Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

HOCKEY SUR GLACE
Phénoménal Sidney Crosby

• 22. novembre 2011, 21h47

Christian Maillard | Le Matin


Dix mois après sa commotion, The Kid de Pittsburgh n’a pas manqué son retour. Deux assists et deux buts!
La joie retrouvée du buteur, Sidney Crosby n’avait plus connu ce sentiment depuis le 28 décembre 2010. © Keystone/AP/Gene J. Puskar

«Les mots sont superflus…» Chroniqueur à La Presse, à Montréal, Mathias Brunet, lui d’habitude si disert, s’est contenté, sur son blog, de laisser parler l’image. Un instant chargé d’émotions est souvent plus explicite qu’une longue diatribe. Un document d’un génie qui déclenche l’hystérie d’un génie: cet événement, un pur bonheur, s’est déroulé lundi soir à Pittsburgh, au Consol Energy Center. C’est là-bas, devant une foule en délire que Sidney Crosby, le meilleur joueur de hockey de toute la planète, a «ressuscité», rendant une fois de plus banal l’exceptionnel.

Victime, le 6 janvier dernier, d’une grosse commotion, le capitaine des Penguins n’avait plus rejoué depuis: une longue absence, un terrible manque. Il était attendu comme le messie, Sid The Kid n’a pas manqué son come-back. A vrai dire, le joueur étoile de 24 ans n’a pas tardé avant de (se) rassurer. Face aux New York Islanders de Mark Streit, son premier tir s’est concrétisé par une lucarne. Il n’avait plus connu ce sentiment depuis le 28 décembre 2010 face aux Trashers d’Atlanta.

Deux buts et deux assists: celui qui avait aussi offert à Vancouver le titre olympique au Canada au terme d’une homérique prolongation était tout simplement inarrêtable, dans son monde, celui réservé aux êtres de sa trempe. Sa classe a redonné des belles couleurs à sa formation, victorieuse 5-0; mais aussi à une NHL qui avait attrapé la migraine depuis que son idole avait été chargée deux fois à la tête.

Vainqueur de la Coupe Stanley en 2001 avec Colorado Avalanche, Bob Hartley, n’a pas raté, lui non plus, le retour de Crosby. «Sidney, c’est un chic type, s’exclame l’actuel entraîneur des Zurich Lions. Je l’ai eu en 2007 lors du match d’étoiles à Dallas. C’est comme Lionel Messi à Barcelone, une personne exemplaire pour le hockey, que ce soit dans le milieu professionnel, dans les ligues mineures et avec les jeunes. C’est un vendeur hors pair sur et en dehors de la glace. C’est magique ce qu’il a accompli l’autre soir.» Le prodige de Cole Harbour est unique. «D’avoir des buts et des passes, c’est excellent, mais le simple fait d’être de retour ici, c’est indescriptible», s’est exclamé le No 87 des Penguins. Les bras tendus vers le ciel, le centre de Pennsylvanie a savouré son premier but comme un triomphe, laissant même échapper un juron. «J’étais excité, anxieux et une foule de choses m’ont passé à travers la tête. Le principal, c’est d’avoir du plaisir à jouer.» Sidney a-t-il pensé à ces nombreux mois passés dans le brouillard où un simple regard devant un petit écran se transformait en calvaire? Admiratif, son mentor, Dan Bylsma, en est resté «bouche bée».

«Quand tu joues contre un gars comme lui, tu ne sais jamais ce qu’il va faire avec le puck, il possède une vision du jeu exceptionnelle, raconte le portier de FR Gottéron, Cristobal Huet. Il sait tout ce qui se passe sur la glace. Ce qui est étonnant avec lui, c’est qu’il gagne même ses duels dans les coins, ce qui est rare pour des joueurs talentueux comme lui. Avec lui, il faut toujours s’attendre au pire, mais cela ne suffit pas toujours.» L’ex-gardien du Canadien de Montréal, des Capitals de Washington et des Blackhawks de Chicago a eu la chance de l’affronter à plusieurs reprises. «J’ai gagné des duels contre lui, mais il a aussi souvent marqué!» Comme l’a écrit un jour Honoré de Balzac, «le génie a cela de beau qu’il ressemble à tout le monde et que personne ne lui ressemble». D’autres mots seraient superflus…

Son corps, c’est comme une Ferrari
Interview Michel Therrien, premier entraîneur de Sidney Crosby en NHL avec les Pittsburgh Penguins

Que vous inspire ce retour au top de votre ancien protégé?

Connaissant bien l’individu et son entourage, je ne suis nullement surpris de sa performance. On s’est échangé des textos le matin du match. Il semblait bien disposé pour affronter cette grosse journée pour lui. J’ai eu le privilège de le diriger durant trois saisons. Il ne veut pas seulement être un bon joueur. Il veut toujours être le meilleur.

Vous n’avez jamais douté?

Non. Pour lui, son corps c’est comme une Ferrari. Chaque fois qu’il revient d’une grosse blessure, qu’elle soit physique ou mentale, il est important pour lui d’être au maximum, à 150%. J’ai regardé le match et quand il a marqué son premier but, j’en ai eu des frissons.

Qu’a-t-il de plus que les autres?

Il y a de bons jeunes qui pensent tout savoir. Lui, malgré son talent naturel, a toujours voulu apprendre plus, avec détermination et de la discipline. Peut-être connaîtra-t-il une baisse de régime dans une semaine quand l’adrénaline va retomber, mais après il sera de nouveau très fort.

[Norton]

Football
Ligue des champions: Bâle tient sa «finale» contre ManU

• 22. novembre 2011, 22h59

LeMatin.ch & les agences


Le FC Bâle s'impose 3-2 (3-0 à la mi-temps !) à Bucarest contre l’Otelul Galati. Les Rhénans disputeront une «finale» le 7 décembre contre Manchester United pour une place en 8es de finale.
Bâle s'impose 3-2 contre l’Otelul Galati, à Bucarest. © Keystone

D’abord serein puis empreint de panique, le FC Bâle est allé s’imposer 3-2 (3-0 à la mi-temps !) à Bucarest contre l’Otelul Galati, lors de la 5e journée de la Ligue des champions. Assurés d’être reversés en Europa League ce printemps, les Rhénans disputeront une «finale» le 7 décembre contre Manchester United pour une place en 8es de finale.
Un seul objectif au Parc St-Jacques: la victoire contre les Red Devils, ces derniers ayant fait match nul 2-2 contre Benfica. Sans quoi, avec actuellement un point de retard sur les Anglais et les Portugais, le FCB manquera une nouvelle fois le train pour le tableau à élimination directe.
Pris à la gorge en début de rencontre - Sarghi a notamment manqué une tête en très bonne position (4e) -, les Bâlois ont trouvé en leur binôme axial Benjamin Huggel-Granit Xhaka un solide socle sur lequel poser les bases de leur réveil. Huggel a en effet remis sa défense, trop basse sur le terrain, au diapason. Xhaka, lui, a offert quelques arguments de plus à ses admirateurs louant souvent son intelligence.
Les Frei parmi les grands
C’est grâce à une subtile passe du jeune demi dans la course de Huggel que Bâle a pu créer un décalage fatal aux Roumains à la 10e minute. Huggel a ensuite servi Alexander Frei, qui lui a habilement remis le cuir par-dessus la défense, avant que l’autre Frei, Fabian, ne frappe et bénéficie d’une grosse bévue du portier Grahovac pour ouvrir le score.
Quatre minutes plus tard, Xhaka, toujours, a récupéré le ballon dans son camp, a temporisé, a trouvé Park en relais avant de lancer Streller. Le géant du FCB a alors adressé un caviar à Alexander Frei qui a tranquillement signé sa quatrième réalisation en Ligue des champions dans un but déserté par son dernier rempart. Tiens, les deux Frei qui marquent... En C1 cette saison, seule la flamboyante paire du Barça Messi-Villa (8 buts) a fait mieux que le tandem des homonymes du FCB (7) !
Fatigué...
Emoussé samedi contre les Young Boys, Xhaka, 19 ans seulement rappelons-le, a prouvé sur deux actions toute l’étendue de son talent. «Oui, samedi, Granit était fatigué. Samedi...», avait répondu Heiko Vogel avant de prendre l’avion pour Bucarest, dans un sourire plein de malice qui en disait finalement long sur le fond de la pensée de l’entraîneur allemand.
Le 3-0 n’a eu, cette fois-ci, rien à voir avec l’international suisse. Perendija, en voulant dégager, a été contré par Alexander Frei. Un rebond dont a profité Streller pour s’en aller seul tromper une troisième fois Grahovac (37e). Trois occasions, trois buts: ce FCB s’est révélé être d’une efficacité redoutable.
Impressionnante série
Bâle a toutefois, après la pause, confondu gestion et présomption. Reculant, laissant à Galati le soin de faire le jeu, il s’est fait une inutile frayeur. Un tir de Giurgiu hors de portée de Sommer (75e) et un but d’Antal (81e), après une immense erreur de Park, ont redonné vie aux 4000 âmes frigorifiées de la magnifique National Arena. Le pire aurait même pu survenir, sans une claquette décisive de Sommer après un tir puissant de Salageanu à la 84e.
Bâle a eu chaud. Il ne retiendra que les chiffres: il n’a perdu qu’une seule de ses dix-sept dernières rencontres (à domicile contre Benfica). Une série qui a de quoi impressionner, même le grand Manchester United.

[Norton]

Tennis
Masters: un récital extraordinaire de Federer face à Nadal

• 22. novembre 2011, 22h25

LeMatin.ch & les agences


Federer a laminé Nadal ce soir sur le court londonien 6-3 6-0. Cette 26e rencontre entre les deux maîtres du tennis mondial a été terrible pour l'Espagnol.
Federer bat Nadal 6-3 6-0. © Keystone

Victorieux 6-3 6-0 en 62 minutes du Majorquin, Roger Federer, qui est le tenant du titre à Londres, remporte son deuxième match dans le round-robin après sa victoire contre Jo-Wilfried Tsonga dimanche. Il jouera donc l'esprit libéré jeudi contre Mardy Fish même si l'enjeu de cette ultime partie du round-robin sera réel: 125 000 dollars et 200 points ATP.

A la limite de la rupture dimanche soir contre Fish, Nadal n'a tenu le choc que 20 minutes face à Federer. Le gaucher de Manacor a cédé au sixième jeu du premier set, perdant "blanc" son service avec un échange extraordinaire sur la balle de break.

Débordé par un Federer inspiré et affûté comme jamais, Nadal est en droit de se poser une question: battra-t-il un jour le Bâlois en indoor ? Ce 6-3 6-0 de Londres est la quatrième défaite qu'il concède en quatre rencontres jouées sous un toit.
Rythme infernal

En jouant pratiquement toujours dans le court, Roger Federer a imprimé un rythme infernal à ce match que son adversaire n'a pas pu soutenir. Il a signé à l'O2 Arena sa performance la plus accomplie depuis son retour aux affaires après son break de six semaines. Il reste désormais sur une série de quatorze victoires de rang. Il se profile comme le grandissime favori de ce Masters, dont il peut devenir dimanche le seul détenteur de titres avec un sixième sacre.

Cette victoire contre Rafael Nadal, la neuvième qu'il signe en vingt-six rencontres, est bien sûr la plus éclatante depuis le 6-4 6-1 au Masters de Shanghaï en 2007. Il a infligé à Rafa l'affront d'un 6-0 pour la troisième fois après le premier set de la finale de Wimbledon 2006 et la troisième manche de la finale du Masters de Hambourg 2007.

Rafael Nadal a deux jours maintenant pour digérer cette fessée. Le no 2 mondial jouera sa qualification jeudi contre Tsonga. Le vainqueur de ce match accompagnera Roger Federer en demi-finale.

[Norton]

Ligue des champions: Lille se réchauffe à Moscou et reste en course


AFP - 22. novembre 2011, 21h44


Lille a remporté mardi à Moscou son premier match de la saison en Ligue des champions, en dominant logiquement le CSKA (2-0), et aura droit à une "finale" dans 15 jours à domicile face à Trabzonspor, lors de la dernière journée, pour accéder aux 8e de finale.
Le Brésilien du CKSA Wagner Love (g) et le Camerounais de Lille Aurélien Chedjou, le 22 novembre 2011 à Moscou. © AFP

"On va faire danser les Russes", avait plaisanté Rudi Garcia sur la place Rouge mardi matin.
Ses joueurs l'ont pris au mot le soir au stade Loujniki. Ils ont livré un match plein de maîtrise malgré des conditions un peu particulières, sur une pelouse synthétique et par -4°C dans un stade très peu rempli.
Hazard et Cole ont été très inspirés devant, Balmont et Gueye omniprésents dans l'entre-jeu et Chedjou et Rozehnal solides derrière, réussissant sans trop de mal à museler Vagner Love, qui n'a pas réussi à faire oublier Seydou Doumbia, auteur de quatre des sept buts du CSKA en C1 et suspendu mardi.
Les Lillois ont pourtant donné l'impression, en première période, comme souvent cette saison, de devoir se contenter d'un match nul malgré une très nette domination. La faute à un manque d'efficacité, comme à Toulouse vendredi en championnat (0-0).
La liste des regrets lillois après les 45 premières minutes était longue: une frappe de Joe Cole pas assez appuyée (15e), une reprise de Debuchy sur la barre (20e) et surtout un face à face perdu par Sow devant Gabulov, avec dans la foulée une frappe de Béria à côté malgré le but vide (39e).
Les doutes lillois se sont envolés au début de la seconde période avec un but marqué contre son camp par Berezutski qui a lobé son gardien après un contrôle manqué par Sow (49e).
L'attaquant sénégalais, en crise de confiance, avec notamment un penalty manqué à Toulouse et, qui passait dans l'ensemble une soirée difficile, a doublé la mise à la 64e.
Il a taclé le ballon dans le but vide après un tir sur le poteau de Joe Cole, magnifiquement servi par Hazard.
Contrairement au match aller, à Villeneuve d'Ascq, où les Lillois avaient mené 2-0 avant de se faire reprendre (2-2), les joueurs de Rudi Garcia ont cette fois tenu bon, continuant à attaquer.
Il y eut une seule frayeur: une frappe de plus de 30 mètres de Cauna, que Landreau déviait du bout des doigts en corner (69e).

[Norton]

Ligue des champions: Bayern, Benfica et Inter qualifiés


Si - 22. novembre 2011, 22h45


Trois nouvelles équipes ont décroché leur billet pour les 8es de finale de la Ligue des champions: Bayern Munich, Benfica Lisbonne et Inter Milan.
Le Bayern Munich a assuré sa place en 8es de finale grâce à son succès 3-1 contre Villarreal lors de la 5e journée de la phase de poules. Les Bavarois sont même certains de finir en tête du groupe A.
Ribéry a ouvert le score dès la 3e après une relance catastrophique de la défense espagnole. L'inévitable Gomez signait le numéro deux à la 23e après une frappe de Tymoschuk repoussée par le poteau. Villarreal a réduit l'écart par De Guzman (50e) avant que Ribéry n'inscrive son second but (69e).
Le deuxième qualifié de ce groupe sera connu à l'issue de l'ultime journée. Naples, qui a battu Manchester City 2-1, possède un point d'avance sur les Anglais. Les Italiens, avec Gökhan Inler (remplacé à la 59e par Blerim Dzemaili), ont livré une belle performance contre le leader de la Premier League. Un doublé de Cavani (17e/49e) leur a donné un succès précieux. Balotelli avait égalisé à la 33e pour des Citizens plutôt décevants.
Dans l'autre match du groupe C, Manchester United et Benfica Lisbonne se sont séparés sur un nul 2-2 qui fait le bonheur des Portugais. Ceux-ci sont en effet qualifiés, car ils sont désormais assurés de finir au moins à la 2e place du groupe.
Les Red Devils ont débuté de la pire des manières, Phil Jones détournant dans son but un centre de Guitan (3e). Les Anglais, choqués, ont mis du temps à reprendre leurs esprits contre un adversaire très bien disposé sur la pelouse. A la demi-heure, Man U trouvait néanmoins l'ouverture sur un centre de Nani repris de la tête par Berbatov. Le Bulgare se trouvait pourtant en position de hors-jeu.
Les événements se précipitaient à l'heure de jeu. Sur un centre d'Evra, Fletcher donnait l'avantage aux Mancuniens (59e). Mais une mauvaise relance de De Gea permettait au Benfica d'égaliser peu après par Aimar (61e). L'absence de Rooney (blessé) a sans doute pesé lourd côté anglais.
Lille peut à nouveau rêver des 8es de finale. Le LOSC s'est imposé 2-0 dans le froid moscovite face au CSKA (groupe B) et se retrouve maître de son destin. Les champions de France ont dominé la partie d'un bout à l'autre. Après avoir tiré sur la transversale par Debuchy (20e), ils ouvraient le score sur un autogoal à la 49e, avant de doubler la mise par Sow (64e). Lille sera qualifié en cas de victoire à domicile contre Trabzonspor lors du dernier match.
La défaite du CSKA Moscou a par ailleurs assuré l'Inter Milan de sa place en 8es de finale, avant même le début de son match en Turquie. Les Italiens ont fait 1-1 et sont certains d'être premiers du groupe.
Groupe D: Real Madrid (déjà qualifié) - Dinamo Zagreb 6-2. Lyon - Ajax Amsterdam 0-0.

[Norton]

"L'une de mes plus belles victoires"


Si - 23. novembre 2011, 00h26


"C'est l'une des plus belles victoires de ma carrière. Du premier au dernier point, tout fut parfait !" Roger Federer a mille fois raison de bomber le torse.
Le Bâlois reconnaît avoir livré un sacré récital pour battre 6-3 6-0 Rafael Nadal. "Je l'ai fait douter sur toutes les balles. Y parvenir face à un joueur de cette classe est rare, poursuit-il. J'ai été vraiment très sûr sur mon revers. A un moment donné, tu as le sentiment que rien ne peut t'arriver...".
Malgré le scénario à sens unique de cette partie, Roger Federer est resté constamment sur ses gardes. "J'ai attendu de mener 6-3 5-0 pour me dire que le match était plié, glisse-t-il. Tout peut aller très vite en indoor dans un sens ou dans l'autre. Le résultat est dur pour Nadal mais l'on sait que les meilleurs joueurs peuvent être inarrêtables quand ils sont devant au score. Rafa l'avait démontré en finale de Roland-Garros en 2008".
Roger Federer a, bien sûr, su pleinement exploiter les conditions de l'indoor. "Sur terre ou sur gazon, le rebond peut vous jouer des mauvais tours, explique-t-il. En indoor, c'est une autre musique. Et je peux jouer sans devoir reculer pour me donner du temps. Rafael n'était sans doute pas dans son meilleur soir. Mais il évolue toujours à un niveau décent. Rien n'est jamais acquis contre lui et c'est pourquoi j'estime que le match de ce soir est l'un des plus aboutis de ma carrière".

[Norton]

Benfica en huitièmes, Witsel élu homme du match


Axel Witsel peut être satisfait de sa prestation. En opposition directe avec Fletcher et Carrick, l'international belge a tenu tête à l'entrejeu anglais. © afp
Tout comme au match aller (1-1), Manchester United et Benfica se sont quittés sur un partage (2-2). Cueillis à froid à la suite d'un mouvement initié par Axel Witsel (0-1), les hommes de Ferguson ont égalisé avant le repos par l'entremise de Berbatov (pourtant en position de hors-jeu). En deuxième période, c'est Fletcher qui donnait l'avance aux Red Devils, avant qu'Aimar ne profite d'une erreur dans la défense anglaise (2-2). Manchester United, pas encore qualifié, devra aller chercher un point à Bâle lors de la dernière journée pour assurer sa place en huitièmes de finale. Benfica est d'ores et déjà qualifé. Axel Witsel a été désigné homme du match par l'UEFA.

Dimitar Berbatov a rétabli l'égalite pour les Red Devils, malgré une position hors-jeu évidente. Mais que faisait le juge de touche sur cette phase? © reuters

Nani a encore éclaboussé Old Trafford de sa classe. Hélas, cela n'a pas suffi pour offrir la victoire à ManU. © afp


1. Berbatov retrouve le chemin des filets
Sur une voie de garage à ManU, Berbatov figurait dans le onze de base de Ferguson, qui avait laissé Hernandez sur le banc. Rooney, qui s'est blessé ce week-end, n'était pas repris. Cité à Anzhi et au PSG, l'attaquant bulgare est sorti de son mutisme sur la scène européenne. En effet, il n'avait plus inscrit le moindre but en C1 depuis octobre 2008. Et dire que son coup de tête victorieux aurait dû être annulé pour une position de hors-jeu flagrante. Quoi qu'il en soit, l'attaquant des Red Devils a prouvé qu'il pouvait encore rendre service à son équipe.

2. La défense, talon d'Achille de ManU
La défense mancunienne a rarement respiré la sérénité dans cette rencontre. Dès l'entame de match, on a senti la fébrilité dans ce secteur de jeu. Le manque d'expérience de Phil Jones, auteur d'un but contre son camp, a été préjudiciable à ManU. Le défenseur anglais n'est pas un gage de sécurité dans l'axe central, malgré la présence de Ferdinand à ses côtés. Vivement le retour de Vidic. De Gea lui non plus n'a pas été exempt de tout reproche et plaide coupable sur le deuxième but portugais.

3. Axel Witsel sous la loupe
Que dire de la prestation d'Axel Witsel? Aligné comme pare-choc devant la défense, l'ex-Standardman peut être crédité d'une bonne prestation. Il a notamment été à la base du but d'ouverture de Benfica. Après 20 bonnes premières minutes de son équipe, l'international belge a eu la tâche difficile avec le volume de jeu de Fletcher et Carrick. Malgré tout, il a tenté de jouer vers l'avant, se permettant même l'une ou l'autre infiltration. En deuxième mi-temps, il a glissé sur la droite de l'entrejeu, sans doute pour bloquer les dédoublements de Patrice Evra. Le médian belge, qui a d'ailleurs été élu homme du match par l'UEFA, aurait peut-être pu donner la victoire à Benfica si Aimar s'était montré un peu plus altruiste.

Michaël Bouche



© getty

© ap

[Norton]

Prison avec sursis confirmée pour Ricco


© reuters
L'ancienne star du cyclisme italien Riccardo Ricco a été condamné mardi par la cour d'appel de Toulouse à deux mois de prison avec sursis pour avoir pris de l'EPO lors du Tour de France 2008.

© ap

© ap

© ap


Actuellement suspendu par le Comité olympique italien (Coni) après un nouveau cas de dopage présumé en février 2011, Riccardo Ricco, 27 ans, a également été condamné à 3.000 euros d'amende.

La cour d'appel a ainsi confirmé le jugement rendu en première instance par le tribunal correctionnel de Foix (sud ouest), sauf qu'elle a alourdi, pour les porter à 4.000 euros, les dommages et intérêts que le sportif devra verser à la Fédération française de cyclisme (FFC), partie civile.

L'avocate de cet ancien chouchou du cyclisme italien, Annamaria Tripicchio-Rogier, a critiqué la décision en faisant valoir qu'on ne pouvait pas être jugé deux fois pour les mêmes faits.

"A la suite du contrôle positif durant le Tour de France, a-t-elle dit, une information avait été ouverte en même temps en France et en Italie. L'instruction a été plus rapide en Italie et il a été condamné par le Tribunal pénal de Padoue" à 2.670 euros d'amende et 2 mois et 20 jours de prison, peine convertie en une amende de 3.040 euros.

Me Tripicchio-Rogier attend de connaître les motivations de l'arrêt pour éventuellement saisir la Cour de cassation.

Riccardo Ricco, contrôlé positif à l'EPO pendant le Tour 2008, avait été interpellé par les gendarmes juste avant le départ de l'étape Lavelanet -Narbonne, dans le sud de la France. Des flacons d'un produit masquant, des seringues et du matériel de perfusion avaient été découverts dans sa chambre d'hôtel.

[Norton]

"J'ai subi des perfusions deux fois par semaine en Italie"


Crasson: "On me disait que c'étaient des sels minéraux, mais si c'était autre chose..."
Dans la Tribune (RTBF) ce lundi, la question du dopage a été soulevée par Michel Lecomte et son équipe. Bertrand Crasson, chroniqueur, a donné son avis sur le sujet. Son passé de joueur en Italie est immédiatement remonté à la surface.

"Des sels minéraux mais..."
"Del Piero a pris beaucoup de masse musculaire, et Vialli, qui a toujours été à la pointe, prenait même de l'oxygène à la mi-temps", se souvient Bertrand Crasson, ancien défenseur de Naples. "Et c'était légal. Il y avait beaucoup de perfusions à l'époque, et on ne se savait pas ce qu'il y avait dedans. J'ai subi des perfusions, deux fois par semaine. On me disait que c'étaient des sels minéraux, mais si c'était autre chose... Il y avait des contrôles urinaires chaque semaine, mais c'est de l'hypocrisie. Quand on fait pipi dans une petite éprouvette, évidemment qu'on ne voit rien... A l'époque, il y a certainement des produits qui étaient indétectables dans l'urine."

"39 gloires du Calcio décédées"
Rodrigo Beenkens a également donné son point de vue. "Je rappelle que la Gazzetta dello Sport a révélé que 39 anciennes gloires du Calcio étaient décédées à la suite d'une épidémie de sclérose latérale amyotrophique, la maladie de Charcot. On se trouve dans une situation où on doit quand même se poser des questions. Les deux choses sont différentes, mais on en a parlé la même semaine", conclut Rodrigo Beenkens. (chds)

[Norton]

Anderlecht propose un salaire de 900.000€ à Tözser


Daniel Tözser est le prochain objectif du Sporting d'Anderlecht. Comme l'indique aujourd'hui Het Nieuwsblad, le capitaine du RC Genk a reçu une offre alléchante de la part du club anderlechtois: un contrat de 4 ans et un salaire annuel de 900.000€.

Fin de contrat à Genk
Cette somme est supérieure à celle que Daniel Tözser touche actuellement au RC Genk. Pour rappel, il arrivera en fin de contrat cette saison dans le Limbourg. Le RSCA voudrait même attirer Daniel Tözser dès janvier. Les Anderlechtois voient en lui le successeur idéal à Lucas Biglia. Le Club Bruges suit aussi le dossier. (chds)