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Alex Corretja nouveau capitaine de Coupe Davis de l'Espagne


© epa
L'ancien joueur de tennis Alex Corretja a été désigné nouveau capitaine de l'équipe d'Espagne de Coupe Davis. Il succède à Albert Costa, qui après avoir mené l'Espagne à son cinquième Saladier d'Argent grâce à une victoire en finale sur l'Argentine (3-1) le 3 décembre, avait quitté son poste peu après pour endosser celui de responsable des sélections nationales.

Corretja, âgé de 37 ans et ancien spécialiste de la terre battue, a signé un contrat pour deux ans, a annoncé mardi la fédération espagnole de tennis (RFET).

"C'est un privilège de devenir le capitaine de la meilleur équipe au monde", a réagi Corretja sur le site de la RFET. "C'est une très grande responsabilité, j'en suis très fier et je veux remercier la fédération de me donner cette chance."

Corretja n'aura pas la tâche facile pour sa première saison aux commandes de son équipe puisque Rafael Nadal et David Ferrer, les deux principaux artisans du dernier titre contre l'Argentine, ont fait savoir qu'ils ne participeraient pas à l'édition 2012 et privilégieraient à la place les jeux Olympiques de Londres.

Comme joueur professionnel, Corretja a décroché 17 titres ATP en simple entre 1991 et 2005, avec entre autres une victoire à Indian Wells en 2000, l'année où il participa avec la sélection ibère au premier succès de l'Espagne en Coupe Davis. Il a aussi atteint à deux reprises la finale de Roland Garros et s'est hissé en février 1999 à la deuxième place mondiale, son meilleur classement ATP jamais obtenu.

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HOCKEY SUR GLACE
René Fasel: «Nul n'est au-dessus des lois»

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  29. décembre 2011, 23h10
  

Julien Caloz | Le Matin


Le président fribourgeois de la Fédération internationale (IIHF), René Fasel, a longuement reçu «Le Matin» en marge de la Coupe Spengler.
A Davos, René Fasel parle hockey, mais également des projets olympiques de Davos et de Saint-Moritz. © Andy Muller

René Fasel, comment le président de la Fédération internationale de hockey sur glace occupe-t-il sa semaine à Davos?

Je rencontre des gens de la fédération, de la Ville et du HC Davos. En tant que membre du CIO, je mène également des discussions concernant le projet olympique des Grisons (ndlr: Davos et Saint-Moritz visent 2022).

Est-il crédible?

La plus grande erreur serait de ne même pas discuter du projet. En fin de compte, la décision ne nous appartient pas. Il y aura des votations cantonales, des discussions au Parlement. Ce ne sera pas simple. Il faudra convaincre les Suisses.

Les dossiers s'accumulent. Vous êtes également en conflit ouvert avec le CP Berne, qui vous réclame 1,2 million de francs de dommages après l'annulation de la Ligue des champions. Comment en est-on arrivé là?

Je ne sais pas. Peut-être que le CP Berne, génétiquement, est contre les Fribourgeois...

Le conflit commencerait donc par une histoire de sol?

Peut-être.

Cette histoire-là fait penser à celle qui oppose deux Valaisans du football...

Elle correspond à une petite maladie de chez nous, où on dénigre un peu les siens. C'est un phénomène tout à fait naturel. Il faut l'accepter et je l'accepte. A l'exception peut-être de l'Angleterre, Sepp Blatter n'est attaqué dans aucun autre pays comme en Suisse.

Dans votre situation, les positions s'inversent. C'est la fédération qui saisit le Tribunal fédéral...

Toute organisation ou toute personne a le droit de recourir à un jugement. Le règlement est très clair: le seul moyen de faire recours contre le TAS, c'est le TF. Nous suivons donc un cheminement tout à fait normal. Nous n'allons pas dans un tribunal de district, où l'on peut trouver une certaine complaisance.

Si le CP Berne venait à l'emporter au TF, pourriez-vous demander à la Fédération suisse de suspendre l'équipe nationale?

Non. Je vois l'IIHF comme une famille et exclure un membre de la famille nécessite un «truc» beaucoup plus grave que cela.

Vous reconnaissez donc un pouvoir limité aux institutions...

Bien sûr. Il y a vingt ou trente ans, les fédérations nationales et internationales avaient tous les pouvoirs. Cette époque est révolue. Nul n'est au-dessus des lois.

Votre ancienne fonction d'arbitre vous aide-t-elle à régler les situations conflictuelles?

Absolument. Plus jeune, lorsque je jouais au football, les Suisse alémaniques affrontaient les Romands. Ayant la chance de parler les deux langues, j'ai toujours fait l'arbitre. Quand les gars étaient prêts à se foutre sur la figure pour un penalty, j'intervenais en disant: «Arrêtez, nous allons trouver une autre solution.»

Allez-vous en trouver une pour faire venir les vedettes de la NHL aux Jeux de Sotchi en 2014?

Les joueurs veulent participer mais la NHL et le syndicat doivent renouveler leur contrat (ndlr: le CBA, pour Collective Bargaining Agreement) en septembre 2012. L'un des enjeux majeurs de ces discussions est la participation aux JO. Il semblerait que les négociations vont débuter avant septembre pour gagner du temps.

Peut-on craindre un lock-out de la NHL l'an prochain, comme la NBA l'a connu cette année?

C'est très difficile à dire. Certains clubs perdent de l'argent, surtout aux Etats-Unis.

D'ici là, les règles du jeu auront peut-être changé...

Nous avons créé une commission qui doit étudier la cause des commotions cérébrales, en constante augmentation. Or elle est plus ou moins connue: c'est la vitesse. Et où a-t-on les chocs les plus violents? En zone neutre, loin des bandes. Il faut donc réduire la vitesse et, peut-être, repenser à la ligne rouge.

Vous menacez également les contacts physiques, ce qui suscite de sévères critiques...

Nous n'avons jamais envisagé l'interdiction du bodycheck. Le hockey sur glace est une discipline physique, avec des contacts physiques. Eliminer les bodychecks reviendrait à changer le jeu et ce n'est pas notre intention. Encore une fois: ce n'est pas le petit Fasel qui va décider de changements aussi importants. C'est un groupe d'experts, de joueurs, actuels et anciens, et d'entraîneurs qui vont se mettre autour d'une table et discuter. La NHL fera aussi un «working group». Nous travaillerons ensemble.

Les discussions posent la question de la limite entre spectacle et sécurité. Où la fixez-vous?

C'est très difficile. Le but premier d'une fédération internationale est de garantir la santé des athlètes tout en assurant le spectacle. Jusqu'où peut-on aller? Certains prônent le dopage autorisé, mais on reviendrait alors aux jeux du cirque romains où la mort est la solution finale.

La lutte contre les commotions est-elle votre dernière mission avant votre candidature à la tête du CIO?

On me pose souvent la question, elle m'honore beaucoup, mais elle n'est pas d'actualité. Je dois encore être réélu en septembre 2012 au sein de l'IIHF.

Militerez-vous pour une équipe de KHL en Suisse?

Certainement pas. Ce projet est une blague. Je ne lui accorde aucune crédibilité.

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Hockey sur glace
Coupe Spengler: le Team Canada battu par Wolfsburg

• 29. décembre 2011, 23h04
  

LeMatin.ch & les agences


Le Team Canada a été éliminé de la Coupe Spengler à la surprise générale dès les quarts de finale. Les Canadiens ont été battus par Wolfsburg (3-2 tab).
Le Team Canada a été éliminé de la Coupe Spengler. © Keystone

Menés à deux reprises au score (auto-goal de David Laliberté attribué à Pittis/14e et but de Kurtis Mclean/38e), les vice-champions d’Allemagne ont eu le mérite d’y croire jusqu’au bout. Wolfsburg, dominateur à défaut d’être génial, a largement mis à contribution Marty Turco, qui a fini par craquer en fin de match. Kai Hospelt, le meilleur compteur de la DEL, a quant à lui inscrit ses deux penalties et offert une demie à ses coéquipiers.
Auparavant, John Laliberté avait inscrit le 1-1 à la 19e, à la suite d’une action de classe de Norm Milley. Le Canadien s’était fait une passe à lui-même sur un engagement en zone offensive, avant de servir son coéquipier. Christopher Fischer avait pour sa part remis sa formation à hauteur à moins de neuf minutes de la sirène finale d’une frappe sèche de la ligne bleue. Hospelt a fait le reste.
Un sacré camouflet
Wolfsburg a ainsi réussi un petit exploit: se qualifier pour les demi-finales sans avoir gagné le moindre match de poule ! Le club dirigé par Pavel Gross défiera le Dinamo Riga vendredi à 20h15. Malchanceux et surtout maladroits lors des deux premières rencontres, les Allemands ont enfin réglé la mire et ont éliminé le finaliste de douze des quinze dernières éditions.
Pour le Team Canada, il s’agit d’un sacré camouflet. Sans Jeff Tambellini et Josh Holden, qui ont préféré se reposer en famille, ni Travis Roche (blessé), la troupe de Marc Crawford a fait pâle figure. Si l’on excepte le premier tiers-temps de leur rencontre du groupe Cattini contre Vitkovice remportée 5-0, les Canadiens ont été très décevants. Il faut espérer qu’il ne s’agissait pas là de la dernière apparition de cette sélection à la Coupe Spengler.

[Norton]

FOOTBALL
Sion proche du couperet

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  29. décembre 2011, 22h25
  

Renaud Tschoumy | Le Matin


Le club valaisan sera-t-il puni aujourd'hui? L'ASF a convoqué une conférence de presse pour ce midi. Le président Gilliéron est plus qu'embêté.
Le président de l'ASF, Peter Gilliéron, est très embêté, pris entre la menace de la FIFA et les ambitions qu'on lui prête. © Michel Perret

Mardi, le FC Sion a sommé l'Association suisse de football (ASF) de faire recours contre la FIFA, qui lui avait imposé un ultimatum le 17 décembre dernier.
Prenant les devants, le club valaisan a déposé hier une plainte pénale contre l'organe faîtier du football mondial, se substituant ainsi à sa propre fédération (lire encadré).

Dans le même temps - pure coïncidence ou relation de cause à effet? -, l'ASF convoquait une conférence de presse pour ce midi à Muri. But de cette séance: un «update» à propos du cas FIFA - FC Sion.

Péril en la demeure

Dès le moment où la FIFA a imposé à l'ASF de «régler» le cas sédunois jusqu'au 13 janvier, sous peine de représailles nationales (suspension générale de l'association, donc de ses équipes nationales et du FC Bâle en Ligue des champions), l'ASF a toujours dit vouloir résoudre cette affaire avant la fin de l'année. Doit-on en déduire qu'il en ira ainsi? Le FC Sion sera-t-il donc pénalisé d'un retrait de points aujourd'hui?

Cette éventualité est envisageable pour plusieurs raisons - la principale étant que l'ASF n'a pas riposté après avoir été mise au pied du mur. Une séance a bien eu lieu le 22 décembre au siège zurichois du football mondial, la Fédération suisse n'a toutefois pas dégainé. Les juristes de Muri multiplient les séances, car il y a péril en la demeure, mais ils n'ont pas osé assiéger la tour d'ivoire de la toute-puissante FIFA.

Entre le marteau et l'enclume

En fait, le président de l'ASF, Peter Gilliéron, se trouve en posture plutôt délicate.

D'un côté, il doit sauver le football suisse, ses équipes nationales et la place du FC Bâle en huitième de finale de la Ligue des champions contre le Bayern Munich, alors même que l'ultimatum de la FIFA contraint l'ASF à agir à l'encontre de ses propres règlements et du droit suisse.

De l'autre, et d'un point de vue plus personnel, Gilliéron n'a pas forcément envie de se faire des ennemis dans les plus hautes sphères du football mondial. Membre du comité exécutif de l'UEFA depuis le 22 mars dernier - il y avait été élu lors du Congrès de Paris -, on lui prête l'ambition de gravir les échelons dans la hiérarchie du monde du ballon rond. Une attaque frontale contre Sepp Blatter et la FIFA ne représenterait assurément pas la meilleure des cartes de visite pour lui.

Autant d'éléments qui tendent à indiquer que Sion risque très gros puisque l'ASF risque bien de «se coucher» devant la FIFA.

En ordonnant un retrait de points, l'Association suisse de football administrerait la preuve de sa bonne volonté - et de sa totale allégeance. Elle en sortirait indemne, et il appartiendrait alors au FC Sion de se débattre dans son coin en actionnant les différentes voies de recours.

Oui, la matinée de ce vendredi promet d'être éprouvante pour les nerfs valaisans.

[Norton]

SKI ALPIN
Défago, digne successeur de Zurbriggen

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  29. décembre 2011, 22h19
  

Guyot Laurent | Le Matin


26 ans après le titre mondial du Haut-Valaisan, le Morginois s'impose sur la Stelvio. Un haut fait compte tenu de sa grave blessure d'il y a 15 mois.
Didier Défago ne s'attendait pas vraiment à être capable de s'imposer sur une piste aussi exigeante. © AP / Alessandro Trovati

La malédiction frappant les Suisses sur la Stelvio n'est plus qu'un mauvais souvenir. Jamais gagnants depuis le 1er février 1985, soit depuis le titre mondial décroché par Pirmin Zurbriggen, les Helvètes ont brisé le signe indien - et plutôt deux fois qu'une. Didier Défago s'est ainsi payé le luxe de battre son compatriote Patrick Küng. Vainqueur du dernier entraînement, Klaus Kröll échoue à la 3e place.

Cette victoire tombe à point nommé pour un champion olympique qui revient aux affaires après une vilaine blessure l'ayant privé de la saison 2010-2011: le mercredi 15 septembre 2010, une lourde chute dans une manche d'entraînement de super-G était venue l'empêcher de confirmer sa médaille d'or olympique de Vancouver. Avec une rupture du ligament croisé antérieur et du ligament latéral interne du genou gauche, suivie d'une opération, le Valaisan en était quitte pour de longues semaines de rééducation.

Revenu sur les skis le 4 avril, le Morginois n'a pas traîné en route en dépit des doutes suscités par ses 48e et 40e places, respectivement en descente et super-G à Lake Louise, fin novembre. A Beaver Creek, début décembre, ses 13e et 16e rangs étaient déjà plus en rapport avec ses attentes.

«Je ne dois pas en vouloir trop, avouait le Valaisan avant l'annulation de la descente de Val Gardena. Je vais prendre les courses les unes après les autres, et la roue finira bien par tourner.» Moins de deux semaines plus tard, cette «bête de travail», comme le décrit son chef course chez Rossignol Angelo Maina, a déjà retrouvé ses sensations pour goûter à la victoire.

«C'est magnifique et, surtout, c'est une grande satisfaction personnelle qui confirme mon retour au premier plan, comme j'avais pu m'en rendre compte depuis quelques courses, renchérit Didier Défago. Même si, très franchement, je ne m'attendais pas à me retrouver devant tout de suite. Et encore moins sur une piste aussi exigeante.»

Dossard favorable

Sans tomber dans un excès d'optimisme, le héros du jour a insisté sur les facteurs essentiels à ses yeux: «Je m'étais persuadé de tirer parti de mon petit numéro de dossard (le 11) sur une piste moins glacée que d'habitude. Mais de là à gagner, il y avait quand même un pas que je ne m'étais pas permis de franchir. Je n'ai pas effectué la course parfaite car, ici, il est juste impossible de la réussir. J'avais un bon ski car j'ai ressenti de bonnes sensations tout au long du parcours. Il me restait à être solide et quand je suis arrivé dans le mur final, je me suis encore efforcé de donner mon maximum indépendamment des brûlures ressenties dans les cuisses. Il est vrai aussi que c'est une piste où je m'éclate chaque fois car c'est une descente de mecs.»

A l'heure des comptes, Didier Défago n'a oublié personne: «Ce succès, je le dois à toutes les personnes qui m'ont entouré depuis ma blessure, que ce soit dans les cercles de ma famille, du staff médical et tous les entraîneurs qui se sont vraiment démenés pour me remettre sur le bon chemin. Nous sommes revenus ensemble, et c'est ce qui me fait le plus plaisir au moment de savourer cette récompense.»

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Pays-Bas
Hooligan condamné à 4 mois de prison ferme

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  29. décembre 2011, 19h51
  

LeMatin.ch & les agences


Le hooligan avait tenté de frapper le gardien d’Alkmaar Esteban Alvarado pendant un 8e de finale de Coupe des Pays-Bas.
Le match avait été interrompu le 21 décembre après l’incident, survenu en fin de première période alors que le score était de 1-0. Menacé par le supporter entré sur la pelouse, le portier d’Alkmaar avait réagi par un double coup de pied. © Keystone

Le procureur d'Amsterdam avait requis dix mois de prison à l’encontre de Wesley van W. (19 ans).
Le hooligan a finalement écopé d’une peine de quatre mois de prison ferme et à deux mois avec sursis.
Le juge de la Cour du district d’Amsterdam en charge de l’affaire exige en outre que ce hooligan se présente à la police à l’occasion de tous les matches qu’Ajax, Alkmaar et l’équipe nationale des Pays-Bas disputeront pendant les deux prochaines années. Annoncées par divers médias néerlandais, ces informations n’ont pas encore été officiellement confirmées.
Match interrompu
Le match sera rejoué à huis clos le 19 janvier. Il avait été interrompu le 21 décembre après l’incident, survenu en fin de première période alors que le score était de 1-0. Menacé par le supporter entré sur la pelouse, le portier d’Alkmaar avait réagi par un double coup de pied.
Esteban Alvarado avait alors été expulsé par l’arbitre, sanction qui a été depuis annulée. Estimant que la sécurité de ses joueurs n’était plus assurée, l’entraîneur de l’AZ Gertjan Verbeek leur avait alors ordonné de rejoindre les vestiaires.
La Fédération néerlandaise a infligé à l’Ajax d’Amsterdam une amende de 10 000 euros et un match avec sursis à huis clos pour avoir laissé entrer sur son terrain cet homme. Wesley van W. a été pour sa part interdit de stade pendant 30 ans par l’Ajax Amsterdam à la suite de cette affaire. Il faisait déjà l’objet d’une interdiction de stade avant cet incident.

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Football
La dette de Xamax explose!

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  29. décembre 2011, 18h01

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A fin décembre, Neuchâtel Xamax SA accumule plus de 80 poursuites pour un montant de près de 6 millions de francs. C’est ce qu’affirme le site Arcinfo.ch, qui a consulté un extrait du registre des poursuites dans le canton de Neuchâtel.
© Keystone

A fin septembre, les poursuites de Xamax s’élevaient à 3,3, millions. En trois mois, elles ont donc presque doublé. Le compteur tourne vite du côté de La Maladière, et pas dans le bon sens. Sans compter qu’en plus des six millions désormais exigés par les créanciers du club, il faut ajouter le million d’euros que réclame Almeria pour le transfert de Kalu Uche.
Last but not least, les salaires de novembre et décembre restent à payer.

Il reste aussi à assurer les conventions passées avec d’anciens employés du club, dont les entraîneurs des juniors. L’un d’eux a failli provoquer la confiscation et la vente des voitures de Xamax.
Menace de faillite
Selon la RSR, l'Etat de Neuchâtel figure en bonne place parmi les créanciers de Xamax, avec environ 1 million d'impôts impayés. Le gouvernement est prêt, s'il le faut, à déposer une requête de mise en faillite contre le club. "J'espère que nous n'en arriverons pas à cette extrémité" a déclaré à la radio Jean Studer, ministre des Finances.

[Norton]

Hockey sur glace
Coupe Spengler: les Zurichois battus 5-1 par Vitkovice

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  29. décembre 2011, 17h51
  

LeMatin.ch & les agences

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Les Kloten Flyers ont été éliminés en quart de finale de la Coupe Spengler.
Les Zurichois éliminés de la Coupe Spengler. © Keystone

Il n’y aura pas de... 17e affrontement entre les «Aviateurs» et Davos au cours des 16 derniers mois. Les spectateurs grisons ont été privés d’un «remake» de la dernière finale des play-off de LNA par une formation tchèque efficace en diable.
C’est peu dire que Ronnie Rüeger ne gardera pas un souvenir impérissable de sa première venue à la grand-messe davosienne. L’ancien international de 38 ans a en effet encaissé la bagatelle de quatorze buts en deux rencontres (neuf contre le Dinamo Riga et cinq face à Vitkovice). Son suppléant Michael Flückiger avait quant à lui été blanchi face à Wolfsburg (6-0).
Premier match à élimination directe et premières crispations dans le jeu offensif dans ce tournoi. Il fallait attendre 17 minutes pour enfin voir un mouvement digne de ce nom. Jan Kana était alors plus malin que la défense zurichoise et profitait de la présence devant lui de Duvie Wescott pour surprendre Rüeger du côté de sa crosse.
Du tourisme dans les Grisons
Dès l’entame de la deuxième période, c’est l’aîné de la fratrie, Tomas Kana, qui enfilait le numéro deux en contre-attaque. Deux unités de retard, c’en était trop pour des Kloten Flyers qui n’auront finalement pas fait beaucoup plus que du tourisme dans les Grisons. Le manque d’engagement proposé par la formation d’Anders Eldebrink tranche clairement avec la volonté affichée par Genève-Servette il y a un an.
Wescott (23e) et Roman Wick (38e) montraient de timides signes de rebellion, mais le mal était fait depuis longtemps. L’addition était encore corsée juste avant et juste après la deuxième pause par Juraj Sykora (39e) et Petr Pohl (41e). L’humiliation était totale lorsque Juraj Stefanka marquait depuis... derrière le but de Rüeger (57e).
C’est donc au club de la ville d’Ostrava que reviendra l’honneur d’affronter Davos en demi-finale, vendredi à 15h. Les hommes d’Arno Del Curto auront largement les faveurs de la cote. Le HCD aura eu 18 heures de repos en plus. Le club rhétique avait qui plus est battu les Tchèques en match de poule (2-1).

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Ski nordique
Tour de ski: Northug remporte la 1er étape d’un souffle devant Cologna

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  29. décembre 2011, 17h05
  

LeMatin.ch & les agences


Le duel entre le Suisse Dario Cologna et le Norvégien Petter Northug, favoris du Tour de ski tient d'emblée ses promesses. Northug s'est imposé sur le fil lors du prologue, disputé à Oberhof (All).
Le podium du prologue: de gauche à droite, Dario Cologna, Petter Northug et Maurice Manificat. © AFP

Le duel au sommet entre Petter Northug et Dario Cologna a commencé de belle manière au Tour de ski. Le Norvégien a remporté la 1re étape à Oberhof (All), un prologue sur 3,75 km en skating, avec 0’’7 d’avance sur le Grison, les deux hommes étant les seuls à être passés sous les 8 minutes.

Avec le jeu des bonifications, Northug aura un petit avantage - surtout psychologique en fait - au départ de la 2e étape vendredi, un 15 km en classique toujours à Oberhof. La surprise du prologue est venue de la 3e place du Français Maurice Manificat, à 4’’. A noter que Cologna ne pointait qu’en 12e position après 1,7 km, avant de finir fort.

Les autres Suisses n’ont eu aucune chance: Remo Fischer s’est classé 33e à 22’’, et Curdin Perl (4e du général l’an dernier), 41e.

Chez les dames, la Polonaise Justyna Kowalczyk, gagnante des deux éditions précédentes, s’est imposée avec 0’’4 d’avance devant la Norvégienne Marit Björgen. La Suédoise Hanna Brodin a pris la 3e place, à 4’’. Aucune Suissesse n’est alignée sur ce Tour.

[Norton]

COUPE SPENGLER
Hecquefeuille se blesse à Davos

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  29. décembre 2011, 16h00
  

Christian Maillard | Le Matin


Le Français de GE Servette, qui renforçait les Allemands de Wolfsburg, souffre d’une entorse à la cheville.
Kevin Hecquefeuille, qui était devenu surnuméraire avec GE Servette (il n’a disputé que 17 matches), joue surtout de malchance. Le défenseur français, qui avait été engagé par l’équipe allemande de Wolfsburg à la Coupe Spengler, s’est blessé à une cheville lors de son premier match contre Kloten. L’international tricolore, qui a rejoint Genève avec des béquilles, a vraiment hâte d’effacer 2011, histoire de franchir d’un bon pied la nouvelle année.