Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

Ski alpin: L'Allemande Susanne Riesch absente toute la saison


AFP - 10. novembre 2011, 11h23


La skieuse allemande Susanne Riesch a été opérée d'un ligament croisé du genou gauche mercredi à Munich, huit semaines après une blessure contractée lors d'une descente d'entraînement au Chili, a indiqué jeudi la Fédération allemande de ski alpin (DSV).
L'Allemande Susanne Riesch évite un piquet lors d'un slalom le 18 mars 2011 à Lenzerheide © AFP/Archives

"L'opération s'est très bien passée. Je me sens bien", a déclaré Susanne Riesch, 24 ans, soeur de la double championne olympique et championne du monde en titre Maria Riesch, sur le site de la DSV.
Riesch, blessée lors d'un camp de préparation au Chili, manquera la saison 2011-12

[Norton]

Tennis à Bercy: Andy Murray qualifié pour les quarts de finale


AFP - 10. novembre 2011, 12h09


Le Britannique Andy Murray, tête de série N.2, s'est qualifié pour les quarts de finale du tournoi de Paris-Bercy en battant jeudi l'Américain Andy Roddick (N.13) en deux sets 6-2, 6-2.
Le Britannique Andy Murray frappe un coup droit lors du tournoi de Paris-Bercy, le 9 novembre 2011 © AFP

Il rencontrera le Tchèque Tomas Berdych (N.5) ou le Serbe Janko Tipsarevic (N.11) pour une place en demi-finales.
Simple messieurs (8e de finale):
Andy Murray (GBR/N.2) bat Andy Roddick (USA/N.13) 6-2, 6-2

[Norton]

GP des EAU: Hamilton se montre ambitieux


Si - 10. novembre 2011, 12h44


Lewis Hamilton espère finir 2011 sur une bonne note. L'Anglais veut s'imposer dans les deux dernières courses, à commencer par Abu Dhabi dimanche.
Tout est dit en formule 1, où les titres de champion du monde des pilotes et des constructeurs sont déjà acquis par Sebastian Vettel et Red Bull-Renault. Dès lors, le Grand Prix des Emirats arabes unis à Abu Dhabi sera l'occasion pour certains pilotes de terminer la saison sur une note positive.
Lewis Hamilton, vainqueur seulement de deux Grands Prix en 2011, fait partie des hommes qui viennent chercher dans la capitale des EAU un peu de confiance pour la saison prochaine. Actuellement cinquième au classement général, le champion du monde 2008 n'a plus que deux Grands Prix, ce week-end puis au Brésil le 27 novembre, pour préserver son leadership au sein de l'écurie McLaren-Mercedes.
Cette année, Lewis Hamilton, qui a toujours terminé devant son coéquipier chez McLaren depuis qu'il pilote pour l'écurie, a dû faire face à la régularité de son compatriote Jenson Button, qui le devance de 38 points au championnat. "Ce serait bien de finir devant lui à la fin de la saison, mais remporter un Grand Prix m'importe beaucoup plus", a déclaré Jenson Button, victorieux de trois courses cette année et deuxième du championnat.
Les deux pilotes britanniques ont dû admettre cette année la domination écrasante de l'Allemand Sebastian Vettel, qui a surclassé tous ses adversaires en gagnant 11 Grands Prix sur 17 courus jusqu'à présent. Vettel retrouve en outre à Abu Dhabi un de ses circuits fétiches puisqu'il a remporté les deux Grands Prix qui y ont été déjà disputés.
"Parfois cette année, en particulier sur les dernières courses, j'ai été le pilote le plus proche de Sebastian (Vettel) lorsqu'il gagnait", a souligné Jenson Button, vainqueur au Japon début octobre. "Nous ne sommes pas aussi bons que Red Bull mais ils ne sont pas aussi loin que ça", a ajouté le champion du monde 2009.
Lewis Hamilton, lui, nourrit quelques motifs d'espoirs sur un circuit où il s'est montré performant par le passé, réalisant par exemple la pole position en 2009. L'année dernière, il avait fait le meilleur temps au tour pour finir deuxième de la course.
"Red Bull et Sebastian ont mis la main sur les deux titres de champion du monde mais je suis toujours décidé à finir la saison de la meilleure façon qui soit. J'ai déjà gagné deux Grands Prix et j'aimerais doubler mon capital avant la fin de l'année", a conclu le Britannique.

[Norton]

Tennis: Tsonga, Fish et Berdych qualifiés pour le Masters


AFP - 10. novembre 2011, 13h31


Le Français Jo-Wilfried Tsonga, l'Américain Mardy Fish et le Tchèque Tomas Berdych sont les derniers qualifiés pour le Masters de Londres (20-27 novembre), grâce à la victoire de ce dernier sur le Serbe Janko Tipsarevic (7-5, 6-4) jeudi en 8e de finale du Masters 1000 de Paris-Bercy.
Le Français Jo-Wilfried Tsonga frappe un coup lors du tournoi de Paris-Bercy, le 8 novembre 2011 © AFP

Les huit participants du rendez-vous londonien sont donc désormais connus: outre les trois précités, il s'agit de Novak Djokovic, Rafael Nadal, Andy Murray, Roger Federer et David Ferrer.

[Norton]

FOOTBALL
Aux Pays-Bas, la Suisse se fait toute petite
10. novembre 2011, 23h25
Julien Caloz | Le Matin


La sélection helvétique étrenne ce soir son nouveau maillot et ses nouvelles dispositions dans l’anonymat que lui confèrent ses dernières prestations. Le discours est prudent.
La Suisse découvrait l’Arena Stadium d’Amsterdam, hier. © Keystone / Salvatore Di Nolfi

Un mois après avoir été brutalement éjectée de la course à l’Euro, l’équipe de Suisse est attendue au domicile de l’Ajax d’Amsterdam, où plus de 40 000 amoureux du orange lui promettent une réception colorée. Elle n’a strictement rien à perdre – ayant déjà tout perdu face au Pays de Galles – et c’est plutôt bon signe car, historiquement, la décontraction nourrit ses exploits (France 2006, Espagne 2010) lorsque la pression les condamne (Ukraine 2006, République tchèque 2008, Honduras 2010, etc.).

Le poids des traditions tentera de rééquilibrer la balance face au finaliste de la dernière Coupe du monde, qualifié pour l’Euro au terme d’une campagne éclatante. Les statistiques de l’UEFA recensent neuf victoires et une défaite en dix matches, consommées dans des proportions effrayantes: en règle générale, les Pays-Bas marquent beaucoup (3,7 buts/match) et encaissent peu (0,8/match). «Ils n’ont perdu qu’une fois lors des qualifications, face à la Suède, rappelle Ottmar Hitzfeld. Mais j’ai revu le match en DVD et, croyez-moi, les Suédois ne battront plus les Hollandais durant les vingt prochaines années.»

On comprend mieux pourquoi le sélectionneur helvétique aurait aimé être à la place du Monténégro, qui joue ce soir pour une place en Pologne et en Ukraine face à un deuxième de groupe.

Une expédition mal négociée au Pays de Galles ayant condamné l’équipe de Suisse à neuf mois de rencontres amicales, la voici revenue au plaisir du jeu et, fatalement, à un statut moins glorieux. Elle découvre aujourd’hui une nation désintéressée (il reste plus de 10 000 billets pour le match de ce soir) et des spécialistes peu pressés de rencontrer ses jeunes talents: aucun journaliste hollandais ne s’est déplacé pour la rencontrer à l’aéroport, ou pour la questionner lors de la traditionnelle conférence de presse au stade.

La délégation suisse intéresse moins, au point que son adversaire révise son degré d’implication en isolant son artificier Klaas-Jan Huntelaar. Officiellement, le joueur de Schalke 04 n’a pas suffisamment récupéré d’une fracture du nez; officieusement, son entraîneur Huub Stevens a contacté le sélectionneur hollandais Bert van Marwijk afin que sa vedette soit préservée. «Huntelaar reviendra au jeu mardi prochain», promet la presse nationale. Miracle du calendrier ou de la science, les Pays-Bas défieront l’Allemagne ce soir-là.

Comme l’Ajax cet été

Dans le prolongement des considérations extérieures, les membres de la délégation helvétique ont apaisé leurs discours. Il y a deux mois, Ottmar Hitzfeld était «convaincu de disputer les barrages». Le voici aujourd’hui écarté du rendez-vous continental et, par la force des choses, astreint aux formules de politesse. «Notre sélection est jeune et a donc besoin de pratique, dit-il. Affronter un cador comme les Pays-Bas, qui est l’une des meilleures formations au monde, doit nous apporter de l’expérience.»

L’équipe de Suisse achèvera sa campagne de qualifications pour la Coupe du monde 2014 dans deux ans. On saura alors si Amsterdam a offert suffisamment d’expérience à ses talents pour s’exporter jusqu’au Brésil et si les espoirs helvétiques se sont confondus avec ceux de la capitale: pépinière de surdoués, l’Ajax a remporté cet été son premier titre national depuis 2004.

[Norton]

FOOTBALL
Constantin: «Bernasconi doit ressortir du bois»



10. novembre 2011, 22h57
Thomas Dayer | Le Matin


Les incertitudes autour de Xamax pèsent sur la Ligue et les présidents de club. Christian Constantin (Sion) et Jean-François Collet (Lausanne) livrent leurs sentiments.
Christian Constantin pense que la solution peut venir de l’ancien président de NE Xamax, Sylvio Bernasconi. © Isabelle Favre

Depuis mardi, la justice genevoise a chargé Bulat Chagaev de cinq chefs d’accusation, dont ceux de faux dans les titres, gestion déloyale et blanchiment. Le début de semaine a encore envenimé une situation déjà chaotique. Tandis que le volet juridique s’est plus que jamais ouvert à des tourments pour le propriétaire tchétchène de NE Xamax, le rideau sportif étouffe de plus en plus la Swiss Football League, menottée. «Les nouvelles accusations concernent des infractions présumées au Code pénal, résume son porte-parole Roger Müller. Il n’est pas de notre compétence de mener des enquêtes dans de tels cas.»

La SFL, cependant, s’en tient à vérifier les versements des salaires et des cotisations sociales; tous les clubs doivent chaque mois en rendre compte. «NE Xamax n’a pas confirmé ses versements pour les mois d’août et de septembre, lâche Roger Müller. C’est pour cette raison qu’une procédure a été ouverte par la commission de discipline.» La Ligue craint-elle que le club neuchâtelois, en regard des récents développements, ne disparaisse avant même la pause de décembre? «De telles craintes existent», reconnaît le porte-parole.

Ces incertitudes deviennent pesantes pour les autres clubs et leurs présidents. Christian Constantin n’y va pas par quatre chemins: «Depuis que le bateau est parti et que le championnat a débuté, la marge de manœuvre de la Ligue est restreinte. En gros, elle n’a plus qu’à prier pour éviter le naufrage.»

Reprendre les commandes

Pour Vincent Solari, avocat de Ralph Isenegger ­ (créancier de NE Xamax à hauteur de 400 000 francs), c’est limpide: «NE Xamax a gagné en valeur et les créanciers ont intérêt à ce qu’il survive. Bulat Chagaev doit donc se montrer raisonnable et passer la main.»

Un avis partagé par Christian Constantin, aux yeux de qui ce n’est pas de la Ligue que viendra la solution. «Il ne sert à rien que Chagaev se maintienne s’il en est incapable, reprend l’homme fort du FC Sion. Je vous le dis comme je le lui ai dit à lui personnellement: désormais, il est temps pour Sylvio Bernasconi de ressortir du bois. Si tu loupes ta sortie de scène, l’affaire te revient. Bernasconi a refilé les commandes de l’avion à quelqu’un qui ne sait pas le piloter. Je le sais, je l’ai vécu moi-même. Dans ce contexte, il n’y a qu’une chose à faire: reprendre les commandes.»

La tiédeur de la Ligue

Le Valaisan ne tire pas à vue sur la Ligue. «Mais j’aurais sans doute été un peu plus à cheval sur certaines choses, reconnaît-il. Je ne sais pas, par exemple, de combien de temps a disposé Bulat Chagaev pour produire sa fameuse garantie bancaire.»

Aux yeux de Jean-François Collet (Lausanne), «les fonctionnaires de la Ligue passent désormais pour des rigolos. L’amende de 20 000 francs infligée pour n’avoir pas produit les garanties nécessaires ressemble à une plaisanterie. Je ne connais pas les moyens exacts de Chagaev, mais je suis surpris que la Ligue n’ait pas réagi plus rapidement.» L’argumentaire du siège de Muri se retranche derrière le passage de témoin, la licence ayant été attribuée à NE Xamax sous l’ère Bernasconi. «Mais qu’on ne me fasse pas croire que personne ne pouvait s’assurer que le repreneur avait les moyens de subvenir aux besoins du club», tempête Jean-François Collet. Pour le président lausannois, il est évident que les dégâts de l’«affaire Chagaev» à l’image du football suisse sont colossaux: «D’abord, notre championnat n’en est pas devenu bancal mais absurde. Je ne nie pas que, sportivement, nous soyons les plus mauvais, mais aujourd’hui, entre les affaires Sion et NE Xamax, je n’ai aucune idée de notre nombre de points. Tout ça à cause de la tiédeur de la Ligue. Dans les coulisses, les ravages sont aussi perceptibles: pour la première fois depuis des années, des sponsors exigent de nouvelles clauses dans leurs contrats, clauses stipulant qu’ils sont levés de tout engagement si je quitte le club. Enfin, même pour un club sportif, une faillite n’a rien de virtuel: des entreprises vont perdre de l’argent.» Et, bien plus important. la confiance.

[Norton]

Tennis
Paris-Bercy: Tsonga pimente son rendez-vous avec Djokovic



10. novembre 2011, 21h28
LeMatin.ch & les agences


Jo-Wilfried Tsonga, dernier Français en lice, a lancé quelques vannes à l'encontre de Novak Djokovic qu'il affrontera vendredi sur un court central chauffé à blanc.
Jo-Wilfried Tsonga affrontera demain Novak Djokovic. © Keystone

En sortant logiquement jeudi l'Italien Andreas Seppi, Jo-Wilfried Tsonga, dernier Français en lice après l'élimination en soirée de Richard Gasquet, s'est offert un quart de finale monstrueux face à Novak Djokovic au Masters 1000 de Paris-Bercy. Le numéro un français, sacré à Bercy en 2008, a pimenté l'affaire en balançant quelques gentillesses à l'adresse du numéro un mondial qu'il affrontera vendredi sur un court central chauffé à blanc.
"Il a un peu moins d'aura que Roger (Federer) ou 'Rafa' (Nadal)", a déclaré Tsonga, vainqueur du qualifié italien 6-3, 6-4 en une heure 16 minute de jeu.
"Même s'il a fait une grosse année, il (Djokovic) est encore loin du palmarès de ces deux-là, il est moins ancré qu'eux dans le tennis."
Le Serbe de 24 ans a remporté jeudi le "derby" du troisième tour qui l'opposait à son compatriote Viktor Troicki. Mais le set abandonné en cours de route pour une victoire 4-6, 6-3, 6-1 témoigne des limites actuelles de Djokovic, éliminé en demi-finale de Bâle la semaine dernière.
"Je n'ai pas le même niveau que ces dix derniers mois", a reconnu le numéro un mondial vainqueur de trois Grands Chelems en 2011 et auteur d'un record de cinq sacres en tournois Masters 1000.
Un joueur puissant
Souffrant de l'épaule à son arrivée à Bercy, "Djoko" ne joue pas les gros bras avant d'affronter Tsonga, qui mène 5-4 dans leurs confrontations directes. Reste que le Serbe sacré à Bercy en 2009 a battu le Français en finale de Grand Chelem, à l'Open d'Australie 2008.
"Jo est un joueur puissant, qui prend de l'énergie au contact de la foule. Il sera le favori du public", a déclaré Djokovic qui s'estime en rodage dans les tournois en salle comme Bercy.
"C'est seulement mon deuxième tournoi indoor depuis décembre dernier", rappelle Djokovic, sacré l'an dernier en Coupe Davis face à la France à Belgrade. A Bâle, il a été sorti par le Japonais Kei Nishikori.
"Le fait de gagner contre Djokovic a moins de poids que gagner contre Roger", a assuré Tsonga. Un hommage aux 16 titres -un record- conquis par le Suisse en Grand Chelem et quelques orties semées dans le jardin du Serbe. "Il y a plus de défi avec Roger et 'Rafa'", a-t-il ajouté en hommage aux 10 titres en Grand Chelem de l'Espagnol dont six à Roland-Garros.
Assuré depuis jeudi de participer fin novembre au Masters de Londres qui mettra aux prises les huit meilleurs joueurs de la saison, le Français de 26 ans, tête de série 6 à Bercy, avance détendu mais prudent pour ce choc face à Djokovic, son tombeur en demi-finale sur le gazon de Wimbledon.

[Norton]

Tennis
Paris-Bercy: Federer poursuit tranquillement sa route



10. novembre 2011, 20h51
LeMatin.ch & les agences


Roger Federer a sorti le Français Richard Gasquet en deux sets 6-2 6-4. Le Bâlois remporte ainsi son deuxième match à Paris-Bercy. Au sommet de sa forme, rien ne semble pouvoir l'arrêter.
Federer s'est imposé 6-2 6-4 face à Richard Gasquet. © Keystone

Roger Federer a décroché sans trembler son ticket pour les quarts de finale du Masters 1000 de Paris-Bercy. Vainqueur 6-2 6-4 en 66’ de Richard Gasquet (ATP 20) au 3e tour, le no 4 mondial affrontera un adversaire inattendu vendredi vers 15h30: l’Argentin Juan Monaco (ATP 34).
C’est la cinquième fois «seulement», en neuf participations, que le Bâlois de 30 ans atteint les quarts de finale à Paris-Bercy. Ce tournoi est d’ailleurs le seul Masters 1000 dans lequel il n’a jamais disputé la finale. Il aurait dû réparer cette anomalie l’an dernier, mais Gaël Monfils l’avait éliminé en demi-finale en écartant cinq balles de match.
Neuf points perdus au service
Déjà impressionnant sur son engagement la veille face à Adrian Mannarino (4 points perdus sur son service), Roger Federer a évolué dans le même registre 24 heures plus tard. A court de compétition après une blessure au coude droit qui l’a tenu éloigné des courts pendant les six semaines précédant ce tournoi, Richard Gasquet n’inscrivait ainsi que 9 points à la relance dont 2 dans un premier set conclu en 26’ par le Bâlois !
Le Neuchâtelois d’adoption parvenait tout de même à s’emparer de la mise en jeu adverse, réussissant un magnifique retour gagnant pour revenir à 2-2 dans le deuxième set. Il craquait cependant une nouvelle fois sur son engagement dans le septième jeu, offrant un ultime break à son adversaire sur une double faute. Roger Federer conservait cette fois-ci facilement cet avantage, concluant la partie sur un jeu «blanc» en armant un coup droit gagnant.
«J’ai fait un très bon match et je me sens bien ici. Je lis bien les choses, l’anticipation est parfaite. Pendant la rencontre, je me suis dit: ’c’est incroyable comme je me sens bien’», a commenté Federer. «Ces dernières années, je n’étais pas forcément arrivé dans les meilleures conditions. Avant, j’avais parfois cinq tournois d’affilée derrière moi au moment de jouer ici. C’était complètement différent comme sensation. J’espère que je peux aller jusqu’au bout cette année», a-t-il ajouté.
Pour une 800e victoire
Roger Federer affrontera pour la quatrième fois Juan Monaco, face à qui il avait livré un véritable récital en 8e de finale du dernier US Open (6-1 6-2 6-0 en 82’) pour leur dernier duel en date. L’homme aux 16 trophées du Grand Chelem a remporté ses trois face-à-face avec l’Argentin de 27 ans, bien plus à l’aise sur terre battue même s’il s’est hissé en finale à Valence la semaine dernière.
Juan Monaco, qui cherchera à empêcher Roger Federer d’atteindre la barre des 800 matches gagnés sur l’ATP Tour, a profité de l’abandon de Mardy Fish jeudi en 8e de finale. Le droitier de Tandil était mené 6-1 6-7 2-1 par l’Américain lorsque ce dernier jetait l’éponge en raison de douleurs à la cuisse gauche. Mardy Fish, qui avait manqué deux balles de match dans la deuxième manche, n’a voulu prendre aucun risque: il était assuré de se qualifier pour le Masters avant même le début de cette rencontre.
Tsonga défie Djokovic
Le choc des quarts de finale sera franco-serbe. Jo-Wilfried Tsonga, qui a comme Mardy Fish décroché son ticket pour le Masters avant de commencer son 8e de finale, défiera vendredi Novak Djokovic. Le no 1 mondial ne s’est pas vraiment montré souverain jeudi, s’imposant difficilement (4-6 6-3 6-1) face à son compatriote Viktor Troicki, contre lequel il avait l’habitude de dérouler.
Facile vainqueur (6-3 6-4) d’Andreas Seppi en 8e de finale, Jo-Wilfried Tsonga est à même de l’importuner au vu de leur forme respective. «Je ne me sentais peut-être pas encore aussi bien que j’aurais voulu pour ce qui est de mon épaule et de ma condition», a ainsi reconnu jeudi Novak Djokovic, qui avait souffert de son épaule lors de se demi-finale perdue samedi dernier à Bâle face à Kei Nishikori. Nole est par ailleurs mené 4-5 dans ses face-à-face avec Jo-Wilfried Tsonga.
Murray impressionne
Tête de série no 2 en l’absence de Rafael Nadal, Andy Murray a en revanche fait forte impression en 8e de finale. L’Ecossais a atomisé 6-2 6-2 en 61’ l’Américain Andy Roddick, s’adjugeant son 18e match de rang et confirmant qu’il était peut-être le principal candidat à la victoire à Paris-Bercy dans la foulée de ses titres conquis à Bangkok, Tokyo et Shanghaï. Andy Murray rencontrera en quarts le Tchèque Tomas Berdych, qualifié lui aussi pour le Masters à la suite de sa victoire sur Janko Tipsarevic.

[Norton]

CYCLISME
Floyd Landis condamné à un an de prison avec sursis



10. novembre 2011, 16h41
LeMatin.ch & les agences


La justice française a condamné Floyd Landis à un an de prison avec sursis, pour l’espionnage informatique du Laboratoire anti-dopage français. Le tribunal correctionnel de Nanterre est restée en deçà des demandes du ministère public, qui avait requis 18 mois de prison avec sursis contre le vainqueur déchu du Tour de France 2006.
Floyd Landis © Keystone

Cette affaire complexe d’espionnage, qui touche aussi le géant énergétique français EDF, a débuté en 2006 par une plainte du Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD), dénonçant des intrusions dans son système informatique.
Au centre du dossier, Alain Quiros, autodidacte installé au Maroc, est accusé d’être un pirate informatique et d’avoir récupéré grâce à un programme espion des milliers de documents confidentiels, moyennant finances.
Floyd Landis et son entraîneur Arnie Baker étaient jugés pour avoir obtenu illégalement, via une officine employant également Alain Quiros, des documents du LNDD afin de contester les résultats montrant que le coureur américain s’était dopé.
De son côté, EDF a écopé d’une amende d’1,5 million d’euros (1,9 million de francs). Le groupe public Electricité de France a été condamné pour l’espionnage en 2006 de l’organisation écologiste Greenpeace via un piratage informatique.
Dans cette affaire, deux anciens responsables de la sécurité d’EDF étaient soupçonnés d’avoir mandaté une officine privée pour s’introduire dans l’ordinateur de l’ex-directeur des campagnes de l’ONG Yannick Jadot, aujourd’hui eurodéputé écologiste.

[Norton]

Rallye de Grande-Bretagne: Loeb tout seul contre les Ford


AFP - 10. novembre 2011, 20h25


Le Français Sébastien Loeb (Citroën DS3) était en tête du rallye de Grande-Bretagne, vendredi soir à Llandudno, devant les Finlandais en Ford, Mikko Hirvonen et Jari-Matti Latvala, au terme d'une première journée marquée par la sortie de route de Sébastien Ogier.
Le Français Sebastien Loeb sur DS3 WRC lors du Rallye de Grande Bretagne le 10 novembre 2011 à Llandudno. © AFP

Le coéquipier et compatriote du septuple champion du monde, qui aspire à lui succéder un jour, a tapé dans un muret dès le deuxième kilomètre chronométré dans l'ES1 (Great Orme 1, 4,74 km), disputée sur asphalte, en bord de mer, avec des pneus terre, devant un public clairsemé de retraités étonnés.
La DS3 d'Ogier est ensuite partie sur un camion-plateau pour être réparée à l'assistance de Builth Wells, à plus de deux heures de route de Llandudno. Le jeune Français en repartira vendredi matin pour rejoindre le départ de la 4e épreuve spéciale, à la 62e et avant-dernière place du classement général et à un quart d'heure du leader.
En tête du classement, Latvala (ES1), Loeb (ES2) et Hirvonen (ES3) ont signé un temps scratch chacun lors de cette première boucle de trois spéciales.
"Ce n'était pas évident de trouver le bon rythme d'entrée, il y avait beaucoup de changements d'adhérence dans la première spéciale, donc j'ai fait attention", a dit Loeb à son retour à Llandudno, charmante station balnéaire galloise, avec sa longue jetée et ses grands hôtels rococo.
Consigne: pas de faute... "Dans la troisième, dans la forêt, avec le brouillard et la nuit qui tombait, c'était facile d'en faire une", a ajouté Loeb au sujet de l'ES3, première vraie spéciale galloise, sur terre, de ce rallye: "Rouler libéré à 100% dans ces conditions, ça voulait dire prendre des risques".
Dernier rival de Loeb pour le titre pilotes, Hirvonen est rentré à Llandudno avec sept dixièmes de déficit sur l'Alsacien, et en prime son coéquipier Latvala calé dans son sillage.
"J'avais dit que j'attendrais la forêt pour commencer à attaquer, c'est ce que j'ai fait et j'ai signé un bon chrono. J'ai bien entamé ce rallye, donc je suis content", a résumé Mikko.
Comme on lui demandait si avoir deux Ford contre une seule Citroën constituait un avantage pour lui, Hirvonen a répondu que son "objectif principal" restait "de gagner le rallye". Puis son copilote a pointé, et il est allé garer sa Fiesta à l'emplacement prévu, dans la grande rue, pour faire changer ses roues.
"On est seuls, on a deux Ford en face, il va falloir se battre jusqu'au bout", a conclu Loeb avant d'aller reprendre des forces.
Si Ogier est encore en course dimanche, même dans les profondeurs du classement, il pourra prendre des points de bonus à Hirvonen dans la Power Stage (ES23) de clôture. Ca pourrait être très utile dans l'optique d'un 8e titre mondial.