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Mondiaux de patinage artistique: la Japonaise Mao Asada valide son billet


AFP - 25. décembre 2011, 19h05


La Japonaise Mao Asada, double championne du monde en 2008 et 2010, a assuré sa présence aux Mondiaux-2012 de patinage artistique à Nice (26 mars-1er avril) en remportant dimanche les Championnats du Japon pour la cinquième fois de sa carrière.
La Japonaise Mao Asada sur la glace à Moscou, le 26 novembre 2011 © AFP/Archives

Akiko Suzuki, 2e dimanche après avoir empoché la médaille d'argent du Grand Prix de la Fédération internationale de patinage artistique (ISU) début décembre, et Kanako Murakami, 3e, ont également validé leur billet pour les Championnats du monde.
"Je suis contente d'avoir pu finir l'année en gagnant un titre. Les conditions étaient difficiles mais j'ai réussi à patiner à mon niveau habituel", a expliqué Asada, 21 ans, qui avait déclaré forfait pour le Grand Prix ISU après le décès de sa mère.
Chez les messieurs, Daisuke Takahashi, sacré champion du Japon samedi, s'est également qualifié pour cette compétition, en compagnie de Takahiko Kozuka et Yuzuru Hanyu.

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Il marque un but d'un salto avant (vidéo)


Un membre de l'équipe de football américain des Bengals de Cincinnati a impressionné le public et ses adversaires des Cardinals de l'Arizona lors du match qui opposait les deux formations ce 24 décembre.

Le sportif, Jerome Simpson, a réalisé une véritable prouesse après avoir réceptionné une passe de son collègue Andy Dalton.

Alors qu'il courait vers la end zone, Simpson s'est aperçu que la défense l'attendait de pied ferme. Mais au lieu de l'affronter, le joueur a préféré bondir et effectuer un salto avant, passant au-dessus de la défense et atterrissant ainsi dans la zone de but.

Une acrobatie vivement applaudie par l'équipe du joueur et par les spectateurs, qui sont restés bouche bée. (mlb)
http://www.youtube.com/watch?v=y7KPZ...layer_embedded

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Le coureur Geert Verheyen raccroche son vélo à 38 ans


© photo news

© photo news


Le coureur cycliste belge Geert Verheyen a décidé de mettre un terme à sa carrière sportive à l'âge de 38 ans. Il roulait cette saison encore sous les couleurs de Landbouwkrediet, mais son contrat n'a pas été prolongé au sein de la formation belge.

Sur son site internet, Verheyen indique qu'il pensait encore rouler un an pour l'équipe de Gérard Buelens, mais a été averti en octobre dernier de la mauvaise nouvelle et n'a pas réussi à trouver une autre formation.

Verheyen a fait partie du peloton professionnel durant 18 ans. Il a débuté sa carrière en 1994 dans l'équipe Vlaanderen 2002, puis est passé successivement par Lotto, Rabobank, Marlux, Chocolade Jacques, Landbouwkrediet, QuickStep, Mitsubishi Jartazi et à nouveau Landbouwkrediet ces deux dernières années.

A son actif, on notera des succès dans la 2e étape de la Route du Sud en 1999, la Luk Cup à Buhl (Alsace) en 2001 et la Flèche Hesbignonne en 2005. Il a participé à deux Giro, deux Vuelta et a terminé le Tour de France à quatre reprises, réalisant son meilleur résultat en 2000 avec une 20e place.

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Un retour de Raul à la Roja pour l'Euro 2012 n'est pas exclu


Vincent Del Bosque
Vicente Del Bosque, l'entraîneur de l'équipe nationale espagnole de football, a déclaré au journal Marca qu'il n'exclut pas de rappeler Raul cet été en vue du prochain championnat d'Europe en Pologne et en Ukraine.

Le coach de l'équipe championne du monde reconnaît entretenir "de très bonnes relations" avec l'attaquant de Schalke 04, âgé de 34 ans. "Ce qu'il réalise en Allemagne est admirable. Les portes de la Roja ne sont fermées pour personne", a rajouté l'ancien coach du Real Madrid, récemment contrarié par la blessure de son attaquant vedette du FC Barcelone David Villa.

Raul a déjà dix buts à son actif depuis le début de saison en Bundesliga. Sa dernière apparition en équipe nationale date de 2006. En dix ans, le buteur ibérique avait porté à 102 reprises la vareuse de la Furia Roja, inscrivant 44 buts pour son pays.

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Football



25.12.2011 - 12:12

Schalke a obtenu le prêt jusqu'à la fin de la saison de Chinedu Obasi en provenance de Hoffenheim. L'attaquant international nigérian de 25 ans a joué 65 matches avec Hoffenheim, où il est arrivé en 2007, marquant 13 buts.

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AUTOMOBILISME
Faire rimer sport et sécurité

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  25. décembre 2011, 21h48
  

Jean-Claude Schertenleib | Le Matin


Devenu propriété du TCS, le circuit de Lignières accueillera à nouveau, en 2012, des voitures de course. Idée incongrue? Non, première étape de l'apprentissage de la compétition.
Une monoplace de Formule Ford sur fond de Chasseral enneigé: dès 2012, ce spectacle deviendra monnaie courante. © Jean-Claude Schertenleib

Il y a des images qui ont la peau dure, renforcées durant des lustres par des affrontements plus ou moins sérieux. «Le Touring-Club Suisse, le TCS? Ne m'en parlez pas, c'est l'ennemi du sport.» Ou, dans l'autre camp: «Les sports mécaniques? Soyons sérieux, nous, on s'occupe de sécurité.» Ces formules, si vives, ces positions, si tranchées, avaient encore cours il y a une quinzaine d'années. Elles sont désormais caduques, parce que même les idées profondément ancrées évoluent. Et que, petit à petit, on a commencé à se dire, dans ce pays où les sports mécaniques ont longtemps été considérés comme des maladies honteuses, qu'en encadrant les activités, en les confiant à des gens spécialement formés, chacun allait y trouver son compte. Le sport comme la sécurité.

«Cela fait plus de vingt ans que je travaille au service de la sécurité routière. Pour moi, une formation de futurs pilotes, dans un lieu sécurisé comme celui du circuit de Lignières, entre totalement dans le cadre de nos activités. C'est aussi une manière, je ne le cache pas, d'approcher des gens qui ne s'intéresseraient peut-être pas à nos services sans cette diversité. L'outil de travail existe, qu'on l'utilise. Le seul problème, pour que des monoplaces retrouvent Lignières, c'est la limite de bruit (95 décibels) qui nous est imposée», explique Jean-Pierre Knoblauch, le responsable du circuit neuchâtelois.

En toute discrétion

95 décibels, c'est peu pour une voiture de course. C'est pour cela qu'un matin d'hiver, en toute discrétion, une monoplace de Formule Ford et un proto ont couvert une série de tours à Lignières, sous les oreilles précises d'un appareil de mesure du bruit. Au volant, le Genevois Philippe Favre, un ancien immense espoir du sport automobile suisse, qui avait dû renoncer faute de moyens. Mais aussi Charly Croset, un formateur professionnel, qui a vu passer entre ses mains, ces dernières années, une kyrielle de ces petits jeunes qui gagnent en karting et qui se disent, logiquement, que la monoplace est faite pour eux.

Au pays

Le problème, c'est que pour se faire une idée précise du talent de ces jeunes pousses, il faut s'expatrier. Enfin, il fallait? «C'est l'idée de notre projet commun: pouvoir proposer des cessions de pilotage, une approche du circuit. A Lignières, on peut découvrir, apprendre les premiers gestes, s'habituer au comportement d'une voiture; on peut même imaginer des stages de plusieurs jours, avec des parties théoriques, des exercices physiques, voire des cours de communication. Aujourd'hui, il y a beaucoup trop de gens qui s'intitulent moniteurs de pilotage, trop de possibilités de s'offrir - contre espèces, bien sûr - des sensations fortes. Le problème, c'est que dans ce métier, si on veut faire deux pas d'un coup, on risque bien de reculer quatre pas en arrière», précise Charly Croset.

Les éléments de base du pilotage, le freinage - «la monoplace est idéale pour cela. Comme on voit les roues depuis son cockpit, on voit aussi lorsqu'elles se bloquent», reprend Philippe Favre -, les premières étapes: oui, tout cela devrait pouvoir se faire bientôt en Suisse. «On ne se lasse pas de la monoplace, c'est toujours aussi magique»: Philippe Favre dixit, ses yeux brillants de plaisir. Il était un pilote aux portes de la F1, il est devenu un accompagnateur avisé. Avec Charly Croset, ils ont tant à faire partager.

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BOXE
Yves Studer est à un tournant

• 
  
  
  25. décembre 2011, 22h13
  

Jacques Wullschleger | Le Matin


Aujourd'hui à Berne, le Fribourgeois, 29 ans, affronte un Biélorusse pour une ceinture IBF cette fois. En cas de succès, il pourrait envisager un combat pour le titre mondial.
Yves Studer rêve d'un combat pour le titre mondial, peut-être en Australie. © Sebastien Feval

Il détient, le Fribourgeois, la ceinture mondiale IBC des poids moyens, défendue avec des scénari divers, à trois reprises. Le 20 août dernier, tout faillit pourtant basculer parce qu'Yves Studer, malmené par le Biélorusse Siarhei Khomitski, 37 ans, termina le combat avec une arcade très endommagée - 15 points de suture - et une douleur à l'oreille gauche, le tympan étant perforé. Déplacement au milieu de la nuit à l'hôpital. Match nul.

Besoin d'un titre

Après une période passée chez l'IBC, Yves Studer, en accord avec son entourage, rend maintenant visite à la 3e fédération en importance, l'IBF. Avec d'autres risques mais aussi un rêve en cas de succès: une rencontre avec le tenant du titre mondial, l'Australien Daniel Geale, ceinture planétaire en jeu. «Pour pouvoir accéder à ce rendez-vous, Yves doit obligatoirement disputer un combat IBF», dit Peter Stücki, président de la Commission de boxe professionnelle de Swiss boxing. «Il a besoin d'un titre pour accéder au suprême», ajoute le dirigeant. «La ceinture en jeu IBF East/West Champion - une parmi d'autres de cette fédération -, opposant un boxeur de l'Est à un autre de l'Ouest, n'est pas très importante en soi, mais pour Yves Studer, pour la suite de sa carrière, elle l'est», ajoute Peter Stücki. L'adversaire? Encore un Biélorusse, Aliaksandr Sushchyts, 23 ans, 15 combats, 13 succès dont 7 par k.-o., une défaite et un nul.

Le palmarès d'Yves «Pitt Bull» Studer, 29 ans 28 combats, 26 succès, dont 6 par k.-o., deux nuls et aucun revers. «Je suis prêt. Je me suis bien préparé. J'ai multiplié les rounds avec des sparring-partners de mon club (Boxing Kings de Berne) et choisis à Baden. J'ai hâte de monter sur le ring», raconte à son tour le Fribourgeois qui a faim. Conscient qu'aujourd'hui, il se trouve à un tournant, qui n'a pas forcément la forme d'un virage en épingle à cheveux. «Pour grandir, il fallait changer de fédération, dire aux gens de l'IBF «Coucou, on est là!» Mon but, c'est de décrocher un jour un grand titre. Un vrai, reconnu par tout le monde, qui compte, qui marque les esprits et s'installe dans les mémoires.»

Celui qu'il détient, chez l'IBC, est honorable. Il n'y a qu'à se remémorer ses combats du récent passé face à des adversaires coriaces, dur au mal, malins, de qualité. Aucun titre, aucune ceinture n'est à négliger ou à mépriser; surtout en boxe, monde impitoyable, réglé par le courage et le fair-play. Beaucoup de gens pratiquent cet art mais peu osent monter sur un ring.

Aujourd'hui, Yves Studer a l'occasion de s'offrir un ticket pour le Graal, le sien, sachant qu'il lui sera difficile, voire impossible d'aller plus haut en altitude.

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FOOTBALL
Tillmann: «Maradona est le plus grand»

• 25. décembre 2011, 22h02
  

Florian Müller | Le Matin

2 commentaires



A 76 ans, il est la voix et la mémoire du ballon rond. Jean-Jacques Tillmann et ses commentaires endiablés ont marqué toute une génération. Aujourd'hui, il prend du recul.
En quittant le micro, Jean-Jacques Tillmann a perdu le feu sacré. Il a cependant toujours un petit avis sur le football mondial. © Sabine Papilloud

En face de la gare de Vevey, un homme est assis à sa table. Chaque jour sur les coups de 11 heures, en paisible retraité, il vient consulter la presse et s'ouvrir l'appétit autour d'un pastis. Son regard rieur et son collier de barbe vous disent sans doute quelque chose. Oui, à la table d'à côté, c'est bien le mythique Jean-Jacques Tillmann qui est installé.

«Lorsque les gens viennent me parler, ils évoquent toujours le duo que je formais avec Max Marty.» Ensemble, les deux compères vont commenter les finales de la Coupe d'Angleterre dès 1972. Un duo magique. «Nous n'avons jamais eu la moindre hésitation. Nous étions tellement complémentaires. Lui comprenait des choses que le journaliste que j'étais ne saisissait pas.»

Témoin privilégié du football des années 80, Jean-Jacques Tillmann répondra présent à tous les grands rendez-vous footballistiques de la décennie. «Le drame du Heysel m'avait beaucoup marqué (ndlr: le 29 mai 1985). Mais si je ne dois garder qu'un souvenir, c'est Diego Maradona. Il est LE footballeur des années 80, le plus grand à mon sens. J'ai beaucoup d'affection pour ce type.» Et aujourd'hui, y a-t-il des joueurs qui lui arrivent à la cheville? «Lionel Messi, petit et pas très beau, est fantastique. Son coup de reins me rappelle celui de Maradona. Cristiano Ronaldo me plaît également, d'un point de vue plus esthétique.»

Pour Jean-Jacques Tillmann, la principale évolution que le football ait connu depuis les années 80, c'est l'arrivée des cols blancs dans le milieu. «Il y avait déjà de l'argent avant, bien sûr. Mais les années 80 marquent les premières heures du foot business.» Avec ses dégâts collatéraux: «Plus il y a de personnes qui veulent mettre leur grain de sel dans la vie d'une équipe, plus les conflits hiérarchiques sont fréquents. Personnellement, je crois aux vertus de la gestion patriarcale d'une équipe de foot.»

Les cas de Leonardo au PSG ou, plus près de nous, de Costinha à Servette sont symptomatiques du bouleversement des modes de fonctionnement, selon Tillmann. «Le Xamax des années 80 fonctionnait à merveille car c'est Facchinetti qui gérait tout.» Et Tillmann de conclure: «Si 50 personnes prennent des décisions, c'est plus difficile. Laissons les entraîneurs travailler, ils sont les plus aptes à sélectionner les renforts pour leur équipe. Pas besoin de directeur sportif.»

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FOOTBALL
Place au «Boxing day»

• 
  
  
  25. décembre 2011, 21h56
  

Claude-Alain Zufferey | Le Matin

1 commentaire



En Angleterre, le championnat se poursuit durant les fêtes de fin d'année.
Pas de trêve de fin d'année pour John Terry (Chelsea) et les footballeurs anglais. © AFP / Glyn Kirk

D'ici au mercredi 4 janvier, les fans du championnat d'Angleterre ne vont pas s'ennuyer. Trois journées de Premier League sont au programme. Tout commence aujourd'hui avec le traditionnel «Boxing Day», ou en français dans le texte «Journée des boîtes». Elle correspond, dans les pays anglo-saxons, au premier jour ouvrable après Noël. La tradition voulait que, le 26 décembre, des cadeaux soient offerts aux plus pauvres. Désormais, ce «Boxing Day» représente l'ouverture des soldes et une grosse journée de championnat en football et en rugby. Traditionnellement également, les matches opposent des rivaux locaux, afin d'éviter aux équipes et à leurs fans de trop longs voyages. Pour 2011, les derbies ne seront pas à l'ordre du jour, sauf entre Chelsea et Fulham, séparés juste de quelques kilomètres. En revanche, à défaut de gagner en déplacement, les cadors de la division ont un calendrier très favorable en termes d'adversaires. Manchester City se rendra à West Bromwich alors que Manchester United accueillera Wigan, Liverpool Blackburn, et Arsenal Wolverhampton. En théorie, pas de quoi apporter de gros changements au classement. Suite à cette 18e journée de championnat, les Anglais vont continuer sur leur lancée. Afin de maintenir le public en haleine, les matches ont été étalés en fin d'année: du 30 décembre au 4 janvier, il y aura tout les jours de quoi voir.
1 commentaire
Signaler un abus c'moi | le 26 déc. 2011 à 00:56 Pour moi, ca fait effectivement 9 matchs entre le 26. et le 4.. Faut-en profiter en commencant avec deux matchs aujourd'hui entre Bolton et Newcastle (15h00) et Stoke-Aston Villa (19h45).
Par contre bcp de duels sont des derbys... faut juste connaitre les distances entre les clubs. Liverpool-Blackburn, ManU-Wigan, Stoke-Villa et Chelsea-Fulham sont les derbys juste le 26. ...

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HOCKEY SUR GLACE
Arnaud Jacquemet: «La Spengler, ça sent Noël»

• 25. décembre 2011, 21h39
  

Julien Caloz | Le Matin


Le Valaisan des Kloten Flyers, Arnaud Jacquemet, dispute pour la première fois le tournoi davosien.
Le Sédunois Arnaud Jacquemet participe à sa première Coupe Spengler. Avec Kloten, il entre en lice dès aujourd'hui. © Freshfocus / Valeriano di Domenico

Arnaud Jacquemet, qu'évoque le tournoi grison à un joueur suisse?

Les fêtes de fin d'année en famille. La Coupe Spengler, ça sent Noël. Je me souviens des journées passées à encourager le Team Canada.

Kloten a reçu sa convocation à la fin de la saison dernière. Comment avez-vous réagi?

Je me suis dit que j'étais chanceux. Si j'avais terminé ma carrière sans pouvoir y participer, j'aurais toujours eu un petit regret.

Y a-t-il un endroit que vous rêvez de découvrir durant la compétition?

Oui. Je veux patiner sur la glace extérieure de la Vaillant Arena, celle que la TSR montre aux tiers-temps. C'est l'image que je me fais du tournoi et cette image-là m'a toujours fasciné. Le hockey a commencé sur des telles surfaces, sur des lacs ou des rivières. C'est le hockey pur. C'est beau.

La découverte des grands espaces grisons est une formidable récompense pour les sacrifices consentis. Vous rejoignez Kloten à 15 ans...

Au début, ce n'était pas facile. Ado, tu te prends pour le roi du monde. Mais je me suis vite aperçu que la vie à la maison, c'était quand même bien.

Que vous a-t-il manqué?

Outre ma famille, je dirais... les montagnes valaisannes! Le matin, je regardais la webcam de Crans-Montana. Les jours de beau temps, je pouvais voir la plaine et un peu de Granges, mon village.

Après Kloten, puis Bienne, vous partez pour le Canada, où vous découvrez une nouvelle réalité...

Je me suis engagé pour l'Ice de Kootenay en WHL. Je gagnais 500 dollars par mois, mais j'étais nourri, logé et blanchi.

Que faisiez-vous avec si peu d'argent?

Presque rien. De toute manière, j'étais dans une ville où il n'y avait rien à faire. Je m'achetais quelques trucs à manger, surtout des glaces chez Dairy Queen. J'en raffolais. J'y allais chaque jour.

Vous avez aussi découvert le quotidien des espoirs, le rôle de rookies, les voyages...

Les rookies doivent porter les sacs, nettoyer le bus et le vestiaire, aider le gars du matériel, dormir sur des Clic-Clac, etc. Quant aux voyages en bus, ils sont terribles. Ils durent jusqu'à vingt heures. Un jour, après une raclée à l'extérieur, nous sommes rentrés pendant la nuit. Arrivé à 7 h à la patinoire, l'entraîneur nous a demandé d'aller sur la glace. Nos affaires étaient encore trempées.

Il paraît que vous vous êtes battu contre la plus grande brute du championnat. Racontez-nous!

Je crois qu'il s'appelait Gauthier. C'était le gars le plus puni du championnat. En plein match, il heurte un de mes coéquipiers. Je ne réagis pas et file vers le banc tranquillement lorsque je croise sa route. Il imagine alors que je veux me battre et laisse tomber ses gants, puis il me saute dessus. Je ne me dégonfle pas. Nous nous empoignons.

Qu'est-il arrivé ensuite?

J'ai pris des coups derrière la tête! J'entendais mes coéquipiers crier: «Fais-le tomber!» Je paniquais. A la fin du combat, Gauthier m'a dit: «Good job!» alors que je ne lui avais même pas mis un coup. Je pense qu'il m'a félicité de ne pas m'être étalé!

Quelques mois plus tard, vous retrouvez Kloten, où vous êtes confortablement installé aujourd'hui. La NHL est-elle encore un objectif raisonnable?

Ce n'est pas du tout d'actualité. Quand je vois que Roman Wick a tenté sa chance et, même s'il n'était pas dans des conditions optimales, n'a pas réussi à s'imposer alors qu'il possède un talent incroyable, ça montre à quel point la NHL est exigeante. On verra comment s'en sort Damien Brunner. S'il part, cela peut ouvrir des portes à d'autres. Mais pour l'heure, je me concentre sur mon club, avec lequel il me reste deux ans de contrat. Si tout va bien, j'espère intégrer l'équipe de Suisse prochainement.

Avez-vous des contacts avec le sélectionneur national, Sean Simpson?

Non, mais je n'ai pas tiré un trait sur l'équipe de Suisse pour autant. Mon entraîneur, Anders Eldebrink, m'a dit récemment que Simpson gardait un oeil sur moi. C'est déjà rassurant de constater qu'il connaît mon nom!