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Football
Christian Constantin et Sepp Blatter: deux egos s’affrontent dans un duel inavouable

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  24. décembre 2011, 15h27
  

Thomas Dayer | Le Matin Dimanche


De manière sous-jacente, le conflit qui oppose le FC Sion à la FIFA est aussi, surtout, une affaire personnelle, pour des questions d’honneur et d’impérialisme valaisan. Enquête.
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© Sophie Stieger/13photo

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/ahmadyusniEPA.jpg © Ahmad Yusni/EPA




L’innocence de la jeunesse pétaradante peut coiffer les institutions les plus sacrées. Crans-Montana, mercredi soir. La cérémonie des mérites sportifs valaisans habilite le public à décerner son prix. De quelques voix, l’escrimeuse Tiffany Géroudet souffle le trophée à la karatéka Fanny Clavien. Le FC Sion obtient deux fois moins de voix que les championnes d’Europe. Certes, le FC Sion n’a guère besoin de ces honneurs de gala. On ne peut toutefois s’empêcher d’y voir un symbole: les votants ont élu le sport, le sport pur, en des temps où le Valais s’englue dans la mélasse juridique. À table, quelques conciliabules dissertent aussi de la guerre ouverte que se livrent le club de Tourbillon et les instances fédératrices.Depuis le Congrès de Tokyo, où le Comité exécutif de la FIFA a menacé l’Association suisse de football (ASF) de sanctions, le conflit a gagné une dimension plus colossale. Surtout dans le Vieux-Pays. Comment ne pas y deviner, désormais, une lutte de prestige entre Joseph S. Blatter (75 ans) et Christian Constantin (54 ans)? «C’est l’escalade d’un combat de géants d’un livre valaisan de Maurice Chappaz», a imagé l’ancien directeur du CIO et avocat spécialisé dans le droit du sport François Carrard sur la RSR.
L’ami commun a choisi CC
«Les tensions historiques entre le Haut et le Bas-Valais offrent une tournure romanesque à cette affaire bien réelle», nous confie un avocat bien connu au coude du Rhône. Les deux protagonistes du duel le jurent sur un Dieu que Sepp prie plus souvent que CC: leur querelle n’a rien de personnel. Il leur est même arrivé de s’embrasser, et de longuement trinquer. Des voix de Tokyo prétendent même que Michel Platini a déclaré craindre que Joseph Blatter soit de mèche avec Christian Constantin pour l’empêcher de trôner à la présidence de la FIFA. «Mais vous êtes Valaisan vous-même, Monsieur Dayer, non?, nous questionnera au téléphone un ancien collaborateur de Sepp Blatter. Vous n’êtes donc pas sans le savoir: quand deux Valaisans se rencontrent hors des frontières du canton, ils se tombent forcément dans les bras avant de faire clinquer les verres.» Ainsi apprend-on qu’à l’aube de l’été dernier, Christian Constantin a été reçu dignement par le président de la FIFA. Le président du FC Sion dit avoir été accompagné à la sauterie par deux cavaliers, Alexandre Zen Ruffinen et Denis Oswald. Le premier est le défenseur du club de Tourbillon, il a parfait quelques gammes chez le second. Mais il se trouve que le second est proche de Sepp Blatter, qu’il est membre du CIO et arbitre régulier auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS). «J’ai sollicité cet entretien parce j’avais décelé une injustice, raconte Christian Constantin. Je me connais: je voyais déjà que j’irais au bout. Denis (Oswald), qui a intérêt à ce que le TAS ne soit pas trop remis en question, avait vu que nos arguments n’étaient pas si stupides.» Ce jour-là, la Limmat se fait témoin de l’une des guerres spirituelles qui oppose aujourd’hui Blatter à Constantin. Le président de la FIFA se retranche derrière l’indépendance de ses commissions décisionnelles. Selon un proche, cette attitude offusque profondément le dirigeant octodurien: «Il est à la tête d’une entreprise. À ses yeux, si l’un de ses employés fait une bêtise, il considère qu’il doit mettre le nez dans leurs affaires. Il ne comprend pas que Sepp Blatter n’ait pas été plus proactif au début de l’incendie.»
«En famille»
Le promoteur immobilier estime qu’un grand patron doit avoir l’emprise sur les siens, sans briguer le droit de se cacher derrière eux. D’autant que le refuge des commissions indépendantes ne convainc plus personne. «Depuis l’accession de Sepp Blatter à cette fonction, le président est un président exécutif, comme un CEO d’entreprise, analyse Jean-Loup Chappelet, professeur à l’IDHEAP. Il faudrait être naïf pour ne pas voir que les commissions de la FIFA sont totalement sous influence. Il suffit de regarder comment elles sont nommées et à qui elles rapportent.» Si l’opposition «storytellisée» de David contre Goliath s’effrite pécuniairement parlant – «Le fait que Constantin ait été reconnu comme riche grippe un peu le scénario», sourit l’avocat déjà cité – il n’en demeure pas moins que la FIFA représente le pouvoir suprême. Et qu’elle incarne le grand mal soupçonné de corruption face au petit club de province. Réfractaire aux balayages radicaux, l’institution entretient une opacité gravée dans le marbre, et cultive de poussiéreuses habitudes. Puisque Sepp Blatter a en grande partie bâti cet empire, il tient à le choyer. «Si la FIFA est devenue si puissante aujourd’hui, c’est bien grâce à lui», confie une personnalité du sport international. Lorsqu’un problème survient, il affectionne donc les promesses solennelles. «J’y veille personnellement», souffle-t-il souvent, comme si un engagement personnel suffisait à séduire la galerie. Pour lui, tout doit être réglé «en famille».
Besoin d'explications
Un mode de fonctionnement à l’ancienne qui fait grincer Christian Constantin. Lui a besoin d’explications quand l’autorité imposée lui paraît tremblante. «Quand un professeur nous racontait qu’on avait bousillé les Autrichiens à coups de pierres à Morgarten, ou qu’il fallait prier pour aller au paradis, j’avais besoin de garantie», confiait-il autrefois dans une interview. «Il aime les preuves, il aime que les paroles puissent être vérifiées, lâche un de ses collaborateurs. Il n’aime pas que soient dressés des écrans de fumée destinés à l’empêcher de voir la vérité.» Depuis longtemps fidèle à CC, Dominique Massimo estime qu’«il a l’impression que les fédérations ont pris l’habitude de toujours tout faire comme elles l’entendent sans penser que quelqu’un puisse se révolter». Une scène relatée par Le Nouvelliste tend à appuyer le jugement. Savièse, Théâtre du Baladin, mardi dernier. Dans le cadre d’une conférence-débat face aux Forces aériennes suisses, Constantin lance qu’«il y a un vieux monsieur à Zurich qui perd un peu l’esprit et qui frappe du pied parce qu’il n’a pas tout ce qu’il veut. Il prend en otage des gens qui n’ont absolument rien à voir avec l’affaire. Il faut être complètement fou pour faire ça.» L’explication de la fracture générationnelle est partagée par Denis Vipret, magnétiseur de FR Gottéron et du FC Sion. «Moi, je vois leur combat comme celui de la vieille garde contre la nouvelle, lâche le Fribourgeois. Dit plus sèchement, c’est un combat entre un homme qui bosse pour d’autres, Constantin, et un homme pour lequel tous les autres bossent, Blatter.» Mais selon cet ancien collaborateur du président de la FIFA, «il faut aussi bien comprendre que le dossier FC Sion, au départ, était un petit dossier à côté de tous ceux qui accablaient son organisation». Pour CC, le sport ne constitue ainsi qu’une valeur ajoutée. «Je le prends de manière détachée parce que ce n’est pas toute ma vie, explique-t-il. C’est un fil conducteur, pas un tout. Blatter et Platini, eux, n’existent que par le football. Sans leur fonction, ils ne sont rien.» Comment le nier? Un dirigeant sportif haut-valaisan nous confie: «Si je suis certain que Sepp ne s’intéresse pas du tout à l’argent, je suis tout aussi sûr qu’il a faim de pouvoir.» À tel point qu’il s’y sacrifie entièrement. Pius-David Kuonen connaît le président de la FIFA depuis son enfance; c’est son père, alors président de la Fédération suisse de hockey sur glace, qui avait en son temps appointé Sepp Blatter secrétaire général. «Il y a trois ans, je l’avais vu à Zurich, lâche le membre du conseil d’administration de la Ligue suisse de hockey sur glace. Il m’avait dit qu’il n’avait été convié que deux fois à souper à titre personnel. Toutes les autres invitations lui parvenaient à titre de président de la FIFA.» Le puissant Viégeois a reconnu dans plusieurs interviews l’échec de sa vie personnelle, sa solitude personnelle. Il a peu d’amis; ses rares relations de confiance sont souvent proches de son sacerdoce, à l’image de Marcel Mathier, ancien président de l’ASF et président de la commission de discipline de la FIFA «Du coup, vous comprendrez bien qu’il ne serait pas très élégant de ma part de m’exprimer», lâche l’homme de loi. Pour Sepp Blatter, l’isolement coïncide avec la force et les voix intérieures, mystiques. Divorcé trois fois, il a reconnu à plusieurs reprises n’avoir qu’une seule fiancée, la FIFA. Les attaques contre elle visent son cœur. À travers elle, c’est lui que les assaillants blessent.
Manque de reconnaissance
«Si CC se fout de savoir s’il est aimé, Sepp souffre depuis des année du moindre commentaire qui met à mal sa popularité, confie un de ses anciens conseillers. D’ailleurs, ça va même plus loin: il ne comprend pas pourquoi il est mal aimé. Il a l’impression que tout ce qu’il a fait n’est pas reconnu à sa juste valeur.» Une rumeur raconte cette rencontre passée où, envieux, Sepp Blatter a lancé à son cadet: «Mais toi tu es aimé de la presse. Comment fais-tu?» Un dirigeant du sport, proche du Viégeois, l’affirme: «Chaque attaque lui fait mal, d’où qu’elle provienne. Avec tout ce que la FIFA apporte à la région zurichoise, il ne saisit pas comment les médias de là-bas peuvent être aussi impitoyables avec lui.» Et puis, désormais, voilà qu’éclate cette affaire au cœur de ce Valais qu’il aime tant. «C’est fou que le scandale qui menace le football mondial arrive du club de son canton, témoigne cet ancien collaborateur. Croyez-moi, d’autres dossiers similaires auraient pu exploser ailleurs. Et du reste, le combat de Christian Constantin donne des idées à pas mal de monde.» Walter Gagg connaît Sepp Blatter depuis 1968 et officie depuis bientôt vingt ans à la FIFA. «Il est triste de cette histoire, confie-t-il, il n’aurait jamais pensé être obligé de s’occuper d’un tel cas, d’un cas touchant ses propres racines.» Dans le Haut-Valais, une école a été baptisée à son nom. Au Café Napoléon, dans la zone piétonne de Viège, tenu par son beau-fils, le logo de la FIFA trône au-dessus du «Walliser Bote». De grandes roses illuminent le bar; c’est une tradition. Une majorité de clients dépasse la cinquantaine. Pour eux, c’est sûr: Sepp Blatter n’a rien perdu de sa popularité sur les rives de la Lonza. «Globalement, les gens d’ici sont quand même fiers qu’une telle personnalité en soit originaire, témoigne Pius-David Kuonen. Mais dans le Haut-Valais, un proverbe dit que la jalousie est plus âgée que le fœhn. Forcément, quand on est puissant, on se crée des inimitiés. Mais Sepp est très attaché à ses terres. Ici, il n’est plus Sepp Blatter, il veut être Sepp tout court. Dès qu’il a un jour de libre, il revient.» Walter Gagg abonde en ce sens: «Il ne vit peut-être plus comme vous et moi, mais il aime retourner en Valais où tout le monde se tutoie. Il n’est pas du tout décroché de la réalité. Impopulaire? Il se rend compte qu’il peut l’être.»
Des Valaisans trouble sa fête
Tandis qu’il collaborait à la candidature de Sion pour les Jeux olympiques de 2006, Jean-Loup Chappelet avait côtoyé Sepp Blatter qui en était le président du comité. «Il est très Valaisan, c’est un homme de terroir, il connaît tout de son coin de pays», témoigne le professeur. «Il est très Suisse, n’oubliez pas qu’il a été colonel à l’armée, et puis il est très Valaisan», renchérit l’une de ses proches relations auprès de la FIFA, qui n’hésite pas à ajouter: «À mon sens, il y a des gens qui auraient dû agir plus rapidement, et ils ne sont ni à la FIFA, ni au FC Sion. Si le cas ne concernait pas la Suisse, des sanctions seraient déjà tombées depuis longtemps.» Ce qui tend à souligner que Sepp Blatter a cherché la voie du compromis, conscient qu’une main lourde pourrait ronger sa popularité en Valais. Pour Jean-Loup Chappelet, «Joseph Blatter a le cœur proche de la bouche. Il arrive que ça le desserve, quand il parle trop vite. C’est quelqu’un de très émotionnel. Ce n’est pas un rôle qu’il joue, il est vraiment comme ça.» Une personnalité du monde sportif haut-valaisan l’affirme: «Avec la crise de la FIFA, il est devenu moins populaire en Valais qu’il ne l’a été. Maintenant, l’histoire du FC Sion le rend carrément impopulaire. À mon sens, il y a une rupture entre les bourgeois, parmi lesquels il est toujours admiré, et la population.» Et notre interlocuteur de décrire un acte significatif: «Quelques fans du FC Sion sont venus troubler sa réception, au mois de septembre. On pourrait attendre d’un homme de sa stature qu’il ne s’en préoccupe pas. Mais on a vu sur lui que ça le tourmentait, qu’il voulait s’engager au débat avec eux.» Toujours cette incompréhension. Toujours ce besoin d’être reconnu, apprécié.
Ils ne renonceront pas
Surtout à l’heure où, plus bas dans la vallée, un homme autrefois impopulaire est devenu presque unanimement salué. «Malgré ses défaites, Christian Constantin donne bien le change, confie cet homme de barreau qui le connaît bien. S’il gagne, il sera un demi-dieu. S’il perd, on le chambrera pour son obstination tout en se disant, peut-être, qu’il a perdu face à des institutions surpuissantes rongées par de sombres histoires.» La lutte de prestige a encore quelques beaux jours devant elle. L’escalade d’engagement est arrivée à un point de non-retour. Freiner reviendrait à perdre la face. Ni Sepp Blatter ni Christian Constantin ne le feront. Question de fierté.

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Peter Kovacs quitte le Lierse


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L'attaquant hongrois Peter Kovacs ne jouera plus pour le Lierse après le nouvel an. Son contrat a été rompu de commun accord, précise le club de D1 belge de football vendredi sur son site internet.

Le joueur de 33 ans était arrivé au Lierse en 2010 en provenance du club norvégien d'Odd Grenland. Il va désormais retourner en Norvège, où il espère retrouver rapidement de l'embauche.

Kovacs a joué 35 matches avec le maillot du Lierse, inscrivant 5 buts. Son contrat expirant le 31 décembre, il est en principe disponible pour le match que les Lierrois joueront le 26 décembre face au Beerschot.

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Kobe Bryant se déchire un ligament du poignet


© reuters

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Difficile début de saison chez les Los Angeles Lakers. Non seulement, ils ont vu Chris Paul leur filer sous le nez, au profit des voisins des Clippers, par la volonté de la toute puissante NBA, et ensuite concédé devant ces mêmes Clippers, emmenés par un Paul flamboyant, deux solides défaites en match d'avant-saison (95-114 lundi et 108-103 mercredi), voilà que Kobe Bryant, la star des "Pourpres et Or", s'est blessée. Il souffre d'une déchirure au tendon du poignet droit, celui de sa main forte.

La blessure est survenue lors du premier match contre les Clippers, lundi dernier. Il est retombé sur son poignet. Il souffre d'une déchirure du ligament luno-triquetral qui stabilise deux os dans la partie externe du poignet. Le joueur, qui se reposera d'ici à dimanche, et le premier match de la saison contre Chicago, a écarté l'idée de se faire opérer évitant ainsi une période de rééducation de quatre mois. Le ligament ne pourra toutefois être réparé que via une intervention chirurgicale.

Même s'il n'est pas question d'opération, il n'en reste pas moins qu'un Bryant diminué risque de coûter aux Lakers qui devront davantage compter sur leurs intérieurs Andrew Bynum et Paul Gasol. Deux joueurs que les Lakers ont essayé de transférer dans l'espoir de faire venir Paul et Dwight Howard et qui savent que cela pourrait encore arriver en cours de saison. Kobe Bryant, 33 ans, compte 5 titres NBA tous avec les Los Angeles Lakers. (belga/mb)


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NBA: la saison 2011-2012 démarre enfin


AFP - 25. décembre 2011, 07h14


Il y a encore un mois, la saison 2011-2012 de NBA semblait dans l'impasse, presque sacrifiée sur l'autel du lock-out et d'intérêts financiers, mais le jeu va finalement reprendre ses droits à Noël, pour une saison plus courte et plus dense mais aussi plus ouverte que jamais.
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Blake Griffin et Caron Butler des Los Angeles Clippers bloquent Pau Gasol des Los Angeles Lakers, lors d'un match de présaison le 19 décembre 2011 au Staples Center AFP/Getty Images/Archives

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1324545923770-1-0_0.jpg Derrick Rose des Chicago Bulls, le 20 décembre 2011 lors du match contre les Indiana Pacers à Chicago, lors d'un match de présaison. AFP/Getty Images/Archives

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1324659616728-1-0.jpg NBA: les derniers champions. AFP/Getty Images/Archives




Avec deux mois de retard, la NBA démarre en fanfare dimanche: le champion en titre Dallas accueille Miami, sa victime en finale en juin, un New York new look reçoit Boston dans un Madison Square Garden rénové et des Los Angeles Lakers en quête de repères affrontent Chicago, l'équipe du MVP en titre Derrick Rose qui vient de prolonger cinq ans.
Sans oublier les débuts, contre Golden State, de la nouvelle coqueluche de la NBA, les Los Chris Paul, avec son cinq majeur explosif composé de quatre All-Star (Chris Paul, Chauncey Billups, Blake Griffin, Caron Butler).
Sur le papier, peu d'équipes se targuent d'avoir autant d'armes et un aussi bon équilibre d'âge (Paul 26 ans, Griffin 22, Butler 31, Billups 35) sur le parquet, ainsi qu'un autre meneur All-Star sur le banc (Mo Williams).
Mais avec une présaison réduite à la portion congrue (deux matches) en raison du lock-out, les Clippers restent un point d'interrogation.
Certains observateurs estiment d'ailleurs que cette saison plus courte et plus compacte (66 matches par équipe au lieu de 82) va profiter aux effectifs déjà rodés, aux équipes qui n'ont pas beaucoup de nouveaux joueurs à intégrer.
Lors de la dernière saison amputée par un lock-out, en 1998-1999 (50 matches), ce sont deux équipes de vétérans (San Antonio, New York) qui avaient atteint la finale au terme d'une saison médiocre au plan du jeu.
Mais la densité des matches, avec obligation pour tous et plusieurs fois pour certains d'enchaîner trois matches en trois jours, pourrait laisser des traces chez des équipes de +briscards+ comme San Antonio (Tim Duncan 35 ans, Manu Ginobili 34) ou Boston (Kevin Garnett 35, Ray Allen 36, Paul Pierce 34).
A l'Ouest, du nouveau ?
Une tendance se dégage dans chaque Conférence: l'Est s'est qualitativement densifié et l'Ouest se prépare peut-être à une relève de la garde.
A l'Est, New York affiche un exceptionnel trident aux postes 3-4-5 depuis que le pivot Tyson Chandler, dont la redoutable défense a été un élément moteur du titre de champion de Dallas en juin, a rejoint Amare Stoudemire et Carmelo Anthony. Mais l'arrière-garde new yorkaise laisse grandement à désirer.
Les Knicks présentent quand même une menace pour les quatre grosses écuries que sont Miami, Chicago, Boston et Orlando. Ils pourraient même remplacer dans ce quatuor le Magic, qui n'a plus grand chose à voir avec l'équipe finaliste en 2009 et dont la superstar Dwight Howard rêve de partir sous d'autres cieux.
Après son échec cinglant en finale contre Dallas, le Heat de LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh va évoluer dans un climat moins passionné et haineux que la saison passée, quand Miami était l'équipe à battre, voire à abattre. Les Floridiens devraient disputer aux Bulls le billet de l'Est pour la finale.
A l'Ouest, Dallas a bizarrement fait exploser son équipe championne NBA (Chandler, Butler, Barea partis), les Lakers ne semblent plus être la meilleure équipe de leur propre ville et San Antonio, à force d'être pronostiqué comme une équipe vieillissante, va bien finir par accuser le poids des ans.
Tout cela pourrait laisser le champ libre à un trio d'ambitieux: Oklahoma City, Portland et Memphis. Le Thunder, emmené par le double meilleur marqueur de NBA Kevin Durant, semble le mieux armé pour mettre fin à douze ans (!) de domination combinée des Lakers, Spurs et autres Mavericks à l'Ouest.

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NBA: le onze tricolore en revue


AFP - 25. décembre 2011, 07h21


Après un Euro brillant (meilleur marqueur), Tony Parker aborde la saison du rachat pour les Spurs avec le couteau entre les dents, même s'il s'est peu reposé avec sa pige à l'Asvel. A 29 ans, TP semble au sommet de sa forme.
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Tony Parker (C) des San Antonio Spurs aux prises avec le joueur des Atlanta Hawks, Kirk Hinrich, le 5 avril 2011 à Atlanta, en Georgie AFP/Getty Images/Archives

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1324658593614-1-0.jpg Carte des joueurs français évoluant en NBA. AFP/Getty Images/Archives

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1324631190543-1-0_0.jpg Le basketteur Rodrigue Beaubois (G) le 27 mars 2011 à Phoenix, aux Etats-Unis AFP/Getty Images/Archives




Tony Parker (San Antonio), 11e saison en NBA
Après un Euro brillant (meilleur marqueur), Parker aborde la saison du rachat pour les Spurs avec le couteau entre les dents, même s'il s'est peu reposé avec sa pige à l'Asvel. A 29 ans, TP semble au sommet de sa forme et pourrait même devenir le vrai patron de l'équipe aux côtés des vieillissants Ginobili et Duncan. Champion en 1999 lors d'une saison déjà amputée par un lock-out, San Antonio mise sur son expérience, en espérant que les jambes vont suivre.
Joakim Noah (Chicago), 5e saison
Conforté par un bel Euro, le pivot français, titulaire à son poste, attaque sa cinquième saison en NBA l'esprit serein après avoir, comme Parker, prolongé son contrat l'année dernière. Dans une équipe qui joue clairement le titre, Noah peut, à titre personnel, viser un statut d'All-Star aux côtés de Rose et Boozer.
Nicolas Batum (Portland), 4e saison
Batum se retrouve dans la même situation que Parker et Noah la saison dernière c'est-à-dire face à la perspective de signer un gros contrat, qui serait le premier pour lui. Sa motivation n'en sera que plus grande pour confirmer les belles promesses affichées en équipe de France et s'affirmer comme un joueur majeur à Portland au sein d'un effectif pourtant riche en extérieurs.
Boris Diaw (Charlotte), 9e saison
La saison dernière, l'entraîneur parlait de l'utiliser en meneur de jeu. Cette fois on parle de l'aligner au poste de pivot, signe de sa polyvalence intacte. Arrivant dans sa dernière année de contrat, Diaw a, quitte à se faire violence, tout intérêt à se montrer avec une équipe sans grandes ambitions pour aborder en position de force le prochain mercato.
Ian Mahinmi (Dallas), 5e saison
Avec le départ de Tyson Chandler, l'ancien Havrais a une belle carte à jouer pour s'imposer enfin en NBA et booster ses chances d'aller aux JO. Comme Rodrigue Beaubois, il vivra une grande émotion dimanche avant le choc contre Miami lorsqu'on lui remettra sa bague de champion NBA de la saison passée.
Rodrigue Beaubois (Dallas), 3e saison
Après deux saisons gâchées par une blessure au pied gauche, Beaubois espère enfin pouvoir confirmer son potentiel dans un club qui croit plus que jamais en lui. Comme Mahinmi, il a vu partir un concurrent direct à son poste, JJ Barea, et ses deux matches de pré-saison (12,5 points en 25 minutes de moyenne) montrent qu'il a déjà retrouvé de bonnes sensations.
Ronny Turiaf (Washington), 7e saison
Transféré de New York à Washington dans le cadre d'un échange, Turiaf découvre son quatrième club en NBA où il formera une raquette 100% française avec Kevin Séraphin, un concurrent direct pour une place dans l'effectif olympique des Bleus. En espérant que les blessures le laissent tranquille, sa hargne, sa défense et son expérience sont attendues dans une équipe du milieu de tableau.
Kevin Séraphin (Washington), 2e saison
Avec Turiaf à ses côtés, Séraphin espère confirmer en NBA la très belle impression laissée cet été en sélection et dans le club espagnol de Vitoria.
Mickaël Pietrus (libre), 9e saison
Le Guadeloupéen a été laissé libre jeudi par Phoenix qui ne comptait plus sur lui et qui avait déjà essayé de l'échanger il y a deux semaines contre un deuxième tour de draft de Toronto. L'avenir s'annonce incertain pour lui.
Johan Petro (New Jersey), 7e saison
Petro a joué vingt minutes de moyenne lors des deux matches de pré-saison (6,5 points et 8 rebonds). Mais il a tellement déçu dans le passé que la prudence reste de mise.
Pape Sy (Atlanta), 2e saison
Sy, qui n'a pas de contrat garanti, espère que son beau début de saison avec Gravelines va convaincre ses dirigeants à lui faire confiance pour une deuxième saison, sachant que les effectifs ne seront officiels que le 24 décembre.

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NBA: le Français Mickaël Pietrus signe avec les Celtics de Boston


AFP - 25. décembre 2011, 10h07


Les Celtics de Boston ont signé samedi un contrat avec l'ailier français Mickaël Pietrus, laissé libre par son club de Phoenix.
Le Français Mickaël Pietrus (C), lors du match Phoenix contre Oralando Magic, le 13 mars 2011 à Phoenix, en Arizona © AFP/Getty Images/Archives

Les termes du contrat n'ont pas été révélés mais le Guadeloupéen de 29 ans devrait remplacer l'Américain Jeff Green, qui ne participera pas à la saison en raison d'un problème cardiaque.
"On est très excité de pouvoir ajouter Mickaël à notre équipe", a déclaré le directeur exécutif des opérations de basket-ball Danny Ainge.
Arrivé à Phoenix en cours de saison dernière dans le cadre d'un échange avec Orlando, l'ancien Palois avait produit 7,4 points et 2 rebonds de moyenne et n'avait entamé que 4 matches sur 38 comme titulaire.

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Année 2011: Djokovic, le nouveau maître du tennis


AFP - 25. décembre 2011, 10h22


Novak Djokovic a régné en monarque absolu sur le circuit ATP en cette année 2011, signant l'une des saisons les plus réussies de l'histoire, avec dix titres, dont trois du Grand Chelem (Australie, Wimbledon, US Open), et couronnée par la première place mondiale.
Le Serbe Novak Djokovic, après sa victoire en finale de l'US Open, le 12 septembre 2011. © AFP/Archives

Longtemps cantonné au rang de N.3 mondial, derrière les incontournables Roger Federer et Rafael Nadal, le Serbe a attendu d'avoir 24 ans pour véritablement exploser, porté par la confiance sans bornes née de la victoire de son pays en Coupe Davis, en décembre 2010.
Intouchable à l'Open d'Australie, le seul tournoi du Grand Chelem qu'il avait remporté jusque-là, en 2008, "Djoko" a enchaîné les succès, portant sa série de victoires consécutives à 41, soit une de moins seulement que le record de John McEnroe en 1984.
C'est Roger Federer, le seul à avoir su lui résister cette année, qui y a mis un terme, dans le crépuscule d'une soirée parisienne, sur la terre battue de Roland-Garros. Mais le Serbe ne s'est pas arrêté en si bon chemin.
A Londres, il a réussi en juin un doublé magistral, remportant Wimbledon, le rêve de sa vie, et s'offrant la place de N.1 mondial, à l'âge de 24 ans et 43 jours. Sa deuxième défaite de la saison, en 64 matches, n'est arrivée qu'en août en finale du tournoi de Cincinnati, sur abandon, face à Andy Murray.
Ce qui ne l'a pas empêché de s'imposer à l'US Open, en donnant la leçon à Nadal pour la sixième fois en six finales cette année. Ce faisant, il est devenu le septième joueur de l'ère Open à gagner trois Grand Chelem en une saison, après Nadal, Federer (3 fois), Rod Laver, Jimmy Connors et Mats Wilander.
Avec sa défense inoxydable et ses jambes de feu, le Serbe, fortifié par un régime sans gluten, a aussi ajouté cinq Masters 1000, sur six disputés, à sa collection, pour une saison plus accomplie que Nadal et Federer n'en ont jamais connue.
Mais le "Djoker" a fini par payer sa débauche d'énergie. Sa fin de saison, après son abandon en demi-finale de la Coupe Davis, n'a été qu'un long et pénible calvaire, entre blessures et défaites peu dignes de ce qu'il avait montré jusque-là.
Il a déclaré forfait pour le Masters 1000 de Shanghai, a renoncé avant son quart de finale à Paris-Bercy, a subi la loi du jeune Japonais Kei Nishikori à Bâle, puis de son compatriote Janko Tipsarevic et de l'Espagnol David Ferrer au Masters de Londres.
Djokovic, qui a battu le record des gains obtenus sur une même saison avec 12,6 millions de dollars (9 MEUR), a finalement conclu sa saison avec un total de 70 victoires pour six défaites. Mais le plus dur commence presque maintenant pour lui, tant il lui sera difficile de rééditer pareille performance.
Il a une montagne de points d'avance sur Nadal au classement ATP (4000). Mais aussi une montagne de points à défendre sur les six premiers mois de l'année, ce qui devrait le placer sous une intense pression en 2012. D'autant que son auréole d'invincibilité s'est craquelée ces dernières semaines.

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Transfert: Rubin rejoindra également Berne


Si - 25. décembre 2011, 13h38


Genève-Servette perdra un nouvel attaquant en fin de saison.
Selon le quotidien "Der Sonntag", Daniel Rubin (26 ans) évoluera au CP Berne dès le début du championnat 2012/2013. Ancien junior du CP Berne, Rubin est actuellement le troisième meilleur compteur genevois derrière Goran Bezina et Rico Fata, avec 19 points (6 buts). Le départ de l'international helvétique serait dû à des motifs financiers, selon "Der Sonntag".
Le départ de Daniel Rubin interviendra en même temps que celui de son actuel équipier Flurin Randegger, qui avait annoncé il y a quelques jours déjà son transfert à Berne. Morris Trachsler quittera quant à lui les Vernets pour rejoindre les Zurich Lions.

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Djibril Cissé acheté par les supporters de l'AJA ?


Si - 25. décembre 2011, 16h23


Djibril Cissé sera-t-il acheté par les supporters de l'AJ Auxerre ?
Gérard Bourgoin, le président du club de Stéphane Grichting, leur a en tout cas lancé un appel pour l'aider à faire revenir l'attaquant français en Bourgogne en janvier. L'idée a été on ne peut plus sérieusement évoquée. Dans un entretien à l'Yonne Républicaine repris par le site internet de L'Equipe, le patron du club assure que l'attaquant international (41 sélections, 9 buts) demeure bel et bien "une piste concrète".
"On s'est parlés, on se reparlera la semaine prochaine. Il n'est pas dit qu'il quitte l'Italie, mais s'il ne joue plus avec la Lazio Rome, Djibril a fait savoir à ses dirigeants qu'un retour à Auxerre l'intéresserait", précise M. Bourgoin. Sous contrat dans la capitale italienne jusqu'en juin 2015, Cissé cherche du temps de jeu pour défendre ses chances d'être des 23 à l'Euro 2012.
Reste la question des finances. Là, Gérard Bourgoin tend une énorme perche aux fans de l'AJA. "Si 10 000 supporters donnent 100 euros, on peut boucler le retour de Djibril", calcule-t-il.

[Norton]

Coupe du monde - Munich: slaloms parallèles annulés, météo trop clémente


Lematin.ch & les agences - 25. décembre 2011, 18h27



Les slaloms parallèles dames et messieurs de la Coupe du monde 2011/2012 de ski alpin programmés le dimanche 1er janvier à Munich (Allemagne) ont été annulés en raison d'une météo trop clémente, a annoncé dimanche la Fédération internationale de ski (Fis).
La Fis évoque également dans un communiqué la pluie prévue localement pour le début de l'année.
Ces slaloms parallèles sont en fait des géants raccourcis, disputés sur une rampe disposée en ville. Munich est la première des deux étapes urbaines du circuit, avant celle du 21 février à Moscou.