire la différence.

"J'étais de toute façon le plus rapide aujourd'hui, même si j'ai dû m'accrocher lorsque Nys a placé son accélération", a affirmé le lauréat sur le podium. "J'ai entendu son pneu éclater. Je me demandais en revanche où était passé Stybar..."(

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Florence Arthaud sauvée de la noyade


Elle parle de "petits miracles": Florence Arthaud, tombée à la mer au large du Cap Corse ce week-end avant d'être secourue, est rentrée lundi soir chez elle à Marseille, seule à bord de son voilier, avec dans les bras son minuscule chaton, lui aussi rescapé.

"J'ai super envie d'une coupe de champagne, pour mon anniversaire", lance depuis son bateau la navigatrice, 54 ans depuis trois jours, aux proches venus l'accueillir à l'embarcadère sur le Vieux-Port, vers 19h00. De l'expérience - une chute à la mer, en pleine nuit, alors qu'elle regagnait Marseille seule sur son voilier - elle confie avoir surtout retenu "que c'était pas (son) jour et que ce jour-là, il y a eu pas mal de petits miracles, de vrais miracles". "Des miracles oui", répète-t-elle avec un sourire un peu las et les traits tirés, "parce que normalement, je ne devrais pas être là".

Consciente de sa chance, elle serre fort dans ses bras chacun de ses amis, navigateurs comme elle. Son chaton roux, Bill K - ainsi appelé parce c'est "le verlan de Kabylie, où je l'ai trouvé" - a déjà trouvé refuge dans les bras d'une proche. C'est pour lui, resté seul à bord après sa chute, qu'elle a tenu à récupérer le plus vite possible son bateau.

"Aujourd'hui (lundi, NDLR), je suis un peu fatiguée", mais "contente qu'on ait récupéré mon bateau", sourit-elle, avant de remercier "tous ceux qui ont participé à (lui) sauver la vie, tous ceux qui (l)'ont recueillie après". Ainsi, montrant ses vêtements chauds, elle précise qu'il s'agit de ceux de la "femme du préfet" de Corse, chez qui elle est allée reprendre des forces dimanche matin après être sortie de l'hôpital de Bastia, où ils n'ont "même été foutus de (lui) filer des couvertures chauffantes", dit-t-elle.

Sur le ponton, alors que la nuit est tombée sur Marseille, elle revit ses quelques heures passées dans l'eau, son téléphone à bout de bras, tenu hors de l'eau tellement fort qu'elle en a encore des crampes. "Je n'avais pas mes lunettes et donc je ne voyais rien, j'appuyais sur n'importe quelle touche, il a fallu que je compose mon code, tout ça, après avoir enlevé mes bottes et mon ciré", raconte-t-elle.

Puis le bateau, qui fonctionnait en pilotage automatique, "est parti vachement vite", lâche-t-elle. "Et là, j'ai prié d'abord pour que le téléphone marche, puis pour qu'il y ait quelqu'un qui soit réveillé à cette heure-là". Après, "ce qui m'a sauvé, c'est que j'avais ma lampe frontale, sinon ils ne m'auraient jamais retrouvée", ajoute-t-elle, confiant avoir pensé qu'elle n'allait pas s'en sortir, avouant aussi avoir trouvé le temps "vachement long". "Je ne voyais pas les hélicos arriver, je commençais par être à bout de souffle, je ne savais pas si j'allais tenir jusqu'au bout, j'ai nagé sur le dos avec le téléphone en l'air, en me guidant aux étoiles, pour me rapprocher de la côté, mais c'était juste histoire de, pour m'occuper", raconte-t-elle.

Puis "je les ai vus arriver, j'ai fait clignoter ma frontale et puis voilà...", conclut-elle, souriante, avant de trinquer avec ses amis dans les salons de la Société nautique de Marseille (SNM). Quand on lui demande pourquoi elle a tenu à rentrer dès lundi à Marseille, au lieu de se reposer quelques jours en Corse, elle répond simplement, son chaton fermement accroché à son épaule: "Je voulais finir ce que j'avais commencé". (afp)

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Pas de Six Jours de Gand pour Iljo Keisse


© belga
Iljo Keisse a décidé, quoiqu'il arrive, de faire l'impasse sur les Six Jours de Gand de cyclisme sur piste du 22 au 27 novembre prochain au Kuipke, a expliqué son avocat à Sporza mardi, mais le pistard belge compte bien réclamer en justice des dommages et intérêts.

Suspendu, en Belgique, jusqu'au 27 janvier prochain, Iljo Keisse a décidé, avec son avocat, de ne pas poursuivre les procédures en justice destinées à lever cette suspension. "Nous n'avons pas assez de temps pour entamer une nouvelle procédure", a justifié son avocat, Maître Walter Van Steenbrugge. "Mais nous allons demander des dommages et intérêts. Le jour viendra où un juge les accordera et où l'UCI sera condamnée."

Iljo Keisse ne défendra donc pas son titre lors de l'événement gantois où il avait été contrôlé positif en 2008, point de départ de toute l'affaire.

Le pistard gantois avait en effet été contrôlé positif à la cathine et l'HCT en novembre 2008, lors des Six jours de Gand. Un an plus tard, la Royale ligue vélocipédique belge l'avait acquitté d'usage de produits dopants mais l'Agence mondiale antidopage avait été en appel auprès du tribunal arbitral du sport (TAS) qui avait infligé en juillet 2010 une suspension de deux ans au coureur.

Après plusieurs actions en justice, Iljo Keisse est aujourd'hui autorisé à rouler à l'étranger mais pas avant le 27 janvier en Belgique.

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Ligue des champions

Bâle s'envole pour un voyage miraculeux

01.11.2011 17:00 - mise à jour: 19:36 Shaqiri devra être dans un bon jour pour troubler le collectif lisboète. [Georgios Kefalas - Keystone]

Dominé par Benfica le 18 octobre au Parc St-Jacques (2-0), Bâle ne peut pas se permettre de revenir de Lisbonne les mains vides. Les clés du jeu seront sans doute portées par le duo Alex Frei/Xherdan Shaqiri mercredi. Mais l'ombre de Manchester United planera aussi sur le ciel des Rhénans.

Le moindre faux pas peut faire très mal au plus haut niveau. Ainsi, la leçon infligée par la formation de Jorge Jesus il y a deux semaines a presque complètement effacé l'excellent début d'exercice des Bâlois (victoire contre Galati et match nul à Manchester). Car, en cas de défaite, une des deux places qualificatives s'envolerait déjà définitivement au profit de Benfica.
Or, si dans le même temps Manchester United s'impose contre les Roumains de l'Otelul (ce qui ne paraît pas tenir du miracle...), le FCB accuserait 4 points de retard sur les Anglais et devrait non seulement battre la troupe de Ferguson, mais aussi espérer que ManU soit accroché par un Benfica déjà qualifié (5e journée).
Des expulsions ennuyeuses

Co-leader avec Porto de la Primeira Divisao, Benfica plane totalement en ce début de saison: aucune défaite en 17 rencontres officielles et un seul revers lors de ses 17 dernières parties européennes à domicile! Qui plus est, le club lisboète ne s'est jamais incliné contre une formation suisse en cinq confrontations.
Jorge Jesus avait le sang chaud au match aller. Il regardera le match retour depuis les tribunes. [Keystone] Planté, le décor mérite néanmoins un peu de nuance. Le coach Jorge Jesus sera suspendu; le latéral brésilien Emerson également, puisque lui aussi expulsé à Bâle.
Face à la légion étrangère de Benfica, notamment emmenée par Cardozo et Emerson (auteur des deux buts de la victoire de samedi contre Olhanense) ou encore l'excellent Gaitan (meilleur passeur de la compétition), Heiko Vogel n'a qu'une seule possibilité: redonner à son équipe une solidité défensive qui fait régulièrement défaut.
Un tandem indispensable

L'Allemand cherchera également à trouver les bons mots pour que le Shaqiri qui foulera la pelouse de La Luz soit de la plus belle cuvée. Avec son talent, sa force de percussion et sa vitesse, l'ailier détient l'une des clés de la rencontre, qui verra sans doute Bâle subir et tenter crânement sa chance sur des contres.
Une obligation que ne connaît que trop bien Alexander Frei. Une responsabilité, aussi, qui n'a jamais effrayé le buteur rhénan. Frei a déjà frappé 13 fois cette saison en 16 apparitions, dont 3 fois en Ligue des champions. Marco Streller, terrassé par une grippe intestinale, ne sera lui pas de la partie.
Manchester, une victoire pour se racheter

Auteur d'un doublé ce week-end contre GC lors de la troisième victoire de suite du club devenu leader de Super League, le numéro 13 bâlois aime les Coupes d'Europe (11 réalisations depuis son retour en Suisse en 2009). Ce n'est pas Bâle qui s'en plaindra.
Dans l'autre rencontre du groupe C, les Red Devils semblent sonnés après la claque historique subie sur leur pelouse face aux rivaux de City. Rien de mieux que la Ligue des champions et la réception du Petit Poucet roumain pour se remonter le moral et faire un pas de géant vers les huitièmes.


Les autres matches

Groupe A: un Naples bon à prendre

Bayern Munich - Naples: impérial en Bundesliga, le Bayern aborde dans des conditions optimales ce choc de la poule qui peut lui permettre d'effectuer un grand pas vers les huitièmes de finale. Tous les voyants sont au vert côté bavarois avec un Mario Gomez qui enchaîne les buts, un Franck Ribéry pas loin de sa meilleure forme et des nouvelles rassurantes de Bastian Schweinsteiger, finalement apte après Balotelli, Agüero et Cie sont bien décidés à continuer sur leur lancée après le carton infligé à Manchester United. [Keystone] avoir été touché au mollet samedi en championnat. Naples, qui vient de s'incliner à Catane (2-1) et marque singulièrement le pas en Serie A, est donc bon à prendre.
Villarreal - Manchester City: match de la dernière chance pour Villarreal, auteur d'un zéro pointé jusque-là. Mais la mission paraît délicate, les nouveaux riches de City, qui dominent outrageusement la Premier League anglaise, ayant marqué les esprits en Europe en humiliant Manchester United à Old Trafford (6-1), le 23 octobre.
Groupe B: exploit vital pour Lille

Trabzonspor - CSKA Moscou: la bataille sera rude entre deux équipes au coude à coude pour obtenir le second billet qualificatif derrière le favori milanais. Après avoir créé la sensation et dominé l'Inter à San Siro, Trabzonspor est rentré dans le rang. Tout le contraire du CSKA et de son buteur Doumbia (4 réalisations), plus que jamais dans la course depuis leur large succès face aux Turcs (3-0) lors de la dernière journée.
Inter Milan - Lille: c'est un véritable exploit qu'iront chercher les Lillois à San Siro. Certes, l'Inter, battu pour la cinquième fois samedi en Serie A par la Juventus Turin (2-1) et seulement 17e, accuse le coup en championnat. Mais le club italien s'est refait une santé sur la scène européenne après une entame cauchemardesque (défaite à domicile contre Trabzonspor). Pour les "nordistes", une victoire est A l'image d'Higuain, le Real se porte plutôt bien et espère assurer sa qualification en 1/8 dès mercredi à Gerland. [Keystone] impérative pour survivre en C1 et l'entraîneur Rudi Garcia espère une réaction après la prestation faiblarde de ses troupes à Valenciennes (0-0).
Groupe D: le Real à un succès des 1/8

Lyon - Real Madrid: les 4 buts encaissés à Santiago Bernabeu il y a deux semaines ont montré l'écart abyssal entre cet OL 2011-12 et le mastodonte madrilène. A Gerland, les Lyonnais espèrent toutefois limiter les dégâts pour rester maîtres de leur destin en vue de la qualification. Mais le Real de Ronaldo et Benzema ne se laissera pas faire, un succès lui assurant déjà une présence au prochain tour. Un luxe dont José Mourinho n'aimerait pas se passer, lui qui a déploré l'état de "fatigue" de son équipe.
Ajax Amsterdam - Dinamo Zagreb: l'Ajax joue gros et espère mettre une petite pression sur l'OL, en danger sur sa pelouse face au Real. La confrontation entre les deux formations, le 22 novembre à Gerland, aurait alors des allures de finale pour la 2e place.
agences/hdel/lper

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Florence Arthaud sauvée de la noyade

On dirait qu'elle connait bien la route du Rhum

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On dirait qu'elle connait bien la route du Rhum

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Ligue des champions: Manchester United se rapproche des huitièmes

Football | Manchester United s’est rapproché des huitièmes de finale de la Ligue des champions en battant sans forcer les Roumains de Galati 2 à 0.

© Keystone | Manchester United a battu les Roumains de Galati 2 à 0.















SI | 02.11.2011 | 23:16

Manchester United s'est imposé en battant les Roumains de Galati 2 à 0 grâce à des buts marqués en tout début de match par Valencia (8) et tout à la fin par Rooney (87), d’un tir détourné, mercredi à Old Trafford.
Grâce à cette victoire, MU rejoint Benfica en tête du groupe C, avec trois points d’avance sur les Suisses de Bâle.
Les "Red Devils" ont fait très vite la différence grâce à un beau centre de la droite de Michael Owen, repris à bout portant au deuxième poteau par Valencia. Toujours aussi malchanceux, l’ex-Ballon d’or s’est blessé à la cuisse sur l’action et a dû quitter le terrain peu de temps après.
Pour ce match a priori facile, Alex Ferguson l’avait titularisé en pointe aux côtés de Berbatov, lui aussi peu utilisé cette saison. Rooney jouait pour une fois en milieu de terrain.
Manchester United a dominé de la tête et des épaules, laissant très peu de ballons à son modeste adversaire, toujours à zéro point après quatre journées.
Seul devant le gardien
Il a manqué à ses attaquants, Berbatov et Hernandez, entré à la place d’Owen, un peu de précision dans la finition. Le Bulgare notamment s’est retrouvé deux fois seul devant le gardien, mais dans un angle fermé, sans pouvoir conclure (48, 75).
Galati n’a eu qu’une occasion nette, un tir lointain de Neagu rendu très dangereux par une déviation de Ferdinand, mais repoussé par le gardien espagnol De Gea d’un superbe réflexe (42).
C’est une action semblable qui a permis à MU de donner au score une ampleur plus représentative de la grande différence de valeur entre les deux équipes, à trois minutes de la fin, lorsqu’une frappe de Rooney a été détournée imparablement dans ses propres buts par Sarghi.

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Ligue des champions: Bâle passera l’hiver au chaud et rêve toujours

Football | Bâle devrait être européen ce printemps ! Avec un point contre Benfica (1-1), acquis brillamment à Lisbonne lors de la 4e journée de la Ligue des champions.

© Keystone | Bâle égalise 1-1 contre Benfica.



SI | 02.11.2011 | 22:41

Cauchemardesque, l’entame de match des Bâlois a agi comme une piqûre de rappel pour ceux qui avaient oublié la différence flagrante ayant séparé les deux formations à St-Jacques il y a deux semaines. Décapité par la perte de Marco Streller - malade - et Alexander Frei - victime d’une inflammation du tendon du genou et forfait de dernière minute -, le FCB a totalement été submergé, étouffé, balayé par les Lisboètes.
Précocité
Dès la 1re minute, Sommer a dû repousser une tête de Rodrigo sur son poteau. Mais l’ancien réserviste du Real Madrid, 20 ans et plein de talent, n’a pas eu à attendre longtemps avant de faire trembler les filets. Servi par le meilleur passeur de la compétition Gaitan (4e assist), l’Espagnol a armé une magnifique volée pour trouver la lucarne de Sommer à la 4e. Rodrigo est un rapide: il avait déjà inscrit le premier de ses deux buts samedi contre Olhanense (2-1) après 25 secondes seulement...
Outrageusement dominateur durant le premier quart d’heure, Benfica s’est ensuite arrêté de jouer. Un dilettantisme dont a profité Bâle pour, tout d’abord, recouvrer ses esprits, puis pour ramener un peu plus les débats dans le camp adverse.
La tendance s’est confirmée après la mi-temps, au fur et à mesure que Xhaka a cessé de se perdre dans le rond central et que Fabian Frei a retrouvé un peu de mordant, épaulant ainsi un Shaqiri décidément déroutant, lequel avait dû se multiplier jusque-là. Bénéficiant toujours de l’incompréhensible mansuétude de Benfica, le FCB s’est fait de plus en plus dangereux, exerçant même une certaine emprise sur la rencontre.
Les papys sonnent la charge
Ses efforts ont été logiquement récompensés à la 64e sur un centre tendu au sol de Chipperfield, repris instantanément, proprement et calmement par Huggel. Non, les prometteurs jeunes loups rhénans n’ont pas encore définitivement poussé leur vieille garde sur la touche!
La performance, si elle doit beaucoup à l’attitude des Portugais, force tout de même le respect. Alexander Frei et Marco Streller n’étaient en effet pas les seuls absents au stade de La Luz. Voser, Yapi, Stocker manquaient également à l’appel, soit autant de joueurs de qualité dont un club suisse ne peut, normalement, pas se passer sans en payer le prix fort.
Franc succès
Avec seulement trois points de retard sur le tandem Benfica-Manchester United, les Bâlois restent dans la course aux 8es de finale. Ils auront l’occasion de se rapprocher d’une des deux premières places fin novembre à Bucarest contre Galati, tandis que s’affronteront les deux favoris du groupe à Old Trafford. Avant de peut-être disputer une «finale» en décembre chez eux contre ManU.
Le tout en sachant que l’aventure européenne pourrait aussi se poursuivre en Europa League. Avec cinq points d’avance sur Otelul Galati, le FCB est presque assuré de finir au pire en troisième position du groupe. C’est donc une certitude: l’expédition à Lisbonne a été un franc succès.

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Swiss Indoors à Bâle: Federer en quarts de finale

Tennis | Roger Federer s'est qualifié pour les quarts de finale des Swiss Indoors de Bâle. En 8e, il a battu le Finlandais Jarkko Nieminen en trois sets 6-1 4-6 6-3.

© KEYSTONE | Roger Federer

SI | 02.11.2011 | 19:54

Battre un joueur onze fois en onze rencontres ne vous offre pas une assurance tout risque. Roger Federer a pu le vérifier à la Halle St-Jacques.
Le tenant du titre a dû, en effet, cravacher ferme pour se défaire de Jarkko Nieminen (ATP 66) en huitième de finale des Swiss Indoors. Il s’est imposé 6-1 4-6 6-3 en 1h32’ pour remporter un 40e match à Bâle. Jusqu’à sa balle de match victorieuse, le Bâlois est resté sous la menace du gaucher finnois qui a eu dans sa raquette une balle de break pour revenir à 5-4.
Après un premier set à sens unique - le... 22e sur 22 qu’il gagnait face à Jarkko Nieminen -, Roger Federer a perdu le fil de son tennis. Très nerveux, il offrait lors de la deuxième manche un spectacle indigne de son talent. Avec notamment trois doubles fautes dans le même jeu pour concéder un deuxième break. «Trois doubles dans un jeu: je n’ai pas le souvenir de l’avoir fait par le passé, glisse Federer. J’ai perdu mon rythme d’une manière presque incompréhensible». Fort heureusement, il le retrouvait très vite pour s’échapper d’entrée dans la troisième manche avec un break acquis au deuxième jeu qu’il devait conserver jusqu’au bout.
La pression est double
Il lui sera extrêmement ardu de cueillir un cinquième titre à Bâle si sa concentration lui joue encore de mauvais tours. Une concentration défaillante qui s’explique peut-être par la pression qui pèse sur ses épaules en cette fin d’année. Elle est double. Ne brûle-t-il pas de remporter chez lui son deuxième tournoi de l’année ? Dans le même temps, son bras n’est-il pas parfois paralysé par les 2360 points qu’il doit défendre à Bâle, Bercy et Londres, soit le 31 % de son capital (7530 points) ?
Même s’il a perdu sa place dans le «top ten», Andy Roddick (no 7), son probable adversaire vendredi, saura saisir la moindre occasion en quart de finale. Le retrait d’Andy Murray, qu’il devait retrouver au stade des demi-finales, ôte sans doute à Roger Federer une grosse épine du pied mais elle ne lui ouvre pas une voie royale.
Chiudinelli et Lammer sont dehors
A l’heure du quart de finale de Roger Federer, Marco Chiudinelli (ATP 205) et Michael Lammer (ATP 327) auront très certainement déjà mis le cap sur Genève et son tournoi Challenger. Repêché après le forfait de Murray, Chiudinelli a laissé passer sa chance contre le Néerlandais Robin Haase (ATP 40), qui sera jeudi soir l’adversaire de Stanislas Wawrinka (ATP 19). Quant à Lammer, il est tombé avec les honneurs face à Marcos Baghdatis (ATP 59).
Dominé 6-2 7-6, Chiudinelli peut nourrir deux regrets: son étrange apathie au premier set et, surtout, cette volée qu’il pas suffisamment appuyée sur une balle de deuxième manche en sa faveur à 7/6 au jeu décisif. Michael Lammer ne voulait pas, quant à lui, parler de regrets. «Je n’ai rien à me reprocher», lâchait le Zurichois.
Battu 7-6 6-7 6-3 après un combat de 2h41’ sur le court annexe de la Halle St-Jacques, Michael Lammer n’a pas réussi à ravir une seule fois le service du Chypriote. «Il a trop bien servi», lâchait-il. Lammer aura grappillé au total quatre balles de break sur dix-sept jeux à la relance, la première pour mener 3-2 lors de la première manche et les trois autres pour revenir à 4-3 dans la dernière. Un butin trop maigre pour espérer défier le no 1 mondial Novak Djokovic vendredi.