Toutes New sportives autres que la moto

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Le Rallye de France deux ans de plus en Alsace


AFP - 17. novembre 2011, 15h43


La manche française du Championnat du monde des rallyes (WRC) se disputera de nouveau en Alsace ces deux prochaines années, en 2012 et 2013, a annoncé jeudi la Fédération française du sport automobile (FFSA).
Le Français Sébastien Loeb, octuple champion du monde de rallye, le 13 novembre 2011 à Cardiff © AFP/Archives

"Les membres du Comité Directeur de la Fédération française du sport automobile, réunis mercredi 16 novembre 2011 à Paris, ont validé la reconduction de l'organisation du Rallye de France en Alsace pour les deux prochaines années", indique la FFSA dans un communiqué.
Les collectivités locales alsaciennes, région, départements et communes, apporteront les mêmes contributions financières que cette année, précise encore la fédération.
Le budget total pour l'édition disputée en octobre dernier s'élevait à 3,54 millions d'euros, dont 1,44 million d'euros apportés par les collectivités alsaciennes.
"Cette reconduction traduit un vrai volontarisme politique, que je tiens à saluer car il est gage de pérennité du Rallye de France en Alsace", s'est félicité Nicolas Deschaux, président de la FFSA, qui a remercié Philippe Richert, le président (UMP) de la Région Alsace et les autres élus pour leur soutien.
Le Rallye de France se dispute depuis deux ans en Alsace. La première édition, en 2010, avait connu un grand succès, avec le sacre sur ses terres de l'enfant du pays Sébastien Loeb. Environ 250.000 spectateurs s'étaient massés au bord des routes pour voir les spéciales, du jamais vu en rallye.
L'édition 2011 a eu moins d'impact après l'abandon précoce de Loeb, moteur cassé dès la deuxième spéciale le vendredi matin.

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Patinage artistique: les Français attendus au Trophée Bompard


AFP - 17. novembre 2011, 16h09


Les Bleus doivent marquer les esprits lors du Trophée Bompard de patinage artistique, vendredi et samedi, au Palais omnisports de Paris-Bercy après un début de saison sans éclat et alors que se profilent les Mondiaux, dans quatre mois à Nice.
Florent Amodio au Skate America le 21 octobre 2011 à Ontario (Californie) © AFP/Archives

Le président de la Fédération française tire la sonnette d'alarme et espère que ce Grand Prix à Paris, 6e des 7 étapes, sonnera le réveil.
"On a démarré la saison trop lentement. On doit travailler plus dur, on ne travaille pas assez. On s'est endormi. C'est un mal français. Quand on est première nation européenne, on pense que ça va durer sans faire d'efforts mais non. On en fait la douloureuse expérience, pour l'instant sans frais", a déploré auprès de l'AFP Didier Gailhaguet.
Chef de file des Tricolores depuis son titre de champion d'Europe en janvier, Florent Amodio aborde la compétition après n'avoir guère fait mieux qu'une 9e place lors du Skate Canada il y a près d'un mois.
"Florent a fait un début de saison qui n'est pas de son niveau. Le temps passe vite. Nous l'avons suivi dans ses choix de rester en Russie avec (son entraîneur Nikolai) Morozov. A lui de nous prouver qu'il a eu raison. Pour l'instant, il ne l'a pas fait", a indiqué Gailhaguet.
Tous les projecteurs seront braqués sur le jeune patineur de 21 ans alors que le champion du monde 2007, Brian Joubert, a déclaré forfait en raison d'un lumbago, qui l'a privé de toute compétition depuis le début de saison.
Amodio aura à batailler avec le champion du monde en titre, le Canadien Patrick Chan et le Tchèque Michal Brezina, vainqueur du Skate America.
Les danseurs Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat, champions d'Europe 2011, auront à coeur de rattraper le temps perdu. Deuxièmes du Skate America, ils ont dû renoncer à la Coupe de Chine début novembre alors que Bourzat était malade.
Ils ont auront fort à faire avec la présence des champions olympiques, les Canadiens Tessa Virtue et Scott Moir.
Le programme:
. Vendredi
15h00-16h40: programme court messieurs
17h00-18h00: programme court couple
18h15-19h45: programme court dames
20h00-21h30: programme court danse
. Samedi
13h30-15h30: programme libre messieurs
15h45-17h00: programme libre couple
18h30-20h15: programme libre dames
20h30-22h10: programme libre danse
. Dimanche
14h00-17h00: gala

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Basket: Villeurbanne sous pression, Nancy attendu


AFP - 17. novembre 2011, 16h14


Villeurbanne accueille Chalon-sur-Saône sous une forte pression, en raison de son début de saison raté, vendredi lors de la 7e journée de ProA, tandis que Nancy sera attendu de pied ferme au Mans samedi.
Tony Parker lors du match Villeurbanne-Nancy le 6 novembre 2011 © AFP/Archives

Avec quatre défaites pour seulement deux victoires, l'Asvel est passée au travers jusqu'ici, trahie par ses Américains, trop effacés. Le dernier revers concédé au Havre (68-77) aurait même de quoi réellement inquiéter.
Mais le joli succès enlevé sur Valence (87-78) mardi en Eurocoupe, grâce à un Tony Parker de gala (34 points, 5 passes décisives, 5 rebonds), a ramené un peu de sérénité à Villeurbanne.
La cohésion des verts sera quoi qu'il en soit mise à rude épreuve contre Chalon qui, sans faire beaucoup parler de lui, est solidement ancré sur le podium.
Seule équipe invaincue du Championnat, Nancy aura un déplacement délicat à gérer samedi au Mans. Les champions de France devront effacer de leur esprit le revers concédé à l'Olympiakos mercredi en Euroligue (78-91).
Le sort du match pourrait reposer sur l'issue du duel opposant John Linehan, le meneur du Sluc, à son opposant direct Taylor Rochestie, le deuxième meilleur marqueur (20,3) et meilleur passeur (6,3) de ProA.
En bas de tableau, le match entre Pau-Orthez et Nanterre vaudra déjà cher.
Programme de la 7e journée:
Vendredi:
(19h30) Villeurbanne - Chalon-sur-Saône
(20h00) Paris-Levallois - Orléans
Samedi:
(20h00) Cholet - Le Havre
Gravelines - Hyères-Toulon
Pau-Orthez - Nanterre
Poitiers - Strasbourg
Roanne - Dijon
(20h45) Le Mans - Nancy
Classement: Pts J G P pp pc dif
1. Nancy 12 6 6 0 478 403 75
2. Chalon-sur-Saône 11 6 5 1 488 461 27
. Gravelines 11 6 5 1 473 390 83
4. Paris-Levallois 10 6 4 2 501 489 12
. Le Mans 10 6 4 2 481 471 10
6. Strasbourg 9 6 3 3 446 443 3
. Orléans 9 6 3 3 456 426 30
. Cholet 9 6 3 3 479 474 5
. Roanne 9 6 3 3 512 519 -7
10. Le Havre 8 6 2 4 465 491 -26
. Poitiers 8 6 2 4 428 438 -10
. Nanterre 8 6 2 4 458 494 -36
. Villeurbanne 8 6 2 4 444 463 -19
. Dijon 8 6 2 4 423 428 -5
15. Pau-Orthez 7 6 1 5 451 533 -82
. Hyères-Toulon 7 6 1 5 517 577 -60
NDLR: Les 8 premiers qualifiés pour les quarts de finale.
En fin de saison, les équipes à égalité sont départagées aux confrontations entre elles
Hyères-Toulon risque un retrait de trois points pour avoir présenté des comptes définitifs sur la saison 2010/11 inférieurs à la réalité. La LNB a sanctionné le club qui peut encore faire appel. Le retrait des points se fera à l?issue de la procédure

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Transat Jacques Vabre: Dick/Beyou, vers une arrivée victorieuse vendredi


AFP - 17. novembre 2011, 17h23


Jean-Pierre Dick/Jérémie Beyou, en tête de la 10e Transat Jacques Vabre, prévoient de franchir la ligne d'arrivée au Costa Rica vendredi entre 05h00 et 14h00 GMT, ont-ils déclaré jeudi au cours d'une communication téléphonique.
L'Imoca de de Jean-Pierre Dick et Jérémie Beyou lors du prologue de la Transat Jacques Vabre, le 30 octobre 2011 au Havre © AFP/Archives

"On essaie de prendre la route la moins risquée" jusqu'à Puerto Limon, a affirmé Dick, co-skipper de l'Imoca Virbac-Paprec 3 (monocoque de 18,28 m), joint en mer des Caraïbes.
A moins de 24 heures d'une probable 3e victoire dans cette course après celles de 2003 et 2005, Dick a reconnu être "un peu stressé" et suivre de près la progression de leurs poursuivants immédiats, le tandem anglo-espagnol Alex Thomson/Guillermo Altadill (Hugo Boss).
"Le Pot-au-Noir, cette zone sans vent, évolue du nord au sud de Panama et il y a pas mal de divergences entre les fichiers météo", a-t-il expliqué.
A 13h00 GMT jeudi, Thomson/Altadill étaient à environ 125 milles (225 km) derrière Dick/Beyou, marchant un peu plus vite qu'eux (13,2 noeuds contre 11,7). "Il faudrait qu'ils aillent deux fois plus vite que nous pour nous battre, a souligné Dick. C'est tout de même peu probable..."
Evoquant une nouvelle arrivée victorieuse dans la Transat Jacques Vabre, il a répondu avoir "du mal à réaliser. Il se passe quelque chose avec cette course, a-t-il dit, comme avec la Barcelona" Ocean Race (course autour du monde en double et sans escale), remportée pour la 2e fois consécutive en avril dernier avec Loïck Peyron. "Il y a comme une alchimie" positive.
Il a reconnu que c'était "moins bien avec la Route du Rhum", qu'il avait terminée en 4e place dans la catégorie Imoca il y a un an.
Dans cette Transat Jacques Vabre, "on s'est montré en patrons, c'est agréable et bon psychologiquement", a-t-il noté, ajoutant toutefois que "(son) challenge, désormais, c'est le solo".
"L'expérience arrive, a poursuivi Jean-Pierre Dick. Cela fait dix ans que je fais ce métier +full time+ (à temps plein) et j'ai plus confiance en moi, en mon bateau. C'est positif à un an du Vendée Globe", le tour du monde en solitaire et sans escale.

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Neuchâtel Xamax: Bulat Chagaev à disposition de la justice


Si - 17. novembre 2011, 18h51


Il est "outrancier et absurde" d'affirmer que Bulat Chagaev, sous le coup d'enquêtes pénales à Neuchâtel et Genève, cherche à fuir, assure l'avocat de l'homme d'affaires russe, Me Jacques Barillon.
Le patron de Neuchâtel Xamax sera entendu par la justice le 24 novembre.
Dans un communiqué, Me Barillon souligne que son client, lorsqu'il a appris être l'objet d'une enquête pénale, a lui-même "souhaité être entendu le plus vite possible afin de fournir toutes explications et pièces utiles" aux procureurs genevois Yves Bertossa et Jean-Bernard Schmid. Cette audition aura lieu le 24 novembre et "était donc prévue et attendue depuis une semaine".
L'avocat genevois s'indigne du fait qu'"on a laissé entendre, voire affirmer, urbi et orbi, que M. Chagaev a organisé sa fuite et serait sur le point de quitter la Suisse". Ces affirmations sont mensongères et absurdes, souligne-t-il, car "M. Chagaev se tient, depuis une semaine, à disposition de la justice pénale".
M. Chagaev doit répondre de faux dans les titres, gestion déloyale, escroquerie et blanchiment d'argent. Interrogé jeudi par "L'Express/L'Impartial" sur un éventuel risque de fuite de M. Chagaev, le procureur général du canton de Neuchâtel Pierre Aubert estime qu'il n'y a pas à s'inquiéter à ce sujet.
Par ailleurs, "Le Matin" affirme jeudi que Bulat Chagaev n'aurait aucun permis de séjour valable en Suisse. Le président et propriétaire de Neuchâtel Xamax ne disposerait que d'un simple visa, qu'il faut renouveler tous les six mois après avoir quitté le pays.
"Le Matin" relaie en outre une information déjà diffusée par "L'Illustré" selon laquelle Bulat Chagaev a présenté à la Swiss Football League un deuxième document douteux, également à l'en-tête de la Bank of America, à la Swiss Football League pour la faire patienter. Ce document est signé par un certain "Tomas Milller", avec 3 "l", une faute "qui n'a pas échappé aux enquêteurs".

[Norton]

"Des call-girls en plein Mondial pour quatre champions du Monde 98"


(illustration)
L'histoire va peut-être avoir l'effet d'une bombe. Le Nouvel Obs a consacré un dossier sur le pouvoir de la prostitution. DSK n'est évidemment pas épargné par le magazine français mais on parle aussi d'une affaire de prostitution en plein Mondial 2006 pour l'équipe de France.

Zidane et Barthez (pas Blanc) faisaient partie de la liste de Raymond Domenech au Mondial 2006. © reuters


Primo, il ne s'agit en aucun cas de l'affaire Zahia où les noms de Franck Ribéry et de Karim Benzema ont été cités. Il faut remonter un peu plus loin dans le temps. Plus précisement au Mondial 2006 disputé en Allemagne. Selon le Nouvel Obs, "quatre champions du monde 1998 se seraient offerts des call-girls" en pleine compétition.

Six joueurs concernés
Ces call-girls auraient été accueillies dans une villa louée pour l'occasion. Pour rappel, l'équipe de France logeait dans un palace à une soixantaine de kilomètres de Hanovre. Aucun nom n'est avancé. Par contre, six joueurs de l'épopée 98 faisaient partie du groupe choisi par Raymond Domenech pour cette coupe du Monde: Fabien Barthez, Lilian Thuram, Patrick Vieira, David Trezeguet, Thierry Henry et Zinedine Zidane.

Domenech a fermé les yeux sur cette histoire
Toujours selon l'hebdomadaire paru ce jeudi, une seule chose est certaine. Raymond Domenech et son staff auraient décidé de fermer les yeux sur cette écart de conduite. (chds)

Pour moi rien de grave.....

[Xor]

Envoyé par Norton

"Des call-girls en plein Mondial pour quatre champions du Monde 98"


(illustration)
L'histoire va peut-être avoir l'effet d'une bombe. Le Nouvel Obs a consacré un dossier sur le pouvoir de la prostitution. DSK n'est évidemment pas épargné par le magazine français mais on parle aussi d'une affaire de prostitution en plein Mondial 2006 pour l'équipe de France.

Zidane et Barthez (pas Blanc) faisaient partie de la liste de Raymond Domenech au Mondial 2006. © reuters


Primo, il ne s'agit en aucun cas de l'affaire Zahia où les noms de Franck Ribéry et de Karim Benzema ont été cités. Il faut remonter un peu plus loin dans le temps. Plus précisement au Mondial 2006 disputé en Allemagne. Selon le Nouvel Obs, "quatre champions du monde 1998 se seraient offerts des call-girls" en pleine compétition.

Six joueurs concernés
Ces call-girls auraient été accueillies dans une villa louée pour l'occasion. Pour rappel, l'équipe de France logeait dans un palace à une soixantaine de kilomètres de Hanovre. Aucun nom n'est avancé. Par contre, six joueurs de l'épopée 98 faisaient partie du groupe choisi par Raymond Domenech pour cette coupe du Monde: Fabien Barthez, Lilian Thuram, Patrick Vieira, David Trezeguet, Thierry Henry et Zinedine Zidane.

Domenech a fermé les yeux sur cette histoire
Toujours selon l'hebdomadaire paru ce jeudi, une seule chose est certaine. Raymond Domenech et son staff auraient décidé de fermer les yeux sur cette écart de conduite. (chds)

Pour moi rien de grave.....

Moi, ce que je trouve grave, c'est cette chasse à l'homme lancée par les médias depuis un moment pour trouver qui est allé avec une prostituée
En quoi est ce grave et en quoi est ce que ça nous regarde ?

[Norton]

Envoyé par Xor

Moi, ce que je trouve grave, c'est cette chasse à l'homme lancée par les médias depuis un moment pour trouver qui est allé avec une prostituée
En quoi est ce grave et en quoi est ce que ça nous regarde ?

C'est bien ma pensée Xor, tout a fait d'accord avec toi..

[Norton]

BOXE
L’enfant de la guerre qui combat sur un ring

• 17. novembre 2011, 22h31

Jacques Wullschleger | Le Matin


Le poids léger du CP de Carouge Patrick Kinigamazi affrontera samedi 26 novembre à l’Arena de Genève le Français Frénois, 7e mondial. 1er titre de l’Union Francophone en jeu.
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Patrick Kinigamazi est un champion attachant. L’homme l’est aussi. © Christian Bonzon


http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440_play/video_thumbs/emvideo-youtube-xS8lq25mShs.jpg



Il est arrivé en Suisse, à Genève, il y a environ 14 ans. Aujourd’hui encore, Patrick Kinigamazi est un réfugié politique. «Les gens ne me croient pas, mais c’est vrai», dit-il. Le passeport suisse? «J’aimerais l’avoir le printemps prochain. A moi de régler certaines affaires qui me sont personnelles», ajoute l’intéressé dans un des bureaux du beau club pugilistique de Carouge.

Les événements tragiques qui ont secoué son pays, le Rwanda, dans les années 1990 – guerre ethnique, génocide – l’ont poussé à s’en aller, à fuir au Zaïre, devenu République démocratique du Congo. «J’avais 12 ans», se souvient-il.

Un fils à papa

Sa famille subit de plein fouet la guerre. «Elle s’est éparpillée de par le monde. J’ai onze frères et sœurs. La plupart vivent aux Etats-Unis.» Et de raconter un épisode douloureux, installé à jamais dans sa mémoire qui n’a rien voulu trier. «Mon paternel, aujourd’hui disparu, était un homme d’affaires. Nous vivions aisément. J’étais un fils à papa. Jamais nous n’aurions pensé que le conflit arriverait chez nous.» Il poursuit en donnant un exemple: «Il y a la guerre à Bâle mais comme tu habites à Genève, tu es étranger à tout ça, tu ne vois rien. Et puis, tout à coup, elle se trouve à ta porte et tu n’arrives pas à y croire. La guerre étant là, tu fais la queue comme tout le monde pour avoir des biscuits. La misère, je l’ai vue de près. Tu te poses alors mille questions. La vie change, ça change ta vie.»

Patrick Kinigamazi débarque à Genève. Sa couleur de peau est différente. Elle prête aux insultes. «A l’époque, j’en ai subi. Trop. Du style: «Va n… ta mère.» Alors, ça partait. J’ai pété des plombs. Je me suis battu dans la rue. Je ne cherchais pas des regards. Seulement, je ne supportais pas ce genre d’outrage. Personne ne peut les accepter.» Et maintenant? «Je m’en fiche. J’ai mûri. Je suis un adulte. Et puis les gens de mon âge ne disent plus ça.»

Patrick Kinigamazi, ancien jeune déraciné, a toujours aimé les sports de combat. «C’est une école de la vie», précise-t-il. «Le kick-boxing et la boxe m’ont permis de canaliser mon énergie. Le sport m’a reconstruit. La vie est aussi faite de coups durs. Sur un ring, c’est pareil. Le but est de s’en sortir. Vouloir ça, c’est une manière de vivre et la vie m’a souri.»

Papa d’un garçon de 6 ans et d’une fille âgée de 10 ans: «Ils vivent à Genève. La maman est aussi là. Si je suis marié? Ça ne va pas?» rigole-t-il. Le Rwandais à la mentalité genevoise à 100% prépare un autre combat (il en a 16 à son compteur, tous gagnés). Le plus important de sa carrière. Un succès lui ouvrirait les portes d’un championnat du monde. Samedi 26 novembre, il affrontera en effet le Français Guillaume Frénois, autre poids léger (59 kg, 23 combats, 23 succès). «Depuis deux mois, il s’entraîne tous les jours», dit Giorgio Costantino, entraîneur de Patrick Kinigamazi. «Ça représente 380 rounds d’école de boxe (sans prendre de coups), soit 400 à 500 frappes données par round sur les pattes d’ours (gros gants) que je porte. Patrick est prêt pour les 12 rounds. Et s’il y en avait 20, il le serait aussi.» Le rendez-vous tire à sa fin. «Ce combat, je vais le gagner», lâche dents serrées et poings fermés Kinigamazi.

Dimanche 27 novembre, après une nuit qu’il espère de liesse, il sera à la salle pour faire un peu de vélo et de course. «En 10 ans de sport, je ne me suis arrêté que 10 jours.» D’habitude, le dimanche, il a congé. Quel homme!

[Norton]

FOOTBALL
Vaduz, la der?

• 17. novembre 2011, 22h27

Renaud Tschoumy | Le Matin


Les clubs de SFL décideront dans une semaine si le club du Liechtenstein sera encore affilié la saison prochaine.
Le FC Vaduz sera-il contraint de chuter en première ligue? © Keystone

Les jours du FC Vaduz en Swiss Football League sont-ils comptés? En tout cas, les délégués des 26 clubs de SFL sont appelés à se prononcer sur la prolongation (ou non) du contrat qui lie le club du Liechtenstein aux deux catégories professionnelles du football suisse. L’assemblée des délégués de la SFL aura lieu vendredi prochain au Stade de Suisse.

Le club de la Principauté, dont le contrat avec la SFL échoit au 30 juin prochain, aimerait savoir sur quel pied danser, ce qui est logique. Dans une saison couperet comme celle-ci (six relégués sur seize équipes), ce vote prend toute son importance.

Gilles Froidevaux est pour

Combattant farouche de cette formule, le président delémontain Gilles Froidevaux ne verrait pas d’un mauvais œil que le premier relégué de la saison soit désigné lors de l’assemblée. «Il n’y a qu’à regarder le classement pour savoir que le championnat sera serré jusqu’au bout, lance-t-il. Je suis prêt à parier que certaines équipes perdront leur place (ou la sauveront) au goal-average. Alors oui, je suis plutôt pour.» Avis corroboré par son homologue du Stade Nyonnais, Didier Henriod: «On ne va pas dire que cela nous dérangerait vu le classement. Maintenant, n’oublions pas que les présidents des 10 clubs de Super League ont des voix qui comptent pour 1,6.» S’ils devaient tous se décider en faveur de Vaduz, les votes des seize dirigeants de clubs de Challenge League serviraient au mieux à arriver à égalité.

Comme le souligne le président d’Etoile Carouge, Pierre-Alain Brodard, «il s’agit d’une prise de position qui concerne tous les présidents, de Bâle à Brühl».

Il conclut: «N’oublions pas qu’on a accepté Vaduz, et que c’est un club qui fait évoluer des Suisses. Le fait de connaître un relégué, ou un exclu, avant Noël pourrait faire l’affaire de pas mal de clubs. Mais cela me dérange qu’un club attende que Vaduz se fasse couper la tête pour assurer son maintien.» Réponse dans huit jours.