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Caraïbes suspendus18. novembre 2011, 17h06 LeMatin.ch & les agences


La Commission d’éthique de la Fifa a annoncé vendredi de nouvelles suspensions frappant des officiels de l’Union caribéenne de football (CFU), liées à l’affaire de corruption dans le cadre de l’élection en juin du président de la Fédération internationale de football.
© Keystone

Cette procédure est en relation avec l’enquête sur les affaires autour de la réunion spéciale de la CFU tenue les 10 et 11 mai 2011 à Trinité-et-Tobago.
Au cours de cette réunion, des enveloppes contenant 40.000 dollars (29.500 euros) avaient été échangées juste avant l’élection présidentielle de la Fifa. Et c’est dans le cadre de cette affaire de corruption que l’ex-président de la Confédération asiatique, le Qatari Mohamed Bin Hammam, rival de Joseph Blatter pour l’élection à la Fifa, a été radié à vie.
Patrick John (Dominique) a ainsi été suspendu pour une période de deux ans de toute activité liée au football (administrative, sportive ou autre) et a écopé d'une amende de 3.000 CHF (2.400 euros).
Vincent Cassell (Montserrat) a été suspendu pour 60 jours et a écopé d’une amende de CHF 300 (240 euros). Raymond Guishard (Anguilla) a été suspendu pour 45 jours et a écopé d'une amende de CHF 300 (240 euros).
Noel Adonis (Guyana) a été suspendu pour 30 jours et a écopé d'une amende de CHF 300 (240 euros). Tandica Hughes (Montserrat) a été suspendue pour une période de 15 jours.
Everton Gonsalves (Antigua-et-Barbuda) a été suspendu pour 7 jours et a écopé d'une amende de CHF 300 (240 euros). Derrick Gordon (Antigua-et-Barbuda) a écopé d'un blâme et d'une amende de CHF 300 (240 euros).

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FOOTBALL
Manchester United recrute un gamin de cinq ans
18. novembre 2011, 16h00
LeMatin.ch

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Charlie Jackson, 5 ans, a été remarqué lors d'un stage de football alors qu'il n'avait que trois ans. Il est désormais lié au club d'Alex Fergusson.


Le petit garçon a cinq ans. Son nom est Charlie Jackson. Ses idoles? Joe Hart et Mario Balotelli. Son équipe fétiche? Manchester City. Voilà qui a compliqué bien les choses lorsque les espions de Manchester United ont tenté d'approcher le jeune garçon. "Au départ, il était terrifié à l'idée de s'entraîner avec United. Il ne voulait pas y aller. Je lui ai alors dit: "Ecoute, entraînons-nous avec United, et quand tu seras vraiment bon, on pourra aller à City", a raconté le papa du jeune enfant au journal britannique Guardian.
Désormais, Charlie Jackson est le plus jeune joueur de l'histoire à signer dans un club de haut niveau.

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VOILE
Transat Jacques Vabre: victoire de la Dick-Beyou en monocoques18. novembre 2011, 15h12
LeMatin.ch & les agences


Les Français Jean-Pierre Dick et Jérémie Beyou ont remporté à Puerto Limon (Costa Rica) la 10e Transat Jacques Vabre dans la catégorie des monocoques Imoca (18,28 m). Ils ont battu par la même occasion le record de l’épreuve en optant pour la route la plus difficile.


Dick/Beyou, à bord de leur plan VPLP-Verdier Virbac-Paprec 3, ont franchi la ligne d’arrivée à 2h15 heure locale, soit 8h15 (heure suisse). Au passage de la ligne, les deux hommes sont tombés dans les bras l’un de l’autre, tandis que, sur le quai de Puerto Limon, les orchestres locaux se déchaînaient malgré l’heure tardive pour fêter les vainqueurs.
Les deux Français ont mis 15 jours, 18 heures et 15 minutes - temps officieux- pour parcourir les 5167 milles (4730 milles théoriques) de la course, à la vitesse moyenne de 13,6 noeuds. Ils améliorent d’une heure et sept minutes le record établi en Imoca lors de la précédente édition, en 2009, par les Français Marc Guillemot/Charles Caudrelier (Safran).
C’est la troisième victoire de Jean-Pierre Dick dans cette épreuve, après celles de 2003, avec Nicolas Abiven, et 2005 avec Loïck Peyron.
Le Britannique Alex Thomson et l’Espagnol Guillermo Altadill, à bord du plan Juan Kouyoumdjian Hugo Boss, devraient prendre la 2e place en Imoca dans la journée. A 07h00 GMT vendredi, le duo était cependant encore à 113 milles de Puerto Limon, soumis aux mêmes aléas météo (vents faibles et erratiques) que les vainqueurs quelques heures plus tôt.
Le départ de la 10e édition de la Transat Jacques Vabre avait été donné le 2 novembre du Havre (France) avec trois jours de retard sur le calendrier initial en raison de grosses dépressions sur l’Atlantique Nord.
Les bonnes décisions
Le tandem Dick-Beyou a pris la tête de la course le 7 novembre. Sa victoire repose essentiellement sur deux grandes décisions stratégiques: le 6 novembre au matin, au moment de passer la longitude des Açores et alors que la flotte s’apprête à essuyer son troisième gros coup de tabac, la majorité des monocoques Imoca plonge dans le sud pour tenter d’échapper au mauvais temps.
Dick et Beyou persistent sur la «face nord», en compagnie d’Alex Thomson/Guillermo Altadill et des frères Louis et Nelson Burton (Fr/Bureau Vallée). Au classement de 10h00 GMT le 7 novembre, Dick/Beyou prennent la tête de la course et ne la quitteront plus.
La deuxième estocade a lieu deux jours plus tard: le gros de la flotte repart dans le sud pour aller chercher d’improbables alizés et se retrouve englué dans une bulle sans vent. L’équipage de Virbac-Paprec 3 persiste et signe dans le nord-ouest, au près (contre le vent), toujours en compagnie de Hugo Boss et Bureau Vallée.
Le 11 novembre, leur écart avec les premiers «sudistes», François Gabart/Sébastien Col (Macif), atteint 305 milles!
Cette route septentrionale a été la clé de la réussite sur cette Transat Jacques Vabre. Pourtant, ce n’était pas la plus facile et de loin: Dick et Beyou ont subi les vents les plus forts, navigué plus longtemps contre le vent dans une mer formée. Le bateau n’a pas cassé et les deux co-skippers ont tenu le rythme, écrivant une belle page de la course au large.
La Transat Jacques Vabre a été créée en 1993 et est devenue la transat en double de référence, couronnant certains des meilleurs marins océaniques français et étrange.

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Tennis
Londres: Federer vise une sixième victoire au Masters

18. novembre 2011, 13h59
LeMatin.ch & les agences

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Privé pour la première fois depuis 2003 d’un titre du Grand Chelem, Roger Federer veut reprendre la main en cette fin d’année. Le Bâlois recherche à Londres sa sixième victoire au Masters.
Rogere Federer recherche à Londres sa sixième victoire au Masters. © KEYSTONE-a

Même s’il ne cracherait pas sur les 1500 points ATP et sur le chèque de 1,63 million de dollars promis au joueur qui gagnera ses cinq matches à l’O2 Arena, Roger Federer n’a qu’un seul but dans ce Masters qu’il entamera dimanche face Jo-Wilfried Tsonga: démontrer qu’il possède toujours à 30 ans passés le jeu, les jambes et, surtout, le mental pour battre Novak Djokovic et Rafael Nadal. Le Bâlois recherche à Londres sa sixième victoire au Masters.

Une vérité crue

Malgré ses deux récentes victoires à Bâle et à Paris-Bercy, deux tournois où il n’a pas croisé la route de ses deux grands rivaux, Roger Federer ne peut pas masquer une réalité crue: sa saison 2011 a été décevante, «plombée» essentiellement par deux défaites mortifiantes à Wimbledon face à Jo-Wilfried Tsonga et à Flushing Meadows devant Novak Djokovic.

A Londres, Federer avait mené deux sets à rien dans «son» jardin avant de perdre de manière incompréhensible le fil de son tennis lors de ce quart de finale. Mais la «mère de toute les défaites» restera bien cette demi-finale de l’US Open, une partie au cours de laquelle il avait également mené deux sets à rien, avec ses deux balles de match galvaudées face à un Djokovic qui avait pratiquement les deux pieds dans la tombe.

S’il avait gagné ces deux rencontres, la lecture de son année serait bien différente. A Londres, où il s’était imposé l’an dernier en finale face à Rafael Nadal, le no 4 mondial possède toutefois une occasion unique d’embellir son bilan. Il aborde ce Masters dans la peau du favori no 1. Depuis son retour aux affaires après une pause de six semaines, le Bâlois n’a lâché qu’un set en dix matches, le deuxième de son huitième de finale à Bâle contre Jarkko Nieminen. Affûté comme jamais, il offre toutes les assurances avant ce dernier rendez-vous de l’année au contraire de ses deux principaux rivaux.

Les pires tourments

Après avoir également observé un repos de six semaines, Novak Djokovic a enduré les pires tourments. A Bâle, le no 1 mondial a quitté la scène sur un 6-0 infligé par un joueur - Kei Nishikori - qui n’avait gagné que trois jeux un mois plus tôt à Shanghaï face à Andy Murray. A Bercy, il a déclaré forfait avant son quart de finale contre Tsonga. Blessé au dos en septembre et à l’épaule ces dernières semaines, Nole sera-t-il d’attaque à Londres ? Un premier élément de réponse tombera lundi lors de son entrée en lice contre Tomas Berdych.

Inactif depuis le 13 octobre, le jour de sa défaite 7-6 6-3 en huitième de finale du Masters 1000 de Shanghaï face à Florian Mayer, Rafael Nadal se rend à Londres avec le rêve secret de combler le seul vide de son palmarès. Le joueur de Manacor a gagné les quatre tournois du Grand Chelem, la Coupe Davs et les Jeux olympiques mais pas le rendez-vous de fin d’année des huit meilleurs joueurs du monde. Le fait de jouer en indoor n’a pas, il est vrai, servi sa cause dans sa quête. Il n’a gagné qu’un seul tournoi indoor dans sa carrière riche de 46 titres: le Masters Series de Madrid en 2005.

Un match gagné d’avance

La chance de Nadal, qui poursuit un deuxième objectif en cette fin d’année avec la finale de la Coupe Davis sur terre battue à Séville contre l’Argentine, sera cette entame en douceur dimanche soir qui lui est promise face à Mardy Fish. Blessé à la cuisse et contraint à l’abandon tant à Bâle qu’à Bercy, l’Américain ne devrait pas opposer une résistance bien farouche même pour un Nadal en panne de repères.

No 3 mondial mais toujours en retrait par rapport au trio maître formé de Djokovic, Nadal et Federer, Andy Murray bénéficiera bien sûr du soutien du public londonien tout acquis à sa cause. Mais comme à Wimbledon, l’Ecossais n’est pas encore parvenu, lors des deux premières éditions de ce Masters disputé à l’O2 Arena, à juguler toute la pression qui pèse sur ses épaules. Rien ne permet d’affirmer que l’histoire ne se répétera pas!

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Rugby: Yoann Huget convoqué le 15 décembre devant l'AFLD


AFP - 18. novembre 2011, 13h33


L'ailier de Bayonne Yoann Huget, suspendu jusqu'au 27 novembre par la Fédération française de rugby pour des manquements au règlement antidopage, sera auditionné le 15 décembre par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD)
L'international français Yoann Huget (D), aux côtés du président de la FFR Pierre Camou (C) lors d'une conférence de presse le 4 août 2011 à Marcoussis, au sud de Paris © AFP

L'ailier de Bayonne Yoann Huget, suspendu jusqu'au 27 novembre par la Fédération française de rugby pour des manquements au règlement antidopage, sera auditionné le 15 décembre par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), a-t-on appris vendredi auprès du joueur.
Huget, 24 ans, qui fait partie d'un groupe de "joueurs cibles" suivi par l'AFLD, pourrait voir sa sanction alourdie juqu'à deux ans de suspension pour avoir failli à trois reprises à ses obligations de localisation la saison dernière.
Informée de cette infraction, la Fédération française de rugby (FFR) avait exclu en août dernier le joueur international du groupe pour la Coupe du monde et l'avait suspendu pour trois mois. Huget n'a pas fait appel, reconnaissant ses fautes et les expliquant par une négligence de sa part.
Le principe de localisation impose aux athlètes soumis à ce programme de suivi antidopage de fournir leur agenda des trois mois à venir afin de pouvoir être trouvés en cas de contrôles antidopage inopinés.
Selon le Code mondial antidopage, la sanction est de deux ans de suspension "lorsque trois manquements aux obligations relatives à la localisation ou aux contrôles manqués seront inexcusables". "Sinon, la sanction prononcée variera entre deux ans et un an, selon les circonstances du cas d'espèce", précise le texte.
Huget, requalifié à partir du 27 novembre, pourra reprendre la compétition avant cette audition. Il a indiqué "postuler" pour les prochains matches de son club contre Biarritz (29 novembre), à Agen (4 décembre) en Top 14 et face aux London Wasps en Challenge européen (10 décembre).

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Basket: L'éclosion de la génération Batum


AFP - 18. novembre 2011, 16h39


Plusieurs joueurs, nés en 1988-1989 et membres de la "génération Nicolas Batum", championne d'Europe juniors en 2006 et troisième du Mondial juniors en 2007, se sont fait un nom en ProA.
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Nicolas Batum (G) tente de marquer un panier contre les joueurs du Pirée Lucas Kalin (C) et Michalis Pelekanos (D) lors d'un match d'Euroligue, le 16 novembre 2011 au Pirée AFP

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1321630730213-1-0.jpg Le Français Alexis Ajunça tente de marquer un panier lors d'un match exhibition contre les Etats-unis, le 15 août 2010 à New York AFP




Plusieurs jeunes joueurs, nés en 1988-1989 et membres de la "génération Nicolas Batum", championne d'Europe juniors en 2006 et troisième du Mondial juniors en 2007, se sont fait un nom en ProA.
Présentation, par son ancien entraîneur en juniors, Richard Billant, d'une "génération exceptionnelle" pour sa qualité et sa densité, et censée arriver à maturité aux JO-2016.
Il ne faut pas oublier trois autres joueurs de la même génération, qui évoluaient en NBA l'an passé, mais n'étaient pas en équipe de France juniors en 2006 et 2007: Rodrigue Beaubois (Dallas/NBA), Kevin Séraphin (Vitoria/ESP) et Pape Sy (Gravelines).
. Nicolas Batum (Nancy/Portland NBA, ailier, 23 ans, 1,99 m, 51 sélections, 14,3 pts, 5,3 rds, 4,3 pds en ProA, 18,2 pts, 7 rds, 5,6 pds en Euroligue):
"Il était surprenant par sa clairvoyance. Il avait une intelligence de jeu exceptionnelle. Son jeu s'est enrichi tous les ans. Jeune, on lui reprochait son manque de dureté. Mais il compensait par tellement de choses. C'était un garçon impliqué, à l'écoute et avec un très bon rayonnement sur le groupe. Il a énormément de qualités, humainement aussi. Il a progressé dans le tir. On peut penser qu'il sera all-star NBA et un grand leader de l'équipe de France".
. Alexis Ajinça (Hyères-Toulon/fin de contrat à Toronto NBA, intérieur, 23 ans, 2,13 m, 8 sélections, 19 pts, 13 rds, 2 pds après un match en ProA):
"Ce qui m'a plu au départ, c'est sa persévérance. Il est attiré par le jeu extérieur. Il a toujours rêvé de devenir une sorte de Dirk Nowitzki français. Au regard de son potentiel et de sa carrière, on fait la fine bouche. Mais il est jeune, il est grand, et on sait que c'est tardif pour ces gens-là".
. Antoine Diot (Le Mans, meneur, 22 ans, 1,93 m, 23 sélections, blessé depuis le début de la saison):
"Ses points forts, c'étaient sa maturité, son mental, son leadership, son énergie et sa qualité d'interception. C'est un mec intelligent, qui sent le jeu. Jeune, il était très, très fort, mais pas toujours sous contrôle. Il a progressé là-dessus. Il a beaucoup mûri dans la gestion de l'équipe, mais au point d'en perdre un peu sa créativité".
. Edwin Jackson (Villeurbanne, arrière, 22 ans, 1,90 m, 12 sélections, 9,7 pts, 2,8 rds, 1,7 pds en ProA):
"Hyper sérieux, travailleur. C'est un tireur fou. Il a un très bon mental, une grande confiance en lui. Il a progressé en défense, qui était son point faible. Maintenant, il doit essayer d'être plus régulier".
. Abdoulaye Mbaye (Strasbourg, arrière, 23 ans, 1,89 m, 3 sélections, 8,3 pts, 1,5 rds, 1,3 pds en ProA):
"Un vrai bon joueur, assez polyvalent. Il est très félin dans ses pénétrations et il progresse dans le tir extérieur. Il a toujours été barré par des garçons plus grands. A lui de continuer à travailler et de gagner en leadership".
. Adrien Moerman (Nancy, intérieur, 23 ans, 2,00 m, 0 sélection, 10,5 pts, 4,6 rds, en ProA, 14,4 pts, 7 rds en Euroligue)
"C'est le rêve de tout entraîneur. Il est toujours à 100%. Pour un joueur de sa taille, se mouvoir avec une telle vitesse, c'est exceptionnel. C'est un guerrier, avec un sens inné du jeu sans ballon. Il peut être l'intérieur shooteur à trois points qu'on n'a encore jamais eu en équipe de France".
. Kim Tillie (Villeurbanne, intérieur, 23 ans, 2,06 m, 0 sélection, 8,2 pts, 5 rds, en ProA):
"Il a énormément progressé. Sa verticalité est impressionnante. Il a un tir d'une grande pureté. Il a amélioré sa dureté physique et son jeu de passe. Pour lui, tous les voyants sont au vert, parce que physiquement il est monstrueux et c'est un bosseur".
. Ludovic Vaty (Gravelines, pivot, 22 ans, 2,06 m, 0 sélection, 11 pts, 6 rds en ProA):
"C'est un roc, un dur de dur, il n'a peur de rien. C'est un vrai pivot, capable de tirer à 3-4 mètres, et un bon rebondeur. Au Mondial, c'était le seul sur lequel je pouvais vraiment compter en défense pour arrêter les très gros en face".

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Marathon de Tokyo: Haile Gebreselassie annonce sa participation


AFP - 18. novembre 2011, 16h45


L'Ethiopien Haile Gebreselassie a annoncé vendredi qu'il serait au départ du marathon de Tokyo le 26 février prochain, avec l'objectif d'y obtenir son billet pour les jeux Olympiques de Londres.
L'Ethiopien Haile Gebrselassie franchit la ligne, en vainqueur, du marathon de Dubaï, le 22 janvier 2010. © AFP

"Je vais participer au marathon de Tokyo le 26 février" pour essayer de me qualifier pour les jeux Olympiques", a déclaré l'Ethiopien lors d'une conférence de presse donnée à l'occasion de la course des Sept collines (15 km) dimanche à Nimègue, aux Pays-Bas.
"Gebre" avait déjà essayé de se qualifier pour les JO au marathon de Berlin en septembre mais il avait dû abandonner au 35e kilomètre en raison de problèmes respiratoires.
En 2009, Gebreselassie, ancien détenteur du record du monde du marathon, avait prévu de courir le marathon de Tokyo mais il avait dû renoncer à sa participation après une chute lors d'un entraînement.
S'il se qualifiait pour les JO-2012, il participerait à ses cinquièmes jeux Olympiques. Il a déjà été sacré à deux reprises sur 10.000 mètres, en 1996 et en 2000.

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Coupe d'Europe de rugby: Clermont et le Racing sous pression


AFP - 18. novembre 2011, 16h56


Clermont a l'occasion de lancer pleinement sa campagne dans la poule 4 de la Coupe d'Europe vendredi face à Aironi lors de la 2e journée, alors que le Racing-Métro, en déplacement à Edimbourg, est déjà au pied du mur dans la poule 2 après sa défaite inaugurale à domicile.
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Le demi de mêlée Morgan Parra tente d'échapper (C) au joueur de l'Ulster Rory Best lors du match de Coupe d'Europe, le 12 novembre 2011 à Belfast AFP

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1321631704948-1-0.jpg Le joueur du Racing-Metro Karim Ghezal (G) attrape le ballon devant le joueur de Cardiff Alex Cuthbert (D) sur une touche lors d'un match de Coupe d'Europe, le 11 novembre 2011 à Colombes, en région parisienne AFP




Clermont n'a pu ramener qu'un point de son déplacement en Ulster samedi dernier (16-11) après avoir vu sa domination annihilée par quelques mauvais choix de jeu.
Candidats à une des places de meilleurs premiers de poule, synonyme de quart de finale à domicile, les Auvergnats doivent donc refaire une partie des points en s'imposant avec bonus à domicile.
Avec ses cadres et ses internationaux (Vosloo, Bonnaire, Parra, James, Rougerie...), la tâche semble aisée face à la modeste franchise italienne d'Aironi. Mais Leicester qui espérait faire de même en Italie le week-end dernier n'y est pas parvenu (victoire 28-12)...
Pour le Racing-Métro, qui dispute sa deuxième Coupe d'Europe, les choses se sont considérablement compliquées d'entrée de jeu avec leur défaite à domicile face aux Cardiff Blues vendredi dernier (26-20).
Une qualification passera par un résultat à Edimbourg, co-leader de la poule 2 après sa victoire opportuniste chez les London Irish (20-19).
Pour l'occasion, le Racing-Métro enregistre notamment le retour de Sébastien Chabal en N.8, blessé à une épaule depuis le 23 septembre. En quête de réalisme, le club francilien s'appuiera sur deux joueurs capables d'assurer le jeu au pied, Juan Martin Hernandez à l'ouverture et Jonathan Wisniewski à l'arrière.
Le leader de la poule Cardiff accueille les London Irish.
Dans la poule 1, le vice-champion d'Europe Northampton, battu sur le fil au Munster (23-21), reçoit les Gallois de Llanelli.
Programme des matches de la 2e journée de Coupe d'Europe joués vendredi (en heure française):
Poule 1:
(21h00) Northampton (ENG) - Scarlets Llanelli (WAL)
Poule 2:
(21h00) Cardiff Blues (WAL) - London Irish (ENG)
Edimbourg (SCO) - Racing Métro (FRA)
Poule 4:
(21h00) Clermont (FRA) - Aironi (ITA)

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L1: Lille et Lyon tirent les premiers


AFP - 18. novembre 2011, 16h57


La 14e journée de Ligue 1 débute dès vendredi avec les rencontres de Lille et Lyon, engagés mardi en Ligue des champions et qui, en déplacement à Toulouse et à domicile face à Rennes, devront gagner pour rester au contact du Paris SG, qui reçoit Nancy dimanche.
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L'attaquant de Lyon, Lisandro (d), contre Brest en Championnat de France le 20 août à Brest AFP/Archives

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1321563046304-4-0.jpg Le défenseur tunisien Aymen Abdennour (d), de Toulouse, face à l'attaquant André-Pierre Gignac, de l'OM, en Ligue 1 le 15 octobre 2011 à Toulouse AFP/Archives




Avant la trêve internationale, Lyon n'était pas au mieux de sa forme, avec une indiscutable défaite à domicile face au Real Madrid en Ligue des champions (2-0) et un revers 2-1 à Sochaux où les hommes de Rémi Garde ont été très décevants.
Il s'agit donc de rebondir. En Ligue des champions, ce sera mardi face à l'Ajax Amsterdam, sur lequel les Lyonnais, troisièmes, comptent trois points de retard.
Et vendredi face à Rennes, une victoire sera tout aussi importante, puisque l'OL est déjà à sept longueurs du Paris SG, leader.
"Ce sont deux rendez-vous importants. Je préfère me concentrer sur le match de vendredi. Nous restons sur notre faim après le match de Sochaux en terme de résultat et de qualité de jeu. Il faut retrouver un jeu collectif car il a été moins bien que ce que l'on attendait", a déclaré Rémy Garde mercredi.
Le technicien lyonnais a surtout enregistré une excellente nouvelle avec le retour en attaque de Lisandro, absent sur blessure depuis fin août et qui fait partie du groupe.
Côté rennais, l'avant-match a été animé par Frédéric Antonetti, qui a estimé que la demande lyonnaise d'avancer la rencontre avait été tardive et a évoqué "l'influence" du club de Jean-Michel Aulas.
"Je voudrais que le match se déroule dans des conditions normales et qu'il n'y ait pas une faute d'arbitrage qui vienne entacher la rencontre, mais ni d'un côté ni de l'autre", a-t-il dit.
L'autre match du jour, Toulouse-Lille a été moins agité en coulisses mais il est tout aussi important. Comme Lyon, le champion lillois ne peut pas se permettre de voir Paris prendre trop le large.
Mais les Dogues risquent d'avoir déjà la tête à Moscou, où ils joueront mardi leur survie en Ligue des champions face au CSKA. En embuscade à la 6e place, les Toulousains pourraient en profiter pour se rapprocher du podium.
Le reste de cette 14e journée est dominé par le choc sudiste entre Montpellier (2e) et Marseille (8e) samedi et surtout, dimanche, le match contre Nancy d'un Paris SG qui a vécu une trêve internationale très animée entre rumeurs et démentis autour d'Antoine Kombouaré et de Carlo Ancelotti.
Kombouaré sera bien sur le banc parisien dimanche, et c'est désormais la réaction de ces joueurs qui sera scrutée face à des Lorrains relégables.
Vendredi (20h00):
Toulouse - Lille
Lyon - Rennes
Samedi:
(19h00) Ajaccio - Caen
Dijon - Bordeaux
Evian/Thonon - Lorient
Nice - Saint-Etienne
(21h00) Montpellier - Marseille
Dimanche:
(17h00) Brest - Sochaux
Valenciennes - Auxerre
(21h00) Paris SG - Nancy

Vlà terminé pour ce soir.............

[Norton]

FOOTBALL
Séisme sur le château de cartes de Constantin

• 18. novembre 2011, 22h48

Thomas Dayer | Le Matin


La décision du Tribunal cantonal du Valais contrarie la cause du FC Sion. Constantin ne désarme pas. La question de l'effet rétroactif devient centrale.
© AFP / Fabrice Coffrini

La sentence est tombée hier matin, le FC Sion l'a ramassée non sans quelque douleur. Le club valaisan aurait préféré éviter ce soufflet du Tribunal cantonal du Valais, qui a levé les mesures provisionnelles accordées par le Tribunal de district de Martigny. Les dispositions permettaient aux six recrues estivales d'être alignées.

La juge de la Cour civile estime que les six joueurs concernés «avaient conservé la liberté de jouer pour tout club qui ne serait pas frappé d'une interdiction telle que celle infligée à OLA SA (ndlr: la société anonyme du FC Sion): leur non-qualification en faveur d'OLA SA leur permettait en effet de résilier leur rapport de travail avec effet immédiat et la période de qualification était alors en cours.»

Autrement dit, les six individus n'ont souffert d'aucune atteinte à la personnalité dans la mesure où ils étaient libres de travailler pour un autre employeur non sanctionné d'une interdiction de transfert. «L'argumentaire me paraît cohérent, confie un juriste familier du droit du sport. Si le service de l'hygiène ordonne la fermeture d'un restaurant, vous imaginez-vous le patron hurler au motif qu'on ne laisse pas travailler ses employés?»

«Une mauvaise nouvelle»

Christian Constantin l'admet: «Il faut être clair, ce n'est pas une bonne nouvelle. Mais le procès sur le fond n'est pas joué.» Car le dossier rallie l'aréopage du district de Martigny. «Juridiquement, les mesures provisionnelles se basent sur la vraisemblance et ne préjugent pas de la décision sur le fond, explique Fabien Mingard, avocat spécialisé du droit du sport. Cela dit, le dossier étant normalement déjà bien ficelé à ce stade, le verdict d'hier du Tribunal cantonal donne de sérieux indices. En ce sens, le coup est dur pour le FC Sion.»

Pour un autre homme de loi, c'est limpide: «Je vois mal le Tribunal de district de Martigny reprendre une direction radicalement opposée et risquer un nouveau désaveu. A mes yeux, la pyramide vient de commencer à s'effondrer.»

Les fondements de l'histoire

Ce séisme sur le château de cartes sédunois promet des luttes épineuses au club valaisan. Il sera opposé à l'UEFA au Tribunal arbitral du sport (TAS) le 24 novembre prochain. «Dans la mesure où l'UEFA a fait fi de nombreuses décisions juridiques, je la vois mal brandir celle du Tribunal cantonal valaisan comme une pièce à conviction en sa faveur, sourit l'un de nos consultants. Néanmoins, le TAS n'y restera pas aveugle.»

L'instance d'arbitrage devra sans doute creuser aux fondements de l'histoire pour statuer. «Il s'agit quand même de définir clairement si le FC Sion était frappé d'une interdiction de transferts pour deux périodes consécutives et complètes ou si cette interdiction portait sur un cumul de jours égalant à deux périodes de transfert», rappelle Fabien Mingard.

Du plomb dans l'aile

En outre, Sion attend les résolutions de la Swiss Football League (SFL), dont la commission de discipline statuera d'ici à la fin de la semaine prochaine. Les couloirs de Muri prédisent déjà des forfaits. Christian Constantin ne l'entend pas de cette oreille: «La SFL avait explicitement demandé au Tribunal la révocation des mesures provisionnelles à date du 3 août, justifie le président. Or, dans ses considérants, la Cour n'y répond pas. Les points acquis sont acquis. S'ils nous sont enlevés, on se battra.» La question de l'effet rétroactif pourrait bientôt constituer le noeud du conflit sédunois - et contre la SFL, et contre l'UEFA: les mesures provisionnelles constituaient-elles un blanc-seing permettant aux six recrues de jouer en attendant la sentence de l'instance supérieure?

Enfin, d'autres plaintes demeurent pendantes devant le Tribunal cantonal vaudois et la Commission européenne. Les attaques pour abus de position dominante et contrainte restent d'actualité. «On en est loin d'en avoir fini», promet CC, loin de vouloir désarmer bien que, hier matin, sa cause ait pris du plomb dans l'aile.
Editorial
Le foot va être pris en otage

Cette fois, Christian Constantin a perdu. Pas le championnat. Mais un match susceptible d'influencer le cours de la saison comptable de son FC Sion. Le Tribunal cantonal valaisan a admis l'appel interjeté par la Swiss Football League (SFL), l'ASF et la FIFA dans l'affaire qui les oppose aux six joueurs «sans papiers» du club. Confronté à cette nouvelle situation, l'omnipotent président a deux solutions.

Il y a d'abord celle de la sagesse qui imposerait à Constantin de ranger son ego dans le vestiaire de Tourbillon. D'admettre sa défaite. Et de chercher une conciliation avec la SFL et les adversaires qui avaient déposé protêt avant leur duel afin que son club conserve les points acquis sur la pelouse. L'avantage de cette démarche, dont les chances de concrétisation tendent cependant vers le néant, serait de ne pas chambouler la hiérarchie sportive et de rendre le football aux footballeurs.

Il y a ensuite celle de l'insurrection qui pousserait Constantin à multiplier les requêtes auprès de toutes les Cours de justice compétentes pour accueillir son dossier. Le désavantage de ce procédé, dont la probabilité de réalisation tutoie les 100%, serait de prendre le football en otage. Si Constantin s'entêtait, on ne pourrait exclure l'hypothèse que l'identité du champion de Suisse 2012 soit révélée par un tribunal en 2015. Et que l'infortuné relégué du printemps prochain soit repêché par un juge en 2018.

Mince, quoi. Que les décideurs pensent aussi au sport, à ceux qui incitent les gens à se rendre dans les stades. Un match au tribunal, c'est beaucoup moins attrayant.
Emmanuel Favre chef de la rubrique sportive