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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
28/12/2011, 18h10
"Hazard veut aller au Real Madrid"
© reuters
© photo news
Marc Formeaux, l'agent parisien d'Eden Hazard, s'est épanché sur l'avenir de la pépite du Losc dans le journal espagnol AS. Selon lui, la préférence de l'international belge irait pour le Real Madrid.
"L'avenir d'Eden est dans l'une des équipes les plus prestigieuses du monde. Mais son envie serait de rejoindre les Merengue", confie-t-il à la presse ibérique. "Le président de Lille en attend 40 millions d'euros et certains clubs comme Manchester City se sont déjà positionnés. En France, on parle d'une offre de 30 millions d'euros de City. Ensuite, le club de Manchester prêterait gratuitement Hazard à Lille jusqu'à la fin de la saison", révèle-t-il. Info ou intox? (mb)
© reuters
28/12/11 12h56
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28/12/2011, 18h12
Vairelles et ses frères derrière les barreaux au Nouvel An
L'ancien footballeur Tony Vairelles et trois de ses frères, écroués depuis fin octobre pour tentative d'assassinat, passeront le Nouvel An derrière les barreaux après le refus mercredi d'une troisième demande de remise en liberté par la cour d'appel de Nancy.
Le président de la chambre de l'instruction "a considéré que les frères Vairelles étaient des 'braves gens' mais que l'affaire semblait encore 'floue' et qu'il fallait que l'instruction avance", a commenté l'un des avocats de la défense, Me Liliane Glock. A défaut d'une libération, la défense avait suggéré que les juges ordonnent une enquête en faisabilité d'un contrôle judiciaire sous bracelet électronique, laquelle a également été refusée. Tony Vairelles et ses frères Giovan, Jimmy et Fabrice sont suspectés d'avoir blessé par armes à feu les vigiles d'une discothèque d'Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) dans la nuit du 22 au 23 octobre. Mis en examen et incarcérés trois jours plus tard, ils nient les faits.
Les quatre hommes ont été entendus à tour de rôle mercredi matin par les magistrats. Le parquet a requis leur maintien en détention à l'issue des débats, qui se sont déroulés à huis clos. Ils sont repartis visiblement abattus, après avoir pu brièvement parler à leurs proches, venus les soutenir au tribunal. Leur père, Guy, a vivement réagi à la décision de la chambre. "On en a ras le bol, ça commence à bien faire, on nous traîne dans la boue", a-t-il lancé à la presse, déplorant que le juge d'instruction ne tienne compte "que des déclarations des videurs, pas des anomalies dans le dossier".
Un autre défenseur du clan Vairelles, Me Alexandre Bouthier, a notamment dénoncé l'absence d'expertise balistique dans le dossier "alors qu'on a déjà récupéré trois balles". L'avocat s'est également étonné que les expertises d'empreintes digitales n'aient été ordonnées que la semaine dernière, "plus de deux mois après leurs relevés".
Selon l'accusation, Jimmy et Giovan (20 et 30 ans) ont été expulsés de la discothèque après une altercation puis sont revenus armés avec Tony (38 ans) et Fabrice (40 ans) et auraient alors ouvert le feu sur les portiers. Pour leurs avocats, ce sont les deux jeunes frères Vairelles qui ont été passés à tabac par les vigiles et leur témoignage est corroboré par une cliente de la discothèque. Jimmy et Giovan - lequel portait toujours une minerve mercredi matin - ont ensuite appelé leurs frères pour qu'ils viennent les chercher car les portiers avaient pris leur clé de voiture.
Les quatre ont entendu des coups de feu mais ont toujours nié en être les auteurs. Me Glock a annoncé qu'elle allait demander le dépaysement du dossier. Elle a souligné que "quatre plaintes d'autres clients, déposées depuis plus d'un an, ainsi qu'une dizaine d'attestations rapportent que ces portiers sont coutumiers de violences" et noté l'absence d'images provenant des caméras de surveillance qui filmaient le parking le soir des faits.
Né à Nancy où il a commencé sa carrière, Tony Vairelles a été sélectionné huit fois en équipe de France entre 1998 et 2000 (1 but). Originaire de la communauté gitane, personnage haut en couleur, il a marqué l'histoire du football français, notamment à Lens, autant par son talent de buteur que par son emblématique coupe de cheveux. Sa carrière de dirigeant avait toutefois tourné court après une expérience ratée au FC Gueugnon. (afp/mb)
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
28/12/2011, 18h13
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1510/Foot...on-video.dhtml
Un coach réussit le coup du scorpion (vidéo)
Hassan Shehata, l'ex-sélectionneur de l'Egypte entre 2004 et 2011, entraîne le club de Zamalek actuellement. Lors du dernier match contre Telephonaat Beni Suef, le coach a réussi le coup du scorpion (cher au mythique Higuita) de la zone neutre. Hélas pour lui, son équipe s'est inclinée 2-0. (mb)
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
28/12/2011, 18h15
Ski nordique
Simon Ammann prêt pour les grands sauts
28.12.2011 - 11:44 - mise à jour: 15:10 "Simi" retrouvera-t-il la lumière sur les tremplins austro-allemands? [Jürgen Feichter - Keystone]
Simon Ammann ne sera qu'un outsider parmi d'autres lors de la tout aussi traditionnelle que prestigieuse Tournée des Quatre Tremplins, dont le premier concours aura lieu vendredi à Oberstdorf. Le St-Gallois volant peut néanmoins y croire.
Le sauteur du Toggenburg reste, à désormais 30 ans, le maître du timing. Tant sur la table d'élan que dans l'art d'être prêt le jour J. Ses quatre titres olympiques et ses deux sacres mondiaux (grand tremplin 2007, vol à skis 2010) sont là pour en attester.
Compter avec Ammann
Le Saint-Gallois n'affiche cependant pas un moral à toute épreuve avant le principal rendez-vous d'un hiver sans grand championnat. A la recherche des bons réglages en début de saison, il n'a jusqu'ici pu faire mieux que neuvième en Coupe du monde, un rang qu'il a occupé à trois reprises (Lillehammer, Engelberg deux fois).
Reste qu'il faudra certainement compter avec lui s'il n'est pas trahi par son matériel ou par les conditions météorologiques. Bon nombre de ses adversaires ne maîtrisent par leurs nerfs lorsqu'ils peuvent jouer la gagne. "C'est le coup de pouce du destin que je cherchais", avait lâché Ammann après sa deuxième manche à Engelberg. [Sigi Tischler - Keystone] Ce n'est pas son cas. Bien au contraire, "Simi" se régale lorsque l'enjeu est grand.
Le déclic?
Simon Ammann sera servi dans cette 60e Tournée des Quatre Tremplins, seul titre majeur manquant à son palmarès. La pression sera même énorme. Le deuxième des Tournées 2008/2009 et 2010/2011 semble cependant s'être rapproché de son meilleur niveau. Il a en effet signé la deuxième meilleure performance de la dernière manche effectuée en compétition, la deuxième du second concours d'Engelberg (135,5 mètres).
Tout n'est cependant pas parfait pour Ammann, qui n'a pas encore trouvé le timing idéal sur le tremplin. Le vainqueur du classement général de la Coupe du monde 2009/2010 a également manqué jusqu'ici d'explosivité au moment de l'envol. Des handicaps qu'il a cherché à gommer en enchaînant les sauts et les séances de musculation après les épreuves d'Engelberg. Une chose est sûre avant cette Tournée, qui démarrera véritablement jeudi avec les qualifications du concours d'Oberstdorf: aucun favori ne se dégage réellement.
si/lper
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
28/12/2011, 18h17
Tennis
28.12.2011 - 15:09
James Blake (ATP 59) est forfait pour l'Open d'Australie (16-29 janvier). L'Américain de 32 ans n'a pas précisé pourquoi il se retirait. Toutefois, il y a quelques jours, il avait déjà renoncé au tournoi de Brisbane en avançant des "raisons personnelles".
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29/12/2011, 07h29
FOOTBALL
Acculé, Chagaev passe à l'attaque
28. décembre 2011, 23h03
Renaud Tschoumy | Le Matin
9 commentaires
Le patron de Xamax dépose plainte sur plainte. Mais dans le même temps, une assemblée extraordinaire est renvoyée. Et les salaires sont toujours en souffrance.
Bulat Chagaev ne se laisse pas faire. Sa contre-attaque: déposer plainte sur plainte. © Michel Perret
En football, il est coutume de dire que la meilleure défense, c'est l'attaque. Depuis quelques jours, le patron tchétchène de NE Xamax, Bulat Chagaev, applique cet adage à la lettre.
Acculé, alors que son équipe vient de se faire pénaliser de quatre points et qu'elle doit encore faire face à trois ordonnances disciplinaires ouvertes, alors que les salaires de novembre n'ont toujours pas été versés, il contre-attaque tous azimuts. La preuve.
Jeudi dernier: Les huissiers de l'Office des poursuites débarquent au siège du club pour saisir les voitures du club - affaire réglée le lendemain après paiement de la somme due à l'entraîneur des M21, Roberto Cattilaz -, mais on apprend qu'il dépose une plainte publique contre l'ancien propriétaire du club Sylvio Bernasconi au sujet des modalités d'acquisition des 51% du capital-actions du club au printemps dernier.
Avant-hier: Fâché par la non-réponse de la Swiss Football League à sa plainte concernant l'entrevue que cette dernière a accordée à l'éventuel repreneur Walter Gagg et à son groupe, il demande à l'ASF l'exclusion des deux directeurs de la League, Claudius Schäfer et Edmond Isoz - ceux-là n'ont pas souhaité s'exprimer sur le sujet -, la suspension de toutes les procédures ouvertes, l'interdiction de toute nouvelle ouverture de procédure et ni plus ni moins que la récusation de la SFL.
Hier: Il réclame un million de francs à L'illustré suite à la série d'articles que l'hebdomadaire a publiés ces derniers mois pour décrire la gestion hasardeuse de son club. La procédure est déposée par l'avocat Daniel Brodt devant le Tribunal d'arrondissement de Lausanne, et elle est dirigée contre Ringier SA, éditeur de l'hebdomadaire, et Michel Jeanneret, rédacteur en chef de la publication. Ce dernier voit dans cette manière de faire «une tentative d'intimidation pour museler le travail sérieux et honnête de nos journalistes d'investigation. Nous n'avons pas l'habitude de céder à ce genre de pressions.» Une première audience de conciliation aura lieu le 17 janvier, mais selon L'illustré, on ne s'attend pas à un jugement avant plusieurs mois.
Assemblée reportée
Bulat Chagaev passe donc à l'attaque. Pour détourner l'attention des vrais problèmes qui sont les siens? La question mérite d'être posée. Car demeurent certaines certitudes qui, elles, ne se règlent pas en déposant des plaintes.
Première d'entre elles: Almeria attend toujours un million d'euros pour le transfert de l'attaquant Kalu Uche. Le club espagnol a amené le cas devant la FIFA et envisage de porter plainte.
Deuxième constat: Les salaires de novembre n'ont toujours pas été payés (ou alors pas entièrement), alors même qu'on devrait parler de ceux de décembre. D'ailleurs, la courbe du paiement des salaires va de mal en pis: ceux d'août ont été payés le 2 septembre, ceux de septembre le 28 octobre, ceux d'octobre le 14 novembre, et ceux de novembre et de décembre sont toujours en attente.
Troisième constat: L'Assemblée extraordinaire qui devait se tenir aujourd'hui pour désigner son nouvel organe de révision a été reportée (probablement au 24 janvier). Le motif? Dans son communiqué, le club neuchâtelois explique avoir reçu «des réclamations de la part de certains actionnaires», qui ont souligné que la convocation avait été publiée trop tardivement et d'une manière non conforme aux statuts.
Ah, un dernier mot: jeudi prochain, les joueurs ont rendez-vous pour partir en camp d'entraînement, en Espagne d'abord, à Dubaï ensuite. Mais il se murmure avec insistance qu'ils ne monteront pas dans le car devant les amener à l'aéroport s'ils n'ont pas été payés. D'autant qu'ils ont dû y aller de leur poche pour le souper d'équipe de Noël...
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29/12/2011, 07h31
Hockey sur glace
Coupe Spengler: Davos a giflé le Team Canada
LeMatin.ch & les agences
Le HC Davos a atomisé le Team Canada (8-1) et s’est ainsi qualifié directement pour les demi-finales de la Coupe Spengler.
Le HC Davos a atomisé le Team Canada (8-1). © Keystone
Petr Sykora a réussi un coup du chapeau et Reto Berra 45 arrêts.
Pour ce qui était peut-être l’un des derniers «Clasicos» du tournoi - si la LNA décidait de continuer à jouer pendant les Fêtes, la présence du Team Canada dans sa version actuelle ne serait plus possible -, le public grison a été gâté. Au terme d’un âpre duel pendant deux périodes, ses protégés se sont imposés avec la manière.
Berra, l’ancien concurrent de Leonardo Genoni à Davos et aux GCK Lions a réalisé une prestation dans la droite ligne de son année 2011, tant avec Bienne (93,1 % cette saison, meilleure moyenne du championnat) qu’avec l’équipe de Suisse. Il a commencé en dégoûtant Domenico Pittis, dangereux en trois occasions au premier tiers-temps (4e, 12e et 13e) et il a enchaîné en mettant son veto aux tentatives de Stacy Roest (21e) et de son coéquipier au Stade de Glace Eric Beaudoin (30e et 35e).
Superbe action solitaire
Le Team Canada pourra quant à lui méditer sur ses carences en jeu de puissance. A cinq reprises les Nord-Américains se sont retrouvés avec un homme de plus sur la glace, sans jamais trouver la faille. Pire, le premier but grison a été inscrit par Petr Sykora à 4 contre 5 au terme d’une superbe action solitaire (18e).
Plus connu pour son tir foudroyant que pour sa technique de crosse, le Tchèque a renoué avec son style bien à lui à la 34e. Après avoir traversé la patinoire, le meilleur pointeur rhétique en LNA cette saison a fusillé Jake Allen depuis la ligne bleue. Il a finalement complété son hat-trick en troisième période (51e).
Le but de Pascal Pelletier à 25 secondes du deuxième thé n’y a pas changé grand chose, les Davosiens étaient un cran en-dessus. Ils ont même donné des allures de correction à leur succès lors de l’ultime période grâce à un but de Peter Sejna, consécutif à un solo étourdissant de Robbie Earl (43e). L’attaquant de Salzbourg a enfilé lui-même le No 4 (47e), Sejna a inscrit le 1-6 (53e) et Dario Bürgler a lui aussi participé à la fête (56e).
En remportant l’affiche récurrente de son tournoi, Davos s’est offert un jeudi de congé. Les Grisons entreront ainsi directement en demi-finale, où il affronteront vendredi à 15h le vainqueur de la confrontation entre les Kloten Flyers et les Tchèques de Vitkovice. Le Team Canada est quant à lui condamné à jouer un quart de finale pas gagné d’avance contre Wolfsburg. Les cinq Canadiens du club allemand attendent leurs compatriotes de pied ferme...
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29/12/2011, 07h33
ATHLÉTISME
Une nature grandeur nature
Jacques Wullschleger | Le Matin
Werner Günthör, ancien grand champion du lancer du poids, aime l'engin avec autant de passion qu'avant. Pour lui, les époques se suivent et se ressemblent.
1 / 2
Werner Günthör est d’une humilité rare. Le Thurgovien est un grand, au propre comme au figuré. © Keystone
http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/athl_2.jpg Werner Günthör est d’une humilité rare. Le Thurgovien est un grand, au propre comme au figuré. © Laurent Crottet
Dans le discours de cet éternel colosse (200 cm, 128 kg), quatre mots majuscules se bousculent: travail, passion, sensations, émotions. Pour cet homme de 50 ans - si! si! - qui avoue humblement parce que doté d'une humilité rare «être venu sur Terre pour lancer le poids», les époques se suivent et se ressemblent même si la technique a évolué. Günthör avait adopté le style O'Brien (ex-recordman du monde avec 19,30 m en 1960), méthode consistant à se placer à l'avant du cercle, dos au butoir, avant d'opérer le lancer par une rotation à 180 degrés. «Aujourd'hui, explique le Thurgovien, de plus en plus d'athlètes pas très grands (185 cm-190 cm) opèrent un tour entier (rotation à 360 degrés) avant de propulser leur engin. Cette technique augmente la tension.»
Il y avait très peu d'argent en jeu quand il lançait, mais cela ne l'a jamais perturbé. «L'aspect financier n'a jamais été mon moteur, rappelle l'intéressé. J'ai toujours espéré, mais peut-être suis-je naïf, que ceux qui pratiquent un sport le font par idéal, par passion, pour partager des émotions - vraies richesses qui ne s'achètent pas -, et non pour gagner beaucoup de sous.»
Le lancer du poids est une discipline technique que le grand public boude. Comme si sa vue s'apparentait à traîner un boulet. «A moins qu'un athlète la domine.» Dans les années 1980-1990 (au début), le public suisse a suivi Werner Günthör, poussé la boule de fer avec ce Thurgovien pas comme les autres, 3e aux JO de Séoul en 1988, trois fois champion du monde (1987, 1991 et 1993) et une fois doré aux Européens de 1986, notamment. «Aujourd'hui, souligne Günthör, il y a Lisa Urech. Du coup, la Suisse s'intéresse au 100 m haies.»
Un record éternel
L'engin est toujours en métal et accuse 7,260 kg. Le record de Suisse du Thurgovien - 22,75 m à Berne le 23 août 1988 -, ne sera peut-être jamais battu. Il s'agit de la 7e marque de tous les temps; seuls quatre lanceurs devancent le Suisse sur les tablettes. Dont le recordman du monde, Randy Barnes, auteur d'un jet à 23,12 m datant de 1990. 22,75 m égale suspicion. «J'ai grandi à une époque où déjà ce genre de doute m'énervait», avoue le géant. «Quand un sportif n'est pas bon, on le laisse tranquille. Dès le moment où il flambe, on l'inquiète. Si aujourd'hui une personne me demande: «Werner, cet athlète est-il propre ou pas?» je lui rétorque: «Pense ce que tu veux.»
En Suisse, les meilleurs lanceurs actuels tutoient les 15 voire les 16 mètres. «L'athlétisme est une discipline dure. Le lancer du poids n'y échappe pas car on doit sentir et comprendre sa technique, explique le Maître. Quand je dis à un jeune que ça implique un investissement de 6 à 8 ans sans être certain d'obtenir des résultats, tu peux être sûr qu'il me répond: «Werner, t'es fou?»
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
29/12/2011, 07h35
HOCKEY SUR GLACE
Quand l'avenir se dessine à Davos
Julien Caloz | Le Matin
La Coupe Spengler est une vaste plate-forme où dirigeants, agents et joueurs négocient farouchement.
© Keystone
La scène se déroule mardi après-midi, lors de la deuxième pause du match entre Kloten et Wolfsburg. L'entraîneur de GE Servette, Chris McSorley, quitte la patinoire de Davos. En chemin, il croise un ami accompagné de son fils. Il s'arrête, le salue puis se penche vers le gamin avec une promesse d'avenir: «Plus tard, tu joueras pour GE Servette.»
Le technicien ontarien ne distribue pas encore de prospectus, mais il ne manque pas une seule occasion de promouvoir son club dans la station grisonne. Il se poste en règle générale le long de la bande, où il soigne chaque recrue potentielle. «Il les attend et leur dit: «Tu as fait un grand match. Je te veux!» témoigne un ancien dirigeant. Il va partout et court après tout le monde. S'il a besoin de cinq joueurs, il en approchera soixante et les flattera tous.»
Un stylo et un verre
Les approches sont intéressées, les poignées de main franches. Chaque fin d'année, Davos devient une vaste plate-forme de négociations où se croisent dirigeants, agents et joueurs. Les discussions sont rondement menées, un stylo dans une main et un verre dans l'autre, dans des établissements d'initiés (voir ci-contre) qui adaptent leurs horaires à la clientèle et se resserrent autour de la patinoire. De la tribune VIP au comptoir le plus excentré, comptez une dizaine de minutes à pied.
La méthode Arno Del Curto
Sur le chemin de la gloire, on rencontre parfois Arno Del Curto. L'entraîneur grison profite de chaque édition pour attirer de nouveaux talents. Loïc Burkhalter se souvient: «En 2005, j'avais des contacts avec le HC Davos, mais également avec d'autres clubs. Or Del Curto savait très bien qu'en m'invitant à la Coupe Spengler j'allais signer chez lui. Il y a une ambiance et une atmosphère inégalables. Ce n'est pas le plus beau tournoi du monde pour rien.»
Michel Riesen et Peter Guggisberg ont également été engagés après une semaine passée en altitude avec toute la famille. Ils ont visité le vestiaire et la maison du patron. Ils ont écouté religieusement les refrains de la foule et respiré le parfum de l'histoire. Le premier est resté huit saisons, le second y est encore.
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
29/12/2011, 07h37
SKI ALPIN
Pirmin Zurbriggen cherche successeur depuis 26 ans
Laurent Guyot | Le Matin
Depuis le titre mondial du skieur de Saas-Almagell, les Helvètes n'ont pas signé le moindre succès sur la Stelvio.
© Keystone
Le successeur de Pirmin Zurbriggen sera-t-il connu, aujourd'hui, sur le coup de 13 h? Depuis le 1er février 1985, jamais un Helvète n'a réussi à monter s'imposer lors des descentes de Coupe du monde. Incroyable mais vrai si l'on sait que pas moins de 14 descentes ont trouvé refuge sur la Stelvio. Cette piste où Pirmin Zurbriggen, le lendemain d'un premier titre obtenu par Michela Figini dans l'épreuve reine féminine, s'était permis, moins de trois semaines après avoir subi une arthroscopie, de reléguer Peter Lüscher à une 2e place pour 20 centièmes. Un souvenir qui n'empêche pas, 26 ans plus tard, les Beat Feuz, Didier Cuche, Patrick Küng ou encore Didier Défago de dormir.
Du coeur et des jambes
Considérée comme la plus belle et la plus exigeante descente du Cirque Blanc, la Stelvio avec ses 3270 mètres de longueur pour 1010 mètres de dénivellation demande un physique à toute épreuve, une technique hors pair et... du courage. Des qualités qui, selon Erik Guay, le champion du monde de la spécialité, ne manquent à aucun des Helvètes capables de gagner en Valteline. «Pour moi, Didier Cuche est mûr pour une victoire ici depuis longtemps. Reste à répéter, et c'est tout sauf évident, deux fois la ligne idéale car nous n'avons plus de jambes dans le mur final. La course se gagne en bas et nous sommes vraiment cuits. Alors il faut oser risquer et cela se passe au niveau de la tête. Sans un gros coeur, la gagne ne sera jamais au rendez-vous.»
Un discours que tient aussi Patrice Morisod. Le Valaisan, à la tête des descendeurs tricolores, ne voit pourtant pas Beat Feuz (6 podiums lors des 9 épreuves de vitesse disputées depuis mars dernier) s'imposer au bas de ce tracé ne laissant aucun répit. «Je ne crois pas à un succès de Feuz après seulement trois passages sur la piste. Ce serait un exploit quasi unique en Coupe du monde. Si les Suisses n'ont plus gagné depuis 26 ans il faut le voir comme un signe du destin mais aussi de la malchance. Le tracé, aussi exigeant que technique, ne pardonne rien. Le jour J, il faut réussir la course parfaite grâce à une condition physique irréprochable. Raison pour laquelle, des skieurs la jouent tactique lors des entraînements. S'économiser un peu lors des tests chronométrés n'est pas une mauvaise chose. La décision se fait dans les 40 dernières secondes de course.»
L'aveu de Cuche
Porteur du dossard rouge de la Coupe du monde de la spécialité, Beat Feuz ne s'inquiète pas des 25e et 26e rangs signés à l'entraînement. «Je suis une bête de course. Et j'ai pris du plaisir en skiant cette piste pour la première fois mardi. La Stelvio correspond bien mieux à mes qualités que la Saslong de Val Gardena. Maintenant je n'ose pas rêver à un succès et encore moins à la succession de Pirmin Zurbriggen qui a gagné alors que je n'étais pas encore né (ndlr: il a vu le jour le 11 février 1987).»
De cette période de vaches maigres connue à Bormio en Coupe du monde (4 podiums pour 14 descentes), Didier Cuche refuse d'en faire un fromage. «Il n'y a pas à chercher une raison particulière. Les Suisses sont parfaitement capables de gagner ici. Mais depuis 26 ans, il s'est toujours trouvé au moins un autre coureur skiant mieux que nous. Il y a certainement des fois où je l'avais dans les pieds, mais je ne suis pas arrivé en bas sans commettre de fautes.»
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