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Diego Milito "Bidon d'Or" 2011 en Italie


© ap
L'ironique "Bidone d'Oro" 2011 (Bidon d'Or) a été attribué au buteur en crise de l'Inter Milan, l'Argentin Diego Milito, plus décevant footballeur de l'année, par l'émission Catersport de Radio2, dimanche.
Milito fut le héros du triplé historique de la saison 2010 pour l'Inter, avec un but décisif pour le titre en championnat, un but en finale de la Coupe d'Italie, et un doublé en finale de la Ligue des champions. Mais de blessure en blessure il a perdu son efficacité, et ses spectaculaires loupés devant le but cette saison ont eu beaucoup de succès sur internet.

Les votes ont été récoltés sur internet et dans un quarantaine d'urnes en Italie. Milito succède au Brésilien Adriano, qui avait raté un éphémère retour dans la Serie A à l'AS Rome, après avoir déjà deux fois remporté ce redouté trophée quand il portait le maillot de l'Inter Milan (2006 et 2007). (belga)




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Un record et 3e médaille belge à l'Euro de natation


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La Belgique a clôturé ses championnats d'Europe de natation en petit bassin, dimanche à Szczecin, en Pologne, en décrochant une 3e médaille de bronze. Le relais masculin du 4 x 50 m nage libre composé de François Heersbrandt, Emmanuel Vanluchene, Louis Croenen et Jasper Aerents est monté sur la 3e marche du podium au terme de l'ultime épreuve de cet Euro.

François Heersbrandt en a profité pour améliorer une seconde fois le record de Belgique du 50m libre. Premier relayeur, il avait déjà réussi le chrono de 21.75 le matin séries, effaçant les 21.80 de Yoris Grandjean réussis à Angers le 5 décembre 1998. En début de soirée, alors qu'il venait à peine de terminer 5e de la finale du 50 m papillon, Heersbrandt a réalisé 21.58 secondes. Il a donc gagné 22/100es de seconde en l'espace d'une journée et de deux courses.

La Belgique a aussi réalisé le meilleur chrono de son histoire en 1:25.83, un gain de 84/100es sur la précédente meilleure marque réalisée le matin en séries. Les 1:26.67 constituait le 2e meilleur temps de la matinée.

En finale, outre le temps record de Heersbrandt (21.58), Emmanuel Vanluchene a réussi 21.55, Louis Croenen 22.10 et Jasper Aerents 20.60, le meilleur chrono des 36 participants de la finale. La victoire en finale est revenue à l'Italie en 1:24.82 devant la Russie 2e en 1:25.11.

Fanny Lecluyse sur 200 m brasse et François Heersbrandt sur 100 m papillon avaient remporté les deux premières médailles de bronze belges de cet Euro-2011.

La médaille du relais masculin est la 7e belge de l'histoire dans un Euro en bassin de 25 mètres, après l'or sur 100m brasse à Sheffield en 1998 et à Lisbonne en 1999, ainsi que le bronze sur 200 m brasse à Lisbonne de Brigitte Becue et l'argent sur 200m 4 nages de Kimberly Buys en 2010 à Eindhoven aux Pays-Bas.

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HONNEURS
Didier Cuche à la photo-finish

• 11. décembre 2011, 23h09

Frédéric Lovis | Le Matin

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Le Neuchâtelois a été élu, hier soir à Zurich, sportif de l’année 2011. Une récompense qu’il récolte sur le fil devant Dario Cologna, et ce pour la deuxième fois après son sacre de 2009.
© Steffen Schmidt

Accueilli comme une rock star par une centaine de personnes à son arrivée devant les locaux de la Télévision suisse alémanique, Didier Cuche a parfaitement assuré dès sa descente de limousine. Autant, en tout cas, que sur deux lattes dans cette mythique descente de Kitzbühel remportée la saison dernière. Poses étudiées devant les objectifs et mots biens sentis (en dialecte, évidemment) envers les personnes, et particulièrement les animateurs TV, qui l’ont reçu, le Neuchâtelois a mis d’emblée tout le monde dans sa poche.

Ne restait «plus qu’à» assurer durant la retransmission télévisée. Il l’a fait avec aisance et classe. Sans conteste le fruit d’une énorme expérience accumulée durant cette carrière continuant d’être, à 37 ans, menée avec panache et succès. Mais aussi le résultat de l’acquis entassé en 2009 quand il était, pour la première fois, propulsé sportif de l’année.

Profondément humain
Cet honneur, le boucher de profession le récolte donc une fois encore, devant des champions de la trempe de Roger Federer (3e) et Dario Cologna (2e, pour une poignée de voix seulement). Dominateur en Coupe du monde dans les épreuves de vitesse, 2e du classement général, médaillé d’argent en descente aux Mondiaux de Garmisch-Partenkirchen, autant de résultats étincelants l’ayant aidé à décrocher ce deuxième sacre.

Au-delà de la performance sportive pure, de grande valeur, il y a aussi ce côté profondément humain dégagé par Didier Cuche. Nul doute que cela l’a aidé à «bouchoyer» l’adversité. Son discours tenu devant les caméras transpirait l’émotion. Remerciements appuyés envers sa famille, mais aussi envers son entourage lui ayant permis de briller dans son sport de prédilection sont venus clôturer un «speech» entamé de la sorte: «Je suis presque autant nerveux que dans le portillon de départ de la descente de Kitzbühel.»

Il l’était toutefois moins qu’en 2009, année où, complètement surpris, il avait eu une peine infinie à s’exprimer après son sacre. «J’étais, à l’époque, tellement sûr que Rodgeur allait être élu à ma place.» Hier, il a de nouveau dépassé la superstar bâloise du tennis. A juste titre? Le peuple et un panel de spécialistes a tranché, donc…

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Championnat d'Italie
L’AC Milan tenu en échec à Bologne

• 11. décembre 2011, 23h50

LeMatin.ch & les agences


L’AC Milan perd du terrain dans la course au scudetto. Lors de la 15e journée de Serie A, les rossoneri ont été tenus en échec (2-2) à Bologne et se retrouvent désormais à 2 longueurs de l’Udinese, nouveau leader après sa victoire contre Chievo Vérone (2-1).
L’AC Milan perd du terrain dans la course au scudetto. © KEYSTONE

La formation du Frioul peut remercier une fois de plus Antonio Di Natale, auteur de son 10e but de la saison sous les yeux du sélectionneur italien Cesare Prandelli.
Pour sa part, l’AC Milan peut remercier l’arbitre qui n’a pas vu une main flagrante de Clarence Seedorf sur l’ouverture du score, avant d’accorder un penalty généreux aux rossoneri transformé par Zlatan Ibrahimovic.
Le Sauveur de Naples
Blerim Dzemaili a été le sauveur de Naples sur la pelouse de Novare (1-1). Menée dès la 70e sur la pelouse synthétique du stade Silvio Piola, la formation pathénopéenne a égalisé à 5 minutes du coup de sifflet final grâce à l’international suisse qui a inscrit son 2e but de l’exercice.
La Lazio est toujours plus dépendante de Miroslav Klose. L’international allemand a inscrit le but décisif face à Lecce à la 87e, sur une passe de Djibril Cissé. L’ancien attaquant du Bayern avait déjà marqué le premier but de son équipe qui s’est imposée 3-2.
La Juventus de Stephan Lichtsteiner, qui rend visite à l’AS Rome lundi soir, pourrait compter 2 unités d’avance sur l’Udinese et 4 sur l’AC Milan en cas de victoire.

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HIPPISME
Le mari d’Athina Onassis a un cheval en or

• 11. décembre 2011, 23h06

Christian Maillard | Le Matin


Au terme d’un barrage époustouflant, c’est le Brésilien Alvaro Miranda, ami de Kaka, qui s’est imposé dans la finale du Grand Prix. Il remercie Nelson et Rodrigo Pessoa.
© KEYSTONE/Laurent Gillieron

Son épouse n’est autre que la petite-fille du fameux armateur grec Aristote Onassis. Si elle y contribue, ce n’est assure-t-on, pas sa fortune, estimée entre deux et trois milliards de francs, qui fait son bonheur. Athina et son mari se sentent surtout bien lorsqu’ils se trouvent dans les écuries, près de leurs chevaux. La copine de la princesse de Monaco Charlotte Casiraghi, elle aussi folle d’équitation, a, paraît-il, eu beaucoup de plaisir cette semaine dans les paddocks à Palexpo. Mais elle a surtout vibré hier après-midi après le triomphe de son mari…

Il avait déjà du bronze olympique (1996 et 2000) à la maison, beaucoup d’argent sur son compte en banque, le voilà avec un (nouveau) cheval en or. Avec «Ashleigh-Drossel-Dan», un hongre hanovrien de 13 ans, Alvaro Alfonso de Miranda Neto dispose non seulement de l’une des femmes les plus riches du monde, mais aussi d’un crack, comme l’était «Aspen» à l’époque; le «bébé» de Nelson Piquet, désormais à la retraite, avait terminé troisième par équipes aux Jeux d’Atlanta et de Sydney. «J’ai la chance de posséder cet autre cheval tout aussi rapide. Je le monte depuis 13 à 14 mois, il est simple, docile, vraiment formidable. Il fait tout pour aider son cavalier.»

55 000 francs de plus
A Genève, le Brésilien (38 ans) a remporté 55 000 francs de plus, une belle Rolex – un détail –, mais surtout son premier Grand Prix Coupe du monde du circuit ouest européen au terme d’un barrage époustouflant. «Je suis très heureux car tous les cavaliers rêvent d’un jour s’imposer ici.» Doda (c’est son surnom) a laissé derrière lui le champion d’Europe suédois Rolf-Göran Bengtsson et le Français Patrice Delaveau. Chouchou de Palexpo, Steve Guerdat et «Nino-des-Buissonnets» se sont contentés du 4e rang. «J’ai aussi eu la chance de m’élancer deux fois en dernier, dans un barrage à seize, c’était important», avoue celui qui remercie aujourd’hui Nelson et Rodrigo Pessoa de lui avoir tout appris. «Tous les cavaliers brésiliens ont du respect pour Neco, chez nous, c’est le Pelé de l’équitation.» Celui qui est aussi le copain de Kaka avoue qu’il joue au foot tous les lundis dans les écuries de Pessoa aux Pays-Bas, lorsque son genou ne le fait pas souffrir. Mais Alvaro ne se prend pas pour Ronaldinho.

«J’adore le foot»
«Comme tout Brésilien, j’adore le foot, mais je me débrouille mieux avec un cheval qu’un ballon. J’ai la chance de faire un sport que j’apprécie plus que tout.» Quand il était gamin, l’école n’était pas trop le dada de Doda. «Mais lorsqu’un jour j’ai ramené un zéro, mon père m’a menacé de ne plus monter…» On connaît la suite. Il rêve aujourd’hui d’un titre olympique. Celui qui a aussi été marié au top- modèle Cibele Dorsa – la mère de ses deux enfants (Fernando 14 ans et Vivienne 10 ans) a mis fin à ses jours le 26 mars dernier – va désormais ménager sa belle monture jusqu’aux Jeux de Londres. «Avec Athina, on a acheté des jeunes chevaux que l’on prépare ensemble, explique celui qui est aussi l’entraîneur de sa tendre moitié. Il y en a qui sont mieux pour elle que pour moi, mais c’est elle qui a la priorité, avoue-t-il. C’est une élève qui est à l’écoute, vraiment facile.» Steve Guerdat, qui l’a vue à l’œuvre, estime d’ailleurs qu’elle ne cesse de progresser. On n’a pas fini de parler de ce couple en or…

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FOOTBALL
Une lueur d’espoir

• 11. décembre 2011, 22h43

Jean-Marc Brauch | Le Matin


Le Lausanne-Sport s’impose devant 5400 spectateurs à la Pontaise. Il a fait la différence en première période, sans pour autant se mettre définitivement à l’abri.
© ARC

Tout vêtu de son bleu fétiche, le Lausanne-Sport s’est offert une lueur d’espoir, a déchiré les nuages sombres qui obscurcissent depuis trop longtemps son avenir en Super League.

En s’imposant face à des Sauterelles certes bien timides, les joueurs de Martin Rueda, à l’heure de la pause, peuvent entrevoir l’avenir avec un tant soit peu de sérénité en plus. «Avant la pause, c’est un succès qui nous fait vraiment du bien. Cette performance démontre que si nous évoluons avec nos qualités et avec un engagement optimal, nous avons les moyens de tenir la route au plus haut niveau», analyse Nicolas Marazzi, qui assistait pour la première fois de la saison au coup d’envoi depuis le banc. Le milieu de terrain lausannois, comme les 5400 personnes présentes, a donc assisté à une entrée en matière tonitruante de ses équipiers, lesquels n’avaient du reste d’autre choix que tenter d’emblée de mettre les Zurichois sous pression. Cette politique de la marche en avant a rapidement porté ses fruits, sur une réussite de Negrao, lequel a parfaitement exploité un bon travail de Moussilou (5e). «Cette fois-ci, contrairement à nos mauvaises habitudes, nous avons eu la chance de concrétiser notre première occasion. Cela nous a mis en confiance», poursuit Marazzi.

Le LS a fait bloc au retour du thé
En fait, durant cette première période copieusement dominée par le LS, ce dernier aurait dû se mettre plus largement à l’abri. Définitivement même. Mais seul Marin a été en mesure de tromper une nouvelle fois la vigilance du remplaçant Taini (36e).

De l’autre côté du terrain, Coltorti n’avait eu jusque-là qu’une opportunité de mettre son talent en évidence, face à De Ridder (20e). «C’est vrai, on aurait dû classer l’affaire avant le thé et ne pas y parvenir nous a parfois mis dans l’embarras en seconde période», reconnaît Marazzi. Et au retour des vestiaires, GC a installé un peu de pression plus haut dans le terrain, en tentant de faire tourner le ballon. Il est même parvenu en certaines circonstances à livrer d’intéressantes dispositions dans le domaine collectif. Et face à un Lausanne un peu moins sûr de lui, parce qu’encore fragile psychiquement, les Zurichois sont parvenus à réduire la marque (65e Pavlovic), mais ne disposaient pas des arguments nécessaires pour faire ployer un adversaire qui sentait se profiler le bon fumet d’un indispensable succès. Dopé par cette magnifique perspective, Lausanne ne s’est pas trop formalisé de ce retour, a fait bloc et corps pour endiguer cette révolte, y est parvenu sans trop de peine finalement. Pour cueillir un succès amplement mérité. «Objectivement, nous étions aujourd’hui meilleurs que GC dans tous les domaines. Sur une pelouse difficile, on a tout de suite pris conscience que le succès passerait avant tout par un engagement de tous les instants, dès lors qu’il s’avérait difficile de développer un jeu de haute qualité.» Cette prise de conscience vaut trois points… et peut-être davantage encore.

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FOOTBALL
Un point au goût d’exploit

• 11. décembre 2011, 22h39

Florian Müller | Le Matin


Réduit à dix durant quarante minutes, Xamax a fait preuve d’un esprit de corps incroyable pour arracher l’égalisation.
© Sandro Campardo/Keystone

Bulat Chagaev et Me Barillon, casquettes floquées sur la tête, tombent dans les bras l’un de l’autre. Xamax vient d’arracher l’égalisation. L’exploit est de taille: remonter au score le grand FC Bâle, tombeur de Manchester United en Ligue des champions quatre jours plus tôt. Qui plus est en infériorité numérique. Le public a apprécié le cadeau de Noël de son club. Et il n’est pas le seul. «Mon équipe a fait preuve d’une attitude extraordinaire, se félicitait Victor Muñoz. Je suis très content car après l’ouverture du score de Bâle, je pensais que le match était fini.» Si Xamax a plié à la 76e minute sous les coups de boutoir venus du Rhin, c’est parce qu’il était réduit à dix. Il aura suffi de six minutes à Stéphane Besle pour, stupidement, se faire sortir. D’abord une réclamation dont il aurait pu se passer, puis un mauvais geste sur Andrist qui filait dans la profondeur. Avant ça, Xamax, supérieur dans le jeu et se procurant bien plus d’occasions nettes, tenait la dragée haute au FC Bâle. Et là, patatras, tout était réduit à néant.

Geiger se veut rassurant
Une fois menés, les hommes de Muñoz n’ont étonnement pas baissé les bras. Les Bâlois imaginant l’affaire pliée, ils ont de nouveau laissé la maîtrise du jeu aux Neuchâtelois. «C’est la solidarité du groupe qui nous a permis de revenir dans le match, lâchait Bastien Geiger. On a tous tiré à la même corde.» Un but au courage plus tard, Xamax avait un point en poche, celui de l’exploit collectif. Ce groupe xamaxien est beau, il s’agira de ne pas le gâcher durant la trêve. Si reprise il y a. Geiger: «Nous serons payés ces prochains jours, nous a assuré le président. Il n’a pas l’intention de lâcher le club. Maintenant, on espère que le groupe ne bougera pas pendant le mercato.» Un vœu pieux partagé par Muñoz: «J’espère même que nous allons nous renforcer.» L’Espagnol, pour qui c’est un «miracle d’avoir autant de points aujourd’hui» en regard du contexte extrasportif, reste invaincu à la Maladière.

Côté bâlois, le bilan se veut positif, limite arrogant. «Nous avons eu de la peine au démarrage, confie Streller. Mais maintenant que nous sommes lancés, nous serons très difficiles à arrêter.» «Le FC Bâle est la meilleure équipe de Suisse. Nous sommes à notre place au sommet de la hiérarchie», confirme Steinhöfer. La défaite de Lucerne face à Servette a même permis aux Rhénans d’accentuer leur avantage en tête de la Super League.

Premier match sans victoire de Vogel en championnat, ce dernier va être officiellement prolongé aujourd’hui. «Nous sommes parvenus à un accord», se contentera de souffler le principal intéressé. Le bilan est impressionnant. L’intérimaire a convaincu.

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Ligue 1: Lyon enchaîne à Lorient et lorgne sur le podium


AFP - 11. décembre 2011, 23h06


Quatre jours après le 7-1 historique signé en Ligue des champions, l'Olympique Lyonnais a retrouvé un niveau plus terrestre mais tout aussi efficace en s'imposant à Lorient (1-0) dimanche en clôture de la 17e journée de L1, pour lorgner avec appétit sur le podium.
L'attaquant de Lyon Alexandre Lacazette après son but, le 11 décembre 2011 à Lorient. © AFP

Lyon va bien, merci pour lui ! Les interrogations suspectes nées de son succès à Zagreb ? Douloureuses et mal vécues par ses dirigeants, mais sans conteste oubliées par les joueurs, qui ont signé une 4e victoire consécutive toutes compétitions confondues, dont une 3e en L1 qui les placent en embuscade (4e, 32 pts) du trio de tête, avec un écart de trois points sur la meute des poursuivants.
Bien loin du festival réalisé en milieu de semaine à Zagreb, les Lyonnais ont affiché la même solidarité qu'en C1, avec, encore, une 2e mi-temps très probante concrétisée par le but victorieux de Lacazette (1-0, 54).
Un peu à la surprise générale, Rémi Garde avait choisi de ne procéder qu'à trois changements par rapport à l'équipe victorieuse en Croatie mercredi: Réveillère retrouvait sa place d'arrière droit à la place d'Ousmane Dabo, Cris remplaçait Bakary Koné et, dans l'entre-jeu, Kim Kallström suppléait Gueïda Fofana.
Pas de Lisandro donc, ni d'Ederson, pourtant en forme, qui prenaient place sur le banc au coup d'envoi. Hasard ou conséquence, les Rhodaniens ont semblé souvent brouillons dans leurs choix en première période, peu aidés à ce niveau par des Merlus eux-aussi en panne de clarté.
La rencontre débutait même par un beau quiproquo arbitral lorsqu'après seulement deux minutes de jeu, M. Kalt sifflait un coup franc, puis désignait le point de penalty avant signifier à nouveau un coup franc pour Lorient après une faute de Cris sur Monnet-Paquet !
Sur l'action, le "Policier" échappait à la patrouille - aucun carton - mais pas à la désagréable impression de voir un joueur - en l'occurrence lui-même - totalement dépassé par la vitesse de son adversaire direct...
C'était tout, ou presque, pour une première période d'une tristesse désarmante.
Mais Lyon, semble-t-il, n'est plus tout à fait le même depuis son exploit croate. Et comme l'OL a réussi à faire exploser le Dinamo Zagreb en quelques minutes au retour des vestiaires, son entame de second acte allait laisser Lorient sans voix.
Les Merlus rataient la cible par Mvuemba (53) et leur chance était passée.
Dans la minute suivante, Lacazette partait de son côté gauche, relayait avec Gomis et un peu de chance, avant de tromper Audard (1-0, 54).
La suite de la rencontre n'allait être qu'une longue domination stérile des Lyonnais, malgré quelques tentatives très dangereuses de Gomis (55) ou des frappes lointaines de Kallström.
La victoire est belle et l'exploit n'est pas mince pour Lyon, qui s'impose chez des Lorientais invaincus jusqu'alors à domicile et qui stagnent du même coup à la 9e place du classement.

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Mondial de handball: l'Angola accompagne Russie, Norvège et Espagne en quart


AFP - 11. décembre 2011, 23h39


L'Angola, la meilleure nation africaine de la dernière décennie, s'est qualifié dimanche pour les quarts de finale du Mondial-2011 dames de handball, comme la Russie, la Norvège et l'Espagne, trois nations plus attendues à ce niveau.
La joie des Angolaises qualifiées pour les quarts de finale du Mondial de handball, le 11 décembre 2011 à Santos. © AFP

Champion d'Afrique sans discontinuer depuis 1998, soit sept titres d'affilée, un total qu'il pourrait augmenter d'une unité en janvier, l'Angola a fait la différence en fin de match sur la Corée du Sud (30-29).
Les soeurs Kiala, Luisa (7 buts) et Marcelina (6 buts), ont encore été décisives, contrecarrant les plans des championnes d'Asie, emmenées par leur arrière droite Choi Im Jeong (10 buts).
Les Russes, quadruples championnes du monde, ont été embêtées pendant 40 minutes par l'Islande, qui a fini par céder en fin de match, en concédant un 12-3 sur les vingt dernières minutes (19-30).
Pour leur premier Mondial, les Islandaises, qui n'ont pas trouvé la réponse à l'arrière gauche Ludmila Postnova (7 buts), n'ont pas à rougir de cette défaite.
La journée a été encore plus tranquille pour la Norvège, championne d'Europe en titre, qui a écrasé les Pays-Bas (34-22), grâce notamment aux 8 buts à 100% de réussite de la pivot Heidi Loke.
Dans le match le plus serré de la journée, l'Espagne a pris le meilleur sur le Monténégro (23-19). Les Espagnoles ont mené de bout en bout.
La gardienne espagnole Silvia Navarro, avec 28 arrêts à 65% de réussite, a totalement neutralisé les arrières monténégrines, dont la star Bojana Popovic (2 buts).

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Le Russe Evgeni Plushenko va reprendre la compétition fin décembre


AFP - 12. décembre 2011, 07h42


Le Russe Evgeni Plushenko, champion olympique 2006 et deux fois médaillé d'argent (2002, 2010), va reprendre la compétition en décembre, a annoncé dimanche à l'AFP son entraîneur Alexi Mishin.
Le patineur russe Evgeni Plushenko, le 16 février 2010 à Vancouver © AFP/Archives

Plushenko va ainsi s'aligner aux Championnats de Russie à la fin du mois pour ce qui sera sa première compétition depuis les jeux Olympiques de Vancouver, où il avait été battu pour l'or par l'Américain Evan Lysacek.
"Quand Plushenko a fait un premier retour (pour les JO-2010), je l'ai qualifié de héros. Maintenant qu'il revient une deuxième fois, je l'appelle double héros parce que c'est extrêmement compliqué à faire deux fois", a expliqué Mishin, qui entraîne le triple champion du monde depuis 18 ans.
Mishin était interrogé par l'AFP en marge de la Finale du Grand Prix ISU, qui s'est terminée dimanche à Québec (Canada).
"Evgeni vrille (spin) bien mieux qu'à Turin (or aux JO-2006) et à Vancouver, c'est la vérité. Mais il ne saute pas mieux. Il peut passer un quadruple saut, mais son genou gauche lui crée des soucis, il faut qu'il l'économise. Il passe le triple Axel facilement, comme le triple lutz et triple boucle piqué".
Plushenko avait annoncé en novembre 2010 qu'il espérait disputer les jeux Olympiques de Sotchi, dans son pays, en 2014.
Mais il avait été suspendu un an, jusqu'en juin dernier, pour des apparitions dans des spectacles sur glace rémunérés et ce sans l'accord de la Fédération internationale (ISU).
Le Russe compte à son palmarès un titre olympique (2006), deux médailles d'argent olympiques (2002, 2010), trois titres mondiaux (2001, 2003, 2004) et six titres européens (2000, 2001, 2003, 2005, 2006, 2010).