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L'arbitre allemand qui a tenté de se suicider est dépressif


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Babak Rafati, l'arbitre allemand d'origine iranienne, qui avait tenté de se suicider samedi passé, à l'Hôtel Hyatt de Cologne, en est arrivé à cette extrémité à cause de son état dépressif, a diagnostiqué le médecin qui l'a examiné.

"Il a été soumis à une pression de plus en plus forte comme arbitre, mais aussi de la part des médias. Ajoutés à la peur de commettre des erreurs, ces éléments ont finalement pesé de manière insupportable, et conduit Monsieur Rafati au drame", a en effet rapporté vendredi son avocat.

Une tentative de suicide de Babak Rafati, 41 ans, avait entraîné la remise du match de la 13-ème journée du championnat d'Allemagne de football Cologne - Mayence 05, samedi passé au RheinEnergiestadion.

L'arbitre qui avait quitté l'hôpital Holweide où il avait été soigné, pour rentrer chez lui à Hanovre, a été à nouveau hospitalisé à sa demande lundi.

Le match Cologne - Mayence sera joué le mardi 13 décembre à 20h30, a décidé la Ligue allemande de football (DFL).

Un peu conne cette nouvelle, on s'en serait douté

[Norton]

Villas-Boas affirme avoir le soutien de Chelsea


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Le manager portugais de Chelsea, André Villas-Boas, a affirmé vendredi avoir le soutien du propriétaire du club, le milliardaire russe Roman Abramovich, pour sortir les "Blues" de leur mauvaise situation actuelle.

Chelsea reste sur deux défaites successives, dimanche dernier à domicile face à Liverpool (2-1) puis encore au Bayer Leverkusen mercredi (2-1) en Ligue des champions. Les "Blues" sont relégués à la 5e place du classement en championnat et toujours pas qualifiés pour les 8e de finale de la Ligue des champions.

"AVB" est apparu décontracté vendredi en conférence de presse, sous les yeux de Bruce Buck, le président du club qui a fait une visite surprise au centre d'entraînement.

A la question, avez-vous parlé avec Roman Abramovich, il a répondu: "Oui. On veut tous se sortir de cette situation."

Il a également nié avoir eu une réunion très mouvementée avec ses joueurs après la défaite contre le Bayer Leverkusen (2-1), contrairement à ce qu'ont avancé des médias anglais.

"Nos réunions n'ont pas été critiques. Il n'y a pas eu d'insultes ou d'animosité et pas de critiques ou de doutes non plus sur ce que nous faisons" a-t-il poursuivi.

La pression sera intense samedi avant la rencontre face à Wolverhampton en championnat. "Nous avons besoin d'avoir confiance en nous et de croire en nous. Mais cela ne vient qu'avec des victoires. Je ne résous pas les problèmes tout seul. Je le fais avec mes joueurs et mon staff", a-t-il conclu. (afp)

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Chelsea explore une piste pour un nouveau stade


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Chelsea a chargé un expert d'étudier la possibilité de construire un nouveau stade sur le site de la Battersea Power Station, dans le sud de Londres, a annoncé le club de Romelu Lukaku jeudi via un porte parole.
Les Blues étudient toutes les pistes possibles pour agrandir voire quitter leur stade actuel de Stamford Bridge, devenu trop exigu avec seulement 44.000 places. Le club souhaite une enceinte de 55.000 à 60.000 places. Le site de la Battersea Power Station est vide depuis près de 20 ans.

"Par le passé, nous avons déjà abordé le sujet de la Battersea Power Station sans pourtant avoir de discussions poussées. Cependant, après de récents développements, nous pensons qu'il est prudent d'étudier désormais la faisabilité et le potentiel de ce site pour y développer un stade de football" a expliqué un porte-parole du club.

Pour pouvoir déménager, Chelsea devra néanmoins acheter la propriété de Stamford Bridge. Mais le club n'a pas renoncé non plus à l'option d'agrandissement de son stade actuel: "Nous n'avons pas pris la décision de quitter Stamford Bridge et nous continuons de discuter avec les autorités locales pour trouver une option viable pour agrandir notre stade, mais nous allons également continuer à explorer d'autres pistes". (belga)

[Norton]

La Premier League envisage l'aide technologique dès 2012-13


La Fédération anglaise de football (FA) a annoncé jeudi qu'elle envisageait de mettre en place la technologie pour juger si le ballon a franchi ou non la ligne de but lors de la prochaine saison 2012-2013.
Si un des systèmes technologiques, actuellement testé, devait être approuvé, il pourrait être mis en oeuvre dès la saison 2012-2013, a déclaré Alex Horne le secrétaire général de la FA à la BBC.

"Il est facile de commettre des erreurs et nous avons tous vu des exemples où l'arbitre et ses assistants ne pouvaient pas voir si le ballon avait passé ou non la ligne. Nous devons les aider à prendre leur décision. Je pense que la technologie sur le ligne de but (goal-line) pourrait être un énorme stimulant pour le jeu. Nous pensons depuis des années que ce serait une belle addition à l'arsenal des arbitres."

Neuf systèmes sont actuellement étudiés sous le regard d'une autorité indépendante engagée par la FIFA. Une décision finale devrait intervenir en juillet 2012.

"Y aura-t-il assez de temps d'acheter cette technologie, de la payer et de la mettre en place dans chaque ligue et compétition la saison prochaine, je n'en suis pas certain" a concédé Horne. "Ce sera très serré, mais devrait être possible."

On se souvient lors du dernier Mondial-2010 un but de l'Anglais Lampard tout à fait valable n'avait pas été accordé, en 1/8e de finale. L'Allemagne menait alors 2-1. La Mannschaft s'est imposée 4-1 au final

[Norton]

Benfica en huitièmes, Witsel élu homme du match


Axel Witsel peut être satisfait de sa prestation. En opposition directe avec Fletcher et Carrick, l'international belge a tenu tête à l'entrejeu anglais. © afp
Tout comme au match aller (1-1), Manchester United et Benfica se sont quittés sur un partage (2-2). Cueillis à froid à la suite d'un mouvement initié par Axel Witsel (0-1), les hommes de Ferguson ont égalisé avant le repos par l'entremise de Berbatov (pourtant en position de hors-jeu). En deuxième période, c'est Fletcher qui donnait l'avance aux Red Devils, avant qu'Aimar ne profite d'une erreur dans la défense anglaise (2-2). Manchester United, pas encore qualifié, devra aller chercher un point à Bâle lors de la dernière journée pour assurer sa place en huitièmes de finale. Benfica est d'ores et déjà qualifé. Axel Witsel a été désigné homme du match par l'UEFA.

Dimitar Berbatov a rétabli l'égalite pour les Red Devils, malgré une position hors-jeu évidente. Mais que faisait le juge de touche sur cette phase? © reuters

Nani a encore éclaboussé Old Trafford de sa classe. Hélas, cela n'a pas suffi pour offrir la victoire à ManU. © afp


1. Berbatov retrouve le chemin des filets
Sur une voie de garage à ManU, Berbatov figurait dans le onze de base de Ferguson, qui avait laissé Hernandez sur le banc. Rooney, qui s'est blessé ce week-end, n'était pas repris. Cité à Anzhi et au PSG, l'attaquant bulgare est sorti de son mutisme sur la scène européenne. En effet, il n'avait plus inscrit le moindre but en C1 depuis octobre 2008. Et dire que son coup de tête victorieux aurait dû être annulé pour une position de hors-jeu flagrante. Quoi qu'il en soit, l'attaquant des Red Devils a prouvé qu'il pouvait encore rendre service à son équipe.

2. La défense, talon d'Achille de ManU
La défense mancunienne a rarement respiré la sérénité dans cette rencontre. Dès l'entame de match, on a senti la fébrilité dans ce secteur de jeu. Le manque d'expérience de Phil Jones, auteur d'un but contre son camp, a été préjudiciable à ManU. Le défenseur anglais n'est pas un gage de sécurité dans l'axe central, malgré la présence de Ferdinand à ses côtés. Vivement le retour de Vidic. De Gea lui non plus n'a pas été exempt de tout reproche et plaide coupable sur le deuxième but portugais.

3. Axel Witsel sous la loupe
Que dire de la prestation d'Axel Witsel? Aligné comme pare-choc devant la défense, l'ex-Standardman peut être crédité d'une bonne prestation. Il a notamment été à la base du but d'ouverture de Benfica. Après 20 bonnes premières minutes de son équipe, l'international belge a eu la tâche difficile avec le volume de jeu de Fletcher et Carrick. Malgré tout, il a tenté de jouer vers l'avant, se permettant même l'une ou l'autre infiltration. En deuxième mi-temps, il a glissé sur la droite de l'entrejeu, sans doute pour bloquer les dédoublements de Patrice Evra. Le médian belge, qui a d'ailleurs été élu homme du match par l'UEFA, aurait peut-être pu donner la victoire à Benfica si Aimar s'était montré un peu plus altruiste.

Michaël Bouche



© getty

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[Norton]

Frank Lampard veut prolonger son contrat à Chelsea


© afp

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Le milieu de terrain international anglais de Chelsea Frank Lampard, 33 ans, souhaite une prolongation de son contrat à Chelsea - qui expire le 30 juin 2013 - avant la fin de la saison. Il fait pourtant déjà l'objet de nombreuses sollicitations, en particulier de la part de Los Angeles Galaxy, vainqueur du championnat américain dimanche soir, qui rêve de l'associer à David Beckham.

Mais seul Chelsea compte aux yeux de Lampard. "Pourquoi songerais-je à quitter le club qui me procure tout ce que je souhaitais dans la vie et même davantage", interroge-t-il en effet dans The Evening Standard.

"Je n'ai jamais souhaité et ne souhaiterai jamais aller voir ailleurs. Parce que Chelsea est tout simplement mon club. J'y ai encore un contrat de deux ans, et je souhaite le prolonger. Telle est la situation. Je n'ai jamais rien dit d'autre, même si certains l'ont prétendu. Je resterai à Chelsea aussi longtemps que le club le souhaitera...", conclut Frank Lampard.

[Red Bull]

Envoyé par Norton

AUTOMOBILISME
Barrichello, la fin d’un myte

• 25. novembre 2011, 22h40

Luc Domenjoz | Le Matin


Après avoir écrasé le record de participations en F1, le Brésilien disputera probablement son dernier GP demain. Il essaie pourtant encore de s’accrocher.
© Keystone/AP/Luca Bruno

324 grands prix, 19 saisons: c’est de loin la plus longue carrière de pilote de toute l’histoire de la formule 1. Alors qu’il aura 40 ans en mai prochain, Rubens Barrichello pourrait donc envisager de prendre une retraite sportive bien méritée.

Pilote chez Williams depuis 2010, ses performances se sont avérées un peu décevantes cette saison. En qualification, il a été battu une fois sur deux par son coéquipier Pastor Maldonado, pourtant davantage réputé pour son compte en banque que son talent.

Pour l’écurie anglaise, à court de budget, il devient vital que les deux pilotes apportent des sponsors. Rubens Barrichello, qui a toujours le feu sacré, a donc décidé d’en trouver. «J’aime toujours la F1, argumente-t-il. J’adore piloter. A la maison je m’ennuie, je ne fais qu’attendre la prochaine course. Je ne sais rien faire d’autre que ça, de toute façon.»

Lorsqu’il a débuté en formule 1, au Grand Prix d’Afrique du Sud 1993, «Rubinho» était décrit comme un futur grand. Ayrton Senna l’avait repéré lorsqu’il courait en karting, et le triple champion du monde avait même financé son ascension en F1.

Tout bascule en 2002
Embauché chez Ferrari en 2000, aux côtés de Michael Schumacher, Rubens Barrichello avait dédié à Ayrton Senna sa première victoire, en Allemagne. Le Brésil croyait encore tenir le digne successeur du champion disparu. Tout bascula en 2002, au Grand Prix d’Autriche, lorsque Rubens Barrichello accepta de ralentir pour laisser Michael Schumacher s’imposer à sa place. Les Brésiliens comprennent alors que «Rubinho» n’a pas la mentalité des champions et se désintéressent de son sort.

Carrière exceptionnelle
Hier, Felipe Massa regrettait la situation que vit actuellement son compatriote. «Rubens a connu une carrière exceptionnelle. Il a remporté onze grands prix, il a couru pour les plus grandes écuries. Des milliers de pilotes envieraient sa carrière. Il ne devrait pas s’abaisser à chercher des sponsors pour continuer à tout prix.»

Jusqu’ici, Rubinho n’a toujours pas trouvé le budget demandé. Demain, il disputera donc probablement le dernier grand prix de sa carrière. Les records qu’il détient ne sont pas près d’être battus.

Je me souviens d'un article posté dans cette rubrique à l'époque où il roulait sur Brawn GP qui expliquait que ses mécaniciens de la période Ferrari étaient venus le féliciter après son succès. Je crois qu'il fait parti des "chics types" du paddock (cela dit, je ne suis plus la F1 depuis longtemps, et je peux me tromper).

S'il s'arrête, ce sera une page qui se tournera. Je possède encore F1 98 sur ma console de jeu, et il roulait déjà.

[Norton]

TENNIS
Roger Federer atteint un nouveau firmament

• 26. novembre 2011, 23h07

Christian Despont | Le Matin Dimanche


Une gigantesque ovation a accompagné la sortie de l’artiste, épuisé et au bord des larmes, submergé par de vieux souvenirs. «Je suis fier de ce que j’ai accompli», anticipe-t-il. Le Bâlois dispute sa centième finale, ce soir, au Masters.
Roger Federer domine le tournoi en maître absolu. © AFP

Au tournoi des maîtres, il n’en reste qu’un. Le plus singulier: d’un mouvement de révolte élégant, Roger Federer a remis la virtuosité au pouvoir, dans un message subliminal à ses rivaux et, pour une bonne part aussi, certainement, à lui-même. Peut-être n’est-ce qu’une percée. Mais autant de maîtrise n’est pas habituelle, encore moins universelle.

La finale de ce dimanche sera la centième de sa carrière. Pour y accéder, Roger Federer a patienté plus que de raison (7-5 6-3); mais peut-être est-ce précisément parce que, à aller trop vite en besogne, on n’attend jamais David Ferrer. «C’est un tort», corrige Federer qui, pilonné en revers, un rien «paresseux» dans ses options, a pris ombrage d’un adversaire prodigieusement buté, adroit à la volée et bien plus entreprenant qu’il n’y parait, notamment par le poids de sa balle.

Battu par Rosset, il pleure

A l’annonce du chiffre 100, une standing ovation a accompagné la sortie de l’artiste, au bord des larmes, déjà, comme submergé de souvenirs. «Je suis fier de ce que j’ai accompli», anticipe Roger Federer, dont la centième finale semble aussi vivace que la première: «C’était à Marseille. J’affrontais Rosset qui, sur le circuit, était mon grand frère. Marc a joué service-volée, j’ai perdu 7-6 au troisième et je me suis mis à pleurer sur le court. Il est facile d’en rire aujourd’hui mais, à l’époque, j’étais persuadé que je n’aurai plus jamais la chance de remporter un tournoi!»

«Il le pensait vraiment, témoigne Marc Rosset. Après la balle de match, Roger était effondré. Sa tristesse était tellement profonde qu’elle a englouti ma propre joie. Je n’étais même pas content, j’avais trop de peine pour Roger. Après avoir subi le premier set, j’ai agressé le revers, qui était encore flottant.»

Douze ans plus tard, l’homme est course pour remporter son septantième titre. Les sentiments, déjà, bouillonnent. «J’essaie de rester calme, car j’ai une finale à disputer et je ne veux pas la rater. Mais honnêtement, c’est difficile. Toutes ces statistiques incroyables, cette ovation… J’ai du mal à contenir mes émotions. Je suis épuisé.»

Sous son halo d’invulnérabilité, Roger Federer a souvent caché une personnalité émotive, sans la renier. «Jeune, je l’étais surtout quand je perdais. Je pleurais beaucoup. Aujourd’hui, j’essaie de conserver une part de cette émotion en moi, pour les moments utiles. Je me dis que je pourrais en avoir besoin. Quand ce n’est plus le cas, je la laisse sortir. Elle jaillit d’un coup.»

Un peu rétro, un peu bluesy, Roger Federer est «presque choqué d’avoir passé autant d’années au plus haut niveau», sans renoncer à l’ambition d’y perdurer au-delà de l’hommage, en homme fort ou, qui sait, en maître absolu. A de nombreux égards, le Bâlois est conscient d’être meilleur qu’il y a deux ans. «Mais la concurrence l’est aussi. Nous avons tous changé, Rafa, Novak et moi. Nous évoluons constamment. Nous n’avons plus de points faibles. Au quotidien, nous avons une éthique de travail pointue, dans le sommeil, la nutrition, l’hygiène de vie. Seule subsiste la part d’immaîtrisable. Certains matches, je suis nerveux. Dans d’autres, j’éprouve des sensations fabuleuses.»

Ce soir, un rien nerveux, quasiment fabuleux, Roger Federer mettra la dernière main à «une très bonne saison quand même, avec des moments forts». Ses trois rivaux ont déjà quitté Londres. Au tournoi des maîtres, il ne vaut pas la peine d’employer le pluriel.

[Norton]

Tennis
Masters: Tsonga affrontera Federer en finale

• 26. novembre 2011, 23h00

AFP | LeMatin.ch & les agences


Au terme d'une deuxième manche disputée, Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié 6-3 7-5 pour la finale des Masters de Londres. Il affrontera demain Roger Federer.
Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié 6-3 7-5 pour la finale. © Keystone

Jo-Wilfried Tsonga défiera Roger Federer en finale du Masters, dimanche à Londres, après avoir éliminé en demie le Tchèque Tomas Berdych en deux sets 6-3, 7-5.
Le Français, âgé de 26 ans, disputera son match le plus important depuis sa finale de l’Open d’Australie en 2008, perdue contre Novak Djokovic.
Deuxième Bleu après Sébastien Grosjean (en 2001) à atteindre ce stade au Masters, il retrouvera l’adversaire qu’il a le plus souvent affronté cette année, le tenant du titre Roger Federer, pour un huitième duel en 2011.
Les deux hommes avaient ouvert le Masters dimanche dernier, à l’avantage du Suisse en trois sets. Ils s’étaient aussi rencontrés le week-end précédent en finale du tournoi de Paris-Bercy, avec le même dénouement (en deux sets).
Contre Berdych, Tsonga a confirmé la belle impression donnée depuis le début de la semaine, notamment lors de sa victoire sur Rafael Nadal.
Une finale qui s'annonce difficile pour Tsonga
Solide au service (7 aces), il a été très sobre en fond de court (13 fautes) et efficace lors de ses quelques montées au filet (10 points sur 14). Il a aussi été bien aidé par un Berdych enclin à faire de nombreuses fautes (30), même sur son point fort, le coup droit.
Dans la première manche, le Manceau n’a connu qu’une petite alerte au cinquième jeu, lorsqu’il a dû écarter deux balles de break. Mais il s’est détaché au jeu suivant en prenant l’engagement adverse pour mener 4 à 2.
Sa supériorité a continué à être nette dans la deuxième manche, mais Tsonga a dû s’y reprendre à deux fois pour s’envoler définitivement.
Après un premier break à 3-3 immédiatement annulé, il a repris le service du Tchèque à 5-5 pour conclure sur son engagement.
Il prenait ainsi sa revanche sur sa défaite lors de leur seul affrontement précédent, dans une demi-finale bien moins prestigieuse à Pékin début octobre.
Le numéro 1 français ne sera évidemment pas favori face à Federer, qui mène 7 victoires à 3 dans leurs affrontements, et 5 à 2 cette saison, mais malgré ce bilan négatif il pourra s’appuyer sur quelques bons souvenirs, notamment sa victoire en juillet en quart de finale de Wimbledon, où il avait remonté un déficit de 2 sets à 0.
Il s’en était voulu dimanche dernier d’avoir laissé filer (6-2, 2-6, 6-4) un match qui lui paraissait à sa portée.
Le Suisse, âgé de 30 ans, est en quête d’un sixième titre qui ferait de lui le seul détenteur du record devant Pete Sampras. Il s’agira de sa septième finale au Masters et de sa centième sur le circuit (69 gagnées pour le moment).
Le numéro 4 mondial, d’ores et déjà assuré de reprendre la troisième place à Andy Murray, n’a eu aucun mal à éliminer l’Espagnol David Ferrer 7-5, 6-3, même s’il n’a pas joué un tennis aussi éblouissant que lors de sa victoire éclair sur Rafael Nadal mardi (6-3, 6-0).
Federer a commis beaucoup de fautes directes, surtout dans le premier set et ses frappes ont parfois manqué de tranchant, mais s’en est sorti aisément grâce à sa solidité au service et à son adresse à la volée.

[Norton]

Ski
Aspen: victoire de l’Allemande Viktoria Rebensburg

• 26. novembre 2011, 22h42

AFP | LeMatin.ch & les agences


L’Allemande Viktoria Rebensburg, championne olympique de géant et tenante de la Coupe du monde de la spécialité, a remporté samedi le slalom géant d’Aspen (Colorado), devant l’Autrichienne Elisabeth Goergl et l’Américaine Julia Mancuso.
L’Autrichienne Elisabeth Goergl a réalisé samedi le meilleur temps de la première manche du géant de Coupe du monde de ski alpin d’Aspen. © Keystone

L’Autrichienne Elisabeth Goergl a réalisé samedi le meilleur temps de la première manche du géant de Coupe du monde de ski alpin d’Aspen (Colorado) alors que la Française Tessa Worley, victorieuse sur cette piste en 2008 et 2010, a chuté.
Avant la seconde manche, prévue à 21h15, Goergl devance de 59/100 la Suissesse Lara Gut (5ème), qui est rentrée sur le podium provisoire avec le dossard 19, et de 69/100 l’Italienne Denise Karbon, pourtant légèrement malade.
L’Américaine Lindsey Vonn, victorieuse du premier géant de la saison fin octobre à Soelden (Autriche), a signé le 21e temps, ne paraissant jamais à l’aise sur la Strawpile. "J’étais nerveuse au départ et j’ai été un peu trop attentiste sur la piste, a expliqué Vonn, qui s’est tassée le dos à récemment l’entraînement et a perdu quatre jours d’entraînement avant Aspen.
La tenante du globe de cristal de géant, l’Allemande Viktoria Rebensburg, a signé le 5e temps malgré une très grosse faute en haut de parcours.
Signe de la qualité de la piste, plusieurs dossards élevés ont réussi à rentrer dans les 15 premiers de la première manche, comme la skieuse du Liechtenstein Tina Weirather, 13e avec le dossard 44. Ce premier tracé a toutefois coûté cher à 17 coureuses, qui n’ont pas réussi à le terminer.