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L'AC Milan prend la tête, en attendant Juventus


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L'AC Milan a pris la tête du Championnat d'Italie en battant Sienne (2-0), en match avancé de la 16e journée, samedi, mais la Juventus Turin pourra reprendre sa place si elle bat Novare dimanche.

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Jouant encore une fois avant la Juve, le Milan a mis la pression sur sa rivale en prenant un point d'avance au classement (31 pts contre 30). Après avoir buté une mi-temps sur Sienne, les "Rossoneri" l'ont fait plier à la reprise.

Servi en retrait par Robinho, Antonio Nocerino a signé son sixième but de la saison (54), lui, la recrue bouche-trou de fin de mercato, qui est aujourd'hui le deuxième meilleur buteur du club!

Le premier, Zlatan Ibrahimovic, a marqué son dixième but, sur son cinquième penalty, obtenu sur une grossière simulation de Kevin-Prince Boateng, qui s'est agenouillé dans les bras du Serbe Zeljko Brkic (20). "Ibra" en profite pour rejoindre Antonio Di Natale (Udinese) à la deuxième place du classement des buteurs, derrière German Denis (Atalanta Bergame, 11 buts).

Sienne n'a été dangereux que par son milieu Francesco Bolzoni (23, 78) et sera relégable si dimanche le Cesena d'Adrian Mutu (3 buts en quatre matches) bat l'Inter, revenue dans le haut de tableau grâce à deux succès.

Fiorentina surprise
Samedi, la Fiorentina s'est laissée surprendre en fin de match par l'Atalanta Bergame (2-2). La "Viola" s'en sort bien puisqu'elle a égalisé à la 88e minute par son génie monténégrin Stevan Jovetic, mais elle avait failli perdre en se laissant remonter de 1-0 à 1-2 en cinq minutes, par Andrea Masiello (81) et l'Argentin Denis (86).

La Fiorentina était bien partie grâce au réveil d'Alberto Gilardino, auteur de son deuxième but cette saison d'une belle volée de l'extérieur du droit, sur un centre du Péruvien Juan Manuel Vargas (9).

Dans l'après-midi, le Chievo Vérone est revenu sur les talons de l'Inter en battant Cagliari (2-0), avec un but du Français Cyril Théréau (35). Gennaro Sardo (57) a donné plus d'ampleur au score. Le match phare de la 16e journée se joue à Rome, où la Lazio (4e) reçoit l'Udinese (3e), qui compte le même nombre de points que la Juve. (belga)


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De Bleeckere a tiré sa révérence à Zulte Waregem


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En sifflant la fin de Zulte-Waregem/Mons (2-3), Frank De Bleeckere a donné son dernier coup de sifflet samedi, près de chez lui. A 45 ans, ce Flandrien avait choisi un match près de chez lui pour permettre à sa famille et ses proches de le voir évoluer une dernière fois.

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Le numéro 1 de l'arbitrage belge a été largement fleuri au coup d'envoi de son dernier match, par le président de l'Union belge de football, François De Keersmaecker, son secrétaire général, Steven Martens, les dirigeants de Waregem et de Mons, l'ancien Premier ministre, Yves Leterme, notamment.

Frank De Bleeckere a reçu plusieurs bouquets de fleurs, un trophée en forme de ballon et un tableau avec un maillot floqué du chiffre 236, soit ses 236 rencontres nationales arbitrées en 17 ans de carrière.

Avec ses assistants, Peter Hermans et Walter Vromans, il aura donné une dernière carte rouge à Miguel Dachelet de Zulte Waregem à la 26e, mais aucune carte jaune. Il avait fait ses adieux à la Ligue des Champions le 23 novembre avec Arsenal/Dortmund (2-1).

Elu Arbitre de l'année 6 fois, il a reçu six Sifflets d'or, participé à 2 Coupes du monde (Allemagne/2006) et Afrique du Sud/2010), et 2 Euros (Portugal/2004 et Autriche/Suisse/2008) et arbitré la finale du Mondial U17 (2005) et U20 (2009), en plus de 3 demi-finales de Ligue des champions (2007, 2010, 2011) et 3 demi-finales de Coupe de l'UEFA/Europa League (2003, 2008, 2009) ainsi que la Supercoupe d'Europe Barcelone/Shaktar Donetsk (1-0) à Monaco (2009). (belga)


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Raul: "Je veux rester mais on verra en janvier"


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L'Espagnol Raul souhaite rester à Schalke mais son avenir se décidera le mois prochain, a déclaré le buteur espagnol après son hat trick samedi pour battre le Werder Brême (5-0), lors de la dernière journée de championnat d'Allemagne avant la trêve hivernale.
"Je veux continuer à jouer ici mais on verra le mois prochain. Les discussions sont prévues en janvier", a déclaré au micro de Sky Bundesliga Raul, 34 ans, en contrat jusqu'à juin 2012 avec le club de Gelsenkirchen qu'il a rejoint en juillet 2010.

"Mais pour l'instant, on doit rester concentré car on a un match important dans quatre jours à Mönchengladbach (en 8e de finale de la Coupe d'Allemagne)", a ajouté l'ex-Madrilène, deuxième buteur du club cette saison avec 10 réalisations, à cinq longueurs du Néerlandais Klaas jan Huntelaar, auxquelles il faut ajouter cinq passes décisives.

Son avenir à Schalke avait été mis en question en août dernier à travers des rumeurs de relations tendues avec le club, après sa non sélection pour le barrage aller de l'Europa League à Helsinki. La presse allemande rapportait à l'époque que Raul n'aurait pas non plus digéré le refus du club de prolonger d'un an son contrat jusqu'en 2013 lors de négociations en mai dernier.

"Je reste à Schalke jusqu'à la fin de mon contrat", avait annoncé l'ex-Merengue le 21 août. Le cas Raul a rebondi ces dernières semaines lorsque son club a confirmé s'intéresser à Lukas Podolski, le buteur de Cologne (14 buts), un rival pour l'Espagnol. Le mercato hivernal débute le 1er janvier.

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Cech fait perdre des points à Chelsea


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Alors que tous les cadors du Championnat d'Angleterre joueront dimanche, Chelsea a gaspillé les bénéfices de sa victoire sur Manchester City en concédant le nul à Wigan, 1 à 1, samedi lors de la 16e journée.

Boulette de Cech
Les "Blues", qui avaient ouvert le score par Sturridge peu avant l'heure de jeu (59), ont été rejoints à deux minutes de la fin à cause d'une énorme erreur du gardien Petr Cech. Le Tchèque a maladroitement repoussé un centre sans difficulté du Colombien Rodallega directement dans les pieds de l'Espagnol Gomez, qui n'a plus eu qu'à pousser la balle au fond des filets pour arracher un point entièrement mérité. Cinq jours après avoir été les premiers à faire chuter le leader (2-1), les joueurs d'Andre Villas-Boas ont manqué l'occasion de faire un joli rapproché au classement.

Ils conservent la troisième place à la veille du choc entre Manchester City et Arsenal, mais accusent un retard de six points sur la tête et de quatre sur Manchester United, qui se déplace chez les Queens Park Rangers. Ils pourraient être dépassés à la fois par les "Gunners" et par Tottenham, opposé au mal classé Sunderland à White Hart Lane.

Supporters des Gunners
Chelsea n'a pas du tout montré le même visage que lundi à Stamford Bridge. Wigan, une équipe en difficulté à la 17e place du classement qui a la particularité de n'avoir gagné aucun match à domicile cette saison, aurait pu mener à la pause si l'arbitre avait sifflé un penalty pour un bras d'Ivanovic sur un tir de Moses. Les Londoniens ont quand même pris l'avantage grâce à un exploit technique du jeune Anglais Sturridge, déjà le meilleur joueur du match contre City: un contrôle aérien du gauche, sur une longue balle de Cole, suivi d'une reprise du droit.

Ils semblaient se diriger vers une victoire un peu heureuse lorsque la bourde de Cech a donné une allure plus juste au score. Les "Blues" seront dimanche plutôt supporteurs des "Gunners" car, en cas de succès de Manchester City qui les relèguerait à neuf points de la tête, leur impression d'être revenus dans la course au titre n'aurait duré qu'une petite semaine. Les rêves de Newcastle sont eux aussi en train de s'évaporer à grande vitesse. Invaincus pendant onze journées et un moment sur le podium, les "Magpies" ont été tenus en échec à domicile par le promu Swansea (0-0). Les noir et blanc n'ont pris que deux points lors des cinq derniers matches. (belga)




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Wellens renoue avec le succès, malchance pour Nys


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Bart Wellens a renoué avec la victoire samedi lors de la 4e manche du Trophée Gazet van Antwerpen, à Essen, profitant aussi de la malchance de Sven Nys. Le coureur de Telenet-Fidea l'a emporté devant Niels Albert et Rob Peeters. Sven Nys a été victime d'un ennui mécanique dans l'avant-dernier tour alors qu'il filait vers le succès.

Klaas Vantornout avait pris le premier tour à son compte, mais le Flandrien était sans doute parti trop fort et brûlait ses cartouches assez rapidement pour disparaître de la circulation vers la mi-course.

Au troisième tour se formait un trio composé de Bart Wellens, Niels Albert et Sven Nys. Se sentant déjà bien en jambes, Wellens tentait de lâcher ses deux compagnons à mi-parcours, mais Nys s'accrochait pour, à son tour, prendre les devants à 3 tours de la fin.

Wellens restait bien à un peu moins de 10 secondes, mais la victoire semblait promise à Nys jusqu'à l'avant-dernier tour. L'ennui mécanique dont il fut victime mettait brutalement fin à ses espoirs de succès, ce dont profitait Bart Wellens. Leader du classement général du Trophée, Kevin Pauwels ne termine certes que 4e de ce rendez-vous anversois dans la boue, mais fait une bonne affaire compte tenu de l'abandon de Nys et de la décevante sortie du champion du monde, le Tchèque Zdenek Stybar, 14e.

Prochaine manche de ce challenge de la régularité le 28 décembre à Loenhout.

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FOOTBALL
Le 13 janvier, le football suisse pourrait exploser

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  17. décembre 2011, 23h01

Julien Caloz | Le Matin Dimanche


Le comité exécutif de la FIFA exige des sanctions contre le FC Sion, coupable de n’avoir pas respecté son interdiction de transferts. Si rien n’est fait d’ici au 13 janvier, les clubs suisses et l’équipe nationale pourraient être suspendus.
Peter Gilliéron, président de l’ASF, reste perplexe devant les exigences de la FIFA. © Keystone

Une semaine après le coup d’envoi de la trêve hivernale, les dirigeants du football suisse se sont rassemblés précipitamment au siège de leurs ambitions, 5630 Muri.

Ils ont pesé la menace de la FIFA, rédigée dans un communiqué officiel très sévère qui s’articule autour de la qualification illicite des six recrues estivales du FC Sion. «Tous les matches disputés par le club valaisan avec des joueurs non habilités doivent être déclarés perdus par forfait, ou trois points doivent être déduits pour chacune de ses parties», ordonne le comité exécutif de l’instance internationale, réuni à Tokyo. «Si les sanctions ne tombent pas d’ici au 13 janvier 2012, la Fédération suisse sera automatiquement suspendue.»

Concrètement, le FC Bâle ne disputerait pas son huitième de finale de la Ligue des champions face au Bayern de Munich et l’équipe de Suisse ne verrait pas Lionel Messi, le 29 février prochain à Berne (le billet du match face à l’Argentine était hier encore le «cadeau de Noël idéal», selon le site de l’ASF).

Le FCB est un auto-stoppeur

Voilà le destin du football national lié aux agissements de Christian Constantin, son plus illustre agitateur. Les dirigeants de Muri pourraient s’en offusquer et sanctionner immédiatement le club sédunois, mais le peuvent-ils vraiment? «Nous devons garder la main sur nos lois et nos règlements, ce que la FIFA a ignoré» dans son communiqué, a réagi Peter Gilliéron, interrogé par «Blick.ch». Le président de l’ASF promet néanmoins de «tout mettre en œuvre» pour régler une affaire qui pose de «nombreuses et complexes questions juridiques».

Vingt quatre-heures après avoir vécu un «moment irréel» lors du tirage au sort de la Ligue des champions, le patron du FC Bâle Bernhard Heusler a également voyagé jusqu’à Muri, où il a découvert une réalité moins réjouissante. «C’est une situation désagréable. Le FCB se retrouve dans la peau d’un auto-stoppeur qui n’aurait aucune influence sur le trajet», a-t-il estimé.

«Un immense gâchis»

Le sentiment d’impuissance est partagé par le sélectionneur adjoint de l’équipe nationale, Michel Pont. «Nous suivons l’affaire de très près mais ne pouvons strictement rien faire, déplore-t-il. C’est très pénible à vivre. Si nous devions être suspendus dans trois semaines et que le match face aux Argentins devait être annulé, je ne sais absolument pas ce que nous ferions. Nous n’en avons pas encore discuté avec Ottmar Hitzfeld. De toute manière, on connaît Christian, on sait qu’il ira jusqu’au bout, mais je reste persuadé que si toutes les personnes concernées s’étaient installées autour d’une table il y a six mois, elles auraient trouvé une solution à l’amiable.»

A l’échelon inférieur, le spectre d’une suspension à grande échelle est redouté par Yves Debonnaire, formateur d’une génération rare. «Si tout devait s’arrêter, ce serait un immense gâchis, explique le sélectionneur des moins de 15 ans. Il faut prendre la menace de la FIFA très au sérieux, même s‘il y a un monde entre les intentions et leurs applications.»

Dans quel monde le football suisse est-il appelé à vivre? Une dépêche diffusée hier après-midi par l’AFP évoquait déjà la potentielle réintégration de Manchester United en Ligue des champions. Le club anglais affronterait le Bayern de Munich en huitième de finale.

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tennis
Lynette Federer: «Très vite, Roger a souhaité donner un peu en retour»

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  17. décembre 2011, 22h12
  

Gaëlle Cajeux | Le Matin Dimanche


D’origine sud-africaine, Lynette Federer a toujours eu «les yeux ouverts sur le monde, sur les autres». Aujourd’hui, elle cumule les rôles: à la fois supportrice présente lors de la plupart des matches de son fils, grand-mère attentionnée de quatre petits-enfants et femme très engagée dans l’œuvre caritative fondée par Roger Federer.
Selon Lynette Federer, Roger a hérité de ses origines africaines un «côté easy going». © Keystone

Madame Federer, en considérant votre planning, on se dit qu’il est bientôt aussi chargé que celui de votre fils!

Depuis que ma fille a également des jumeaux, j’adore être avec eux, comme avec Roger et sa famille. Et c’est vrai que parfois, je me dis que ce serait mieux si j’avais moins de travail, je pourrais passer plus de temps avec mes petits-enfants et mes enfants. Mais je suis très impliquée dans la fondation et j’adore aller en Afrique visiter nos projets. Sur le terrain, je vois les besoins réels des personnes et des communautés et je m’assure que nos fonds sont utilisés à bon escient. C’est tellement gratifiant de pouvoir constater que notre soutien à ces enfants dans le besoin porte ses fruits.

Comment agissez-vous concrètement?

L’objectif de la fondation est de permettre aux enfants défavorisés d’accéder à une éducation de qualité afin qu’ils puissent façonner leur avenir. Par conséquent, notre priorité stratégique est le soutien des structures existantes, mais sans ressources financières – des centres de soins de l’enfance, des écoles maternelles et primaires pour les enfants de 3 à 12 ans – ainsi que l’amélioration de leur efficacité. La qualité de ce soutien précoce et de l’éducation de base est cruciale, car elle est le fondement de tout apprentissage.

Avez-vous le sentiment que la paternité a rendu Roger encore plus conscient de l’importance de cette action?

Oui, définitivement. Ses filles ont bientôt deux ans et demi et il se rend compte de leur progrès au quotidien. Par exemple, elles apprennent deux langues en ce moment et elles retiennent tellement de choses. Pourquoi? Parce qu’on leur parle. Mais en Afrique, si une femme doit s’occuper d’une classe de 30-40 enfants, elle ne peut pas prendre le temps de parler à chacun. Les écoles manquent également de matériel didactique. Roger comprend de plus en plus l’importance d’aider les écoles maternelles. Et je suis très fière de pouvoir dire que nous avons commencé auprès de 200 enfants et qu’aujourd’hui, ils sont plus de 10 000 à bénéficier de notre soutien. C’est une chance de pouvoir mener à bien ce grand projet.

Vous souvenez-vous de la première fois où Roger a évoqué l’idée de créer une fondation?

Oui, son envie est née courant 2003. Cette année-là, il jouait très bien et commençait à gagner beaucoup d’argent. Il m’a dit: «Maman, je suis très chanceux alors j’aimerais donner un peu en retour.» Je lui ai répondu que pour cela, il lui «suffisait» de créer sa propre fondation.

Venir en aide à des enfants lui est apparu comme une évidence?

Il aurait pu s’engager en faveur de nombreuses causes, alors nous avons pris le temps de la réflexion. Finalement, je lui ai conseillé d’aller là où son cœur était. Et ce fut clair. Roger adore les enfants, alors il a décidé d’aider les plus défavorisés en leur permettant d’accéder à l’éducation. C’est leur donner une chance dans la vie. La Fondation Roger Federer est ainsi née à Noël 2003 et nous avons lancé le premier projet en 2004 à Port Elizabeth. Nous connaissions bien la situation, les besoins sur place car je suis originaire d’Afrique du Sud et mon mari et moi allions là-bas deux fois par an. La famille a un lien très fort avec ce pays. Roger et sa sœur y ont passé de nombreuses vacances.

Roger a-t-il quelque chose de sud-africain en lui?

Oui, son caractère «easy going», cela vient vraiment de mon côté, de l’Afrique. Et l’aspect discipliné lui vient de son père. C’est ce qu’il dit.

Et son sens de l’humour?

Son père est un grand blagueur, il doit tenir ça de lui. Non, sans doute de nous deux, car j’aime bien rire aussi. On rit beaucoup en famille.

Lorsqu’il était enfant, avez-vous jamais imaginé que Roger deviendrait un jour un si grand champion?

Non, non. Je n’ai jamais envisagé cela. Quand il était tout petit, les gens nous disaient à quel point il était talentueux. Mais il était également doué pour le foot, pour le tennis de table, pour le squash. En fait, peu importe la balle qu’il avait dans les mains, il en faisait quelque chose de bien. Mais le talent seul ne mène pas au succès. Cela dépend de ce que tu en fais. Avec Roger, ce qui était incroyable c’est que tout en étant très ambitieux pour sa carrière, il restait un enfant qui aimait avant tout l’aspect ludique du sport. Bien sûr, les entraînements n’étaient pas toujours drôles. Mais en fin de journée, il réalisait toujours que son cœur, sa passion, était le jeu. Et lorsqu’il fut assez mature pour comprendre pourquoi il était nécessaire de travailler son don, cela est devenu un immense plaisir. Et je crois qu’il prouve cette passion chaque fois qu’il entre sur un court. S’il a accumulé tant de succès, c’est parce qu’il aime infiniment ce jeu.

C’est ce plaisir immense qui le rend si rayonnant actuellement?

Oui. Cela n’a pas été facile pour lui de perdre la place de No 1 mondial, mais continuer à aller sur le court en ayant la passion et l’amour du jeu, je crois que c’est ce qui compte finalement. C’est pourquoi il est aussi heureux.

A ses débuts, avez-vous le souvenir d’avoir parfois dû le remettre à sa place, par exemple lorsqu’il cassait des raquettes, lui rappeler qu’il était privilégié de pouvoir faire du tennis, d’avoir ce don?

Oh oui! Quand j’avais roulé une heure depuis Bâle pour aller le voir jouer et qu’il réalisait un magnifique premier set, avant de changer complètement de comportement dans le second, où l’on avait alors l’impression qu’il n’en avait juste rien à faire, qu’il ne jouait pas. Et dans le troisième set, lorsqu’il réalisait qu’il devait gagner ce match car il était meilleur, c’était trop tard, il avait perdu. Sur le chemin du retour, je lui disais: «Roger, je suis désolée. Je travaille et je ne peux pas accepter de faire une heure de route pour venir à ces tournois et te voir te comporter ainsi, ne pas donner le meilleur de toi. Là, tu dis à ton adversaire: «Hey! Je te demande de me battre, tu peux me battre.» Mon mari et moi avons continué de le lui répéter jusqu’à ce que le déclic se fasse. Jusqu’à ce qu’il comprenne que plus il serait calme sur le court, mieux il jouerait. C’est comme on doit répéter des centaines de fois à un enfant de se brosser les dents avant qu’il ne réalise lui-même que c’est une bonne chose de le faire.

Quand a-t-il changé?

Vers 17 ans, il avait encore parfois ces «ups and downs» et les entraîneurs ont suggéré qu’il voit un coach mental. Ce qu’il a fait pendant une période. Il a arrêté lorsqu’il s’est senti bien. Mais après ces séances, il est presque devenu trop calme, trop passif, c’était le contraire de lui. Il a alors dû trouver le juste équilibre et je crois que cela s’est fait entre 19 et 21 ans. De 17 à 19 ans, il a expérimenté, cherché et, à 21 ans, il a battu Sampras… Il a énormément travaillé pour se trouver. C’est ainsi que Roger fonctionne.

Travaille-t-il encore quotidiennement ce self-control?

Non, c’est devenu un rituel. Il est calme – même si c’est un mauvais jour et qu’il perd, il ne va pas en devenir fou – c’est sa routine, et le bénéfice de sa longue expérience.

Votre fils est adulé partout à travers le monde, admiré en modèle d’homme parfait. Comment le vivez-vous?

En tant que parents, vous n’avez pas besoin de voir votre enfant sur scène, sur un court central, ou enfiler une blouse de médecin pour être fiers de lui. J’aurais été fière de Roger et heureuse qu’il soit jardinier ou qu’il fasse n’importe quel autre métier du moment qu’il se sente bien dans ce qu’il fait, qu’il soit confiant. Personnellement, je ne vois pas Roger comme un modèle. Il est mon fils et s’il vient à la maison demain, je peux toujours lui dire: «Assieds-toi correctement». Il va rire, mais je resterais sa mère jusqu’à ma mort, alors j’aurais toujours ce privilège… Mais j’avoue bien sûr que cela me touche de savoir qu’il se comporte bien, qu’on le prend en modèle. On reçoit de si belles lettres. Parfois, des gens écrivent: «Il m’a sauvé la vie.» Ou: «Grâce à vous, votre personnalité, j’ai recommencé à croire en moi.» L’influence qu’il a est incroyable.

N’est-ce pas trop dur pour une mère de devoir partager son fils avec le monde entier?

Non, ce n’est pas un problème.

Avoir donné naissance au meilleur joueur de tous les temps, cela doit parfois être déconcertant.

Les gens le qualifient ainsi depuis quelques années et j’imagine que cela durera encore un moment, mais pour moi, ce n’est pas important. Il a tellement accompli, tellement fait pour le tennis, alors je serais juste heureuse qu’il puisse jouer aussi longtemps qu’il le souhaite. Ce qui m’importe, c’est qu’il soit heureux, en santé, qu’il ait du plaisir à jouer et soit un bon père de famille.

Vous avez confié lors de l’élection du sportif suisse de l’année que le rôle de supporters n’est pas de tout repos pour votre époux, Robert, et vous. Etes-vous nerveusement prêts à continuer? Car Roger se voit bien jouer encore longtemps.

Tous les parents de sportifs sont nerveux dès le premier match de leur enfant. Qu’il joue au tennis, au foot, peu importe. C’est comme ça. Désormais, si Roger veut redevenir No 1, on sait que d’autres matches très tendus vont arriver. Comme la demi-finale de l’US Open où il a manqué la balle de match contre Djokovic. Il a perdu deux matches comme cela cette année, s’il les avait gagnés, il aurait eu une nouvelle grande année. Mais c’est passé. La vie continue et il est de retour, au top. C’est important qu’il ne se soit pas résigné face à ces défaites. Non, il travaille dur sur son jeu, sur tout.

Quelle est la part de son épouse, Mirka, dans sa fantastique carrière?

Mirka a un rôle très, très important. Essentiel. Mais ce n’est pas forcément évident pour elle. Pour revenir à ce que l’on disait, il est assurément plus simple pour moi de partager mon fils avec le reste du monde que pour elle, en tant qu’épouse. Reste qu’elle est toujours là pour le soutenir, le conseiller. Lorsque nous n’avions pas encore de manager, nous travaillions les deux ensemble, avec Roger et mon mari. Cela nous a rendus forts en tant qu’équipe. Puisqu’elle a elle-même été joueuse professionnelle, elle connaissait les rouages du circuit et elle savait dans quelle direction aller. Une grande part du succès de Roger revient aussi à Mirka.

Avec elle, Roger a atteint le sommet sportif, est devenu une icône – de vertu comme de mode – et désormais le père de jumelles, Myla et Charlene.

Ce nouveau rôle est un immense bonheur, même si ce n’est pas facile de voyager avec une telle équipe. Mais les petites sont déjà habituées à cela. Prendre l’avion, pour elles, c’est comme monter dans une voiture. C’est incroyable. J’ai voyagé à leur côté récemment et, à part si elles sont vraiment très fatiguées, elles restent très calmes à l’aéroport, dans l’avion. C’est fabuleux que Roger puisse les emmener avec lui, les voir tous les jours. Elles ont la chance de grandir avec leur père, car le temps qu’ils passent ensemble est de qualité.
MAKING OF

Lynette Federer nous avait demandé si l’on pouvait se voir, plutôt que dans un hôtel en ville de Bâle, dans la maison familiale de Bottmingen, mardi en début d’après-midi. En arrivant devant sa porte, grande ouverte, le pousse-pousse deux places et les quelques pleurs à l’étage expliquent pourquoi. La mère de Roger Federer est aussi grand-mère et, ce jour-là, elle garde les jumeaux de sa fille. Le temps de les mettre à la sieste et elle nous invite à prendre un café dans son séjour. Les trois toiles au mur – «ce sont les œuvres d’une amie suisse que j’ai rencontrée en Afrique du Sud» – lancent quarante minutes de discussion. Et l’on découvre une femme chaleureuse, attentive, souriante. Emue bien sûre lorsqu’elle évoque ce géant qui restera à jamais son enfant. Et l’on se dit que Roger lui doit décidément beaucoup de sa classe. Son humour et ses traits sont ceux de Robert. Le patriarche attend la fin de l’entretien et vient nous saluer. Il doit se rendre en ville et propose de nous ramener à la gare. Simplicité, sympathie, voilà d’où vient Roger Federer.

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FOOTBALL
Majid Pishyar est réellement à la tête d’un vaste empire financier

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  17. décembre 2011, 21h45
  

Elisabeth Eckert | Le Matin Dimanche


L’un est inculpé de faux dans les titres. L’autre construit à tout va à Dubaï et développe un groupe transparent en Suisse. Bulat Chagaev et Majid Pishyar sont incomparables. Enquête sur l’Iranien, propriétaire du Servette FC.
Majid Pishyar a toujours payé ses factures, «même si c’est un joueur de poker. Il demande à voir. Sinon, il n’abat pas ses cartes», selon l’une de nos sources. © Olivier Vogelsang

Ces derniers jours, les titres négatifs sur Majid Pishyar, propriétaire du Servette Football Club – dont le budget n’excède pas les 15 millions de francs – se sont multipliés dans la presse romande: «Joueurs du Servette pas payés»; «Employés de Gilbert Albert sans salaire»; «Pishyar aux poursuites pour 2 millions». Sans compter, sur le plan sportif, le renvoi récent de l’entraîneur José Alves et le départ prochain de Sébastien Fournier, directeur de la formation du Servette.

Le dénigrement a commencé, amplifié par les révélations successives sur le sulfureux Bulat Chagaev, propriétaire de Xamax. «Le Matin Dimanche» a voulu, pour une fois, plonger dans l’univers financier de Majid Pishyar, sur lequel l’Iranien refuse généralement de s’exprimer.

Et le moins que l’on puisse dire est que l’homme d’affaires n’a rien à voir avec le Tchétchène. Majid Pishyar est à la tête d’un véritable empire, au sens littéral du terme. Le chiffre d’affaires de sa holding 32Group? Il n’a certes jamais voulu le communiquer: «Je fais face à une responsabilité familiale, ce qui est bien plus important», a-t-il déclaré à Edouard Bolleter, journaliste économique à PME Magazine. Les salariés de 32Group se comptent par milliers dans le monde.

32Group, ce sont trente-deux secteurs d’activité, des centaines de sociétés actives aussi bien dans le pétrole que l’immobilier, la pharma que l’automobile, l’agriculture que l’e-commerce, présentes avant tout au Moyen-Orient, mais également aux Etats-Unis, en Suisse ou en France (voir infographie).

Rolex est moins transparent

Ce manque de transparence financière peut déplaire; mais 32Group n’est pas cotée en Bourse, c’est une société à 100% en mains privées. Or, Rolex ou Cartier ne communiquent pas davantage leur chiffre d’affaires, leur bénéfice net, voire simplement le nombre de pièces de luxe vendues par année.

Les preuves tangibles et concrètes de la surface financière de Majid Pishyar sont à chercher à Dubaï: son groupe y a bâti plusieurs tours, dont la Goldcrest Dreams 3 ou la Concorde Tower, toutes deux estimées à 120 millions de dollars de coûts de construction, totalement autofinancés, sans crédits bancaires.

Un milliard de chiffre d’affaires? Dix milliards? Impossible de le savoir. Mais à Genève, comme nous le confie Amin Pishyar, fils du patron et vice-président du Servette FC (lire ci-dessous), le groupe familial 32Group a une relation bancaire des plus transparentes avec la Banque Cantonale de Genève. Or, qui dit relation bancaire en Suisse dit passage au crible de l’existence des fonds, de la provenance de l’argent ou de l’identité de l’ayant droit économique.

Le rachat récent du Golf Club de Vuissens (FR) pour quelque 20 millions de francs? Payé rubis sur l’ongle. Le loyer annuel, pour la location par le Servette du stade de la Praille et, qui tout compris, s’élève à 1 million de francs par an? «Nous connaissons nos priorités, affirme Amin Pishyar. Et ces frais-là sont honorés.» Un fait confirmé tant par l’Etat de Genève que par la Fondation du Stade de Genève. Quant au cas Gilbert Albert, tout est également rentré dans l’ordre.

«Il supporte Servette, seul»

«Majid Pishyar, que je ne connais pas personnellement, assume tout, tout seul, à Servette. On doit lui rendre hommage», déclare Christian Lüscher, ancien président du Servette au départ de Canal+.

Majid Pishyar avait promis de faire monter Servette en Super League: c’est fait, à raison de plusieurs millions de francs d’investissement personnel depuis quatre ans. Pour l’heure, les sponsors officiels du club qui se veut genevois ne sont que des sociétés de 32Group, tels Trentadue ou Next House… Ce dernier prend enfin seul en charge l’Académie de formation des juniors. On décrie ses méthodes à Genève? Majid Pishyar a promis des choses. Et, enquête faite, il les a toujours tenues. Parfois avec du retard.




Amin Pishyar, vice-président du Servette Football Club 1890 SA: «Mon père paie des millions par an au Servette, car les Genevois ne suivent pas»

Amin Pishyar, est-ce une habitude chez vous de ne pas payer les factures à temps?

Attention! Il s’agit de différencier les cas de Servette et du joaillier Gilbert Albert. Pour les joueurs du Servette, je comprends et déplore l’inconvénient de recevoir son salaire avec sept ou huit jours de retard. Mais quelle PME – car le Servette FC est une PME – n’a jamais de retard dans ses factures? De notre côté, nous ne dénonçons jamais nos débiteurs qui, eux aussi, nous doivent de l’argent.

Ces attaques vous agacent?

Personne n’a jamais relevé le fait que mon père, depuis quatre ans, a toujours honoré tous ses engagements face au club. Je constate, hélas, que certains recherchent toujours la faille. Les salaires de novembre viennent d’être payés. Même le prestigieux club de Barcelone a, parfois, affiché cinq mois de retard dans les salaires.

Mais pourquoi ce retard?

Aux Etats-Unis, que je connais bien, les entreprises disposent de lignes de crédit, pour assurer leur trésorerie. A Genève, la BCGE ne nous en a pas octroyé. Donc, mon père paie de sa proche tous les engagements financiers.

Et pour Gilbert Albert?

Notre groupe – qui a sauvé le joaillier genevois – a fait, là, un acte de protestation, parce que la société n’atteignait pas ses objectifs. Ce n’est pas une exception culturelle orientale. Je l’ai subi moi-même, comme salarié, lorsque je travaillais en France. Depuis lors, les performances de Gilbert Albert se sont nettement améliorées. Quant aux poursuites de deux millions de francs dont le joaillier fait l’objet, nous n’avons rien à voir avec ces poursuites qui datent d’avant le rachat. Et, pour ce qui est du paiement du contrat, nous avons bel et bien effectué notre deuxième versement, mais la somme est actuellement bloquée sur un compte de notaire.

[Norton]

Basketball
Coupe de la Ligue messieurs: pas de surprise en quarts de finale

• 17. décembre 2011, 20h37
  

LeMatin.ch & les agences


Fribourg Olympic, Monthey, Lugano et les Lions de Genève se retrouveront à Montreux dans le cadre du «final four» les 4 et 5 février 2012.
Le joueur bâllois Tony McCrory, à gauche, lutte pour le ballon avec le joueur genevois Sean Barnette à droite. © KEYSTONE

La logique a été respectée dans tous les duels des quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Fribourg Olympic, Monthey, Lugano et les Lions de Genève se retrouveront à Montreux dans le cadre du «final four» les 4 et 5 février 2012.
Fribourg Olympic, qui restait sur trois revers consécutifs en championnat, avait l’occasion de se réconcilier avec la victoire et de se rassurer à la fois en recevant Nyon. Si le premier objectif a été atteint - les Fribourgeois se sont imposés 71-51 - ce n’est certainement pas le cas du second. Car, malgré une nette différence de niveau, les protégés de Damien Leyrolles ont trop longtemps semblé fébriles et en manque de confiance. Pas forcément de bon augure avant le déplacement à Monthey mercredi dans le cadre de la 13e journée de LNA.
Une formation valaisanne qui s’est débarrassée de Vacallo (68-53) dans le match qui, sur le papier semblait le plus serré. Les Tessinois sont passés complètement à côté de leur 3e quart (17-5) et n’ont pas réussi à faire tomber une équipe chablaisienne en pleine forme, qui reste notamment sur cinq succès de suite en championnat. En demi-finale, Monthey affrontera Lugano, facile vainqueur de Boncourt (92-54). Le départ de Michael Efevberha n’a apparemment pas ébranlé des Tessinois toujours aussi solides et déterminés à garder le trophée remporté la saison dernière.
Les lions genevois s'imposent
Au terme d’un match spectaculaire et très serré, les Lions de Genève ont décroché leur ticket pour Montreux en battant les Starwings de Bâle (83-73). Les Genevois, qui ne comptaient que 3 unités d’avance avant le dernier quart, ont fait la différence notamment grâce à l’excellent Tony Brown, auteur de 20 points contre son ancienne équipe.
Vladimir Buscaglia et ses coéquipiers disputeront leur demi-finale contre Fribourg Olympic dans un «final four» qui promet d’être très indécis.

[Norton]

Ski
Freestyle: saison terminée pour la Vaudoise Fanny Smith

• 
  
  
  17. décembre 2011, 20h04
  

LeMatin.ch & les agences


Coup dur pour la Vaudoise: victime de chutes à San Candido, elle doit mettre un terme à sa saison. Elle souffre d'une rupture de ligament.
La Vaudoise Fanny Smith souffre également de lésions du ménisque et du ligament latéral © KEYSTONE

Victime de deux chutes samedi lors de l’épreuve de Coupe du monde de San Candido, la Vaudoise Fanny Smith doit mettre un terme à sa saison.
Fanny Smith souffre d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche. Une IRM a également révélé des lésions du ménisque et du ligament latéral. Elle a pris le chemin de la Suisse samedi.
Ironier du sort: c’est à San candido que la Championne du monde juniors avait fêté l’an dernier son premier succès en Coupe du monde. Le seul à ce jour.