Petite polémique du moment... les critiques de Schwantz envers Pedrosa et Puig... Il y a quelques jours, Pedrosa répondait à Kevin (
http://www.gp-inside.com/4438/26-avr...la-meme-valeur), et voici que Puig s'y met à son tour.
Attention, ca tacle !
http://rsocial.elmundo.orbyt.es/epap...8B29C15F330F86
Et voici la traduction :
Même les champions peuvent se tromper
En réponse aux déclaration que Monsieur Kevin Schwantz a réalisé durant le dernier GP des Amériques en références à Dani Pedrosa, je crois juste de donner mon opinion à ce sujet, étant donné qu'il fait allusion à ma personne. D'un point de vue "sportif", je me limiterai uniquement et exclusivement aux statistiques, alors nous parlerons que de faits objectifs à 100%, pas d'opinions ou de pensée de quelqu'un qui était présent il y a quelques années.
Monsieur Schwantz a dit textuellement que "en 8 ans, Pedrosa n'a rien gagné". Bien, nous allons analyser cela. Pour commencer, il faut prendre en compte que Dani a, pour le moment, 3 titres mondiaux (1 en 125cc et 2 en 250cc), un pour Schwantz en 500cc. Je n'ai pas le moindre doute, parce que j'ai été pilote en 500cc, que le titre en 500cc est beaucoup plus important, c'est vrai, mais vous ne pouvez pas "dénigrer" ces trois titres décrochés par Dani. A Dani et à tous les autres pilotes qui, durant toute l'histoire du mondial ont réussi a décrocher ces titres dans ces catégories. Tous ceux la ont été, surement, des grands champions, sans prendre en considération la cylindrée dans laquelle ils ont emporté le titre. Et tous ceux là, méritent le respect.
Pour citer quelques chiffres, nous pouvons dire que Pedrosa a un total de 45 victoires en GP, alors que le texan en a 25 (quasiment le double). De ces 45 victoires, 22 ont été en catégorie reine. Il faut aussi ajouter que Pedrosa a à son actif 113 podium - 72 en MotoGP - contre 51 pour Schwantz et 55 tours rapides - dont 35 en MotoGP - contre 26 pour Schwantz. Si on se remets aux chiffres, clairement en faveur de pedrosa, dire que pedrosa n'a rien gagné en 8 ans et propre a quelqu'un qui ne sait pas ce qu'il dire, et surtout qui est peu respectueux.
Mais encore, Monsieur Schwantz, je vais vous donner raison, Dani n'a pas encore gagné le titre des titres, vrai. Mais il joue le titre et cela en dépit des nombreuses adversités qu'il a rencontré dans sa carrière, je parle des blessures. Je vous rappelle que vous avez fait vos valises et vous êtes rentré chez vous parce que vous aviez très mal au poignet. Eh bien ce pilote (Dani) a mal dans tous le corps et il continue a mettre du gaz.
Mr. Schwantz, Dani n'a pas encore gagné ce titré, mais laissez moi vous dire une chose qui ne va pas vous plaire, et je vais vous le dire pour son arrogance y parce que c'est comme ca que cela s'est passé. Vous avez gagné ce titre (après 8 ans d'attente depuis votre première course en 86), mais vous l'avez gagné uniquement parce que Wayne Rainey s'est accidenté à Misano et qu'il a été contraint de rouler cette année-là. Sinon, vous ne l'auriez pas gagné. Vous avez été un grand pilote, très spectaculaire aussi, mais en me référant aux résultats, vous avez toujours été dans l'ombre, en premier de Eddie Lawson, puis constamment dans celle de Rainey. Alors, ne vous vantez pas d'être champion, car ce titre vous l'avez eu de justesse.
A propos du thème que vous commentez à propos que Dani aurait du grandir sans personne a ses côtés - vous vous référez à moi - je vous rappelle qu'à l'époque 80' 90', j'étais curieux de voir votre manière de fonctionner, alors que la majorité des jeunes voyageaient en Europe et dans le monde comme nous le pouvions, avec un ami ou un accompagnant, vous ne pouviez pas vous déplacer sans vos parents (les 2) à vos côtés. C'était atypique, à ce moment, cette manière de fonctionner, ca donnait l'image d'un enfant gâté qui avait besoin de ses parents proche toute la journée. Selon vos parles en référence à ma personne, donc, pourrait-on interpréter que sans vos parents à vos côtés, en vous protégeant, vous auriez pu gagner plus de titres ? Réfléchissez, Monsieur Schwantz.
A côté de ca, je veux vous dire que depuis que je me suis retiré de la compétition j'ai travaillé dur pour la promotion de pilotes, principalement avec Pedrosa, mais j'ai aussi aidé et dirigé, à certains moment de ma carrière, des pilotes comme Casey Stoner, Toni Elías, Álvaro Bautista, Marc Márquez et Julián Simón. Et tous, ont été champion du monde. Vous, Monsieur Schwantz, vous avez une école de pilotage au Texas depuis plusieurs années et vous aidez des enfants à faire de la compétition, mais au jour d'aujourd'hui, aucun d'entre eux n'a gagné ni réussi a se classifier pour venir courir en Europe. Rien de rien. Dans ce domaine, zéro succès.
Monsieur Schwantz, vous ne vous souvenez de cet épisode - car vous en avez vécu beaucoup comme celui-ci. Mais moi je m'en souviens. En 1994 j'ai eu l'honneur de partager le podium avec vous et Doohan à Hockenheim, sur ce circuit fascinant et brutal. Doohan nous a lâché après quelques tours et j'ai pu me battre avec vous pour la 2è place. Je me suis clairement battu et je l'ai fait car vous étiez bien meilleur que moi. Mais je me rappelle que lors de cette course, ma Honda était plus rapide que vous Suzuki et je profitais de cet avantage pour vous passer dans les grandes lignes droites au long du parc, jusqu'aux chicanes ou au stadium et ici, lors du freinage, vous me repassiez. Il restait quelques tours pour terminer et vous m'avez passé lors d'un gros freinage. A ce moment j'ai compris que vous alliez partir seul et que je ne pourrai pas vous suivre. Je me suis dit dans mon casque "Purée, quel type si bon, comment peut-il freiner si tard". A la fin, sur le podium, lorsque nous nous nous sommes félicité, j'ai senti un grand respect et une admiration pour vous, par un gars qui venait de m'apprendre comment freiner à la limite avec une moto de compétition.
C'est avec tristesse que je vous le dis, après voir lu vos déclarations, qui sont remplies de fautes et de respect envers un grand champion comme Pedrosa, et à d'autres pilotes qui ont gagné des titres dans les catégories intermédiaires, que ce respect qui est né lors de ce jour froid de 1994 à Hockenheim, a complétement disparu. Kevin, dans le temps vous avez gagné le titre en 500cc, mais même les champions peuvent se tromper et doivent savoir rectifier quand les circonstances l'exigent. "