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Le Barça, bourreau du Rayo, revient à trois points du Real


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Le FC Barcelone est provisoirement revenu à trois points du Real Madrid, toujours leader du championnat d'Espagne, après avoir écrasé (4-0) le Rayo Vallecano au Camp Nou, mardi, en match avancé de la 17e journée de Liga.

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Les Catalans, qui jouaient ce match avancé en raison de leur participation au Mondial des clubs au Japon mi-décembre, désormais à 31 points au classement, mais comptent un match de plus que le Real Madrid qui totalise lui 34 points.

Après leur défaite samedi dernier (1-0) face à Getafe, les hommes de l'entraîneur Pep Guardiola ont donc su repartir de l'avant, soignant en même temps leurs statistiques à domicile en Liga (34 buts marqués, aucun encaissé).

Doublé de Sanchez
Le score est toutefois un rien sévère pour un Rayo qui, par son mordant et son pressing intense, a posé quelques problèmes aux Barcelonais au cours de la première demi-heure de jeu. Le match se sera en fait décanté sur un doublé du Chilien Alexis Sanchez (29, 41) qui signe sans doute là son meilleur match avec les Blaugrana.

A la 29e, l'attaquant, décalé par Xavi à l'angle gauche de la surface, décochait une magnifique frappe enroulée du droit qui faisait mouche avec le concours du poteau.

On retrouvait ensuite le tandem Alexis-Xavi à la 41e: sur une passe de Messi, le ballon ricochait avec beaucoup de réussite sur le talon de Xavi, qui servait involontairement le Chilien. Le n°9 du Barça ne laissait aucune chance au gardien du Rayo Cobeno.

Terrassés par la redoutable efficacité des attaquants Blaugrana, les visiteurs baissaient alors la garde et encaissaient deux autres buts. Avant la pause (43), Villa concluait une belle action collective lancée par Piqué et après la pause (49), Messi signait le quatrième, rejoignant ainsi Ronaldo en tête du classement des buteurs (16 chacun).

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Le médecin de BigMat-Auber93 en garde à vue


Le médecin de l'équipe française BigMat-Auber93, Philippe Bedouchat a été placé en garde à vue à Créteil, annonce le quotidien L'Equipe sur son site, mardi. Il est soupçonné d'avoir approvisionné certains coureurs en EPO, voire en hormones de croissance.

Un trafic présumé qui pourrait concerner également l'ex-Vétiste français, Jean-Philippe Tellier, contrôlé positif à l'EPO l'an dernier, et lui aussi mis en garde à vue lundi matin.

Une dizaine de coureurs professionnels de l'équipe Continentale BigMat-Auber93, ainsi qu'Arnold Jeannesson, un espoir français de la FDJ et 15e du dernier Tour de France, sont entendus mardi depuis le début de l'après-midi à Créteil, près de Paris, à titre de témoins, par des policiers et des gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), explique le quotidien français qui précise que "ces auditions ne présume pas de la culpabilité de ces coureurs".

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La Villette Charleroi bat Zagreb en Ligue des Champions


La Villette Charleroi s'est imposée 3 victoires à 2 face à Cibona Zagreb mardi pour la 5e journée de la Ligue des Champions de tennis de table (m) au Spiroudôme conservant ses chances de se qualifier pour les quarts de finale.
C'est Jean-Michel Saive, 56e joueur du monde, qui a donné le point de la victoire à ses couleurs en battant le Croate Ruiwu Tan (68e mondial) lors du dernier match.

Avant cela, JJ Wang, qui menait 2 sets à 0, n'a pu profiter de ses 6 balles de match pour éviter la défaite face à Ruiwu Tan. Dans la foulée, Jean-Michel Saive était battu aussi par le Chinois Jian Zeng.

La suite du match fut ensuite pour La Villette qui a renversé la vapeur avec les victoire de l'Ukrainien Lei Kou, JJ Wang et, donc, Jean-Michel Saive. Pour la dernière journée, La Villette Charleroi reçoit Chartres le 16 décembre au Spiroudôme.

Résultats Groupe C 5e journée:
La Villette Charleroi - Zagreb (Cro) 3 - 2
JJ Wang (Chn/ncl) - Ruiwu Tan (Cro/68) 2 - 3
(12-10, 13-11, 10-12, 10-12, 12-14)
Jean-Michel Saive (BEL/ITTF-56) - Jia Zeng (Chn/ncl) 0 - 3
(7-11, 6-11, 5-11)
Lei Kou (Ukr/ITTF-139) - Tomislav Kolarek (Cro/ITTF-186) 3 - 0
(11-9, 11-5, 11-8)
JJ Wang (Chn) - Jia Zeng (Chn) 3 - 0
(11-5, 11-6, 11-8)
Jean-Michel Saive - Ruiwu Tan (Cro) 3 - 1
(11-7, 6-11, 11-5, 11-7)

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La Juve garde son invincibilité dans la douleur


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La Juventus de Turin a conservé dans la douleur son invincibilité en ramenant le match nul de Naples (3-3), dans une rencontre à rebondissements où elle a, par deux fois, été menée de deux buts (2-0 puis 3-1), mardi soir dans un match en retard de la 11e journée.

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Après ce match initialement prévu début novembre, mais reporté à cause des intempéries, la Juventus (26 points) compte deux points d'avance sur ses dauphins, l'AC Milan et l'Udinese (24 pts), tandis que Naples gagne une place (6e), revenant à hauteur de Catane et de l'AS Rome (17 pts).

Le Napoli a largement dominé la première période avant que la Juve, apathique en défense, ne se réveille en début de seconde période. Intenable en première période, la triplette offensive napolitaine Hamsik-Pandev-Lavezzi mettait au supplice la défense turinoise.

Hamsik manquait un penalty à retirer, obtenu par Lavezzi (15), avant de se racheter en ouvrant la marque de la tête sur un ballon mal dégagé par la défense piémontaise (1-0, 23). Sur un nouveau mauvais dégagement, Pandev héritait du ballon aux six mètres et trompait Buffon (2-0, 40).

Doublé de Pandev
Au retour des vestiaires, la Juve reprenait ses esprits. Matri reprenait du droit un caviar de Vidal pour réduire le score (2-1, 48). Mais Naples profitait de la passivité défensive de Turin pour inscrire un troisième but par Pandev, qui contrôlait, jonglait et se retournait sans être attaqué (3-1, 68). Le Macédonien réalisait le doublé, lui qui ne devait sa titularisation qu'au forfait de dernière minute d'Edinson Cavani.

Loin de se décourager, malgré trois buts encaissés pour la première fois cette saison en Serie A, les hommes de l'entraîneur Antonio Conte, continuaient de pousser et la défense napolitaine craquait. Quatre minutes après le deuxième but de Pandev, Estigarribia ripostait pour la Juve, trompant De Sanctis de près (3-2, 72).

Et Pepe, qui avait déjà donné la victoire à la Vieille Dame samedi contre la Lazio (1-0), se lançait dans un slalom de 50 m , agrémenté d'un contre chanceux, pour finalement inscrire le but égalisateur sur une frappe du pied droit (3-3, 79).

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Ostende dominé par Villeurbanne

Ostende s'est incliné 53-70 (mi-temps: 28-30) à domicile face aux Français de Villeurbanne - privé de Tony Parker et Ronny Turiaf, mardi dans le cadre de la 3e journée de l'Eurocoupe ULEB de basket (m). C'est la troisième défaite des Ostendais en autant de rencontres dans le groupe D.
Ostende avait pourtant débuté sur les chapeaux de roue. Les Côtiers prenaient le large à 17-5, avant d'encaisser un cinglant 7-23 qui permettait à Villeurbanne de prendre les commandes à 24-28.

L'équipe française n'allait plus jamais les lâcher et même accroître son avance au fil du match pour s'imposer facilement 53-70. Tillie a terminé meilleur marqueur avec 14 points, alors que Booker a été le meilleur artificier ostendais avec 11 points.

Suite à cette troisième défaite en autant de rencontres, Ostende est dernier du groupe D avec 3 points. Trois équipes se partagent la tête avec 5 points: Valence, Villeurbanne et Sofia. Ostende retrouvera Villeurbanne lors de la 4e journée, le 6 décembre (20h30).

Groupe D:
Mardi:
Ostende (BEL) - Villeurbanne (Fra) 53-70 (mi-temps: 28-30)
(17-11, 11-19, 14-19, 11-21)

Ostende: 18/37 à 2 pts, 3/20 à 3 pts, 8/8 aux LF, 31 rbds, 16 fautes, 16 pertes de balle.
Katnic 6, Serron, Rich 6, Petrovic 9 (1x3), Winston 6, Booker 11 (1x3), Sakota 2, Djordjevic 3 (1x3), Drobnjak 10.
Villeurbanne: 24/41 à 2 pts, 4/18 à 3 pts, 10/13 aux LF, 32 rbds, 17 fautes, 17 pertes de balle.
Armstrong 12, Lacombe 4, Westermann 11 (2x3), Jean-Charles, Fofana 6, Jackson 12 (1x3), Thompson 5 (1x3), Skeen 2, Tillie 14, Goss 4.

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Le corps de Gary Speed découvert par sa femme


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La police du Cheshire (Angleterre) a indiqué que le corps de Gary Speed, sélectionneur du pays de Galles, qui s'est suicidé dimanche, a été découvert par sa femme à son domicile, et que le dossier ne contenait pas d'élément suspect, mardi à Warrington (nord-ouest).

L'inspecteur Peter Lawless de la police du comté a expliqué, lors d'une audition avec le médecin-légiste en charge du dossier, que le corps de Gary Speed, 42 ans, avait été découvert par sa femme, Louise, peu avant 8h00 du matin.

M. Lawless a précisé, pendant cette audition, que le dossier ne contenait aucune circonstance suspecte et que la cause de la mort était bien la pendaison.

"Cette enquête est suspendue jusqu'au 30 janvier 2012", a ajouté M. Lawless.

Speed, 42 ans, sélectionneur de l'équipe nationale du pays de Galles depuis décembre 2010, avait été international gallois à 85 reprises et champion d'Angleterre avec Leeds United en 1991-1992.(

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DÉCONVENUE
La villa de Tsonga cambriolée

• 29. novembre 2011, 21h42

Laurent Grabet | Le Matin


La demeure du tennisman français établi à Gingins (VD) a été visitée par des cambrioleurs alors qu’il venait de perdre face à Federer au Masters de Londres.
Hier, les volets de la villa de 200 m2 que le sportif français occupe depuis juillet 2009 étaient toujours clos. © Christian Bonzon

Dimanche n’était vraiment pas la journée de Jo-Wilfried Tsonga! Le soir, le tennisman français perdait face à Roger Federer à Londres en finale du Masters. Et plus tard, la coquette villa de 200 m 2 avec piscine et jacuzzi qu’il occupe depuis juillet 2009 à Gingins (VD), à 5 km de la frontière française, était cambriolée. «J’espère reconnaître ma maison en rentrant», confiait le sportif lundi depuis Londres à un confrère de L’Equipe. Hier, ses volets étaient toujours clos. Le tennisman de 26 ans habite Gingins lorsqu’il ne court pas les tournois, c’est-à-dire pas très souvent. Il y vit seul.

De la lumière dans sa chambre
«La nuit du cambriolage, j’ai regardé la finale et bien plus tard, vers 4 h du matin, j’ai vu qu’il y avait de la lumière dans sa chambre. Mais vu que son Audi n’était pas garée devant la maison, j’ai pensé qu’il s’agissait du système automatique d’éclairage anticambrioleurs dont il m’avait parlé», raconte un voisin chez qui le tennisman passe parfois prendre l’apéro. Comme beaucoup dans le village, lui-même a déjà été victime de cambriolages. Et ce malgré la mise en place d’un système de surveillance mutuelle. La dernière fois qu’il avait croisé son prestigieux voisin en chair et en os remontait à deux mois en arrière. Lundi matin, c’est un autre voisin qui comprend qu’il y a eu cambriolage et prévient la police. Un balai maintenait ouvert le store du salon et la porte-fenêtre avait été forcée. Les autocollants «Securitas direct, alarme intervention» apposés sur la villa n’auront donc pas eu l’effet dissuasif escompté.

«On venait de se coucher»
Même si la police vaudoise refuse de commenter cette affaire, on imagine que les cambrioleurs ont profité de la présence à Londres du numéro 6 mondial pour faire la razzia sur ses affaires. Mais ces malotrus pourraient tout aussi bien n’être passés là que par hasard, à en croire le témoignage d’André Roch, un retraité de 87 ans habitant face à Jo-Wilfried Tsonga, de l’autre côté d’une route. «Dimanche vers 23 h 30, alors qu’on venait de se coucher, ma femme, qui entendrait un escargot sortir ses cornes, a perçu du bruit dans notre jardin, explique-t-il. Et juste après, on a vu une lumière passer dehors dans une zone inaccessible aux phares des voitures.»

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SKI ALPIN
Mécontentement après que l’entraînement a été annulé

• 29. novembre 2011, 23h18

Cajeux Gaëlle | Le Matin


Après la tempête de Lake Louise, les skieurs ne pouvaient rêver meilleures conditions pour leur premier entraînement de descente hier à Beaver Creek.
© Keystone

Une piste glacée sous un soleil radieux et pas le moindre souffle de vent. Pourtant, aucun des 84 athlètes inscrits ne s’est élancé sur la fameuse «Bird of Prey». A 11 h (19 h en Suisse), alors que l’Autrichien Joachim Puchner devait se présenter dans le portillon de départ, c’est l’annonce de l’annulation de cet entraînement qui a retenti.

Quelques minutes plus tard, dans l’aire d’arrivée, Bertrand Dubuis, l’un des entraîneurs suisses, donnait une première explication. «C’est une piste de rêve, mais sur le haut, il y avait deux virages avec des bosses vraiment dangereuses lorsque nous avons effectué la première inspection.» Un passage avec des vagues, comme de minitremplins, sur lequel l’ancienne championne olympique Michaela Dorfmeister avait déjà attiré l’attention lundi. Hier matin, au terme de la reconnaissance, les coaches nationaux ont donc demandé au jury de course d’aplanir ces bosses, avant qu’une seconde inspection ne soit lancée. Les versions divergent, mais il semblerait alors que l’Américain Bode Miller, représentant des skieurs pour ces épreuves de Beaver Creek, et le Norvégien Aksel Lund Svindal aient signifié au directeur de course, Günter Hujara, que la sécurité n’était toujours pas suffisante. Et l’annulation a été annoncée.

Une décision logique pour certains, comme l’équipe autrichienne qui fut la première à souligner la dangerosité de ces «vagues». Son coach en chef assure d’ailleurs qu’ils n’auraient pas envoyé ses skieurs sur la piste si l’entraînement avait été confirmé. Une décision qui en horripile d’autres, à l’instar de l’entraîneur de l’équipe de France, Patrice Morisod. «Le jury a travaillé sur les deux courbes dangereuses et ensuite, pour moi il n’en restait qu’une de difficile. Mais c’était skiable, sans problème. Si on a besoin d’une autoroute pour descendre, il faut faire un autre sport.» Et le Valaisan de souligner: «Avec le nouveau règlement de la FIS qui donne le pouvoir aux athlètes du top 15, si plus de sept d’entre eux se mettent d’accord, ils prennent le dessus sur Günter, le jury, les coaches. Et désormais, il sera difficile de trouver des compromis. Second aspect: les skieurs plus âgés, comme Bode ou Aksel, vu leur expérience, n’ont pas besoin de trois entraînements. Mais les plus jeunes oui.»

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Vettel: "Je remplis l'espace entre le moteur et les roues avant"


AFP - 29. novembre 2011, 19h27


L'Allemand Sebastian Vettel, sacré double champion du monde de Formule 1 cette saison, s'est montré très humble mardi à Viry-Châtillon, où il a visité les ateliers de Renault, se présentant aux journalistes comme l'égal de n'importe quel autre salarié de l'écurie Red Bull.
Le Champion du Monde de F1 Sebastian Vettel visitant les ateliers de Renault Sport le 29 novembre 2011 à Viry-Chatillon. © AFP

Q - Avez-vous réussi à réfléchir à votre saison passée, à vos pole positions, vos victoires, vos titres?
R - "On a fait une bonne soirée dimanche. Les gens de Renault sont rentrés à 8 heures du matin. C'est assez tôt pour eux (il rit). Plus sérieusement, on a réussi à en profiter d'une différente manière lors des dernières courses. Le Championnat était décidé. On voulait s'assurer de bien apprécier. Il y a eu énormément de bons moments lors d'une saison exceptionnelle. Nous nous en souviendrons tous. Nous regarderons en arrière et nous serons fiers, fiers d'avoir été autorisés à en faire partie".
Q - Que pensez-vous de votre performance en 2011?
R - "Je ne me considère pas plus important que n'importe qui d'autre de l'écurie. Comme le dit Adrian (Newey, le directeur technique de Red Bull), je remplis l'espace après le moteur et avant les roues avant, dans le cockpit. Je ne suis qu'une partie du projet. Si quelqu'un ne fait pas son travail, le moteur peut par exemple ne pas fonctionner, ce qui fait perdre des points. Comme quand je commets une faute. En F1, il faut que tout s'assemble, sans quoi cela ne fonctionne pas".
Q - Certes, mais vous êtes néanmoins l'élément le plus visible de ce puzzle.
R - "Bien sûr. C'est moi qui ai le volant en F1. Quand je suis dans la voiture, je suis plus ou moins connecté avec l'équipe par radio. Mais ensuite, toutes les décisions sont miennes, en espérant qu'elles soient aussi bonnes pour l'équipe. Cela dit, si c'était un one-man-show, je devrais construire ma propre voiture, mon moteur et la piloter. Ca ne marche pas comme ça. Peut-être certains pensent-ils qu'ils sont la partie la plus importante du système. Pas moi".
Q - Vous faites désormais partie, grâce à votre deuxième titre, du Hall of fame de la F1? Qu'en pensez-vous?
R - "J'essaie de ne pas y penser. C'est, je pense, un manière de me protéger. J'aime la F1, piloter les voitures. J'admire l'histoire de la discipline. C'est super de faire partie d'un sport et de se dire: voilà ce que j'ai fait, que nous avons fait, en comparaison avec un Alain Prost, un Ayrton Senna, ou même un Jackie Stewart ou un Jochen Rindt. C'est assez exceptionnel. Cela dit, le faire une fois de temps en temps est OK, mais trop y penser n'est pas bon".
Q - Quid de 2012?
R - "On ne sait pas quoi attendre. Il n'y a pas de garantie. Peut-être que l'an prochain, nous lutterons pour entrer dans les points et monter parfois sur le podium. Je ne prends rien pour acquis, les podiums, les victoires. Il n'y a pas si longtemps, je roulais une Toro Rosso. Je partais de la 18e place sur la grille. Ca n'intéressait personne. Et je terminais 16e après une superbe course. Mais ça n'intéressait encore personne. C'est comme ça que ça marche. Il faut toujours tout mettre en perspective, ne pas oublier d'où on vient".
Q - Vous ne pouvez quand même pas vous interdire d'être ambitieux...
R - "Le titre est la cible. Mais je cours contre les meilleurs pilotes du monde. J'en suis conscient. Si je suis battu, cela peut ne pas me plaire. Mais il y a des raisons pouvant l'expliquer. Il faut ensuite s'assurer que la fois d'après, l'inverse se produise".

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F1: "difficile de juger" du niveau de compétitivité de Räikkönen selon Vettel


AFP - 29. novembre 2011, 21h04


Il est "difficile de juger" du niveau de compétitivité d'un pilote après deux saisons d'absence en Formule 1, a estimé mardi Sebastian Vettel (Red Bull) à propos de Kimi Räikkönen, qui reprendra le volant d'une Lotus Renault après deux ans de rallye.
Le Champion du monde 2011 de F1 Sebastian Vettel le 29 novembre 2011 devant les techniciens de Renault Sport à Viry-Châtillon. © AFP

"Il est difficile de juger. On regarde tous le come-back de Michael. Il est parti alors qu'il était au sommet. Mais quand il est revenu, il a dit lui-même que beaucoup de choses avaient changé, auxquelles il devait s'adapter", a-t-il remarqué à Viry-Châtillon (France) où il visitait l'usine de Renault sport.
"Si je regarde la voiture que je roulais il y a deux ans, tellement de choses ont changé... C'est incroyable. Même durant la saison, de nouveaux boutons apparaissent sur le volant. Je peux imaginer qu'il soit difficile de revenir directement au même niveau qu'avant", a poursuivi l'Allemand.
Kimi Räikkönen, champion du monde de F1 en 2007, a signé un contrat de deux ans avec Lotus Renault (qui s'appellera Lotus en 2011), pour qui il opèrera son retour dans une monoplace, trois ans après avoir tenté une carrière en rallye, a annoncé mardi l'écurie luxembourgo-britannique.
Interrogé sur les aspects positifs pour la F1 du retour du Finlandais, surnommé "Iceman" (l'homme de glace) pour son caractère taiseux, Vettel a qualifié Räikkönen de "tranquille, pas toujours, mais la plupart du temps".
"Parfois, nous sommes critiqués pour ne pas être assez intéressants, il manquerait des personnages forts à la F1. Ce n'est pas totalement la faute des médias, ni celle des pilotes, c'est un peu des deux", a-t-il poursuivi.
"Kimi est critiqué pour ne pas parler, pour se comporter comme il le fait. Parfois, certaines de ses attitudes ne sont peut-être pas terribles, je vous l'accorde. Mais d'un autre côté, cela reflète simplement qui il est", a observé le double champion en titre.
Räikkönen, 32 ans, compte à son palmarès 18 victoires, 62 podiums et 16 positions de pointe en F1. Ses deux saisons incomplètes en rallye (20 rallyes sur 26) n'ont pas été du même niveau, son meilleur résultat restant une 5e place en Turquie (2010), alors qu'il disposait de la meilleure voiture du plateau.