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Allemagne: Mönchengladbach cartonne


Si - 19. novembre 2011, 17h25


La belle série continue pour Lucien Favre: Borussia Mönchengladbach s'est hissé au 2e rang provisoire en écrasant Werder Brême 5-0 lors de la 13e journée de Bundesliga.
Le Borussia a une fois encore démontré sa solidité à domicile, où son bilan s'établit désormais à cinq victoires et deux nuls. Une tête d'Herrmann (16e) et un remarquable solo du prodige Reus (23e) ont rapidement concrétisé la domination de Mönchengladbach.
Reus, vraiment irrésistible actuellement, ajoutait deux nouvelles réussites (38e/51e) pour un parfait hat-trick avant qu'Arango ne signe le numéro cinq (53e).
Schalke a aussi enregistré une victoire sans histoire en dominant Nuremberg 4-0 grâce notamment à un doublé d'Huntelaar et un but de Raul.
Borussia Mönchengladbach - Werder Brême 5-0. Schalke 04 - Nuremberg (avec Klose) 4-0. Fribourg - Hertha Berlin (avec Lustenberger dès la 59e) 1-2. Cologne - Mayence renvoyé. Wolfsburg (avec Benaglio) - Hanovre 96 4-1 . 18h30: Bayern Munich - Borussia Dortmund.

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L1: Montpellier-Marseille, un match qui sent le soufre


AFP - 19. novembre 2011, 17h31


L'Olympique de Marseille, en net regain de forme et remonté à la 8e place rend visite samedi à une équipe de Montpellier séduisante, bien installée à la 2e place, pour un duel entre rivaux du sud dont les dernières confrontations ont toujours donné lieu à énormément d'engagemen
L'attaquant de Montpellier Olivier Giroud, le 22 octobre 2011 lors d'un match de L1 à Caen. © AFP:Archives

L'Olympique de Marseille, en net regain de forme et remonté à la 8e place rend visite samedi à une équipe de Montpellier séduisante, bien installée à la 2e place, pour un duel entre rivaux du sud dont les dernières confrontations ont toujours donné lieu à énormément d'engagement.
"Chaque année, ce sont des matches qui sont marqués par beaucoup d'engagement, d'agressivité. On sait à quoi s'attendre", commente Didier Deschamps, même si Montpellier réussit plutôt bien à l'OM.
Ainsi le vice-champion a remporté ses trois dernières confrontations face aux Héraultais: au Vélodrome (4-0) puis à la Mosson (2-1, buts de Gignac et Taiwo sur penalty) la saison dernière en L1, avant de conserver la Coupe de la Ligue contre le même adversaire (1-0, encore Taiwao).
Mais à chaque fois, la victoire s'est dessinée à l'issue d'un âpre combat, surtout lors de cette finale de Coupe de la Ligue, où les équipes se sont rendu coup pour coup. L'ambiance avait aussi été très chaude lors d'un match amical en juillet, remporté par Montpellier (1-0).
"C'est une équipe agressive à domicile, avec de jeunes joueurs encadrés par des joueurs expérimentés. Montpellier fait partie des bonnes équipes du championnat, ce n'est pas un hasard s'ils sont là", ajoute Deschamps.
"Montpellier c'est une équipe athlétique et agressive. Nous le sommes aussi. Quand vous avez deux équipes athlétiques qui se rencontrent, il y a de l'agressivité mais dans le bon sens du terme", confirme le défenseur Souleymane Diawara.
"Certains équipes essaient de s'imposer par des tacles ou des paroles, mais il n'y a rien de grave à cela, il faut simplement répondre", ajoute Diawara qui promet que l'OM aura du répondant: "S'ils veulent le combat, je pense qu'on est prêt".
Au-delà de la tension qui règne sur ce derby méditerranéen, les deux équipes, au sortir de la trêve internationale, auront à coeur de poursuivre sur leur lancée. Mais si l'OM reste sur une victoire sur Nice (2-0), les Marseillais cette saison n'ont gagné aucun de leurs cinq matches face à des clubs de la première moitié du classement (3 défaites, 2 nuls).
Montpellier de son côté n'a connu qu'un seul couac cette saison à domicile (0-3) face au Paris SG.
"Quand on joue l'OM, il y a toujours un piment supérieur à un autre match", confie René Girard. "Ces clubs ont des accroches partout. Dans un village du Gard (Vauvert, le sien, ndlr), il y a un quart montpelliérain, une moitié nîmoise et une autre moitié marseillaise", plaisante encore l'entraîneur.
"On a joué tous les gros, il nous reste l'OM. A nous de bien gérer cette rencontre, ce sera un match référence pour savoir où l'on en est, par rapport à eux et à nous", ajoute Girard.
Pour le défenseur Henry Bédimo, "il y a des équipes de haut de tableau qui vont perdre des points lors de cette journée" où Toulouse reçoit Lille et Lyon se rend à Rennes. "Avec une victoire, on aurait un gros matelas pour durer à cette place. Journée après journée, on va repousser nos limites", promet l'international camerounais.
Quant aux Marseillais, qui accueilleront une semaine plus tard le leader parisien, ils savent qu'une remontée au classement passe par un bon résultat à la Mosson. "C'est un vrai test. On verra notre véritable niveau. Il va falloir aller faire un bon résultat".
"Obtenir de bons résultats contre ces deux adversaires nous permettrait de basculer du bon côté", résume Deschamps.

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Espagne: le Real à Valence pour le choc de la 13e journée


AFP - 19. novembre 2011, 17h45


L'objectif du Real Madrid, leader de la Liga, est désormais de maintenir son avance sur ses poursuivants, le Barça qui pointe à trois longueurs et ne peut plus se permettre le moindre faux pas, et Valence que les Merengue affrontent à l'extérieur pour la 13e journée.
L'attaquant français du Real Karim Benzema le 6 novembre 2011 à Madrid face à Osasuna. © AFP/Archives

Un sacré test pour les hommes de José Mourinho, samedi, à Valence: le 3e du championnat est en forme et attend les Madrilènes de pied ferme à Mestalla, où les joueurs d'Emery restent invaincus cette saison. Dans son antre à l'ambiance si particulière, Valence a déjà fait douter le Barça (2-2) et souhaite maintenant mettre des bâtons dans les roues du Real.
Les partenaires d'Adil Rami, qui s'attend au passage à une belle explication avec son partenaire en équipe de France Karim Benzema, disposent pour ce choc d'une bonne partie de leurs armes. Ils devront certes se passer de leurs habituels meneurs de jeu Banega et Canales, tous deux forfait de longue durée pour des blessures au genou. Mais le reste des troupes répondra présent, tout particulièrement les attaquants Jonas et Soldado, toujours dangereux à Mestalla.
Les Madrilènes, eux, ont à coeur de poursuivre leur fantastique série de 9 victoires consécutives. Pour ce choc, Mourinho se heurte toutefois à un casse-tête en défense. Le retour de blessure du défenseur central Carvalho pose ainsi la question du maintien à ce poste de Sergio Ramos, pourtant irréprochable depuis qu'il a assuré l'intérim du Portugais.
L'absence probable d'Arbeloa, rentré fatigué des deux matches avec la sélection espagnole, pourrait décider - à contre-coeur sans doute - le coach Merengue à reléguer à nouveau Ramos sur le flanc droit de la défense. Mais "The Special One" peut aussi avoir recours au Français Lassana Diarra, qui a déjà joué les roues de secours sur le côté droit.
Un choc Benzema-Rami
Devant, Benzema est donc pressenti pour en découdre avec Rami et Ronaldo devrait aussi tenir son rang malgré une certaine usure après les matches de barrages à couteaux tirés entre le Portugal et la Bosnie.
En comparaison, la tâche du Barça s'annonce a priori plus facile, samedi au Camp Nou, contre Saragosse. Le modeste 16e du championnat ne semble pas de taille à créer la surprise face aux Catalans. D'autant que le Barça disposera de presque tout son effectif pour s'assurer trois points devant au moins le maintenir au contact du Real.
L'atout principal des Blaugrana, Messi, répondra ainsi comme toujours présent, en dépit de ses déplacements éprouvants avec sa sélection (contre la Bolivie et la Colombie). Guardiola devra seulement se passer du défenseur brésilien Adriano, rentré blessé des matches de la Seleçao à Doha.
Enfin, il ne faudra pas perdre de vue le 4e de la Liga, Levante, en déplacement à l'Atletico Madrid, dimanche.
Le deuxième club de la région de Valence, s'il a légèrement dévissé après sa parenthèse enchantée de leader de la Liga, reste un candidat sérieux. Surtout face à un Atletico Madrid qui traverse une première moitié de championnat décidément délicate.
Les hommes de Gregorio Manzano, seulement 11e au classement, ont un urgent besoin de points avant un derby contre le Real qui s'annonce pour eux des plus compliqués.
Le week-end international leur a cependant déjà réservé une mauvaise surprise: le forfait de Falcao, leur attaquant-vedette, dont les adducteurs n'ont pas tenu le choc au cours d'un entraînement avec la Colombie.
Le programme (en heures GMT):
Samedi 19 novembre:
(17h00) Villarreal - Betis
(19h00) FC Barcelone - Saragosse
(21h00) Valence - Real Madrid
Dimanche 20 novembre:
(11h00) Real Sociedad - Espanyol Barcelone
(15h00) Sporting Gijon - Getafe
Osasuna Pampelune - Rayo Vallecano
(17h00) FC Séville- Athletic Bilbao
(19h00) Atletico Madrid - Levante
(21h00) Grenade - Majorque
Lundi 21 novembre:
(20h00) Racing Santander - Malaga

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Angleterre: Manchester City solide leader


Si - 19. novembre 2011, 17h59


Manchester City se profile toujours plus comme un champion d'Angleterre en puissance. Lors de la 12e journée, le leader a battu Newcastle 3-1.
L'équipe dirigée par Roberto Mancini présente un bilan ahurissant, avec 11 victoires et 1 nul. Il s'agit vraiment d'un rythme de champion. Face à Newcastle, qui n'avait pas encore connu la défaite cette saison, les Citizens ont fait la décision en fin de première mi-temps, par Balotelli (41e/pen) et Richards (44e). Aguero a salé l'addition à la 72e sur un nouveau penalty. Les Magpies ont sauvé l'honneur par Gosling (89e).
En 12 matches de Premier League, Manchester City a marqué la bagatelle de 42 buts. Il faut remonter 48 ans en arrière pour trouver mieux: Tottenham avait inscrit 44 buts sur une période similaire au début de la saison 1963/64.
Arsenal a pour sa part conquis un 5e succès d'affilée en s'imposant 2-1 à Norwich. Menés après une erreur de Mertesacker, les Gunners ont renversé la situation grâce à un doublé de l'inévitable Van Persie. Le Néerlandais en est ainsi à 13 buts depuis le début du championnat, et à 31 en 29 matches disputés en 2011 avec Arsenal. Johan Djourou est entré en jeu à la 93e pour une très brève apparition.
Philippe Senderos a effectué son come-back au coeur de la défense de Fulham. Les Cottagers ont ramené un point de leur déplacement à Sunderland (0-0).
Résultats: Norwich - Arsenal (avec Djourou dès la 93e) 1-2. Everton - Wolverhampton 2-1. Manchester City - Newcastle 3-1. Stoke - Queens Park Rangers 2-3. Sunderland - Fulham (avec Senderos) 0-0. West Bromwich Albion - Bolton 2-1. Wigan - Blackburn Rovers 3-3. 18h30: Swansea - Manchester United.

[Norton]

Coupe d'Europe de rugby: Biarritz se relance face aux Saracens


AFP - 19. novembre 2011, 18h02


Biarritz s'est relancé en remportant son premier succès à domicile cette saison face aux Anglais des Saracens (15-10) dans la poule 5 de la Coupe d'Europe grâce notamment à deux essais de grande classe inscrits en seconde période, lors de la 2e journée.
Le trois-quarts aile des Saracens James Short, face à Biarritz, le 19 novembre 2011 au stade Aguilera. © AFP

Ce succès, combiné au match nul des Ospreys à Trévise (26-26), laisse la poule totalement ouverte avec les Gallois et les Anglais à 6 points et les Basques à 5 points.
Le BO qui sourit enfin, cela faisait plus de sept mois que le public du stade Aguilera l'attendait. Et il aura fallu la venue du champion d'Angleterre en titre, et le retour de quatre des cinq Mondialistes français sur leur pelouse fétiche, pour enfin le vivre.
La victoire basque, qui aurait pu être plus franche sans un essai accordé aux Londoniens dans les arrêts de jeu qui leur offre le bonus défensif, ne souffre d'aucune contestation tant les hommes de Patrice Lagisquet ont dominé, d'abord en vain avant de trouver la faille deux fois autour de l'heure de jeu par Harinordoquy et Ngwenya.
En panne d'efficacité au pied (deux échecs de Bosch), le BO a fait valoir sa supériorité en mêlée fermée pour faire reculer les Saracens mais il lui a manqué un peu de précision dans la finition, un peu de lucidité aussi sur une double série de +pick and go+ avant la pause qui auraient pu et dû lui permettre de prendre l'avantage.
Au lieu de ça, le 0-0 sanctionnant le premier acte était plutôt positif pour les Saracens, jamais aussi dangereux que lorsque les phases de jeu durent et le jeu se débride.
Après l'ouverture du score sur une pénalité de Farrell, les Biarrots n'auront douté que quatre minutes, le temps d'enclencher une relance de 100 mètres conclue dans l'en-but par un Harinordoquy esseulé et admirablement trouvé par une passe au pied en diagonale d'Haylett-Petty (5-3, 57).
Le poteau trouvé par Farrell sur pénalité était aussi un signe car, en moins de deux minutes, les Rouge et Blanc enfonçaient leurs visiteurs, d'abord par Peyrelongue sur pénalité, puis par Ngwenya, servi sur ses 40 mètres par une croisée de Bosch, qui slalomait puis accélérait pour un essai sous les perches (15-3, 65).
Leur seul regret sera ce point de bonus laissé aux Saracens qui pourrait être précieux à la fin de la phase de poule.

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Tennis: Djokovic s'estime à 100% pour le Masters


AFP - 19. novembre 2011, 18h13


Gêné ces dernières semaines par des ennuis physiques, le N.1 mondial Novak Djokovic affirme qu'il sera "à 100%" lundi pour son entrée en lice au Masters de Londres, où il espère terminer en beauté son époustouflante saison 2011.
Le Serbe Novak Djokovic répond aux journalistes, le 19 novembre 2011 à Londres où se dispute le Masters à partir du 20. © AFP

"J'ai eu des problèmes à l'épaule et avant cela aux abdominaux. Mais tout s'est remis en place. Je sers au maximum de mes possibilités depuis deux ou trois jours et je peux affirmer que j'ai récupéré", a dit le Serbe, qui affrontera le Tchèque Tomas Berdych pour son premier match.
Pratiquement imbattable depuis janvier (69 victoires, 4 défaites), Djokovic a semblé accuser le coup physiquement au lendemain de sa victoire à l'US Open, sa troisième de l'année en Grand Chelem après l'Open d'Australie et Wimbledon, et dixième trophée au total en 2011.
Contraint à l'abandon en demi-finale de la Coupe Davis, il a ensuite déclaré forfait pour le Masters 1000 de Shanghai et renoncé de nouveau avant son quart de finale du tournoi de Paris-Bercy. Entre-temps, il avait été battu à Bâle par le jeune Japonais Kei Nishikori, l'un des deux joueurs avec Roger Federer à l'avoir battu cette année (il a aussi perdu deux fois sur abandon).
"La saison a été longue", reconnaît le Belgradois, qui ne serait pas contre une réduction de la durée de la saison, comme un grand nombre de ses collègues.
"Le calendrier est chargé et les joueurs ont du mal à être à 100% sur tous les tournois, surtout en fin de saison. Il faut que nous soyons ouverts au changement", a dit Djokovic.
En attendant, le Serbe s'est vu octroyer par son gouvernement un passeport diplomatique qui lui permet "de passer moins de temps au contrôle dans les aéroports".
Pour lui donner un coup de fouet, rien n'était plus indiqué qu'une visite à Londres, où il y a vécu il y a quatre mois le plus grand moment de sa carrière.
"Accomplir deux de mes plus grands objectifs à deux jours d'intervalle, devenir N.1 mondial et gagner Wimbledon, c'était extraordinaire", souligne le Serbe de 24 ans, qui n'écarte pas d'aller en pélerinage au All England Lawn Tennis Club dans les prochains jours.
"J'ai envie d'y aller pour boire une tasse de thé et ressentir l'atmosphère du club de façon différente en dehors du tournoi", a dit Djokovic, qui conserve le filet de sa finale contre Rafael Nadal "dans un endroit très spécial" chez lui.
Un succès à North Greenwich, de l'autre côté de Londres, n'aurait pas la même portée, car le Serbe a déjà gagné le Masters, en 2008 à Shanghai, mais il lui permettrait de signer une des plus belles saisons de toute l'histoire du tennis. Le dernier champion à avoir gagné trois tournois du Grand Chelem et le Masters la même saison est Federer (en 2007), peut-être son plus dangereux rival cette année.
Avant une éventuelle finale contre le Suisse, Djokovic devra se sortir d'une poule où figurent le Britannique Andy Murray, l'Espagnol David Ferrer et le Tchèque Tomas Berdych, contre lequel il avait aussi commencé son tournoi, victorieusement, l'an passé.
"Il (Berdych) a eu de bons résultats ces derniers temps, notamment à Paris-Bercy où il a battu Murray, et il aime jouer en salle", a souligné le N.1 mondial.

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Dopage: Noah est un "ignorant" pour le président du Comité olympique espagnol


AFP - 19. novembre 2011, 18h38


Le président du Comité olympique espagnol Alejandro Blanco a qualifié samedi Yannick Noah d'"ignorant" sur le site web du quotidien "Marca", après que l'ancien joueur de tennis français eut expliqué les récents succès du sport espagnol par le recours au dopage.
Le Français Yannick Noah le 18 octobre 2011 à Paris lors de la présentation du Tour de France cycliste 2012. © AFP/Archives

"Il est très difficile pour des ignorants de comprendre le boom du sport espagnol. C'est le travail qui a été la clé du succès", affirme le président du Comité olympique espagnol, très remonté, dans l'édition internet de Marca.
Blanco précise que "les 11.200 contrôles antidopage réalisés chaque année par l'Espagne" sont "la meilleure réponse que l'on puisse donner".
De son côté, le quotidien sportif AS citait samedi des sources du Conseil Supérieur du Sport (CSD), le ministère des Sports espagnol, selon lesquelles "internationalement, il est reconnu que l'Espagne est à la pointe de la législation antidopage".
"En Espagne, il n'y a pas plus ou moins de dopage que dans d'autres pays", expliquent ces mêmes sources du CSD.
Enfin, AS cite aussi le président de la Fédération espagnole de basket-ball, José Luis Saez, qui qualifie Noah d'"irresponsable" et de "jaloux".
"Dans des questions aussi sensibles que le dopage, on ne peut pas accuser sans preuves, il faut démontrer les choses, sans semer au vent des doutes inutiles", insiste Saez.
Dans une tribune au journal "Le Monde" daté samedi, Yannick Noah met les nombreux succès du sport espagnol sur le compte d'une "potion magique": "On a l'impression que, comme Obélix, ils sont tombés dans la marmite", écrit Noah.
L'ancien vainqueur de Roland-Garros 1983 accuse également les autorités espagnoles de fermer les yeux sur le dopage de certains de leurs sportifs.
"En Espagne, l'affaire Fuentes, le plus gros scandale de dopage de l'histoire a fait +pschitt+. (...) Peut-être parce que là-bas le sport occupe une place tellement importante que ses héros y sont plus protégés qu'ailleurs".
Eufemiano Fuentes, le médecin au coeur d'un réseau de dopage sanguin démantelé en 2006 par l'opération Puerto, attend encore aujourd'hui d'être jugé.

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FOOTBALL
Jacques Barillon: «Le cœur de Bulat Chagaev bat pour notre pays»

• 19. novembre 2011, 23h59

Dominique Botti | Le Matin Dimanche


Jacques Barillon a repris, il y a une semaine, la défense de Bulat Chagaev, l’actuel propriétaire de Neuchâtel Xamax, qui est accusé de faux dans les titres, gestion déloyale et blanchiment. L’avocat s’exprime sur le sujet pour la première fois dans les médias.
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«De nombreuses procédures civiles seront introduites, ainsi que plusieurs plaintes pénales déposées», affirme Me Jacques Barillon, le défenseur de Chagaev. © Sébastien Anex

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/barillon_2.jpg Jacques Barillon a rencontré pour la première fois Bulat Chagaev, mardi 8 novembre à Genève. Après un jour d’entretien, l’avocat a accepté la défense du propriétaire de Xamax. © Sébastien Anex




Dans quelles circonstances Bulat Chagaev vous a-t-il chargé de le défendre?

Il a appris par la presse genevoise, en tout début de la semaine dernière, qu’il était l’objet d’une enquête pénale, pour des faits graves. Simultanément, son avocat (le vice-bâtonnier François Canonica, ndlr) déclarait qu’il avait résilié son mandat; mon confrère en donnait même publiquement les raisons. Lynché par la presse et privé de défenseur, M. Chagaev a demandé à me rencontrer. Je l’ai reçu pendant de nombreuses heures, en urgence, et j’ai décidé d’accepter ce mandat.

Pourquoi avez-vous accepté ce mandat?

Je suis attaché à la présomption d’innocence et je me range assez volontiers aux côtés de celui qui, avant même d’avoir pu s’exprimer devant la justice sur les reproches qui lui sont adressés, est voué aux gémonies et mis au pilori. M. Chagaev, que je ne connaissais pas, véritable homme à abattre et coupable idéal de tous les maux, voilà qui me semblait un peu facile et hâtif. Les dossiers que j’ai étudiés depuis une semaine m’ont conforté dans cette première impression. Et je promets quelques surprises à quelques-uns de ces fossoyeurs d’aujourd’hui, qui se situent dans des sphères a priori inattendues, sans que cela me surprenne – hélas.

N’est-il pas indéfendable?

Cette défense n’est pas simple, je vous l’accorde. L’affaire est complexe, elle touche des domaines très variés et de natures différentes. Les questions juridiques sont aussi nombreuses et complexes que les propos de comptoir qui sortent des poubelles. La rumeur, sur fond de la haine que certains ont nourrie, jour après jour, contre un homme lapidé, fait le reste. L’histoire est connue. Je l’ai vécue souvent en plus de trente ans de carrière.

Quelle langue parlez-vous entre vous?

Il s’exprime en russe, je communique avec lui en français. Ses plus proches assistantes sont parfaitement bilingues. En outre, nous disposons d’un interprète pour toutes les questions juridiques et stratégiques pointues.

Certains médias ont affirmé que votre client cherchait à s’enfuir. Qu’en est-il?

Je n’en suis pas surpris. Ce sont moins quelques journalistes, heureusement assez rares, qui m’ont déçu en rapportant, avec parfois quelques précautions oratoires de circonstance, des propos fantaisistes et souvent délirants, que ceux, tapis dans l’ombre, qui, pour des mobiles peu honorables, sont à la source des allégations mensongères et diffamatoires. Toujours est-il, s’agissant du thème de la fuite, il relève de l’outrance et de l’absurde. Mon client sait qu’il sera entendu, en qualité de prévenu, le 24 novembre depuis plus d’une semaine. Je ne sache pas qu’il ait quitté la Suisse.

Où se trouve-t-il actuellement?

Dans notre belle région lémanique. Il aime notre pays.

A-t-il un permis de séjour en Suisse?

Il est autorisé à se trouver en Suisse. Son cœur bat pour notre pays et il tient a priori à y rester, même si ses affaires se développent dans de nombreux autres pays.

Comment M. Chagaev se détermine-t-il sur les deux documents douteux de la Bank of America, où il est question de 35 millions de francs qui seraient mis à la disposition de Xamax?

Une question plus importante est de savoir si mon client disposait, au moment de l’attestation de Bank of America du 14 septembre 2011, de cette somme dans cette banque. Je réunis la documentation nécessaire, que j’espère avoir en mains pour la produire le jour de sa première audition, le 24 novembre. Pour le surplus, vous comprendrez aisément que M. Chagaev désire réserver la primeur de ses déclarations au Procureur genevois Yves Bertossa, dont je souligne au passage la réserve dont il a fait preuve jusqu’ici, depuis que nous sommes en contact, refusant de s’exprimer publiquement sur le dossier et les charges avant d’avoir permis à mon client de s’expliquer devant lui. D’autres acteurs majeurs de cette affaire ont pris une certaine liberté avec le secret de fonction ou le secret professionnel, et je le déplore.

La justice neuchâteloise confirme que la Bank of America annonce qu’un des deux documents, celui du 14 septembre, est un faux. Que répond votre client?

Je viens de vous le dire. On n’instruit pas, sur le fond, des affaires sur la place publique. Attendons jeudi prochain. Il sera alors temps de faire le point, et je ne serai d’évidence pas le dernier à assumer mes responsabilités.

Pouvez-vous certifier que ces deux documents sont authentiques?

S’agissant du premier, daté du 14 septembre, non. Mais une question centrale est de savoir, s’agirait-il d’un document n’émanant pas de Bank of America, qui en est l’auteur et en quoi M. Chagaev y serait mêlé. Apparemment, et assez étrangement, ce point essentiel n’a pas suscité jusqu’à ce jour beaucoup de curiosité de la part des justiciers de la rue… Pour ce qui regarde le second, j’investigue activement.

Si votre client possède la fortune qu’il prétend avoir, pourquoi autant de retard dans les paiements (créanciers divers, salaire des joueurs, loyer des bureaux de sa société Dagmara Trading à Genève, etc.)?

Si vous voulez honorer, a fortiori avec ponctualité, vos engagements, encore faut-il que l’on ne vous prive pas des moyens de le faire. C’est l’une des clés de l’affaire, qui retient mon plus haut intérêt. En attendant, je laisse les loups hurler de concert.

Pourquoi l’enquête porte-t-elle également sur la gestion déloyale et le blanchiment?

Il faudrait poser la question à M. le Procureur Bertossa ou à M. le Procureur Schmid, deux magistrats genevois pour lesquels j’ai beaucoup d’estime et de respect. Mais cela ne me choque pas. Dans le flot des accusations publiques assénées contre mon client, la question de la gestion déloyale et celle du blanchiment peuvent être légitimement visées par l’enquête. Cela ne signifie évidemment pas que M. Chagaev soit présumé coupable de ces graves infractions, qu’au demeurant il conteste. Il est vrai que d’aucuns considèrent volontiers que d’être soupçonné d’un délit équivaut à en être coupable. Je connais ce refrain. Il est indigne.

Pour en revenir aux deux enquêtes pénales. Pouvez-vous assurer qu’il se présentera le 24 novembre à la justice genevoise?

Mon client m’a demandé dès le premier jour de faire savoir officiellement aux procureurs qu’il souhaitait être entendu le plus rapidement possible. Son vœu est exaucé. Non seulement n’a-t-il pas l’intention de se dérober à une audience qu’il a lui-même sollicitée, mais il compte les jours qui le séparent de ce moment tant attendu.

Le dossier en mains des procureurs est-il solide?

Pour en juger, faudrait-il encore qu’il me soit accessible. Or, tel n’est pas le cas. Je dois attendre la fin de l’audition de mon client. C’est la procédure: je n’ai rien à opposer à cela.

Certains évoquent une possible mise en détention provisoire à l’issue de cette audience. Qu’en pensez-vous?

Je ne lis pas dans les astres. Mais il serait assez singulier que l’on place en détention un homme qui n’a jamais cherché à fuir et ne demande qu’à coopérer avec la justice.

Plus généralement, quelle sera votre ligne de défense?

Sans doute l’antipode de celle que certains de mes prédécesseurs, avocats ou conseillers de tous ordres, ont adoptée jusqu’à mon arrivée dans les dossiers de M. Chagaev. Tant sur le plan strictement juridique que sur celui de la communication, fondamental dans cette affaire. Je ne suis pas un avocat qui s’en va en guerre sans armes ni munitions. Dès que j’aurai tous les éléments en mains, je vais passer à l’offensive. Il est d’ores et déjà quasi certain que de nombreuses procédures civiles seront introduites, ainsi que plusieurs plaintes pénales déposées. Je pense être en mesure de démasquer certains protagonistes et de réserver à ceux qui portent aujourd’hui des habits de lumière des tenues moins valorisantes et sur mesures. Celles de leurs turpitudes.

Si votre client pouvait changer quelque chose aujourd’hui, que changerait-il?

M. Chagaev m’a toujours affirmé, souvent avec une vive émotion, qu’il ne visait qu’un but: sauver ce magnifique club, emblème de toute une région. Mais un mécène doit au moins compter sur une chose: le soutien de ceux auxquels il veut essayer d’éviter le naufrage. Il m’a exposé avoir dit clairement à M. Sylvio Bernasconi qu’il voulait s’assurer que la population du bassin neuchâtelois souhaitait qu’il sauve le club et lui permette de jouer les premiers rôles non seulement en Suisse, mais en Europe. C’était sa seule ambition.

Or, c’est en apparence le contraire qui s’est produit jusqu’ici.

Il a très rapidement été montré du doigt, puis tiré à vue, sans sommation. Il a clairement compris que nombreux étaient ceux qui accueillaient volontiers ses millions, mais à la condition, tacite, qu’il ne soit pas trop curieux et sur le devant de la scène.
J’ajoute, à titre personnel, que je suis intimement convaincu que si mon client avait été un banquier suisse ou un homme riche du terroir, il aurait été ovationné.

Regrette-t-il d’avoir acheté Xamax?

Non. Il est toujours aussi motivé, en dépit de l’espèce de curée dont il est l’objet. Pour comprendre cela, il faut ne pas avoir des œillères et connaître la mentalité des étrangers, des Russes en l’occurrence. Je suis certain que peu de mécènes n’auraient pas déjà jeté l’éponge. En guise de remerciements pour l’argent investi, à perte, il doit aujourd’hui faire face à deux procédures pénales et à une mise au ban de la société.

Un groupe d’investisseurs neuchâtelois envisage de reprendre le club. Etes-vous prêt à les rencontrer?

La question ne se pose pas. Bulat Chagaev veut tout mettre en œuvre pour sauver et relancer le club par lui-même.

Votre client veut-il revendre le club?

Pas à ma connaissance.

Vous avez rencontré l’ancien président de Xamax, Sylvio Bernasconi, jeudi. Qu’en est-il de cette réunion?

Cette rencontre a été mise sur pied, vous le savez, à ma demande. Nous sommes convenus avec mes confrères qu’elle se tiendrait sous les réserves d’usage, ce qui signifie que rien de ce qui a été dit et décidé au cours ou à l’issue de cette réunion ne peut être révélé publiquement, sauf accord ultérieur de toutes les parties évidemment. Cela dit, mon client n’a rien à cacher.

A combien se montent les dettes laissées par M. Bernasconi?

Quelle était exactement la situation du club au moment où la majorité (51%) des actions lui a été vendue? C’est la question clé. Je suis en train de faire expertiser tous les comptes et toutes les pièces en ma possession. Je dois encore réunir celles que d’aucuns ne semblent pas empressés de me remettre.
Je peux déjà vous affirmer que la question de la validité de ce contrat se pose très clairement, ainsi que le rôle de ceux qui, au premier plan ou dans l’ombre, l’ont présenté à la signature de M. Chagaev, par le biais de sa société Dagmara Trading SA. Je vais passer tout cela au peigne fin, avant de conseiller à mon client les éventuelles actions judiciaires à initier.

M. Chagaev semble avoir essayé de tromper la justice, les instances du football suisse et son avocat par un faux grossier. Serez-vous plus malin que les autres?

Votre postulat est contesté. Il ne s’agit pas ici d’être «malin», mais de travailler beaucoup, de réfléchir en profondeur avant d’agir, de ne pas être naïf et, si nécessaire, d’être courageux pour agir contre ceux qui sont intouchables, ou plus exactement se croient tels. N’est-ce pas tout simplement ce que n’importe quel client attend de son avocat et de ses conseillers?

Serez-vous présent au Stade de Tourbillon dimanche (aujourd’hui) pour soutenir Xamax face à Sion?

Je suis un passionné de sports, et j’aime le football – davantage sur le terrain que dans ses coulisses, je vous l’avoue. J’aime Neuchâtel et sa région, où je compte de très nombreux amis et clients. J’y viens souvent, et cela ne date pas d’hier. Mais le temps est au travail, dimanche inclus. Mes nuits sont très courtes depuis une semaine…

[Norton]

Rugby: Toulouse capitalise chez les Irlandais du Connacht


AFP - 19. novembre 2011, 21h48


Le Stade Toulousain a conforté sa position en tête de la poule 6 de la Coupe d'Europe après sa deuxième victoire en deux journées (36-10), remportée samedi dans la province irlandaise du Connacht mais en oubliant un point de bonus offensif qui paraissait à sa portée.
Le Toulousain Yannick Jauzion (à gauche) lors du march de Top 14 contre Bègles-Bordeaux le 22 octobre 2011 à Toulouse. © AFP/Archives

Les quadruple champions d'Europe (1996, 2003, 2005, 2010) disputeront la première place lors de la double confrontation face au co-leader, les Harlequins de Londres, le 9 décembre en Angleterre et le 18 décembre au Stadium.
Pour leur 120e match dans la compétition, les Toulousains arrivaient en terrain inconnu, face à une équipe novice dans la compétition qu'ils n'avaient jamais affrontée et dans un environnement d'un autre temps au cynodrome de Galway.
Ils ont globalement maîtrisé leur sujet en assurant leur succès en première période (22-3).
Ils ont écarté toute possibilité d'euphorie locale d'entrée de match en monopolisant le ballon et en imposant leur rythme, dans le sillage d'une charnière Burgess - Beauxis plutôt pertinente dans ses choix de jeu.
Les Irlandais ont été très rapidement dépassés par leur vitesse et la puissance, à l'image des exclusions temporaires de Mike McCarthy pour une "cravate" sur Florian Fritz (29) puis de Ethienne Reynecke pour une obstruction sur McAlister (75). Leurs nombreuses fautes ont offert à un Beauxis très efficace (21 points) les occasions de creuser l'écart.
La domination du pack Rouge et Noir a permis d'inscrire deux essais, sur une sortie de mêlée adverse bien exploitée par la troisième ligne toulousaine (22), puis sur une mêlée enfoncée (47).
Menant 29 à 3, les Stadistes auraient pu briguer le bonus offensif mais les nombreuses rotations opérées peu avant l'heure de jeu ont perturbé leur jeu et redonné confiance aux Irlandais... qui ont pris leur revanche en obtenant un essai de pénalité sur mêlée.
L'ultime essai de Nyanga (77) n'aura fait que renforcer les regrets d'un point de bonus supplémentaire abordable mais oublié, qui leur aurait assuré seul la première place. Mais l'essentiel est assuré.

[Norton]

Espagne: le Barça sans forcer


Si - 19. novembre 2011, 21h51


Barcelone n'a guère eu besoin de forcer son talent pour battre Real Saragosse 4-0 lors de la 13e journée de la Liga. Les Catalans ont maîtrisé leur sujet du début à la fin.
Dès le coup d'envoi, le Barça s'est comme à son habitude efforcé de faire circuler le ballon et d'attendre le moment propice pour placer une accélération. L'ouverture du score est toutefois tombée sur une balle arrêtée: Xavi déposait le cuir sur la tête de Piqué (19e) au milieu d'une défense bien passive.
Les Catalans doublaient la mise juste avant le repos, par Messi bien entendu. En seconde période, Puyol et Villa salaient encore l'addition.
Résultats: Villarreal - Betis Séville 1-0. Barcelone - Real Saragosse 4-0.