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Football
Ligue des champions: Barcelone trop fort pour l’AC Milan
23. novembre 2011, 23h01
LeMatin.ch & les agences


Lors de la 5e journée de Ligue des champions, le FC Barcelone s'est imposé 3-2 face à l’AC Milan à San Siro.
Le FC Barcelone s'impose 3-2 face à l’AC Milan à San Siro. © AFP

Le FC Barcelone a décroché la première place du groupe H de Ligue des champions et assumé son rang de "meilleure équipe du monde" en dominant l’AC Milan à San Siro (3-2) dans un match débridé, engagé et spectaculaire, mercredi pour la 5e journée.
Une ode au football. Dans ce match, il y a eu des buts spectaculaires comme celui de Boateng, des remontées au score (le Milan deux fois), une ambiance exceptionnelle et même une histoire, puisqu’Ibrahimovic a marqué contre son ancien équipe, après quinze jours de polémiques sur ses propos peu amènes contre ses ex-entraîneur et coéquipiers dans son autobiographie "Moi Zlatan".
L’enjeu n’étant "que" la première place du groupe, les deux équipes ont offert un spectacle à la hauteur de leurs réputations. Le Milan, légèrement moins génial que le Barça, a vendu chèrement sa peau, et tout de même rivalisé sur le plan du jeu, répondant par des attaques rapides.
Le double "360°" de Clarence Seedorf entre deux défenseurs catalans, dès la 4e minute, avait donné le ton d’un match échevelé.
Le festival s’est ouvert sur une action de Seydou Keita, déboulant dans la surface pour centrer vers Xavi, mais Mark van Bommel, mal inspiré, envoyait le ballon dans les filets (14).
Failli tuer le match
Le Milan a réagi avec l’orgueil de ses champions. Après que Robinho a raté un éléphant dans un couloir sur un centre de Kevin-Prince Boateng (19), expédiant inexplicablement le ballon au-dessus, l’égalisation est venue des pieds des deux artistes milanais: Seedorf décalait le ballon pour Zlatan Ibrahimovic dans la surface, qui punissait Victor Valdes (20).
Mais le Milan n’a tenu qu’une dizaine de minutes. Le Barça confisquait de nouveau le ballon et Christian Abbiati devait détourner sur la transversale une frappe de Lionel Messi, servi par Cesc Fabregas (23).
Dommage que le quintet arbitral ne se soit pas mis au diapason et ait accordé un penalty un peu gâte-sauce au Barça, pour une touchette d’Aquilani sur Xavi. Lionel Messi l’a transformé (31), en deux fois, devant retirer après avoir marqué un net temps d’arrêt (et reçu un avertissement).
David Villa a failli tuer le match dans l’instant suivant mais Abbiati a encore détourné la frappe sur la barre.
Les "Rossoneri" refaisaient surface après la pause, sur un but d’anthologie de Boateng: contrôle en extension, talonnade pour lui-même derrière sa jambe d’appui et frappe puissante (54), faisant exploser de joie San Siro.
Mais le Barça a pris une troisième fois l’avantage, sur une passe en profondeur de Messi pour Xavi dans l’axe. Le N.8 catalan signait le troisième but, lui qui avait, chose inhabituelle, raté deux passes dans le match.
Dans le dernier quart d’heure, le Milan a baissé pavillon et n’a plus eu assez de jus, manquant de précision devant le but catalan. Mais les acteurs avaient beaucoup donné et les 80.000 personnes applaudirent debout les deux équipes.

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FOOTBALL
Que peut espérer Sion?
23. novembre 2011, 22h24
Mathieu Aeschmann | Le Matin


Jadis boudé par le club valaisan, le Tribunal arbitral du sport se penche aujourd’hui sur le litige qui l’oppose à l’UEFA. Quelles sont les chances des Sédunois?
Le FC Sion et l’UEFA se retrouvent aujourd’hui au château de Béthusy, à Lausanne, siège du TAS. © Michel Perret

Le FC Sion avait rêvé de Rennes, Udine ou Madrid. Il jouera finalement son avenir européen sur les hauteurs de Lausanne, devant un trio d’arbitres du TAS. Dès cet après-midi (14 h), Messieurs Nater, Lafranchi et Gay (FC Sion) sont en effet appelés à trancher le litige qui oppose le club valaisan à l’UEFA. Plus précisément, les hommes de loi doivent déterminer si l’instance faîtière du football européen a eu raison transformer la qualification de Sion face au Celtic Glasgow en deux défaites par forfait.

Quatre points

«Le TAS est saisi en appel par l’UEFA pour répondre aux quatre points suivants, explique Alexandre Zen-Ruffinen, avocat du club. 1. Ses règlements sont-ils conformes au droit suisse? 2. La mesure disciplinaire prise contre l’Olympique des Alpes SA respecte-t-elle la loi des cartels? 3. L’UEFA a-t-elle porté atteinte à la personnalité des joueurs suspendus? Le FC Sion peut-il exiger une indemnisation financière?» De cette énumération, les points 2 et 3 semblent toucher au cœur de l’affaire. Leur arbitrage peut-il raisonnablement déboucher sur une réhabilitation continentale du FC Sion?

«Je n’y crois pas trop, prévient Jorge Ibarrola, avocat spécialisé et conseiller de la SFL dans le dossier des six «sans papier» sédunois. Car si on fait le décompte des éléments que peut prendre en compte le TAS, on dénombre en faveur du FC Sion la décision du juge Biner et celle de la juge Carlsson. Or toutes deux ne sont que provisoires, donc non contraignantes pour le TAS. Celle du juge Biner n’existe même plus depuis la décision prise vendredi par le Tribunal cantonal valaisan.» Deux arguments qui pour l’avocat lausannois ne pèsent que peu de poids au regard des considérants à porter au crédit de l’UEFA. «Prenons déjà le Tribunal cantonal valaisan qui dans son jugement de vendredi dernier affirme que la protection de la personnalité des joueurs ne leur donne pas droit absolu à être qualifié en faveur d’un club particulier, suspendu qui plus est. Un tribunal qui met également en évidence le comportement contradictoire, manœuvrier et abusif du FC Sion lequel a d’ailleurs fini par retirer son appel au TAS contre la décision de la SFL (ndlr: le 3 octobre). Rappelons enfin qu’un autre juge du Tribunal de district de Martigny a aussi rejeté l’argument des joueurs relatif à l’atteinte à la personnalité lors d’un précédent jugement concernant l’UEFA. Autant d’arguments à disposition du TAS qui apparaissent comme clairement défavorable au FC Sion.» A cette lecture pointilleuse du dossier, Dominique Warluzel oppose une position de principe qui parle pour le club valaisan. «Juridiquement, je suis optimiste, Mais politiquement, le scepticisme l’emporte tant je doute de l’indépendance de ces braves gens du TAS. Comment un tribunal privé peut-il trancher à l’encontre de principes constitutionnels? Cela déposséderait purement et simplement l’Etat de ses prérogatives et de sa souveraineté.»

Historiquement méfiant vis-à-vis de l’indépendance du TAS, le FC Sion ne dit pas autre chose que l’avocat genevois. «La procédure du TAS – devant lequel on ne souhaitait pas aller – n’est qu’une péripétie au cœur de notre combat», prévient Alexandre Zen-Ruffinen. Une péripétie qui peut tout de même briser définitivement les rêves de la Ligue Europa du FC Sion.

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KICK-BOXING
Genève capitale du kick pour les TV
23. novembre 2011, 22h18
Laurent Donzel | Le Matin


Le «Fight-Code» à l’Arena touchera des millions de téléspectateurs samedi. Le dernier carré de combattants ravit les chaînes TV en mode tournoi K1.
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© DR


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Canal+, ESPN, Rai Sport, Al Jazeera Sport, et bien d’autres chaînes seront là samedi soir, en nombre, à l’Arena de Genève. Un joli tour de force des organisateurs pour des demi-finales et finales de ce nouveau tournoi, le «Fight-Code», basé sur les règles du K1.

«C’est exceptionnel!, se réjouit Daniel Perroud, promoteur de la soirée. Sept caméras filmeront en même temps le ring. Pour une soirée de kick-boxing, c’est énorme!» Puis les images seront diffusées en direct ou en différé auprès de 90 millions d’abonnés (près de 200 millions de téléspectateurs potentiels) dans plus de 50 pays d’Europe, du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et d’Asie.

Le «Fight-Code» est prédéfini pour l’image. «C’est un concept nouveau ici, poursuit Daniel Perroud, un peu comme ce qu’on avait fait à l’époque avec le Supercross. Nous collaborons avec Carlo di Blasi, de MP & Silva ( ndlr: société gérant les droits télévisuels d’événement sportifs dans 160 pays, notamment Roland-Garros, le calcio ou Arsenal).» Tout est formaté pour que chaque spectateur perçoive directement à l’écran qu’il est sur le «Fight-Code», alors que les étapes de combat se disputent à Moscou, Istanbul, Milan ou Genève.

Le tournoi a compté 10 dates durant l’année. Les seizièmes, huitièmes et quarts de finale ont ainsi départagé les 32 candidats, sélectionnés parmi les meilleurs kick-boxeurs de leurs pays (Europe et Asie), quelle que soit leur fédération. Samedi, ce sera le dernier carré genevois de combattants finalistes (photos). Le «Fight-Code» se déroule donc dans le mode K1, (règles du kick-boxing avec en plus coups de genou sans saisies). L’organisation K1 avait été créée au Japon par Kazuyoshi Ishii en 1993. Ce mode de tournoi a révolutionné la retransmission TV, avec des combats rapides et intenses de 3 rounds de 3 minutes, plus un extraround en cas de besoin. «Le public veut des combats de qualité, constate Carl Emery, organisateur de la soirée. Il s’en fiche s’il y a un titre à la clé. On prend les 32 et, à la fin, il n’en reste plus qu’un.» La somme distribuée sera importante, mais unique: «Seul le vainqueur remportera le «prize money» de 80 000 dollars, précise Daniel Perroud. L’autre finaliste touchera 20 000 dollars. Et pour les autres ce sera la poignée de main des organisateurs! La motivation est donc immense pour atteindre la finale.»

Rhinos et Dragons

Les demi-finalistes combattront dans la catégorie des Rhinos (-de 105 kg) samedi. D’autres combats auront lieu dans la catégorie Dragons (-72,5kg): «Les grosses catégories comme les Rhinos, c’est bien, mais les petites sont aussi intéressantes techniquement, estime Alain Coppey, ex-champion du monde de full-contact. L’intérêt pour le public, plutôt que de voir un combattant faire douze rounds, c’est de retrouver les combattants.» La TV influence-t-elle totalement le mode du combat ou est-ce le sport qui prend l’initiative? «C’est un peu des deux» lâche Carl Emery; «la TV a entraîné l’adaptation des sports à son format», constate Daniel Perroud.

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Tennis
Masters de Londres: Berdych bat Tipsarevic
23. novembre 2011, 18h10
LeMatin.ch & les agences

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Au Masters de tennis de Londres, le Tchèque Tomas Berdych s'est défait sur le fil du Serbe Janko Tipsarevic. Il reste donc en course pour une qualification pour les demi-finales.
Tomas Berdych © KEYSTONE

Le Tchèque Tomas Berdych a battu d’extrême justesse le Serbe Janko Tipsarevic, remplaçant d’Andy Murray, en trois sets 2-6, 6-3, 7-6 (8/6) après avoir sauvé une balle de match, mercredi à Londres.

Berdych reste en course pour la qualification pour les demi-finales alors que Tipsarevic, entré dans la compétition au deuxième match à la suite du forfait du Britannique, blessé à l’aine, est d’ores et déjà éliminé.

Le Tchèque, battu par Novak Djokovic lundi après avoir eu lui-même une balle de match, est passé tout près de la sortie. Catastrophique au service en début de match, il a d’abord été totalement dominé par un adversaire jouant sans pression aucune.

Berdych a progressivement retrouvé sa mise en jeu (9 aces au final) et s’est peu à peu imposé au filet (19 points sur 21 montées), mais il a continué à faire beaucoup de fautes (34 erreurs, dont 20 en coup droit).

Les deux hommes n’ont pu se départager qu’au tie-break de la troisième manche, où Tipsarevic a manqué une balle de match d’une volée de peu dans le couloir. Il a perdu le match deux points plus tard sur une glissade lors de laquelle il pourrait s’être à son tour blessé.

Le deuxième match de la journée opposera en soirée Novak Djokovic à l’Espagnol David Ferrer.

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Volley: bon début des Français dans le tournoi de qualification olympique


AFP - 23. novembre 2011, 19h59


Les volleyeurs français ont attaqué du bon pied leur premier tournoi de qualification olympique en battant la Grèce 3 sets à 0 (25-23, 25-22, 25-12) mercredi à Tourcoing.
Le volleyeur français Antonin Rouzier face à la Grèce, le 23 novembre 2011 à Tourcoing. © AFP

Ils rencontrent jeudi (19h00) l'Allemagne pour valider leur qualification pour les demi-finales de ce tournoi qu'il faudra remporter pour continuer la marche vers Londres et les Jeux de 2012.

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Ligue des champions: l'Apoel Nicosie qualifié pour les 8e


AFP - 23. novembre 2011, 20h17


Le club chypriote de l'Apoel Nicosie a créé une énorme surprise en se qualifiant pour les 8e de finale de la Ligue des champions, grâce à son match nul 0-0 sur la pelouse du Zenit Saint-Pétersbourg, mercredi lors de la 5e et avant-dernière journée de la phase de groupes.
Le milieu de terrain de l'Apoel Nicosie Constantinos Charalambides (g) à la lutte avec le Belge du Zenit Saint-Pétersbourg, Nicolas Lombaerts, le 23 novembre 2011. © AFP

Avec neuf points en cinq matches, les Chypriotes ne peuvent plus être rattrapés à la fois par le Zenit (8 points) et Porto (quatre points avant d'affronter le Shakhtar Donetsk en soirée), puisque ces deux clubs seront opposés lors de la dernière journée.
C'est la première fois qu'un club chypriote se qualifie pour les 8e de finale de la Ligue des champions et après la qualification du FC Copenhague dans le Top 16 continental la saison dernière, la présence de l'Apoel est la deuxième manifestation concrète de la réforme Platini instituée en 2009.

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Volvo Ocean Race: Puma, course contre la montre dans l'Atlantique sud


AFP - 23. novembre 2011, 21h28


Une fantastique course contre la montre se déroule dans l'Atlantique sud pour permettre au voilier américain Puma, démâté lundi, de rallier Le Cap (Afrique du Sud) et poursuivre la Volvo Ocean Race, régate planétaire de 39.000 milles (70.200 km).
Le voilier américain Puma le 5 novembre 2011 au large d'Alicante (Espagne) © AFP/Archives

Mardi soir, profitant de bonnes conditions météo (mer calme, pas trop de vent), Puma a été ravitaillé en carburant par un porte-conteneurs détourné par l'équipe technique du VO70 skippé par Ken Read. En quelques minutes, des jerrycans contenant quelque 600 litres de gas-oil ont été transbordés, de quoi permettre au voilier blessé de rallier au moteur et sous gréement de fortune l'île de Tristan da Cunha, distante mercredi soir de 550 milles (990 km).
Jeudi matin, un cargo devrait quitter Le Cap pour Tristan da Cunha, où il arrivera quatre jours et demi plus tard, à peu près en même temps que Puma, a indiqué Lisa Ramsperger, porte-parole de l'équipe américaine.
A l'abri de cette île dépourvue de toute infrastructure portuaire, le cargo tentera de gruter le grand monocoque (21,50 m) et de le placer en pontée pour l'amener au Cap, a-t-elle précisé. Pendant les quatre jours et demi du voyage retour, quelques membres de l'équipe technique de Puma commenceront à travailler sur le bateau afin de ne pas perdre de temps.
Une fois au Cap, Puma sera remâté avec un espar de secours qui sera acheminé par avion des Etats-Unis en Afrique du Sud en passant par l'Europe, a-t-elle ajouté. Le nouveau mât devrait quitter les Etats-Unis pendant le week-end.
La Volvo Ocean Race étant une course aux points, l'équipage de Puma peut encore espérer l'emporter le 7 juillet à Galway (Irlande), à l'issue de cette formidable régate autour du monde.
Chaque équipe a droit à un mât de rechange et Puma -comme le voilier émirati Abu Dhabi démâté quelques heures après le départ d'Alicante (Espagne) le 5 novembre- n'aura toutefois plus droit à l'erreur. Un autre démâtage sera synonyme d'abandon pur et simple.
Si tout se déroule comme prévu, Read espère pouvoir disputer la course côtière (in-port race) du 10 décembre au Cap, a souligné Lisa Ramsperger.
Pendant ce temps, le voilier espagnol Telefonica, confortable leader depuis près d'une semaine, a encore accéléré (23 noeuds), propulsé vers Le Cap par de forts vents de nord-ouest.
"Pour l?instant, c?est parfait mais quand on va vraiment atteindre le front, ça va devenir plus venté et plus mouillé, a déclaré le navigateur australien Andrew Cape. Ce sera la nuit, ce qui rendra les choses encore plus effrayantes. Notre vitesse pourrait facilement dépasser les 30 noeuds".
Telefonica, un plan Juan Kouyoumdjian, pourrait arriver au Cap dans la nuit de samedi à dimanche, selon les organisateurs de la course. Au pointage de 19h00 GMT (20h00 heure française) mercredi, le bateau espagnol avait une avance de 118 milles sur les Néo-Zélandais de Camper (Chris Nicholson) et 334 sur les Français de Groupama 4 (Franck Cammas).
"La dépression qui passe au sud de l?anticyclone, sur les Quarantièmes (degrés de latitude sud) Rugissants, va nous aider à faire le tour de l?anticyclone de Sainte-Hélène, a expliqué Jean-Luc Nélias, le navigateur de Groupama 4. Le boulot des six jours de navigation qui nous restent jusqu?au Cap, ce sera alors d?éviter les zones de vent faible liées à l?anticyclone".

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Ferrer corrige Djokovic


Si - 23. novembre 2011, 22h42


Vingt-quatre heures après Roger Federer, David Ferrer s'est qualifié à son tour pour les demi-finales du Masters de Londres. Le Valencien s'est imposé 6-3 6-1 devant Novak Djokovic.
Après avoir sauvé une balle de match lundi contre Tomas Berdych, Djokovic concède sa cinquième défaite de l'année, la plus cinglante. Auteur de 32 fautes directes, il fut méconnaissable à l'O2 Arena, incapable de soutenir l'échange. Il a mené 3-2 au premier set avant de perdre sept jeux d'affilée.
Novak Djokovic se retrouve désormais en ballottage défavorable dans ce groupe A. Une victoire vendredi contre son compatriote Janko Tipsarevic ne lui ouvrira pas nécessairement les portes des demi-finales. Nole sera, en effet, éliminé si Berdych s'impose en deux sets contre Ferrer.
Battu à Bâle par Kei Nishikori et contraint de déclarer forfait à Paris-Bercy contre Jo-Wilfried Tsonga, Novak Djokovic vit une fin de saison particulièrement difficile. Le break de six semaines qu'il s'est accordé après la demi-finale de la Coupe Davis à la fin septembre ne lui a pas permis de digérer tous les efforts consentis pour remporter trois tournois du Grand Chelem et cinq Masters 1000 en l'espace de huit mois.
Même si bien des gens commettent l'erreur de sous-estimer la valeur de Ferrer, le Serbe a rendu une copie indigne de son talent. Il n'a pas su témoigner de la patience nécessaire pour bien construire ses points. Son tennis est parti en vrille. Cette contre-performance contraste, bien sûr, avec la démonstration de Roger Federer la veille. Le Bâlois, qui a assisté mercredi soir à l'Emirates à la rencontre Arsenal - Borussia Dortmund aux côtés de Thierry Henry, devient plus que jamais après la déroute de Djokovic le grandissime favori à sa propre succession. On voit mal désormais qui pourrait le priver d'un sixième sacre au Masters.

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Ligue des champions: Marseille battu par l'Olympiakos


AFP - 23. novembre 2011, 22h43


Marseille a été battu 1 à 0 par les Grecs de l'Olympiakos Le Pirée mercredi au stade Vélodrome lors de la 5e journée de la Ligue des champions.
L'attaquant de Marseille, André Ayew, à la lutte avec le défenseur Vasilios Torosidis, le 23 novembre 2011 au Vélodrome. © AFP

Avec sept points, Marseille reste deuxième du groupe E et devra aller chercher sa qualification en 8e de finale à Dortmund, lors de la dernière journée. Le but grec a été marqué par Fetfazidis en fin de rencontre (82).

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Ligue des champions: ok pour Arsenal et Leverkusen


Si - 23. novembre 2011, 22h47


Arsenal a assuré son billet pour les 8es de finale de la Ligue des champions. Les Gunners ont battu Borussia Dortmund 2-1 grâce à un doublé de Robin Van Persie.
Dans le groupe F, on attendait beaucoup de ce choc anglo-allemand entre deux équipes en forme. Le spectacle présenté sur la pelouse de l'Emirates, sous les yeux notamment de Thierry Henry et Roger Federer, n'a toutefois pas atteint des sommets.
Les Londoniens (avec Johan Djourou dès la 83e) ont été particulièrement gênés par le pressing du Borussia Dortmund. En première mi-temps, les Gunners n'ont ainsi jamais pu inquiéter la défense allemande. Le Borussia a eu la malchance de perdre deux joueurs sur blessure (Bender et Götze) avant la demi-heure.
Arsenal ouvrait le score à la 49e grâce à un remarquable travail de Song sur le flanc gauche. Son centre était repris de la tête par Van Persie. Le Néerlandais, peu en vue jusque-là, faisait une fois encore la différence. Il doublait la mise en fin de match, alors que Kagawa sauvait l'honneur dans les arrêts de jeu. Les Gunners sont certains de terminer en tête du groupe.
Marseille, qui aurait pu se qualifier avec un nul, a manqué le coche en s'inclinant 1-0 à domicile contre Olympiakos. Fetfatzidis a marqué pour les Grecs à la 82e.
A Leverkusen (groupe E), la 34e réussite de Didier Drogba - encore préféré à Torres - en Ligue des champions a mis Chelsea sur les bons rails. L'Ivoirien a marqué à la 49e après un service de Sturridge. Le Bayer s'est montré plusieurs fois menaçant par Ballack. L'ancien joueur de Chelsea trouvait la transversale sur une tête (33e) avant de voir un retourné être bien détourné par Cech (58e).
Du côté allemand, Eren Derdiyok est entré à la 71e. Moins de deux minutes plus tard, il égalisait sur une passe de Sam, profitant d'un nouveau blanc d'une défense anglaise peu en verve cette saison. Leverkusen arrachait la victoire et la qualification à la 91e sur une tête de Friedrich.
Valence a écrasé les Belges de Genk (7-0). Les Espagnols n'ont pas tardé à manifester leur supériorité, marquant deux fois dans le premier quart d'heure par Jonas et Soldado. Ce dernier ajoutait deux nouveaux buts avant la pause. Le deuxième billet se jouera à Londres entre Chelsea et Valence.
Groupe H: AC Milan - Barcelone 2-3. BATE Borisov - Pilzen 0-1. Barcelone et Milan étaient déjà qualifiés.