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Le Standard reprend ses bonnes habitudes


Grâce à sa victoire (1-3), le Standard est quasiment qualifié pour le second tour de l'Europa League. © belga
Comme on dit dans le jargon, le Standard a fait le boulot à Poltava (1-3, mi-temps: 1-2). Mis sous pression pendant la première demi-heure de jeu, les Rouches ont craqué rapidement sur une phase arrêtée et une belle tête de Kurylov (4e, 1-0). A force de courage et de solidarité, les hommes de José Riga ont comblé leur retard via une superbe frappe de Seijas (16e, 1-1) puis pris l'avance par Kanu dans les arrêts de jeu de la première période (45e+3, 1-2). A plus d'un quart d'heure du jeu, Tchité a mis les siens à l'abri en devançant de la tête le gardien adverse (73e, 1-3).

Difficile à croire en voyant la photo mais l'arbitre a pardonné un carton rouge à Dolganskyi sur cette faute flagrante sur Cyriac. © belga

Marquer juste avant la fin de la première période est toujours important: Kanu le sait. © photo news

La frappe de Seijas sur le 1-1 est un modèle du genre. © afp

En devançant la sortie du gardien de Poltava, Tchité a mis le Standard à l'abri. © belga


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1 Le Standard avec deux pointes: c'est mieux
Il était temps. Vu le rendement insuffisant des Rouches sur le plan offensif, évoluer avec deux attaquants de pointe (Cyriac et Tchité ce soir) n'était pas un luxe pour le Standard. Quitte à tenter le coup, autant prendre des risques pour gagner un match. Et comme le dit si bien l'adage, la chance sourit aux audacieux. Si tout n'était pas parfait ce soir (loin de là) les hommes de José Riga ont produit du jeu, se sont crées des occasions et ont surtout gagné. Des symptômes qui prouvent que ce Standard-là n'est plus malade dans ce système de jeu. A revoir tout de même en championnat.

2 La qualification est quasi dans la poche
L'autre bonne nouvelle de la soirée, c'est évidemment la situation actuelle du Standard en tête de son groupe (ex aequo avec Hanovre). Si Poltava est d'ores et déjà éliminé de la course, le trou est aussi fait avec Copenhague (+4 pour le Standard). Vous l'aurez compris, il faudrait une catastrophe pour ne pas que les Liégeois oblitèrent leur billet pour le second tour de l'Europe League. Les voyages forment la jeunesse. Grâce à celui effectué péniblement sur les routes improbables vers Poltava, le Standard aura gagné en expérience. C'est aussi ça de pris.

3 Le Standard décisif pas uniquement sur phases arrêtées
Avec cette nouvelle animation offensive, le Standard a également prouvé qu'il pouvait être redoutable dans le jeu. Le premier but des Liégeois par Seijas est un modèle du genre (un missile du pied gauche en lucarne). Celui inscrit de la tête par Tchité en fin de match est à l'image des Rouches ce soir: courage. Seul le but de Kanu, avant la pause, a été inscrit sur phase arrêtée. Histoire de ne pas perdre les bonnes habitudes.

Christophe Da Silva


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Le FC Bruges galvaude un avantage de deux buts


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Après avoir mené 0-2 à la pause, le FC Bruges a dû concéder le nul 2-2 à Birmingham jeudi dans le match de la 4e journée du groupe H de l'Europa League. Meunier (39e) et Akpala (44e) avaient donné un avantage de deux buts aux Brugeois. Beausejour (55e) et King sur penalty (74e) ont signé le retour des Anglais.

Murphy donnait des sueurs froides aux Brugeois à la 25e : son coup-franc, parfaitement tiré, terminait sur la barre transversale de Kujovic. À la 39e, sur un corner de Vazquez, Meunier parvenait à contrôler et à reprendre de volée pour donner l'avantage aux Brugeois. Cinq minutes plus tard, Akpala, était à la conclusion d'un beau mouvement collectif entamé par Vazquez et prolongé par Odjidja.

Birmingham revenait dans le match dès le début de la deuxième mi-temps, lorsque Beausejour récupérait victorieusement un tir de Zigic repoussé par la défense brugeoise (54e).

Les Brugeois ne se démontaient pas, et Odjidja voyait son tir repoussé par le poteau (55e). À la 71e, Kujovic réalisait un superbe arrêt en déviant sur le poteau un missile des 30 mètres de N'Daw. Deux minutes plus tard, Donk accrochait Beausejour et l'arbitre Borski accordait le penalty. Un penalty transformé par King.

Suite à la victoire 5-1 de Braga sur Maribor, tout est encore possible dans ce groupe H. Le FC Bruges, Birmingham et Braga comptent en effet 7 points. Maribor, 1 seul point, est dernier.

Le 30 novembre, les Brugeois se rendront à Maribor, tandis que Birmingham recevra Maribor. (belga/chds)


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Les Spirou battus au Partizan Belgrade


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Charleroi s'est incliné 91-81 (mi-temps: 52-44) sur le parquet du Partizan Belgrade, dans le cadre de la 3e journée de l'Euroligue de basket (groupe C), jeudi soir en Serbie.

Menés pendant les deux premiers quart-temps, les Spirou sont revenus à 1 point d'écart (45-44) à 2 minutes de la mi-temps, mais n'ont pu empêcher les Serbes de mener de 8 points à la moitié du match (52-44).

Les champions de Belgique revenaient à 53-53 en début de 3e quart-temps. Les deux équipes menaient tour à tour au score tout au long de ce quart-temps, que les Serbes terminaient avec 3 points d'avance (73-70).

Charleroi parvint à égaliser à 73-73 dans le dernier quart-temps, mais les hommes de Giovanni Bozzi, emmenés par Demond Mallet (19 points) et Chris Hill (15 points et 9 rebonds) ne reprirent plus l'avance au marquoir, et s'inclinaient finalement avec 10 points d'écart.

Dans les autres matches du groupe C, le Maccabi Tel Aviv a battu le Real Madrid 88-82 et Efes Istanbul s'est imposé 54-62 à Milan.

Les Spirou avaient signé leur première victoire en Euroligue en s'imposant 79-80 sur le terrain d'Efes Istanbul la semaine dernière. Ils avaient entamé la compétition par une défaite 76-100 face au Real Madrid le 20 octobre.

Charleroi recevra Milan le jeudi 10 novembre au Spiroudôme pour le compte de la 4e journée. Les deux premiers du groupe seront qualifiés pour les quarts de finale.

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"Platini est juste bon à jouer le fou du roi"


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Le président du FC Sion, Christian Constantin, a affirmé jeudi à Madrid qu'il irait "jusqu'au bout" pour que son club soit réintégré dans l'Europa League 2011-2012, dans le litige qui oppose le club suisse à l'UEFA (Union européenne de football) et à la Fifa (Fédération internationale de football).

"J'irai jusqu'au bout pour qu'on joue l'Europa League. Récemment, nous avons porté plainte contre l'UEFA devant la Commission européenne, mais s'il le faut, nous irons jusqu'à la cour de justice de l'Union européenne à Luxembourge, a déclaré Christian Constantin, invité par le journal espagnol AS à Madrid.

L'UEFA a exclu le FC Sion de l'Europa League, compétition qu'elle contrôle, car le club n'a pas respecté une interdiction de recrutement de la Fifa.

Le FC Sion multiplie les recours pour être réintégré, et une des procédures a conduit Michel Platini, président de l'UEFA, a être entendu par un tribunal cantonal suisse.

Le président du FC Sion a également égratigné le président de l'UEFA qui a demandé au Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne de trancher en dernière instance. Une décision est attendue le 24 novembre.

"Je ne crains pas Michel Platini. Dans cette affaire, il n'a pas les capacités de jouer le rôle du grand Goliath contre le petit David. Il est tout juste bon à jouer le fou du roi", a lâché Christian Constantin.

Le dirigeant suisse a récemment engagé Jean-Louis Dupont, avocat belge à l'origine du célèbre arrêt Bosman (en 1995) qui a bouleversé le système du transfert dans le football, pour le représenter dans la procédure devant la Commission européenne.

Même avis, bravo CC

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football
Frei le sage


03. novembre 2011, 22h05
Renaud Tschoumy | Le Matin


L'attaquant bâlois a préféré faire l'impasse sur le match de Lisbonne mercredi. Il privilégie son rétablissement et ne veut plus prendre de risques.
Alex Frei aimerait pouvoir jouer contre Lausanne, demain. © Jean-Luc Barmaverain

Il y a quelques années, Alex Frei aurait certainement tout fait pour être sur la pelouse de la Luz, mercredi soir à Lisbonne. Mais à 32 ans, le jeune marié - rapport de cause à effet? - s'est assagi. Et il a préféré faire l'impasse, décision prise le matin du match.

En fait, le meilleur buteur du championnat souffre d'une inflammation au tendon du genou droit depuis une grosse semaine. «La douleur est apparue après le match de Sion (ndlr: le 26 octobre), explique-t-il. Je ne me suis pas entraîné pendant deux jours, j'ai joué samedi contre Grasshopper (ndlr: un but et un assist), mais je ne me suis plus entraîné depuis. Pour jouer contre Benfica, il fallait être à 100%. Je ne m'y sentais pas, et c'est ce que j'ai dit à l'entraîneur mercredi.»

Objectif Lausanne

Alex, qui connaît parfaitement son corps pour avoir été victime de graves blessures plus souvent qu'à son tour, tient surtout à ne pas forcer. «Je ne voulais pas jouer à tout prix. C'était aussi prendre le risque que mon mal devienne chronique et que je sois out pour cinq ou six semaines. Et cela, je ne le voulais pas. En fait, je fais de plus en plus gaffe à moi.»

Frei songe aussi aux échéances à venir. «On a une immense possibilité dans chacune des compétitions dans lesquelles on est engagé. En championnat, en Coupe, mais aussi en Ligue des champions, après ce grand résultat de Lisbonne. On réalise un superparcours, on voit qu'on a encore progressé par rapport aux années passées. On est un groupe de qualité et très solidaire, raison pour laquelle ma décision de ne pas jouer ne m'a pas trop coûté.»

L'avenir immédiat? «Mon but, c'est de pouvoir jouer contre Lausanne samedi à la Pontaise. Je devrai m'astreindre à des séances de piqûres, et on verra bien comment mon mal évolue. Après, il y aura de toute manière deux semaines de pause (ndlr: en raison des dates réservées aux équipes nationales). Elles me permettront de me remettre parfaitement pour aborder les dernières semaines de compétition avant Noël.»

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TENNIS
Paul Annacone: «Roger n'a pas de crainte»


03. novembre 2011, 23h21
Gaëlle Cajeux | Le Matin


Présent aux Swiss Indoors avec tout le clan Federer, le coach américain Paul Annacone analyse la saison de son protégé avant son quart de finale contre Andy Roddick.
Paul Annacone (à g.) et son protégé Roger Federer: «C'est comme si je travaillais avec un jeune de 20 ans», lâche l'Américain. © AP / Mark Baker

Paul Annacone, voilà plus d'une année que vous entraînez Roger Federer. Comment a-t-il évolué?

Très bien. ( Il sourit.) Malheureusement, pour la plupart des gens le seul critère d'évaluation est la victoire. Si l'on en reste là, alors ça ne se passe pas bien pour Roger en ce moment. Mais personnellement, je vois que cette année il y a eu des défaites très serrées - qui auraient tout aussi bien pu être des victoires - la finale à Paris,... - beaucoup de bonnes choses.

Comment vit-il cette année sans titre en Grand Chelem?

Roger a une totale confiance en lui, il accepte cette dynamique, ce qui est fantastique pour moi, car nous pouvons continuer à travailler. J'ai vécu cela avec Pete ( ndlr: Sampras, qu'il a coaché durant 7 ans). Après sa défaite contre George Bastl à Wimbledon, nous avons beaucoup parlé. Je lui ai dit: «Ton talent ne s'est pas envolé, tu peux encore remporter des Grands Chelems, cela dépend de toi. Il est resté positif, a travaillé et cinq semaines plus tard il remportait l'US Open. Mais la situation actuelle de Roger diffère dans le sens où il est beaucoup plus enthousiaste que Pete à la fin de sa carrière. Il vient à l'entraînement avec le sourire, il plaisante. C'est comme si je travaillais avec un jeune de 20 ans, c'est beau de voir autant de motivation et de plaisir. Dans un environnement aussi positif, entouré d'une telle équipe - Mirka, Severin Lüthi, Pierre Paganini, Stéphane Vivier, Tony Godsick - et avec l'incroyable variété de ses coups, qui lui permet de s'adapter à l'évolution du jeu, il va gagner, cela se produira, peu importe où.

Pourquoi semble-t-il incapable de conclure les matches-clés, à l'instar de sa demi-finale à l'US open?

Cela arrive dans n'importe quelle carrière. McEnroe menait deux sets à zéro avant de perdre sa finale contre Lendl à Roland-Garros. J'ai aussi vu Pete perdre de grands matches. Ces choses arrivent, vous devez être capable de les gérer, sinon vous vivez dans la peur.

Federer est-il victime de ce type d'appréhensions?

Non. Lorsque vous avez gagné autant que lui, vous avez assez de recul pour dépasser cela.

Mais les critiques récurrentes lui pèsent-elles?

C'est fatigant. La plupart de ce qui est écrit ou dit est négatif maintenant. Du genre: «Qu'est-ce qui se passe, il y a 5 ans tu gagnais tout? Es-tu fatigué, tu veux arrêter?» C'est une réaction humaine compréhensible, mais c'est pénible d'entendre cela toutes les semaines. Il est donc essentiel que Roger croit au processus que Severin, Pierre et moi mettons en place.

Quels objectifs visez-vous?

L'objectif du team est de réaliser le meilleur job possible pour que Roger soit prêt à jouer son meilleur tennis dans les tournois les plus importants de l'année. Et je pense qu'il l'a fait. Seulement désormais, la marge entre les joueurs au sommet est infime et sans doute était-elle plus grande voilà 5 ans.

Que vous inspire la saison du nouveau No 1, Djokovic?

Incroyable! Je lui tire mon chapeau. J'apprécie de voir quelqu'un accomplir de grandes choses, d'autant que je sais à quel point il est dur d'y parvenir. Mais si je le regarde comme un compétiteur, je sais aussi que ça ne va pas durer pour toujours. Roger le sait aussi, il l'a vécu, donc nous gardons cela en tête et continuons à travailler.

[Norton]

Tennis
Bâle: Wawrinka se qualifie pour les quarts de finale


03. novembre 2011, 22h28
LeMatin.ch & les agences


Après un premier set difficile, le Vaudois Wawrinka remporte le match face au Hollandais Robin Haas en trois sets 4-6 6-1 6-2.
Stanislas Wawrinka se qualifie pour les quarts de finale. © Keystone

Au lendemain de la qualification ardue de Federer face à Jarkko Nieminen, Wawrinka a lui aussi validé son billet pour les quarts de finale. Le Vaudois s’est imposé 4-6 6-1 6-2 devant Robin Haase (ATP 40). Dominé physiquement par un adversaire qui apparaît très affûté, le Néerlandais a très vite baissé pavillon après le gain heureux du premier set.
Convaincant sur toute la ligne
Après avoir galvaudé ses... huit premières balles de break, Stanislas Wawrinka a ravi le service de Haase au deuxième jeu du second set pour prendre les commandes du match. Haase ne devait plus revoir un «Stan» qui a vraiment convaincu sur toute la ligne. Andy Murray son adversaire désigné pour ce huitième de finale forfait, Wawrinka a su saisir l’occasion qui lui était offerte d’avancer dans le tableau. Pour briller à nouveau dans un tournoi où il est à nouveau accueilli comme un enfant du pays, comme un acteur majeur avec lequel on n’aurait jamais dû se brouiller comme ce fut le cas malheureusement l’an dernier.
Ce vendredi, le Vaudois affrontera l’Allemand Florian Mayer (ATP 22), l’un des joueurs les plus atypiques du Circuit avec une frappe de revers bien étonnante. Comme leur seul affrontement remonte presque à six ans - une victoire 6-3 6-3 de Wawrinka en janvier 2006 à Auckland -, ce match recèlera bien une part de mystère pour le no 2 suisse. A lui d’imposer sa puissance, tant au service qu’en fond de court, pour gagner sa place dans le dernier carré, une performance qu’il avait déjà réussie en 2006 à Bâle.
Federer - Roddick 23e
Roger Federer ne s’avancera, en revanche, pas en terre inconnue. Le Bâlois retrouvera pour la... vingt-troisième fois Andy Roddick (no 7) avec l’objectif de cueillir une vingt-et-unième victoire. Mais malgré l’ascendant qu’il a pu exercer par le passé sur l’Américain, Roger Federer a toutes les raisons de se méfier. Roddick est en passe de retrouver un certain punch en cette fin de saison qui ne fut pas vraiment la plus réussie de sa carrière.
Sa victoire sur Radek Stepenek (ATP 25) atteste d’un degré de forme indiscutable. Bousculé dans le premier set par un Tchèque euphorique, l’Américain a su retourner la situation avec un certain brio. Il s’est, bien sûr, appuyé sur son service pour reprendre le contrôle de la partie. Il n’a, ainsi, pas dû effacer une seule balle de break lors des deux dernières manches.
A la faveur de son parcours à Bâle, Roddick est entré dans un club fermé: il est tout simplement devenu le dixième joueur de l’histoire à gagner plus de 20 millions de dollars sur le Circuit. Il rejoint Roger Federer, Rafael Nadal, Pete Sampras, Andre Agassi, Novak Djokovic, Boris Becker, Yevgeny Kafelnikov, Ivan Lendl et Stefan Edberg. Une appartenance qui récompense la constance d’un homme qui n’a, jusqu’à présent, gagné qu’un seul tournoi du Grand Chelem, l’US Open 2003.

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Football
Europa League: Zurich s'incline à Rome face à la Lazio


03. novembre 2011, 21h03
LeMatin.ch & les agences


Le FC Zurich est au bord de l’élimination en Europa League. Dans le groupe D, les hommes d’Urs Fischer se sont inclinés à Rome, face à la Lazio (1-0).
La Lazio bat Zürich 1 à 0. © Keystone

Pendant une mi-temps pourtant, les pensionnaires du Letzigrund avaient fait plus que jeu égal avec les Romains. Avec un soupçon de réalisme devant le but et un brin d’inventivité supplémentaire dans les vingt derniers mètres, ils auraient pu ramener un point au bercail. Finalement, ils n’ont emporté que des doutes dans l’avion du retour.
Après moins de deux minutes, Chikhaoui mettait une première fois Marchetti à l’ouvrage. Aux 28e et 29e minutes, deux centres de Rodriguez semaient le trouble dans la défense romaine, sans que ses attaquants n’arrivent à pousser le cuir au bon endroit. Juste après le thé (51e), Alphonse emmenait mal son ballon, alors qu’il pouvait affronter seul le portier transalpin. Zurich avait laissé passé sa chance.
Double changement
Transparente jusque là, la Lazio était métamorphosée par le double changement opéré par Edoardo Reja à la mi-temps. Cissé et Brocchi faisaient leur apparition sur la pelouse et s’associaient pour l’ouverture du score (62e). Le premier talonnait pour le second, qui voyait sa frappe déviée par Texeira tromper Leoni.
Ce n’était que le début du récital de l’attaquant français. L’ancien Marseillais et Liverpuldien se signalait ensuite par la qualité de ses frappes (69e et deux fois à la 70e) et mettait systématiquement au supplice la défense zurichoise.
Cette défaite ne va pas arranger les affaires d’Urs Fischer. Déjà à la traîne en Axpo Super League - 8e après 13 matches, à 14 points des leaders Lucerne et de Bâle -, la troupe de l’ancien défenseur du club devra compter sur un improbable concours de circonstances si elle entend toujours être européenne au printemps prochain.
Déjà qualifié, le Sporting Portugal a encore compliqué les calculs zurichois en s’inclinant à Vaslui (1-0). La deuxième place qualificative ne devrait pas échapper à la Lazio ou aux Roumains, qui comptent désormais chacun cinq points. Le FCZ, avec deux unités, se rendra à Lisbonne le 3 novembre avec le couteau sous la gorge.
Deux fans sérieusement blessés
Des incidents ont eu lieu juste avant le commencement du match faisant une trentaine de blessés. Au moment où les joueurs de la Lazio et Zurich entrent sur le terrain, la panique éclate chez les fans du FCZ. Un engin pyrotechnique explose dans la main d'un spectateur, rapporte le site internet du Blick.

Deux personnes sont grièvement blessées par la violence de l'explosion. Un supporter souffre de graves brûlures au bras. Le deuxième fan a, quant à lui, la main déchiquetée. Les deux victimes sont finalement transportées à l'hôpital. Dans le mouvement de panique, une trentaine de personnes ont été blessées.

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Ski alpin
Coupe du monde: violente chute pour Christof Innerhofer


03. novembre 2011, 20h37
LeMatin.ch & les agences


L’Italien Christof Innerhofer, très attendu cette saison, a été victime d'une terrible chute lors des entraînements en Autriche. Il souffrirait d'une commotion cérébrale ainsi que du genou gauche.
Christof Innerhofer victime d'une violente chute à l'entraînement. © Keystone

L’Italien Christof Innerhofer a été victime d’une violente chute lors d’un entraînement dans le Stubaital (Aut). La nature exacte des blessures du triple médaillé des Mondiaux de Garmisch n’est pas encore connue. Mais selon les médias italiens, il aurait subi une commotion cérébrale et souffrirait du genou gauche.
Le skieur de 26 ans est très attendu cette saison. Il avait explosé au plus haut niveau en février dernier aux Mondiaux, récoltant l’or en super-G, l’argent en super-combiné et le bronze en descente.

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Tennis
Djokovic monte en puissance à Bâle


03. novembre 2011, 17h38
LeMatin.ch & les agences


Le numéro un mondial Novak Djokovic ne s’est pas attardé sur le court jeudi à Bâle, expédiant le Polonais Lukasz Kubot en 54 minutes 6-1, 6-2, pour se qualifier pour les quarts de finale.
Novak Djokovic bat le Polonais Lucasz Kubot en deux sets 6-1, 6-2 à Bâle. © Keystone

Absent six semaines après s’être blessé au dos, le Serbe, Novak Djokovic, effectue son retour à la compétition cette semaine, avec dans le viseur le Masters de fin d’année à Londres (20-27 novembre). Quarante-huit heures après sa victoire étriquée (7-5 au troisième set) sur le Belge Xavier Malisse, il a confirmé sa montée en puissance en faisant du petit bois du modeste Polonais, 64e mondial.
"Je me suis senti bien sur le court, a déclaré Djokovic, qui a ainsi remporté sa 66e victoire de la saison. Je suis content d’avoir mieux joué. C’était le but. Je m’attendais à être à court de rythme (...). Mais je n’ai pas à me plaindre de mon jeu."
S’il a promis de "faire mieux demain" (vendredi), le Serbe, finaliste l’an passé du tournoi et vainqueur en 2009, devrait avoir toutefois une opposition plus coriace: le Chypriote Marcos Baghdatis.
"Je ne suis pas à 100% et pour être honnête, je ne m’attends pas à les atteindre cette semaine", a tempéré Djokovic.
Andy Roddick a pour sa part gagné le droit de défier le héros local, Roger Federer, pour une place en demies. L’Américain est venu à bout jeudi du Tchèque Radek Stepanek 2-6, 6-3, 6-3.
Dans les autres matches, le jeune Japonais Kei Nishikori, 21 ans, a battu l’Italien Andreas Seppi 6-3, 7-6 (7/4). Il se mesurera vendredi au Kazakh Mikhail Kukushkin, tombeur de l’Américain James Blake 6-3, 6-4.
L’Allemand Florian Mayer, vainqueur du vétéran croate Ivan Ljubicic 6-3, 6-1, affrontera en quarts le vainqueur du match entre le Suisse Stanislas Wawrinka et le Néerlandais Robin Haase, en clôture de la journée.