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MOTOCYCLISME

GP d’Espagne: Les Espagnols en 125, bien sûr


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Quatre Espagnols parmi les cinq premiers: la plus petite des catégories reste une terre réservée.
Jean-Claude Schertenleib - le 30 avril 2010,
LeMatin.ch


Pol Espargaró, Marc Marquez, Efren Vazquez et Nicolas Teról: si l’Allemand Sandro Cortese ne s’était pas immiscé aux avant-postes, l’Espagne aurait encore signé un carton plein dès la première séance d’essais du GP d’Espagne, à Jerez de la Frontera, la séance libre en 125 cm3. Vous en voulez encore? Rabat est sixième, Moncayo huitième: cette catégorie - lematin.ch sait que les jours de la classe 125 cm3 au niveau GP sont comptés! - la hiérarchie de la catégorie ressemble à s’y méprendre au verdict du premier GP de la saison, au Qatar, lorsque Teról s’était imposé devant Marquez et Vazquez.
- A noter: Les soucis du Zurichois Randy Krummenacher. Brillant sixième à Doha, Randy Krummenacher a passé une journée difficile (soucis mécaniques sur son Aprilia).
Le top 5
1. P. Espargaró (E, Derbi), 1’47’’327
2. Marquez (E, Derbi), 1’47’’448
3. Vazquez (E, Derbi), 1’47’’574
4. Cortese (All, Derbi), 1’48’’418
5. Teról (E, Aprilia), 1’48’’592
Puis: 16. Krummenacher (S, Aprilia), 1’50’’555. 31 classés.

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MOTOCYCLISME

GP d’Espagne: Stoner devant avant de tomber


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L’Australien de Ducati domine la première séance en MotoGP. Avant dêtre victime d’une chute. Rossi cinquième.
Jean-Claude Schertenleib - le 30 avril 2010, 15h05
LeMatin.ch


Réponse à la première question: oui, Valentino Rossi souffre encore de son épaule droite, blessée (petite fracture) il y a dix jours alors qu’il pratiquait le motocross. Réponse à la deuxième question: encore diminué à Doha, pour le premier GP de la saison, Jorge Lorenzo est pour sa part totalement remis. Réponse à la troisième question: Casey Stoner, qui a rappelé juste avant de prendre la piste que sa Ducati Desmosedici avait beaucoup progressé en termes de maniabilité, est l’homme rapide de ce début de saison… mais pas le plus sage. A une dizaine de minutes de la fin de la séance, Stoner est allé à la faute, perdant le contrôle de la roue avant à grande vitesse (sans mal, pour lui).
- A noter: La chute (sans conséquences physiques) d’Hector Barberá, puis celle, en fin de séance alors qu’il occupait la première place, de Casey Stoner.
Le top 5
1. Stoner (Aus, Ducati), 1’39’’731
2. Lorenzo (Esp, Yamaha), 1’39’’875
3. N. Hayden (EU, Ducati), 1’40’’148
4. Pedrosa (Esp, Honda), 1’40’’200
5. Rossi (It, Yamaha), 1’40’’359
17 classés.

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MOTOCYCLISME

GP d’Espagne: Debón fait le vide en Moto2


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Près d’une demi-seconde d’avance pour le vétéran espagnol sur le premier de ses poursuivants. Derrière, les écarts sont minimes.
Jean-Claude Schertenleib - le 30 avril 2010, 16h20
LeMatin.ch
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Alex Debón qui termine la première journée d’essais libres du GP d’Espagne, à Jerez de la Frontera, avec nettement le meilleur temps (près de 5 dixièmes!): voilà qui n’est pas une grande surprise, dans la mesure où l’ancien pilote de développement Aprilia en 250 cm3 connaît chaque centimètre du tracé andalou. Derrière lui, en revanche, les écarts sont minimes: de Talmacsi à Dominique Aegerter, ils sont plus de vingt dans la même seconde. Parmi eux, Thomas Lüthi, neuvième de la hiérarchie; Tom a figuré dans le top 10 tout au long de cette heure d’essais.
- A noter: Les soucis d’Andrea Iannone (dominateur du début de saison 2009 en 125), en panne sur le bord de la piste (bris de chaîne).
Le top 5
1. Debón (Esp, FTR), 1’44’’419
2. Talmacsi (Hon, Speed Up), 1’44’’880
3. Noyes (EU, Promoharris), 1’44’’920
4. Takahashi (Jap, Tech 3), 1’44’’977
5. Gadea (Esp, Pons Kalex), 1’45’’162
Puis: 9. Lüthi (S, Moriwaki), 1’45’’352. 23. Aegerter (S, Suter), 1’46’’237. 42 classés.

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MOTOCYCLISME

GP d’Espagne: Toujours les Espagnols en 125 et Krummenacher revient


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Pas de surprises en 125 cm3: les honneurs se partageront entre Espagnols et trois «étrangers»
Jean-Claude Schertenleib - le 01 mai 2010, 09h49
LeMatin.ch
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Les verdicts des essais hivernaux et du premier GP de la saison, au Qatar il y a trois semaines, sont confirmés: en 125 cm3, les honneurs se partageront cette saison entre Espagnols et trois «étrangers», l’Allemand Sandro Cortese, le Britannique Bradley Smith et le Suisse Randy Krummenacher. Lors des essais libres de ce matin, Pol Espargaró, Marc Marquez et Nicolas Teról ont signé les trois meilleurs temps, les trois Hispaniques étant les seuls à être descendus en dessous de la barre des 1’48 au tour. Retour aux avant-postes de Randy Krummenacher (8e): le Zurichois, qui avait commis l’erreur, vendredi, d’utiliser les réglages de châssis qui avaient fonctionné lors des tests de Jerez - alors que la température était nettement plus basse - est reparti de zéro: «Avec, comme base, les solutions utilisées au Qatar», explique Krummenacher.
- A noter: Les chutes du Français Alexis Masbou et de l’Espagnol Luis Salóm (sans conséquences physiques pour les deux). Et l’étonnante surprise survenue à l’Espagnol Efrén Vazquez, qui a perdu… le pot d’échappement de sa Derbi.
Le top 5
1. P. Espargaró (Esp, Derbi), 1’47’’198
2. Marquez (Esp, Derbi), 1’47’’309
3. Teról (Esp, Aprilia), 1’47’’491
4. Smith (GB, Aprilia), 1’48’’121
5. Cortese (All, Derbi), 1’48’’187
Puis: 8. Krummenacher (S, Aprilia), 1’49’’075. 31 classés.

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Visite guidée du paddock

Image © Stan Perec


Le Continental Circus moderne, ce sont 2200 personnes. Qui doivent travailler, manger et... dormir
Jean-Claude Schertenleib - le 01 mai 2010,
Le Matin Dimanche


Il y a déjà plusieurs kilomètres que les forces de l'ordre, par de grands gestes, séparent ceux qui ont le droit de s'approcher encore, et les spectateurs, cantonnés dans des parkings à l'extérieur de l'enceinte du «Circuito de Velocidade de Jerez de la Frontera», et qui vont maintenant rejoindre à pied la place qu'ils ont réservée depuis longtemps. Pour les autres, ceux qui arborent pendus au rétroviseur de leur voiture de location un laisser-passer «parking» et, tout aussi pendu autour de leur cou, un passe personnel, ont le droit de poursuivre: «Entre les membres des équipes et les partenaires techniques, nous comptons un peu plus de 1600 personnes», explique Mike Trimby, le secrétaire général de l'Association des teams, qui fournit à Dorna, la société qui gère les droits commerciaux des GP, le plateau.
Trois zones différentes
Si l'on ajoute les gens de presse, de télévision, le service de promotion et de sécurité, cela fait plus de 2200 personnes qui se retrouvent régulièrement dans le paddock. Une surface partagée en trois zones, que l'on approche via un portail de sécurité où votre laisser-passer est contrôlé électroniquement.
Directement sur votre droite, le quartier des motor-homes, où les pilotes vivent, où ils dorment, où ils se préparent; cette année, on y compte 25 véhicules nord-américains de grandes dimensions et une trentaine de motor-homes plus modestes. C'est, en principe, le royaume de la porte fermée, même si les chasseurs d'autographes qui ont eu la chance d'obtenir le fameux sésame qui leur permet d'accéder au paddock tournent en rond.
Un peu plus loin, c'est le choc des couleurs. Celles des différentes hospitalities, restaurants mobiles formés parfois de deux remorques de camion, reliées entre elles par une structure en dur qui fait office de salle à manger. Nouveau quartier, nouvelles règles: vous n'entrez pas partout si facilement. Alors, les plus importantes des 2200 personnes qui forment le Continental Circus moderne affichent, sur leurs laisser-passer permanents, différents stickers au nom des différentes marques; pour eux, pas de soucis: ils peuvent choisir leur menu! Les autres? Certains ont leurs habitudes, voire leur table réservée à l'année. Mais il y a aussi ceux qui n'ont que le droit... de faire la queue derrière une baraque qui propose des hamburgers d'un goût douteux et d'une couleur qui ne l'est pas moins.
116 camions!
Vous avez vu où stars et moins stars dorment et mangent, découvrons maintenant où l'essentiel du travail est effectué: les stands. Les camions des équipes (116 véhicules, cette année) sont alignés au cordeau à l'intérieur du paddock. On pénètre dans les stands - si on y est autorisé, bien sûr - par une porte de fer, pour découvrir d'abord un endroit où sont alignés les ordinateurs qui digèrent les milliers d'informations recueillies par le système de télémétrie installé sur les motos. Devant, une fois le rideau de fer relevé, tout est propre, parfaitement rangé, chaque geste est précis, tout doit être terminé pour l'heure H... 11 heures, ce dimanche, pour la classe 125. 12 heures 15 pour Lüthi, Aegerter et consorts en Moto2. 14 heures pour Maître Valentino Rossi et ceux qui rêvent de l'inquiéter.

Convivialité et efficacité
Depuis quelques années, les barrières, les gorilles - autour de Valentino Rossi - et les panneaux d'interdiction se sont multipliés sur les portes d'entrée des stands des meilleures équipes du monde. Rien de cela dans le team Technomnag-CIP qui aligne deux pilotes (le vainqueur du GP du Qatar, le Japonais Shoya Tomizawa, et le Suisse Dominique Aegerter) en Moto2: «Chez nous, il n'y a pas d'écriteaux «staff only», rigole le Français Gilles Bigot, chef technique de l'équipe. «Je crois qu'il faut redonner une dimension humaine à notre système. Donc, vive la convivialité! Même si...» Même si? «En cas de coup dur pendant une séance d'essais, j'attends de nos invités qu'ils se fassent discrets.» L'équipe technique? Ils sont sept, pour deux pilotes: «Je dirige l'équipe, nous avons un spécialiste qui s'occupe de l'acquisition électronique des données, un spécialiste de la suspension - l'ancien pilote italien Gabriele Debbia -, plus deux mécanos supplémentaires par pilote.» L'outillage? «Rien qui ne se trouve pas dans le commerce.»

Salades et pasta
Parce qu'il convient de recevoir dans les conditions les meilleures les invités, les hospitalities, restaurants mobiles, n'ont cessé de prendre du volume ces dernières saisons. Depuis trois ans maintenant, un emplacement fermé est ainsi réservé pour les teams MotoGP: «Parce que ceux qui soutiennent financièrement les meilleures équipes du monde doivent avoir plus de droits que ceux qui aident des teams moins importants», dit-on chez Dorna, la société espagnole qui gère les GP. Dans ces structures où l'air conditionné règne en maître, on sert des centaines de repas - parfois de très haute volée - par week-end. Mais dans ce domaine aussi, il y a... plus simple: «Nous achetons à l'année une vingtaine de places dans une hospitality que nous partageons avec deux autres teams», explique Alain Bronec, le propriétaire de l'équipe de Dominique Aegerter: «Si, lors d'un GP particulier, nous avons un plus grand nombre d'invités, nous passons une commande supplémentaire, tout simplement.» Le menu habituel? Un buffet de viande, de pâtes (le cuisinier est italien) et de salades.
Boules Quiès et promiscuité
Parce que le microcosme du Continental Circus n'est que le reflet, en miniature, du monde dans lequel nous vivons, on y trouve, bien sûr, riches et moins riches. Donc luxe et simplicité, lorsqu'on se promène dans le quartier où... l'on essaie de dormir. Au salon de cuir du motor-home américain de Valentino Rossi, Dominique Aegerter, l'espoir suisse, répond par un véhicule commun: un Fiat Ducato Turbodiesel de 2,8 litres de cylindrée: «Mais qui tape les 150 km/h», sourit Dominique. De Rohrbach, dans le canton de Berne, à Jerez de la Frontera, à l'extrême sud ouest du continent, 21 heures de conduite pour le père du pilote: «Pour ce GP et celui du Portugal, je m'offre l'avion; pour les autres courses, je partage le volant avec papa.» Le bruit, la veille de la course? «Pas de soucis, je mets des boules Quiès! Papa dort dans la couchette avant - suspendue en dessus de la cabine -, moi je suis derrière. Le matin, il nous arrive de nous préparer le petit-déjeuner, mais le plus souvent, nous prenons nos trois repas à l'hospitality de notre équipe.»

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GP d’Espagne MotoGP

Super Lorenzo auteur d’une remontée exceptionnelle

Image © Keystone
Lorenzo a fait le spectacle sur la piste et autour, lorsqu'il a plonglé dans un lac artificiel durant son tour d’honneur.
Jean-Claude Schertenleib - le 02 mai 2010,
LeMatin.ch

Forces en présence: Ils sont tous là - dix-sept, donc -, mais la pause allongée (renvoi du GP du Japon en raison du chaos aérien en Europe) a été marquée par un événement: alors qu’il s’entraînait en motocross près de Pesaro à son retour du Qatar, Valentino Rossi s’est fait mal à son épaule droite: «Rien de grave», officiellement, mais en arrivant dans le paddock de Jerez de la Frontera, le bruit se propage comme une traînée de poudre: «Les médecins ont découvert les traces d’une petite fracture». Un diagnostic que le principal intéressé finit par confirmer, lui qui roulera au «naturel» (ce sont ses mots) le vendredi, avant d’avoir recours à des antidouleurs, le samedi.
Essais: Casey Stoner est le premier à se mettre dans le très bon rythme le vendredi, mais il est aussi le premier à tomber. Nicky Hayden imite son équipier samedi matin, dans le gauche à très grande vitesse où Michael Doohan avait douloureusement terminé sa carrière; mais l’Américain se relève, légèrement sonné, mais indemne. Par 26 degrés - près de 50, au sol -, c’est Dani Pedrosa qui signe la pole position, même si l’Espagnol n’est pas satisfait d’une Honda qui ne répond toujours pas à ses attentes (il a reçu un nouveau châssis, mais les soucis demeurent). Lorenzo est deuxième, devant Stoner; c’est dire que Rossi se retrouve en deuxième ligne, avec Hayden et un encore excellent Randy De Puniet, nettement meilleur «privé» du peloton.
Départ: Pedrosa réussit bien sur le holeshot, devant Rossi et Hayden. A la fin du premier tour, les deux hommes de tête, séparés par 279 millièmes, ont déjà creusé un écart de 6 dixièmes sur le reste de la meute. Aoyama sort de la piste, mais peut reprendre la course.
3e tour: Chute de Capirossi. Devant, Hayden et Stoner (qui a trouvé l’ouverture face à Lorenzo) sont maintenant à plus d’une seconde.
6e tour: Aleix Espargaró rentre à son stand. Devant, Pedrosa et Rossi continuent de creuser. Lorenzo a repassé Stoner.
8e tour: Incroyable mais vrai (pour l’instant): Pedrosa a lâché Rossi (9 dixièmes). Derrière, Lorenzo est revenu dans les roues d’Hayden. Spies rentre à son stand.
10e tour: Lorenzo a passé Hayden. Son prochain objectif? Rossi, qui roule 2,7 secondes devant lui.
Mi-course (13 tours): Pedrosa compte 1,730 d’avance sur Rossi, qui précède maintenant son équipier Lorenzo de 1,8. C’est le deuxième passage par les stands d’Espargaró, qui avait repris la piste.
16e tour: Comme il ne se passe pas grand-chose devant, on s’intéresse à la belle bagarre, septième place en jeu, entre Melandri, Kallio, De Puniet et Simoncelli. C’est presque autant bien qu’en Moto2…
17e tour: Lorenzo est revenu à 1,430 de Rossi.
19e tour: Nouvel écart entre les deux Yamaha: 760 millièmes (Lorenzo vient de signer son meilleur chrono personnel).
21e tour: Lorenzo est au contact (165 millièmes).
22e tour: Lorenzo a passé (Rossi souffre dans les virages à droite, le prix à payer à sa blessure - épaule - récoltée en motocross.
23e tour: L’écart entre Pedrosa et Lorenzo n’est plus que de 1,505.
25e tour: Incroyable Lorenzo, qui sauve la course à lui tout seul: le voilà dans la roue de Pedrosa!
Arrivée (27 tours): Les deux Espagnols se touchent à l’entrée dans le dernier tour, Lorenzo place une attaque imparable. C’était plein de panache, c’est superbe.
Championnat: Lorenzo fait d’une pierre, deux coups, puisqu’il se retrouve en tête du classement général avec 45 points, devant Rossi, à quatre longueurs. Pedrosa est déjà à 16 points.

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MOTOCYCLISME

GP d’Espagne 125: Triplé espagnol. Pol Espargaró bat Teról et Rabat


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Huitième d’une course marquée par le chute de l’un des favoris, Marc Marquez, Randy Krummenacher est septième au championnat.
Jean-Claude Schertenleib - le 02 mai 2010,
LeMatin.ch


Forces en présence: Quatre pilotes disposent de wild cards, les Espagnols Isaac Viñales, Joan Perello et Johnny Rosell (deux Honda), et le Néerlandais Michael Van Der Mark. Premier GP de la saison aussi pour le champion d’Italie en titre Riccardo Moretti (Fontana Racing), qui n’avait pas fait le déplacement du Qatar pour des questions budgétaires.
Essais: On prend les mêmes (Espagnols…) et on recommence: ils sont cinq compatriotes aux cinq premières places et Marc Marquez devient du même coup le pilote 125 cc le plus rapide de l’histoire de Jerez (1’46’’829, contre les 1’46’’937 de Mattia Pasini en 2006. C’est cette fois l’Allemand Sandro Cortese qui est le premier des «étrangers», le Suisse Randy Krummenacher, qui avait tenu ce rôle à Doha, n’étant que dixième (il a connu de sérieux problèmes de réglages vendredi).
Départ: Vazquez réussit le meilleur départ, emmenant Teról dans son sillage. Marc Marquez ne termine pas le premier tour, que Teról boucle avec 209 millièmes d’avance sur Pol Espargaró, suivi de Vazquez, Rabat, Moncayo (cela fait cinq Espagnols), Smith et Krummenacher.
2e tour: Espargaró prend les affaires en mains.
3e tour: Espargaró, Teról, Vazquez et Rabat ont creusé un premier écart sur leurs poursuivants. C’est l’Allemand Cortese (qui vient de signer le meilleur temps en course) qui tente maintenant de revenir.
5e tour: Cortese est revenu sur Rabat, qui a lui légèrement perdu le contact avec ses trois compatriotes (c’est désormais Vazquez, qui mène).
6e tour: Cortese a passé Rabat. Chute de Moretti.
Mi-course (12 tours): Pol Espargaró, Vazquez, Teról et Cortese: les quatre premiers sont en 652 millièmes. Rabat est cinquième à 2 secondes, Smith roule en solitaire à la sixième place. Pour la septième, belle bagarre entre Koyama, Moncayo et Krummenacher.
15e tour: Cortese vient de prendre le contact, Teról, Espargaró et Vazquez en profitent pour s’échapper.
16e tour: Cortese connaît des soucis techniques; il n’est plus que sixième.
19e tour: Chute de Vazquez. Teról et Espargaró se retrouvent au duel pour la victoire (103 millièmes entre eux).
22e tour: Chute de Webb, qui était huitième.
Arrivée (23 tours): Pol Espargaró entame le dernier tour avec une avance de 687 millièmes sur Teról. Rabat est troisième, mais à plus de 11 secondes. Pol ne commet pas l’erreur et s’impose devant le vainqueur du Qatar. Krummenacher est huitième, après un dernier bras de fer avec le Français Alexis Masbou.
Championnat: 45 points pour Teról, le protégé de Jorge «Aspar» Martinez compte 8 points d’avance sur le vainqueur du jour et 20, déjà, sur Rabat. Krummenacher est septième.

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MOTOCYCLISME

GP d’Espagne: De Angelis, traumatisme thoracique


Victime d’une terrible chute lors du warm-up Moto2, Alex De Angelis (San Marino) ne souffre d’aucunes fractures.
Jean-Claude Schertenleib - le 02 mai 2010,
LeMatin.ch


Bonne nouvelle: Alex De Angelis, victime d’une chute impressionnante ce matin lors du warm-up Moto2 en vue du GP d’Espagne de ce dimanche, ne souffre d’aucune fracture: «Alex a subi un très sérieux choc thoracique, d’où les difficultés qu’il a encore, en ce moment, de respirer normalement. Mais aucun souci à se faire. Pour le reste, tous les contrôles ont été effectués, sans qu’ils laissent apparaître des blessures préoccupantes», explique-t-on au service médical du circuit.

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Motocross

Andrew McFarlane s'est tué dans une course


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Victime d'un violent accident, le pilote Andrew McFarlane s'est tué lors d'une manche du Championnat australien à Broadford.
le 02 mai 2010,
LeMatin.ch & les agences

No 2 mondial du motocross en 2005, McFarlane avait 33 ans. Marié et père d'une petite fille, il voulait prendre sa retraite sportive à la fin de la saison.

[Larsouille06]

Quelle mauvaise nouvelle

Sincéres condoléances à la famille et aux proches .

R.I.P