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HOCKEY SUR GLACE
Dans le théâtre de leurs rêves

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  30. décembre 2011, 22h38

Julien Caloz | Le Matin


Le HC Davos de Robbie Earl s’est qualifié pour la finale de sa Coupe Spengler en dominant Vitkovice. Il affronte ce midi le Dinamo Riga de Jamie Lundmark, vainqueur de Wolfsburg.
© Keystone

Reto Berra se souviendra longtemps de la demi-finale qui a opposé Davos à Vitkovice hier, quand bien même le portier biennois n’a pas disputé une seule minute de jeu.

En fin de rencontre, trois joueurs de chaque équipe sont récompensés pour leur rayonnement durant la semaine. Avec 44 arrêts face au Team Canada, Reto Berra est naturellement convoqué au centre de la glace. Le speaker annonce donc le numéro gagnant (35) et hurle: «Retooo…» avant que le public ne lui vienne maladroitement en écho: «Von Arx!»

Peu perturbé par l’inadvertance de l’animateur, Reto von Arx se pointe tranquillement vers les officiels, reçoit «son» prix et pose pour la photo officielle avec son plus beau sourire.

«Je n’ai strictement rien compris, s’est amusé Reto Berra quelques minutes après la cérémonie. J’ai entendu mon numéro et je m’apprêtais à me diriger vers le centre de la glace lorsque von Arx m’est passé devant. J’ai donc pensé qu’il avait été désigné!» Aux dernières nouvelles, l’attaquant du HC Davos n’a toujours pas rendu la récompense au joueur qui la méritait le plus.

Reto Berra aura néanmoins l’occasion de recevoir les honneurs de la profession aujourd’hui, puisque l’entraîneur du HC Davos le préfère à Leonardo Genoni. «J’ai entendu dire que j’allais commencer la finale, mais avec Arno Del Curto, on ne sait jamais!» s’est esclaffé le gardien seelandais.

Le numéro 35 du HCD soutiendrait une formation homogène, articulée autour de nombreux artistes (Sykora, Taticek, Earl, etc.) et de nettoyeurs très précieux en phase défensive (Forster, Joggi, Sciaroni, etc.) Mais les mandats se confondent parfois et Gregory Sciaroni, deux minutes après avoir scotché un joueur de Vitkovice contre le plexiglas, a marqué le premier but des siens hier.

La première depuis 2006?

A considérer son effectif autant que ses résultats récents, le HC Davos a les moyens de remporter un tournoi qui lui échappe depuis cinq ans. Il lui faudra cependant se méfier des individualités lettones et, peut-être davantage encore, de ses propres ambitions artistiques. Les combinaisons grisonnes se désintègrent souvent devant le but adverse par la faute d’une ultime passe inutile.

Arno Del Curto aime le FC Barcelone. Il sait donc que les joueurs catalans donnent un sens à chacune de leurs offrandes.




Le héros: Jamie Lundmark

Son CV (295 matches de NHL, de New York à Toronto) le désigne naturellement comme un joueur influent, et si l’on tient compte de ses antécédents, on peut imaginer que Jamie Lundmark se chargera de l’étoffer en finale. Le Canadien est en reconquête depuis son départ des Milwaukee Admirals (AHL) en janvier denier. Soupçonné de chercher du boulot en Europe, il a été raccompagné vers la sortie par le club américain. «Nous n’accepterons jamais un manque d’engagement de la part de quiconque», a justifié le coach Lane Lambert, avant de fustiger le rendement de son employé infidèle. Jamie Lundmark aurait pu prendre une retraite anticipée et couler des jours heureux au Victoria Golf Club, où il a ses habitudes. Mais le trentenaire a persévéré. Il a rejoint la Suède (Timra IK) puis la Lettonie. La fin de l’histoire devrait sortir prochainement en librairie: sa femme Erica a d’ores et déjà annoncé qu’elle allait écrire un livre sur la fabuleuse épopée de son mari.

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SKI ALPIN
Maria Walliser: derrière les façades

• 30. décembre 2011, 21h16
  

Gaëlle Cajeux | Le Matin


Toujours aussi passionnée, Maria Walliser aime analyser ce que révèle le langage corporel des athlètes.
Maria Walliser © Keystone

Si elle pratique aujourd’hui le ski «comme touriste, en famille», l’ancienne championne – double médaillée d’or (descente et super-G) aux Mondiaux de Crans-Montana en 1987 et triple médaillée olympique notamment – ne manque que rarement une compétition. «Je regarde simplement les courses à la télé. J’observe attentivement ce qui se passe au départ, puis comment les athlètes réagissent à l’arrivée, qu’ils aient bien skié ou fait un mauvais temps. Je regarde derrière les façades.»

Par cette analyse du langage corporel, Maria Walliser, qui est montée sur 72 podiums de Coupe du monde entre 1980 à 1990, décèle «si quelqu’un est déjà prêt ou non à être un champion». Car il est un élément immuable, génération après génération: le mental. «Il y aura toujours un skieur un centième plus rapide que l’autre. On se demande pourquoi, mais en fait certains athlètes ont la tête, ce sont des vainqueurs, et puis il y a les autres.» Les skieurs d’aujourd’hui effectuent le traditionnel pèlerinage hivernal de leurs prédécesseurs. «Ce sont toujours les mêmes stations qui accueillent les épreuves. Par contre, la grande différence tient à la préparation des pistes. Elles sont plus larges, toujours bien travaillées avec de la neige artificielle, sans bosse, comme des autoroutes. Cette évolution est allée de pair avec celle du matériel, l’avènement du carving. Avec ces skis on ne pourrait plus courir sur les pistes où nous skiions.» Vingt ans après sa retraite sportive, Maria Walliser voit désormais la plus jeune de ses deux filles suivre ses traces. «Elle a 15 ans et vient de commencer les courses FIS tout en étudiant au Sportgymnasium de Davos. C’est une chance, car lorsque j’ai commencé ma carrière, je n’ai pas eu la possibilité de suivre une formation sport-études. C’est un grand changement.» Tout comme l’allégement d’une certaine pression. «J’ai débuté en Coupe du monde à 17 ans, rappelle la légende. A l’époque, si je n’avais pas commencé à cet âge-là, on aurait dit: «Cette fille a du talent, mais ne sait pas quoi en faire.» Or aujourd’hui on voit des athlètes monter pour la première fois sur un podium à 25-30 ans. La question de l’âge a bien évolué. Je trouve cela très positif, car désormais on laisse plus le temps aux jeunes en pleine adolescence de se trouver.»

Cuche, un modèle

Evidemment, remarque-t-elle, les exceptions existent. A l’instar de Lara Gut, montée très tôt (à 16 ans) sur son premier podium. La légende du ski suisse dit prendre souvent la Tessinoise en exemple auprès des jeunes. «Car Lara skie vraiment très, très fort. Elle a un bon sentiment sur les skis. Mais évidemment la structure privée n’est pas forcément la solution pour tout le monde. D’autres athlètes sont plus forts en équipe, avec une structure comme la Fédération suisse.» Chez les hommes, son regard se tourne vers Didier Cuche. «Il approche la quarantaine, mais reste très fort et donne énormément de conseils aux jeunes. C’est un modèle. Une force de la nature, qui sait rester tranquille, calme.»
Engagée pour la relève

On peut apercevoir Maria Walliser dans les spots publicitaires de la marque de yoghourts Activia, dont elle est ambassadrice. «Car le nom «Activia» colle à ma conception de la vie, souligne-t-elle. Même 20 ans après la fin de ma carrière de skieuse, il est important pour moi de rester active, toujours en mouvement. C’est mon truc.» Mère de famille, l’ancienne championne s’investit également en faveur des nouveaux talents. «J’ai beaucoup fait avec les jeunes skieurs suisses chez Völkl, la marque sur laquelle je skie toujours. Nous avons organisé des workshops, des séminaires, des journées pour les jeunes et leurs parents, afin de leur expliquer ce qui se passe à côté de l’entraînement, en dehors des courses. C’est-à-dire tout l’aspect mental, tellement important. Cela reste la même chose à chaque époque. Il est essentiel d’avoir «une bonne tête».

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Ski nordique
Tournée des quatre tremplins: Ammann finit 12e

• 
  
  
  30. décembre 2011, 20h56
  

LeMatin.ch & les agences


Le premier concours de la Tournée des quatre tremplins à Oberstdorf a été dominé par les Autrichiens auteurs d’un triplé.
Simon Ammann a terminé 12e à la première étape de la Tournée des quatre tremplins à Oberstdorf. © Keystone

Gregor Schlierenzauer s’est imposé. Simon Ammann a pris la 12e place.
Après avoir failli manquer la qualification jeudi en raison d’une fièvre et de maux de tête, Simon Ammann s’est présenté dans des meilleurs dispositions au sommet du tremplin d’Oberstdorf. Mais cela n’a pas suffi pour régater au niveau des meilleurs. Après la première manche, le quadruple champion olympique occupait la 11e place. Il a encore perdu un rang dans la manche finale.
Ammann a concédé 48,5 points au vainqueur Schlierenzauer, ce qui lui ôte toute chance de remporter le classement général de la Tournée. Ammann aurait besoin d’un miracle pour s’imposer. «J’ai fait au mieux dans une situation difficile», relevait le Saint-Gallois.
Chutes de neige

La première manche du concours a été totalement faussée par les conditions de vent changeantes et les chutes de neige. Elle a été interrompue après 34 concurrents et un nouveau départ a été donnée une demi-heure plus tard. C’était la seule décision à prendre.
Sans ce nouveau départ, Schlierenzauer aurait été la victime la plus huppée de cette loterie. Il n’avait sauté que 103,5 m et n’aurait jamais pu refaire son retard sur les meilleurs. Mais à la fin l’Autrichien pouvait sourire sur la plus haute marche du podium. Grâce au plus long saut de la journée - 137,5 m - lors de la deuxième manche, il a pu fêter son sixième succès dans une épreuve de la Tournée des quatre tremplins.
Schlierenzauer a également profité de la malchance qui a accablé le leader après la première manche, son compatriote Andreas Kofler. Le leader de la Coupe du monde a été lancé dans la manche finale alors que le vent était au plus fort. Il n’a pu tirer son saut et à même évité la chute de justesse. Il a pu sauver une deuxième place mais son débours de 18,1 points sur le vainqueur du jour le place dans une situation déjà difficile pour la victoire finale. En revanche, Schlierenzauer a posé un premier jalon pour le classement général qui lui a toujours échappé jusque-là. Vainqueur l’an dernier, Thomas Morgenstern a complété le triplé autrichien. Il n’a concédé que 0,9 point à Kofler.
La deuxième étape de la Tournée aura lieu le 1er janvier à Garmisch-Partenkirchen.

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Hockey sur glace
Coupe Spengler: Davos s'impose 4-2 face aux Tchèques

• 
  
  
  30. décembre 2011, 17h44
  

LeMatin.ch & les agences


Le HC Davos jouera la finale de sa Coupe Spengler.
Le HC Davos se qualifie pour la finale de la Coupe Spengler. © Keystone

Les Grisons se sont imposés en demi-finale face aux Tchèques de Vitkovice (4-2).
Davos a tremblé pour sa qualification l’espace de 56 secondes. Le temps nécessaire à Petr Taticek de répondre au 1-2 inscrit par le jeune Nathan Walker (24e). Bien installée dans son plan de jeu défensif, la formation tchèque a longtemps fait déjouer son adversaire et aurait même pu prétendre à mieux en toute fin de rencontre. Mais les Grisons voulaient absolument se retrouver, samedi sur le coup de midi, sur la glace de la Vaillant Arena.
Il ne faudra pas s’étonner de retrouver Robbie Earl dans l’uniforme grison lors de la prochaine saison de LNA. En fin de contrat avec Salzbourg en avril, l’Américain de 26 ans a fait très forte impression lors de cette Coupe Spengler. L’ancien étudiant de l’Université du Wisconsin a marqué une fois, offert cinq assists et donné le tournis à toutes les défenses adverses cette semaine. Et quand on sait qu’Arno Del Curto aime bien tester ses futures recrues lors de ce tournoi...
Magnifique solo
La présence de Earl dans le championnat de Suisse à partir de septembre 2012 ne fait quasiment plus de doute. Mais avec quel maillot? Les Rapperswil-Jona Lakers et Ambri-Piotta auraient, dit-on, déjà tenté leur chance. Sans succès. Si le club rhétique se décidait à faire une offre, l’homme aux 47 matches de NHL se laisserait sans doute tenter.
Face à Vitkovice, Earl a une nouvelle fois été décisif. L’ancien joueur du Wild du Minnesota a offert le premier but sur un plateau à Gregory Sciaroni dès la 4e minute. A la 21e, il a failli marquer le 2-1, mais Roman Malek a interposé sa grosse mitaine. Le natif de l’Illinois était également présent sur la surface gelée lorsque Pavel Brendl a fusillé le portier tchèque à la mi-match. Le No 95 s’est finalement fendu d’un magnifique solo à la 49e, interrompu par la jambière du gardien adverse.
Le HCD arrivera en finale avec près de six heures de repos en plus par rapport à son futur adversaire. Un coup de pouce bien utile, car son opposant terminera sa demi-finale aux alentours de 22h30 et retrouvera la glace dès le lendemain à midi. A l’heure de préparer le calendrier, les organisateurs n’ont pas manqué leur coup...

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FOOTBALL
La FIFA a pris note de la décision de l'ASF

• 30. décembre 2011, 16h55
  

LeMatin.ch & les agences

64 commentaires



La FIFA s’est bornée à confirmer avoir pris note de la décision de l’ASF concernant le FC Sion.
© Keystone

Elle va analyser le dossier et le soumettre début janvier à la décision de son comité d’urgence.
Dans un communiqué publié sur son site internet, le FC Sion a stigmatisé le «manque de courage» de l’ASF, accusée de «se plier au chantage de la FIFA et de collaborer à l’injustice à laquelle fait face le club valaisan.» Le club estime qu’il s’agit d’une «atteinte intolérable à l’équité sportive».

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Trophée Jules-Verne de voile: - "Banque Pop V" a franchi l'Equateur


AFP - 30. décembre 2011, 18h54


RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO/ BENOIT STICHELBAUT/TEAM BANQUE POPULAIRE / BPCE" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS (FILES) A handout file picture taken on August 2, 2009 and released by the Banque Populaire Team shows Banque Populaire V trimaran crossing the finish line off Lizard Point, south-west England. The Banque Populaire V trimaran competing in the Jules Verne Trophy, posted an 1,100 miles advance (1980 km), equivalent to two days lead, on the 36th day of the race started from Ouessant, northwestern France. AFP PHOTO/ BENOIT STICHELBAUT/TEAM BANQUE POPULAIRE / BPCE
Banque Populaire V au cap Lizard le 2 août 2009. © AFP/Archives

Le maxi trimaran Banque Populaire V, lancé à la conquête du Trophée Jules-Verne, a franchi vendredi à la mi-journée l'Equateur avec environ 3 jours et demi d'avance (1400 milles) sur les temps de référence.
Le multicoque géant (40 m), skippé par le Français Loïck Peyron, est revenu dans l'hémisphère nord à 12h17 heure française (11h17 GMT), accrochant un autre record à un palmarès déjà fourni, celui de la distance Equateur-Equateur.
"Nous avons passé l'Equateur à grande vitesse, a raconté Loïck Peyron à la vacation quotidienne. Nous sommes à 35 noeuds (65 km/heure), sur une mer quasi plate, ce n'est que du bonheur. Le bateau ne souffre pas, les bonhommes encore moins".
"Tout le monde est ravi, surtout les jeunes cap-horniers, a-t-il poursuivi. Bonjour l'hémisphère Nord! Ce n'est pas mal du tout, ce record! Ce sera de plus en plus difficile à prendre mais encore faisable".
"Ca nous rapproche de la maison, c'est bien. Les conditions sont superbes (...) et on est quasiment en route tout droit. Il y a très peu de grains, les nuits sont tranquilles, étoilées, a pour sa part déclaré Thierry Duprey du Vorsent, barreur/régleur. On a vraiment des conditions exceptionnelles. On ne pouvait rêver mieux. Cette météo fait qu'on peut battre le record (ndlr: du Trophée Jules-Verne). Maintenant, notre angoisse c'est la technique (...). Il faut que le matériel tienne".
Banque Populaire V aura mis 32 jours 11 heures et 51 minutes pour rafler le record Equateur-Equateur, qui appartenait depuis le 6 mars 2005 au maxi catamaran Orange II, skippé par le frère de Loïck, Bruno Peyron, en 33 jours 16 heures et 06 minutes.
Loïck Peyron et ses 13 équipiers sont attendus dans une petite semaine à Ouessant, ligne de départ et d'arrivée du Trophée Jules-Verne.

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Triplé autrichien à Oberstdorf, Ammann 12e


Lematin.ch & les agences - 30. décembre 2011, 20h16



Après avoir failli manquer la qualification jeudi en raison d'une fièvre et de maux de tête, Simon Ammann s'est présenté dans des meilleurs dispositions au sommet du tremplin d'Oberstdorf. Mais cela n'a pas suffi pour régater au niveau des meilleurs. Après la première manche, le quadruple champion olympique occupait la 11e place. Il a encore perdu un rang dans la manche finale.
Ammann a concédé 48,5 points au vainqueur Schlierenzauer, ce qui lui ôte toute chance de remporter le classement général de la Tournée. Ammann aurait besoin d'un miracle pour s'imposer. "J'ai fait au mieux dans une situation difficile", relevait le Saint-Gallois.
La première manche du concours a été totalement faussée par les conditions de vent changeantes et les chutes de neige. Elle a été interrompue après 34 concurrents et un nouveau départ a été donnée une demi-heure plus tard. C'était la seule décision à prendre. Sans ce nouveau départ, Schlierenzauer aurait été la victime la plus huppée de cette loterie. Il n'avait sauté que 103,5 m et n'aurait jamais pu refaire son retard sur les meilleurs.
La deuxième étape de la Tournée aura lieu le 1er janvier à Garmisch-Partenkirchen.

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Handball: Arvor 29 sacré face à Mios en coupe de la Ligue dames


AFP - 30. décembre 2011, 20h18


Arvor 29 a remporté le premier titre de son histoire en s'imposant avec maîtrise vendredi en finale de la Coupe de la Ligue dames de handball face à l'invité-surprise Mios, 30 à 27, aux Docks Océane du Havre.
Un ballon de hand. © AFP/Archives

Club créé en 2004, Arvor inscrit enfin une ligne à son palmarès après avoir été la saison dernière vice-champion de France. Les Bretonnes avaient également atteint la finale de la Coupe de la Ligue, perdue contre les inévitables joueuses de Metz qui ont remporté les sept dernières éditions.
Cette fois, après avoir écarté les Lorraines en quarts (26-22) et battu à l'arraché Fleury (31-28) en demi-finale, les Bretonnes n'ont pas fait de détails face à des adversaires bien moins armées et déjà menées 18-13 à la pause.
Porté par ses vice-championnes du monde Alexandra Lacrabère (arrière) et Cléopâtre Darleux (gardienne), Arvor a rapidement pris le large pour faire grimper son avantage à dix buts en seconde période.
"On a passé un cap, on n'a pas la même erreur que contre Metz l'année dernière (en finale), s'est félicitée Lacrabère au micro de Sport +. On a saisi notre chance, on a joué à fond et on a rien lâché."
Malgré un belle révolte en fin de match et un 8-0 infligé en quelques minutes, les Girondines de Mios n'ont pas réussi à reproduire leur exploit de la veille, en demi-finale, où elles avaient battu Le Havre (27-23), hôte de la compétition.
"On est bien revenu sur la fin mais elles (les Bretonnes) ont été supérieures sur ce match donc félicitations à elles, a admis l'arrière de Mios Myriam Borg-Korfanty, championne du monde en 2003 avec les Bleues. Le plus important est d'être arrivées en finale, on a mal commencé la saison (7e en championnat) et là on se relance."

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Saut à ski: la première pour Schlierenzauer à Oberstdorf


AFP - 30. décembre 2011, 20h25


L'Autrichien Gregor Schlierenzauer, champion du monde 2011, a remporté la première étape de la tournée des Quatre tremplins de saut à skis, vendredi à Oberstdorf (Allemagne).
L'Autrichien Gregor Schlierenzauer vainqueur de la première étape de la tournée des Quatre tremplins le 30 décembre 2011 à Oberstdorf . © AFP

Schlierenzuaer a devancé ses compatriotes Andreas Kofler, leader de la Coupe du monde, et Thomas Morgenstern, qui s'était imposé ici-même un an plus tôt en route vers le titre.
Aucun des trois Français, Emmanuel Chedal, Vincent Descombes Sevoie et le jeune Alexandre Mabboux (20 ans), n'était qualifié pour cette première étape.
La station allemande de Garmisch-Partenkirchen accueillera la deuxième étape avec les qualifications samedi pour le concours dominical.

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Beckham: le cocon californien plutôt que la vie parisienne ?


AFP - 30. décembre 2011, 21h48


La venue de David Beckham au Paris SG au mercato hivernal, annoncée comme acquise par certains journaux, a pris une tournure plus hypothétique vendredi, les doutes exprimés par Leonardo, le directeur sportif du PSG, relançant la thèse d'un Spice Boy qui resterait dans son cocon californien.
David Beckham le 28 novembre 2011 lors d'une conférence de presse à Jakarta. © AFP/Archives

"Je ne sais pas si ça va se faire", a ainsi avancé le Brésilien, alors pourtant que la question sur l'Anglais de 36 ans (dont le contrat quinquennal avec le Los Angeles Galaxy expire samedi soir) avait été posée au nouvel entraîneur du club de la capitale, Carlo Ancelotti.
"Il a toujours dit que son choix serait familial, a expliqué Leonardo. On a étudié les choses, mais il y a des détails en dehors de la question professionnelle d'un joueur de foot".
"Aujourd'hui, il est à Los Angeles, il réfléchit sur sa vie personnelle, a conclu le dirigeant parisien. Je ne sais pas si on va le faire, il y a des détails (qui interviennent) pour une vie déjà placée (sic) à Los Angeles."
La venue au PSG de +Becks+ avait pourtant été annoncée comme certaine le 21 décembre par L'Equipe et Le Parisien. Des agences immobilières franciliennes avaient aussi confirmé qu'elles cherchaient un logement pour la famille Beckham, et la visite mi-novembre par Victoria Beckham d'un hôtel particulier avenue Montaigne, une des voies les plus chics de Paris, accréditait la thèse d'une arrivée imminente.
Un scénario spectaculaire avait même été évoqué, avec présentation du Spice Boy à l'Hôtel de Ville de Paris et descente des Champs-Elysées. Un salaire de 800.000 euros bruts et un contrat de 18 mois avaient été évoqués. Beckham était aussi annoncé pour le match PSG-Lille du 18 décembre, mais c'est en vain que des dizaines de journalistes avaient guetté son atterrissage à l'aéroport du Bourget.
Vendredi matin, un premier élément a grippé l'idée du transfert. "Nous continuons à mener des négociations avec un certain nombre de clubs, dont le PSG et le Los Angeles Galaxy, aucune décision n'a été prise et nous n'en attendons pas pour l'instant", a dit dans un communiqué transmis à l'AFP l'agent du joueur anglais.
Dans la journée, c'est la BBC qui faisait savoir sur son site, sans citer de source, qu'une prolongation de contrat d'un an avait été proposée à la star par le club de Los Angeles Galaxy. Le média britannique souligne aussi que son épouse et ses enfants pencheraient pour prolonger leur séjour en Californie.
"Mes enfants vont à l'école à Los Angeles depuis 5 ans. A leur âge, ils ont besoin de stabilité", avait d'ailleurs dit Beckham en octobre.