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FOOTBALL
Rigolo, un peu gros, Vogel est un héros

• 17. décembre 2011, 20h03
  

Bertrand Monnard | Le Matin Dimanche


Heiko Vogel est, depuis deux mois, le nouvel entraîneur à succès du FC Bâle.
Heiko Vogel n’est plus la troisième roue du char. © Keystone

Le foot offre parfois des hasards troublants. Promu en octobre dernier entraîneur surprise du FC Bâle, après le départ de Thorsten Fink, dont il était l’adjoint, Heiko Vogel (36 ans) fait aujourd’hui l’unanimité. Il a réussi un sans-faute, tout en restant le même, jovial, disponible, souriant, comme une intrusion insolite. Début mars, il affrontera en huitième de finale de la Ligue des champions le grand Bayern Munich, dont il s’est occupé de la formation durant neuf années.

Il retrouvera des joueurs devenus stars, qu’il a entraînés plus jeunes, comme Philippe Lahm ou Thomas Müller. Un rendez-vous quasi miraculeux, mais qu’il prendra avec cette philosophie, cet humour, ce recul qui le rendent si populaire aujourd’hui à Bâle.

Bâle aime les héros popus

Heiko Vogel ne s’emballe pas quand il évoque ces deux derniers mois féeriques pour le quasi inconnu qu’il était au moment de sa nomination. «Je n’ai jamais eu de plan de carrière, j’estime simplement que la vie est une succession de coups de chance qu’il faut savoir saisir, en ayant toujours la volonté d’aller de l’avant.»

Aujourd’hui, la tendance chez les entraîneurs est de tendre vers la dramatique, génies incompris façon Mourinho, et de rivaliser d’élégance au bord du terrain. C’est peu dire que Heiko Vogel ne paie pas de mine. Alors que Thorsten Fink, fin et classe, avait des allures de play-boy, Vogel affiche de bonnes bajoues un peu arrondies, entourées de cheveux roux, et un léger embonpoint qui lui vaut de porter le costume-cravate de manière un peu maladroite.

Son physique, il est le premier à en plaisanter. «Mon gros nez vient de mon père, mon visage massif de ma mère.» Mais les gens l’aiment pour cela aussi à Bâle. «Plutôt que les beaux parleurs et les frimeurs, les Bâlois ont toujours eu un faible pour les héros populaires tels que Vogel, analyse Stefan Kreis, de la Basler Zeitung. C’est un entraîneur plus ouvert, plus simple d’accès que ne l’étaient Gross ou Fink. Sa cote dépasse tout aujourd’hui.»

Le scepticisme avait pourtant régné quand en octobre, en pleine saison, Heiko Vogel avait été choisi pour assurer la succession de Fink, séduit par les offres d’Hambourg. Le grand Bâle pouvait-il vraiment être conduit par un simple assistant, quasi méconnu? Ce ne pouvait être qu’un simple intérim. Des grands noms, comme celui de Murat Yakin, étaient annoncés pour reprendre l’équipe dès cet hiver.

Or surprise, le vice-président Bernard Heusler a prolongé le contrat de Vogel jusqu’en juin 2014, en déclarant: «Nous avons été convaincus dès le départ.»

L’appui des joueurs s’est avéré inconditionnel. «Nous sommes à 100% derrière Heiko», a pesé Marco Streller, le capitaine. Derrière son visage rondouillard, Heiko Vogel, lui-même, n’a jamais douté être à la hauteur du défi. «Tous ceux qui m’ont sous-estimé ont commis erreur. Je suis très sûr de moi comme entraîneur.»

Sous sa houlette, Bâle, ces deux derniers mois, a remporté dix matches sur douze et surtout signé le plus bel exploit d’un club suisse sur la scène internationale en éliminant Manchester United de la Ligue des champions Ce soir-là, à Saint-Jacques, la Muttenzer Kurve, où se concentrent les fans les plus chauds, a scandé le nom de Vogel, ce qui a arraché des larmes à l’entraîneur. Les images ont fait définitivement chavirer Bâle pour sa nouvelle idole.

«Deux ans durant, Heiko Vogel a été un assistant très proche des joueurs. Il a su changer de statut, enfiler le costume du vrai chef sans changer d’attitude, en gardant cette proximité si précieuse avec les joueurs», analyse le Jurassien Michel Koller, responsable de la formation au FC Bâle. «On n’a jamais senti dans l’équipe une telle harmonie. Il sait créer une dynamique, donner confiance au groupe», ajoute le journaliste Stefan Kreis. Des impressions que confirme de l’intérieur le seul Romand du FC Bâle, le Vaudois Adelson Cabral, l’un des héros du triomphe contre Manchester. «Heiko ne nous a pas abandonnés alors qu’il aurait pu partir avec Fink à Hambourg. Cela nous a soudés autour de lui. Quand il n’est pas content, il sait le faire savoir, mais on peut toujours parler avec lui. Et puis, c’est un mec joyeux, qui met de l’ambiance.»

Contre Manchester, Markus Steinhöfer, le défenseur autrichien de Bâle, a failli gâcher la fête en envoyant le ballon sur la latte de son propre but. Interrogé sur cette erreur, Heiko Vogel a répondu par un de ces traits d’esprit dont il a le secret et qui a fait s’esclaffer son auditoire: «Dans un bon jour, Markus l’aurait mis dedans.»

Plaisantin

L’homme a de l’humour, ce qui n’est pas si fréquent dans le milieu, et les Bâlois adorent cela. «Je n’aime pas les gags préparés à l’avance mais l’humour est une valeur essentielle pour moi», dit-il.

Michel Koller n’a pas oublié le passage au bureau de l’entraîneur hilare au lendemain du miracle contre Manchester. «Même s’il avait très peu dormi, il est venu plaisanter un moment avec moi et la secrétaire comme d’habitude. Alors que les mêmes noms reviennent toujours quand un poste d’entraîneur est vacant dans le foot suisse, Heiko Vogel a amené de la fraîcheur. Chez lui on sent une vraie authenticité, il est très attachant.» Des mots comme respect, honnête, reviennent souvent dans la bouche Heiko Vogel quand il parle de son métier. «Donner simplement des ordres ne m’intéresse pas. Je veux que mes joueurs adhèrent à ma stratégie, comprennent pourquoi je leur demande de faire quelque chose.»

Famille modeste

La façade débonnaire cache une allergie à la défaite. A Wil, en Coupe, alors que son équipe peinait à s’imposer, l’arbitre le jugeant trop bouillant l’a expédié en tribunes. «Petit, je trichais souvent au jeu. Toute défaite, à mes yeux, a une explication.»

Heiko Vogel est né à Bad Dürkheim, en Rhénanie-Palatinat, dans le Sud-Ouest de l’Allemagne. «Même si mes parents ne roulaient pas sur l’or, j’ai eu une enfance merveilleuse, je jouais au foot six heures par jour, j’ai pu faire du ski, passer nos vacances d’été au bord de la mer du Nord.»

Alors que Fink a gagné la Ligue des champions avec le Bayern, Heiko Vogel, joueur modeste, a dû se contenter d’évoluer dans des clubs aussi prestigieux que Wachenheim ou Hasslock avant de rendre les armes suite à une blessure. Ce qui ne l’a pas empêché ensuite de s’occuper des jeunes du Bayern, expérience précieuse aujourd’hui dans un club comme Bâle qui mise sur ses forces vives. Six des onze héros du match contre Manchester ont été formés au club, dont les joyaux Shaqiri et Xhaka. «Non seulement Heiko a le nez, mais il sait qu’il faut être patient avec les jeunes», se réjouit Michel Koller. Bâle le sera aussi avec lui.

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SAUT À SKIS
L’envol raté du saut helvétique

• 17. décembre 2011, 19h28
  

Bernard Morel | Le Matin Dimanche


Quand Ammann arrêtera, la discipline risque de tomber dans l’anonymat. Avec le quadruple champion olympique, notre pays compte un des plus grands champions de l’histoire de ce sport. Mais il n’y a ni relève ni infrastructure pour assurer une continuité.
Simon Ammann a insufflé un nouvel élan au saut à skis suisse, mais cet élan est vite retombé. © Keystone

Simon Ammann n’a pas encore terminé sa carrière, mais, quadruple champion olympique, double champion du monde et vainqueur d’une Coupe du monde, il compte d’ores et déjà parmi les plus grands noms de l’histoire du saut à skis.

On pourrait penser que dans le sillage d’un champion de cette trempe, populaire et charismatique, une spirale dynamique et positive soit apparue en Suisse, favorisant le développement de la relève. Or, que constate-t-on près de 10 ans après les deux premiers titres olympiques du Saint-Gallois? La relève fait défaut. Et, pire, les infrastructures aussi. Comme si la Suisse du ski s’était assise pour regarder, admirer et applaudir Ammann, mais n’avait pas fait le moindre geste pour mettre à profit ce formidable élan.

Onze tremplins ont disparu

Le saut à skis — même si notre pays n’a jamais vraiment fait partie des grandes nations de ce sport — était un sport de tradition en Suisse. De Hans Schmid et Walter Steiner il y a une quarantaine d’années à Simon Ammann actuellement, en passant par Hansjörg Sumi, Stefan Zünd, Sylvain Freiholz et Andreas Küttel, tous les meilleurs sauteurs suisses ont grandi sportivement dans un contexte favorable pour la pratique du saut.

Il y avait des tremplins dans toutes les régions et des compétitions de haut niveau (le concours international du Brassus et la Semaine suisse de saut au Locle, à Gstaad, Engelberg et Saint-Moritz). Aujourd’hui, il n’existe qu’un tremplin d’été à Einsiedeln et un d’hiver à Engelberg. Les Suisses romands, eux, doivent aller en France voisine, aux Rousses ou à Chaux-Neuve.

Pour Berni Schödler, chef du saut à skis suisse, ce problème d’infrastructure est le principal frein au développement de ce sport. «Est-ce que la Suisse veut encore du saut à skis?» s’interroge celui qui fut l’entraîneur de Simon Ammann aux JO de Salt Lake City en 2002. Et d’expliquer: «Vendredi à midi, Ammann me faisait remarquer qu’au cours de sa carrière, il avait sauté à 15 endroits différents, dont Le Brassus et Vaulion, en Suisse. Aujourd’hui, 11 de ces tremplins n’existent plus. Tout notre problème est là.»

A cet égard, le Parlement suisse du sport a donné un très mauvais signe il y a un mois en refusant un crédit de 2 millions destiné à la reconstruction de tremplins à Kandersteg. Pour ce projet, devisé à quelque 5,5 millions de francs, un peu plus de 3 millions avaient déjà été trouvés. «Si le Parlement du sport avait dit oui, il aurait pu démarrer», relève Hippolyt Kempf, chef du ski de fond suisse.

L’ancien champion olympique de combiné nordique porte un double regard sur la décision qui a été prise. «Si chaque sport vient demander un crédit pour construire quelque chose, ce n’est pas possible, souligne-t-il. Mais si je me mets dans la peau du sauteur que j’étais, cet argent était indispensable pour avoir de nouveaux tremplins. Einsiedeln ne suffit pas. Un jeune doit pouvoir commencer le saut dans la région où il habite.»

Sylvain Freiholz est d’avis que Swiss ski porte une part de responsabilité dans la situation actuelle. «Avec le refus du Parlement du sport, Swiss ski paie l’erreur d’avoir misé sur un projet unique à Einsiedeln il y a quelques années, estime le Vaudois. Budgétisés à 6 millions, les tremplins d’Einsiedeln ont coûté 13 millions au total. Davantage que de l’argent, Swiss ski a perdu de la crédibilité dans l’aventure. Il y a eu un désengagement des régions.»

L’ancien sauteur du Brassus n’en travaille pas moins très activement à la relève du saut en Suisse romande avec une vingtaine de jeunes grâce au petit tremplin d’initiation qui existe au Brassus. «Je ne pense pas que le saut soit mort en Suisse, dit-il. Grâce aux résultats d’Ammann, bien des jeunes se sont intéressés à notre sport. Quand les conditions sont bonnes, on parvient à les fidéliser. Mais, vu les hivers irréguliers que nous avons, l’idéal serait de pouvoir s’affranchir de la neige et de disposer d’une installation à plus basse altitude que la vallée de Joux et utilisable également en été.»

Un seul espoir, un Romand

Et de soupirer en mettant sur la table la dure réalité du saut à skis: «Comment obtenir 5 millions pour construire un tremplin, sachant qu’on n’a jamais été plus qu’une vingtaine de sauteurs en Suisse romande?»

Dans cet avenir plutôt sombre pour le saut suisse, une lueur d’espoir tout de même côté romand: Killian Peier (La Sarraz) vient d’être sélectionné pour les Jeux olympiques de la jeunesse en janvier à Innsbruck.
Travailler pour trouver le bonheur
Technique

Simon Ammann n’a pas encore retrouvé cette joie ailée qui faisait de lui un sauteur irrésistible il y a deux hivers, notamment lorsqu’il s’était posé à 141,5 m, avec une victoire à la clé, sur le tremplin d’Engelberg.

Le Saint-Gallois est toujours à la recherche du geste juste et délié qui lui permet de partir dans les airs avec un maximum d’énergie et de vitesse. Hier, avec deux sauts à 126 m, il a égalé son meilleur résultat de l’hiver en obtenant le neuvième rang. C’est pas mal, mais insuffisant. S’il considérait son résultat comme assez satisfaisant, il était un peu moins content de la manière.

«Techniquement parlant, j’espérais mieux de mes deux sauts, expliquait Simon Ammann. Le problème est toujours le même. Au moment de l’impulsion, je déclenche le mouvement un peu trop tard. Je perds de l’énergie et, par conséquent de la vitesse. Lors de la deuxième manche, j’ai tenté d’être un peu plus bas dans la position, mais cela n’a rien changé.»

Quand on est, comme Simon Ammann, en quête de confiance, les conditions difficiles dans lesquelles le concours s’est déroulé — chutes de neige constantes, vent irrégulier — n’aident pas. Mais le quadruple champion olympique sait qu’il n’y a pas 36 000 chemins pour aller de l’avant. «Je dois travailler et travailler encore pour trouver du bonheur dans le vol. J’espère que ce sera le cas demain (ndlr: aujourd’hui).»

A relever que le Norvégien Anders Bardal est venu empêcher un triomphe autrichien en s’imposant devant Martin Koch, Thomas Morgenstern et Andreas Koffler. Son succès a été facilité par la chute dont a été victime Gregor Schlierenzauer à la réception du deuxième saut. Schlieri était en tête au terme de la première manche et il se serait sans doute imposé sans cette chute. Apparemment et fort heureusement, l’Autrichien n’a pas été sérieusement blessé dans l’aventure.

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Bobsleigh
Coupe du monde de bob à Winterberg: les Suisses en verve

17. décembre 2011, 17h06
LeMatin.ch & les agences


Les Suisses ont brillé lors de l'étape allemande de Winterberg. Beat Hefti et le Letton Oskars Melbardis ont terminé 2e de l'épreuve. Chez les filles, Fabienne Meyer et Hanne Schenk ont pris la 3e place.
Le duo suisse Fabienne Meyer/Hanne Schenk. © KEYSTONE

Troisième course, troisième podium: Beat Hetfi est un modèle de constance en ce début de saison. Le pilote de Suisse I et le Letton Oskars Melbardis ont pris la deuxième place de l’épreuve Coupe du monde de bob à deux à Winterberg.
Après son succès à Igls et sa troisième place à La Plagne, Beat Hefti n’a été battu sur la piste allemande que par l’Allemand Thomas Florschütz, le vainqueur de La Plagne. Bob Hefti a accusé à l’issue des deux manches un retard de 24 centièmes.
Podium aussi chez les filles
Chez les femmes, le duo Fabienne Meyer/Hanne Schenk est monté sur son deuxième podium de Coupe du monde en huit jours. Comme à La Plagne (Fr), les Suissesses se sont classées au 3e rang lors de l’étape Winterberg (All).
La pilote lucernoise et sa pousseuse zurichoise ont concédé 41 centièmes aux gagnantes, les Allemandes Cathleen Martini/Janine Tischer. Les Suissesses ont réussi le 4e chrono de la manche initiale, puis le 5e de la seconde. Cela leur a suffi pour monter sur le podium, le troisième de leur carrière sur le circuit.

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Un miracle pour l'OM


Si - 17. décembre 2011, 21h11


Marseille peut croire au miracle. Les Phocéens sont, en effet, revenus de nulle part pour battre Lorient 2-1 lors de la 18e journée de L1.
Innocent Emeghara avait poignardé l'OM en marquant son troisième but de la saison. Introduit à la 58e, l'international suisse ouvrait le score à la 77e sur une rupture de toute beauté.
Seulement, Mathieu Valbuena, le héros de Dortmund, devait à lui tout seul gagner le match pour l'OM. Il égalisait à la 84e sur une frappe brossée. Au bout du temps additionnel, il abusait l'arbitre pour provoquer un coup-franc qui n'aurait jamais dû être accordé. Il déposait le cuir sur la tête de Cheyrou pour le 2-1. Les Lorientais, qui ont terminé la rencontre à neuf, peuvent crier au hold-up.
A la faveur de ce succès, l'OM revient à 9 points du leader Montpellier. Dans leur antre de la Mosson, les joueurs de René Girard ont été tenus en échec par Toulouse (1-1).

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Auxerre demande une enquête de la Ligue au sujet d'insultes contre Chafni


AFP - 17. décembre 2011, 22h13


Le président de l'AJ Auxerre Gérard Bourgoin a demandé à la Ligue de procéder à une enquête afin de faire toute la lumière sur les insultes racistes dont son joueur, Kamel Chafni, dit avoir été victime de la part d'un des arbitres assistants de la rencontre Brest-Auxerre (1-0), samedi.
Le Marocain d'AuxerreKamel Chafni (g) face à Brest, le 17 décembre 2011 à Brest. © AFP

"Il y a eu un incident important, le joueur a fait une déclaration sur l'honneur. Il semblerait que l'arbitre lui ait dit +Casse-toi l'Arabe+, si tel est le cas c'est très grave", a expliqué M. Bourgoin, venu s'exprimer devant la presse à l'issue de la rencontre.
"Je ne les ai pas entendues personnellement, c'est pour cela que je vais demander à la Ligue (ndlr: de football professionnel, LFP) de diligenter une enquête et si on n'obtient pas gain de cause, le garçon veut faire un dépôt de plainte", a ajouté le président auxerrois.
Kamel Chafni a été exclu par Thierry Chapron après une vive altercation avec un des arbitres assistants de la rencontre Johann Perruaux à qui il reprochait visiblement de n'avoir pas signalé un hors-jeu brestois.
Le ton est alors monté et M. Chapron a d'abord brandi un carton jaune à l'adresse du milieu auxerrois avant de lui montrer un carton rouge.
Chafni est alors entré dans une vive colère et ses partenaires, ainsi que des joueurs de Brest dont Jonathan Zebina, ont dû l'empêcher d'aller reparler à M. Perruaux.
L'agitation a duré près de cinq minutes, Chafni parvenant finalement à aller voir M. Perruaux pour ensuite quitter le terrain. Chafni a ensuite déclaré à la télévision avoir été victimes d'insultes racistes proférées par l'arbitre assistant.

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Patinage: 8e titre de champion de France pour Joubert, Amodio frustré


AFP - 17. décembre 2011, 22h22


Le champion du monde 2007, Brian Joubert, s'est offert son 8e titre de champion de France avec deux programmes propres, assortis tous deux d'un quadruple saut, alors que le N.1 français Florent Amodio est resté son dauphin "frustré", samedi à Dammarie-lès-Lys (Seine-et-Marne).
Le Français Brian Joubert, le 28 avril 2011 à Moscou. © AFP/Archives

Les France ont permis de dessiner la sélection pour l'Euro-2012 à Sheffield (Grande-Bretagne, 23-29 janvier). A priori, chez les messieurs iront Joubert, Amodio et Chafik Besseghier, chez les filles Yrétha Silete et Maé-Bérénice Méité, en danse Péchalat/Bourzat, Carron/Jones et Zahorski/Miart, et en couples Popova/Massot et James/Ciprès.
Mais la décision finale appartient à la Fédération française qui se réunit en début de semaine pour discuter de la sélection.
Joubert, qui avait renoncé à toute compétition depuis deux mois et demi en raison d'un lumbago, a fait un beau retour, dont il s'est dit "très fier" en totalisant 230,97 points à l'issue d'un programme libre inspiré de Matrix, une reprise d'un programme de 2004.
Le champion d'Europe en titre, Amodio, a enfin réussi à passer le +quad+ qui l'obnubilait tant mais la suite a été d'un faible niveau. Le patineur s'est même quasiment arrêté en fin de programme, en raison d'une douleur au dos, comme il l'a expliqué.
Il a totalisé 210,42 points. "Je suis frustré", a-t-il indiqué.
Pour la 3e année consécutive, les danseurs Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat ont été sacrés. Les champions d'Europe 2011 ont livré une prestation impeccable, sur le thème de l'Egypte ancienne. Le pharaon et sa momie "kiffent" de plus en plus leurs deux programmes, qui leur ont rapporté 173,75 points.
Yrétha Silete, qui porte un prénom en forme d'hommage à la chanteuse noire - tout comme elle - Aretha Franklin, a affiché un large sourire. La patineuse de 17 ans a conservé son titre (total de 152,21 points).
En revanche, ce sont les larmes qui ont coulé pour Maé-Bérénice Méité, qui n'arrive pas être couronnée après 4 tentatives (2e, 149,33 pts).
Couple phare de l'équipe de France, Vanessa James et Morgan Ciprès ont été catastrophiques sur le programme libre (74,99). Ils ont été relégués 2es (128,83), derrière Daria Popova/Bruno Masso (137,75).

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Italie: l'AC Milan provisoirement leader


Si - 17. décembre 2011, 22h50


L'AC Milan s'est emparé du fauteuil de leader de Serie A à la suite de sa victoire à domicile contre Sienne (2-0).
A la peine en première mi-temps, les rossoneri ont trouvé la solution grâce aux réussites de Nocerino et Ibrahimovic sur penalty.
Sur le 2e but, l'arbitre a été trompé par Kevin Prince Boateng, qui a simulté une faute du gardien Zeljko Brkic. Avec celui de Bologne la semaine dernière, il s'agit du second penalty consécutif généreusement offert au champion d'Italie.
Dans l'autre match de la soirée, la Fiorentina de Valon Behrami et l'Atalanta ont fait match nul (2-2).

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Basket: Chalon et Nancy rattrapent Gravelines en tête


AFP - 17. décembre 2011, 22h50


Chalon-sur-Saône et Nancy sont revenus à hauteur de Gravelines en tête de la Pro A, après leur victoires respectives à Poitiers (81-55) et à Pau-Orthez (73-66), lors de la 11e journée samedi.
Ballon de basket. © AFP/Archives

Chalon et le Sluc comptent désormais 20 points, soit autant que Gravelines, vainqueur d'Orléans (82-58) vendredi, tandis que Le Mans, victorieux de Hyères-Toulon (101-79) samedi et Paris-Levallois, qui a battu Strasbourg la veille (80-77) restent à une petite longueur du podium (19 pts).
Nancy, emmené par Schuler (17 pts) et Akingbala (14 pts, 9 rbds) a effacé sa défaite à Chalon la semaine dernière et l'humliation à Vitoria mercredi en Euroligue (90-55).
Chalon a, lui, enchaîné sa quatrième victoire de suite en s'imposant facilement à Poitiers. L'ailier fort Aminu et le pivot Delaney ont fait le travail dans la raquette (respectivement 19 pts, 11 rbds et 18 pts, 6 rbds).
De son côté, Le Mans s'est rapproché des leaders en revenant à un point du podium, grâce à son succès sur le dernier Hyères-Toulon, qui continue de s'éloigner du premier non-relégable.
Les Sarthois peuvent dire merci à Rochestie. Le meneur américain a éteint tout seul la lanterne rouge avec ses 29 points, 9 passes décisives (pour 35 d'évaluation).
Dernier match vendredi, Nanterre a fait bien peu de cas Villeurbanne (97-81), qui concède sa deuxième défaite consécutive malgré les 24 points de Jackson.
Vendredi, le Paris-Levallois avait pris le dessus sur Strasbourg (80-77), avec 26 points et 14 rebonds de Hamilton, pour se rapprocher des leaders. Dijon avait dominé Le Havre (84-75) avec un énorme Melody derrière la ligne des trois points (7 sur 8 pour 25 points). Enfin, Roanne, porté par un Nsonwu-Amadi magistral (26 pts, 8 rbds), avait battu Cholet (78-71).
Résultats de la 11e journée du Championnat de France ProA de basket-ball:
vendredi
Roanne - Cholet 78 - 71
Paris-Levallois - Strasbourg 80 - 77
Gravelines - Orléans 82 - 58
Dijon - Le Havre 84 - 75
samedi
Poitiers - Chalon-sur-Saône 55 - 81
Nanterre - Villeurbanne 97 - 81
Pau-Orthez - Nancy 66 - 73
Hyères-Toulon - Le Mans 79 - 101
NDLR: Les 8 premiers qualifiés pour les quarts de finale.
En fin de saison, les équipes à égalité sont départagées aux confrontations entre elles.
Hyères-Toulon a écopé d'un retrait de trois points pour avoir présenté des comptes définitifs sur la saison 2010/11 inférieurs à la réalité.
Le club a fait appel devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF).

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Lausanne s'impose sur le fil aux Mélèzes


Si - 17. décembre 2011, 22h53


Piégé mardi à Malley par Langenthal, Lausanne a su relever la tête. Le leader s'est imposé 2-1 aux tirs au but à La Chaux-de-Fonds après avoir été très longtemps menés au score.
Devant 4144 spectateurs, les Chaux-de-Fonniers ouvraient le score à la 10e par Neininger. Ils pouvaient tenir cet avantage jusqu'à la 55e. Ulmer pouvait remettre le LHC dans le match avant ce dénouement heureux à la loterie des penalties grâce à Setzinger et Helfenstein.
Lausanne devance désormais de trois points Langenthal. Face à un GCK privé de ses... trois gardiens habituels Ari Sulander, Lukas Meili et Tim Wolf et qui avaient cueilli 33 points lors de leurs... 12 derniers matches, les Bernois ont eu la partie facile. Ils ont parfaitement livré la marchandise en s'imposant 5-2. Ce constat ne vaut pas pour Viège. Le Champion en titre, troisième du classement, a été battu 3-1 par Ajoie dans sans antre de la Litterna. La révolution de palais qui a eu lieu à Porrentruy en début de semaine porte apparemment déjà ses fruits.
Enfin, Sierre poursuit sa descente aux enfers. Battue 4-1 à Bâle dans un match à six points, la formation de Philippe Bozon ne possède plus que deux longueurs d'avance sur Thurgovie, la "lanterne rouge", qui s'est imposé 5-3 devant Olten.
Les résultats: Viège - Ajoie 1-3 (0-2 0-0 1-1). Langenthal - GCK Lions 5-2 (2-1 1-1 2-0). Thurgovie - Olten 5-3 (2-0 2-2 1-1). La Chaux-de-Fonds - Lausanne 1-2 tab (1-0 0-0 0-1 0-0). Bâle - Sierre 4-1 (0-0 1-0 3-1). Classement (29 matches): 1. Lausanne 61. 2. Langenthal 58. 3. Viège 52. 4. La Chaux-de-Fonds 48. 5. GCK Lions 48. 6. Olten 46. 7. Ajoie 35. 8. Bâle 33. 9. Sierre 28. 10. Thurgovie 26.

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Un héros nommé Julien Sprunger


Si - 17. décembre 2011, 23h02


La Suisse a gagné son premier trophée de l'ère Simpson. Les Helvètes ont remporté la finale de la Coupe d'Autriche face à la Biélorussie (4-3 tab), grâce à deux buts et trois penalties de Sprunger.
Pour son 34e anniversaire, le capitaine Mathias Seger a reçu un beau cadeau. Le défenseur des Zurich Lions a pu présenter l'encombrant trophée à la maigre assistance de la Stadthalle de Klagenfurt. Une victoire méritée, mais obtenue au bout de la nuit.
La Suisse prenait l'avantage à trois reprises dans la partie. Après avoir tourné autour de la cage, Julien Sprunger surprenait Andrei Mezin au premier poteau (7e). Into Pestoni était pour sa part à la conclusion d'un beau mouvement emmené par Goran Bezina et Martin Plüss à la 23e. Le no 86 de Fribourg Gottéron récidivait en troisième période et inscrivait joliment le 3-3 (45e)
Malheureusement pour les Helvètes, les Biélorusses avaient de la ressource et égalisaient à chaque fois. A la 17e, Steve Hirschi sauvait sur la ligne, mais dégageait la rondelle sur Andrei Stepanov qui passait par là. Le deuxième but encaissé par Martin Gerber tombait lui aussi à la suite d'une passe helvétique. Nikolai Stasenko profitait alors d'une chute suspecte de Mathias Seger derrière son but (39e). Sergei Demagin envoyait ensuite les deux équipes en prolongation à 89 secondes de la troisième sirène.
C'était le moment pour Sprunger d'endosser son costume de héros. Le no 86 de Fribourg Gottéron a inscrit trois tirs au but en autant de tentatives et offert le titre à ses coéquipiers. Sur le dernier, après avoir proprement effacé Andrei Mezin, il s'est même excusé envers son opposant le sourire aux lèvres.
Cette troisième victoire de rang a permis à le troupe de Sean Simpson de terminer sa deuxième semaine internationale de l'exercice avec le sourire. Elle a également offert au coach canado-britannique son premier trophée avec la sélection à croix blanche. Après deux victoires à l'arraché (2-1 tab en Slovénie mercredi et 4-1 face à l'Autriche vendredi) contre des formations tout juste reléguées en Division I, les Helvètes ont davantage convaincu lors de cette finale.