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Angleterre: Liverpool se relance


Si - 30. décembre 2011, 22h43


Liverpool s'est relancé en battant Newcastle 3-1 à Anfield Road en match avancé de la 19e journée. Bellamy (2) et Gerrard ont marqué les buts de cet important succès.
Comme lors du Boxing Day (1-1 contre Blackburn), Liverpool a pourtant concédé l'ouverture du score sur un autogoal. Cette fois, c'est l'épaule d'Agger (25e) qui déviait un centre de Taylor hors de portée de Pepe Reina.Mais les Reds n'avaient pas le temps de douter longtemps, Bellamy arrachant l'égalisation quatre minutes plus tard.
Le Gallois, sur un coup franc, donnait l'avantage à Liverpool à la 67e. L'entrée en jeu de Steven Gerrard à l'heure de jeu a transformé le jeu de son équipe, le capitaine délivrant nombre de bons ballons. Il signait d'ailleurs le 3-1 décisif à la 78e.

[Norton]

Coupe Spengler: le Dinamo Riga défiera Davos


Si - 30. décembre 2011, 22h49


Les spectateurs de la Coupe Spengler auront droit à leur affiche de rêve. Davos a en effet été rejoint en finale par le Dinamo Riga, vainqueur de Wolfsburg (4-1).
"Si on joue notre jeu, nous allons l'emporter", disait Pekka Rautakkalio le matin de la partie. L'entraîneur qui a passé onze ans de sa carrière en Suisse (Berne, Ambri-Piotta, Rapperswil et Zurich) peut être content de sa troupe. Les Lettons ont dominé de la tête et des épaules un adversaire qui en était à sa quatrième partie en autant de journées.
Les Allemands avaient pourtant pris le match par le bon bout, en ouvrant le score à la 12e par Benedikt Kohl. Mais ils ont bien vite été rattrapés par la fatigue. Une perte de puck en zone défensive leur a coûté l'égalisation inscrite par Maris Bicevskis (15e).
Héroïque la veille face au Team Canada (3-2 tab), Daniar Dshunussow a craqué au pire moment, devant les 6500 spectateurs de la Vaillant Arena qui ont bravé les trente centimètres de neige fraîche tombés dans la journée. Il a poussé lui-même la rondelle au fond de ses filets à la suite d'une reprise de Martins Karsums à la 27e. Moins de deux minutes plus tard, le même attaquant, passé par les Bruins de Boston et le Lightning de Tampa Bay en NHL, a fait le trou en solo, alors que son équipe était à 4 contre 5.
Le Dinamo Riga affrontera donc Davos en finale samedi à midi, avec l'objectif de devenir la quatrième formation de KHL de rang à s'imposer dans les Grisons. Les joueurs d'Arno Del Curto, eux, brigueront un premier sacre sur leur glace depuis cinq ans. La volonté rhétique face à la virtuosité des Baltes, l'affiche promet une belle empoignade.

[Norton]

Top 14: Beauxis et Toulouse punissent Bayonne


AFP - 30. décembre 2011, 23h16


Le Stade Toulousain a conforté sa place de leader du Top 14 en s'imposant à domicile face à une équipe de Bayonne trop indisciplinée (30-15), grâce aux 30 points de Beauxis, vendredi soir à l'occasion du match avancé de la 14e journée de Top 14.
Luke McAlister de Toulouse (à gauche) et Joe Rokocoko de Bayonne le 30 décembre 2011 à Toulouse. © AFP

Invaincu à domicile depuis sa défaite contre Toulon le 20 février 2010, Toulouse a enregistré sa 24e victoire consécutive dans son antre et compte désormais sept unités d'avance sur Clermont qui se déplacera au LOU samedi.
Bayonne, de son côté, s'incline pour la septième fois consécutive à l'extérieur et attend toujours les effets du remplacement du trio Gajan-Lièvremont-Tauzin par Jean-Pierre Elissalde, Didier Faugeron et Pierre-Henry Broncan. Les Basques, 11e, sont sous la menace de Bordeaux-Bègles (12e) et du LOU, premier relégable avec quatre unités de retard.
Le champion de France sortant a ainsi pris sa revanche sur des Bayonnais qui s'étaient imposés lors de la première journée, le 26 août (18-13).
Auteur de 28 points le week-end précédent, lors de la démonstration de force des Toulousains à Montpellier (45-25), Beauxis, le demi d'ouverture Rouge et Noir, a confirmé sa forme actuelle en inscrivant tous les points de son équipe.
Bayonne qui s'est pourtant accroché en défense malgré une mêlée dominée. Les pieds de Boyet et de l'ancien Toulousain Heymans permettaient ainsi aux Basques de rester dans les clous à la pause d'une rencontre jouée sur un faux rythme et sous une pluie persistante (15-12).
Face à une équipe de Bayonne qui ne s'est plus imposé à Toulouse depuis six ans (19-13, le 7 janvier 2006), Beauxis poursuivait son récital et punissait l'indiscpline bayonnaise d'une pénalité et d'un drop supplémentaire (21-12, 48e)
Meilleure attaque avec plus de 25 points de moyenne inscrits, Toulouse semblait cette fois confier son destin au pied de son demi d'ouverture qui rajoutait six unités de plus pour offrir un avantage certain aux siens à l'heure de jeu (27-15, 63e).
Une dernière pénalité de Beauxis scellait définitivement le sans faute de l'ouvreur toulousain qui, à quelques jours de la première liste de Philippe Saint-André en vue du Tournoi des six nations, aura confirmé sa forme internationale.
Résultats de la 14e journée du Championnat de France Top 14 de rugby:
vendredi:
Stade Toulousain - Bayonne 30 - 15
Samedi:
(14h05) Montpellier - Racing-Metro
(14h15) Castres - Perpignan
Bordeaux-Bègles - Stade Français
Agen - Brive
Lyon OU - Clermont
(16h15) Biarritz - Toulon
NDLR: Victoire = 4 pts, nul = 2 pts, défaite = 0 pt
Bonus: 1 pt pour une victoire avec 3 essais de plus que l'adversaire, 1 pt pour une défaite de 7 pts ou moins.
Les 2 premiers qualifiés pour les demi-finales.
Les clubs classés de 3 à 6 disputent des barrages pour les demi-finales.
Les 2 derniers en Pro D2.

[Norton]

Angleterre: United pour finir sur une bonne note et presser City


AFP - 30. décembre 2011, 23h35


Manchester United a l'occasion de terminer l'année 2011 en tête du Championnat d'Angleterre en cas de match nul ou de victoire samedi face à Blackburn, en attendant le déplacement de City à Sunderland dimanche lors de la 19e journée.
Le Sud-Coréen de Manchester United Park Ji-Sung (à gauche) et David Jones de Wigan le 26 décembre 2011 à Manchester. © AFP/Archives

A égalité de points avec son voisin et grand rival, United n'est devancé qu'à la différence de buts (+33 contre +38) que les joueurs de Sir Alex ont goulûment grignotée en enchaînant deux victoires sur le score de 5 à 0. Samedi, malgré une cascade de blessures, les Red Devils partiront largement favoris à Old Trafford face à la lanterne rouge Blackburn.
Une place de leader serait non seulement un joli cadeau pour Alex Ferguson, qui fête ses 70 ans samedi, mais aussi un moyen de panser certaines plaies, après l'élimination de la Ligue des champions, de la Coupe de la Ligue et l'humiliation infligée par City en championnat (6-1) en octobre.
Si City perdait son statut de leader avant sa rencontre à Sunderland dimanche, il serait intéressant de voir la réaction des joueurs de Mancini. Tenus en échec par West Bromwich Albion (0-0) lors du dernier match, ils semblent marquer le pas après un début de saison exceptionnel. Les stars, telles Silva ou Touré, sont fatiguées et la dynamique semble avoir changé de camp en faveur de Manchester United.
A l'affût derrière, Tottenham reste tapi dans l'ombre, prêt à bondir. Les Spurs comptent sept points de moins que les deux leaders mancuniens mais ont un match de retard à jouer à domicile face à Everton.
Et cette place de troisième, qu'il faudra confirmer à Swansea samedi, est totalement méritée pour l'équipe de Harry Redknapp qui produit actuellement le plus beau football du pays, avec Bale, Modric et Van der Vaart.
Derrière, Chelsea (4e), Arsenal (6e) et Liverpool (5e) se disputent les miettes.
En s'imposant contre Newcastle (7e) vendredi soir (3-1) grâce notamment à un doublé de Bellamy, les Reds ont retrouvé le sourire après deux nuls consécutifs contre Wigan et Blackburn.
Pour Arsenal, porté par la nouvelle du retour au club de Thierry Henry pour un prêt de deux mois, la rencontre face aux Queens Park Rangers à domicile est devenue cruciale pour rester dans la course à la Ligue des champions.
Ce pourrait également être un jour record pour le club et son capitaine Robin van Persie. Le buteur néerlandais a besoin de trois buts pour battre le record d'Alan Shearer du nombre de buts inscrits dans une année civile. Il en est à 34 pour l'instant quand l'Anglais en avait inscrit 36 en 1994 avec Blackburn.
Comme Arsenal face à Wolverhampton (1-1), Chelsea reste sur un résultat décevant à domicile contre Fulham (1-1) lors du Boxing Day. Les Blues, qui se préparent à perdre Didier Drogba, en partance pour la Coupe d'Afrique des nations, jouent eux aussi très gros face à Aston Villa, toujours à la maison.
Une nouvelle contre-performance à domicile pourrait être très préjudiciable pour le manageur André Villas-Boas.
Programme de la 19e journée (en heure GMT):
. Vendredi
(19h45) Liverpool - Newcastle 3 - 1
. Samedi
(12h45) Manchester United - Blackburn
(15h00) Arsenal - Queens Park Rangers
Chelsea - Aston Villa
Bolton - Wolverhampton
Norwich - Fulham
Stoke - Wigan
Swansea - Tottenham
. Dimanche:
(12h30) West Bromwich - Everton
(15h00) Sunderland - Manchester City

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FOOTBALL
Constantin demandera des millions aux dirigeants du foot suisse

• 
  
  31. décembre 2011, 20h47
  

Renaud Tschoumy | Le Matin Dimanche


La perte de 36 points ordonnée vendredi par l'ASF ne calme - évidemment - pas l'architecte martignerain. Qui, depuis la Malaisie, promet que les «coupables» devront payer.
Christian Constantin rejette catégoriquement toute possibilité de recourir devant le TAS.ImageForum © AFP

Il faut plus que la perte de 36 points au classement pour désarçonner Christian Constantin. Depuis la Malaisie, où il traite des affaires prévues de longue date, le président sédunois a rappelé «Le Matin Dimanche» pour signifier clairement qu'il ne lâcherait rien dans le combat qui l'oppose aux sphères dirigeantes du football mondial, européen et suisse.

«Il n'y a pas besoin de chercher bien loin pour comprendre leur manière de fonctionner. Ce qu'ils veulent, c'est prendre des décisions qui t'obligent à aller au Tribunal arbitral du sport pour te faire débouter, rien d'autre. Et le TAS a beau répéter qu'il est indépendant, personne n'est dupe.»

Le soutien des grands clubs

De fait, Christian Constantin devrait porter l'affaire devant la justice civile à Berne pour attaquer l'Association suisse de football, comme il l'a fait à Nyon contre l'UEFA et à Zurich contre la FIFA. Il ne le confirme pas (encore), mais on devine bien que ce sera le cas dès son retour de Kuala Lumpur, en milieu de semaine prochaine.

Au-delà de cette punition qui prend des allures rocambolesques tant elle apparaît disproportionnée - «Même les clubs qui ont truqué des matches, triché ou dopé n'ont pas été punis aussi sévèrement» -, Constantin devient le porte-drapeau d'un mouvement de révolte qui prend gentiment forme en Europe.

«Dans mon action, j'ai le soutien des plus grands clubs et même du président des clubs européens Karl-Heinz Rummenigge. Tous me disent de continuer mon action, parce qu'ils ne peuvent pas la mener de leur côté. Il ne faut pas oublier que ce sont les clubs qui forment les joueurs, qui les paient et qui font vivre les dirigeants des associations. Et ces derniers t'imposent leurs diktats, alors même qu'ils sont rongés par des affaires de corruption et de droit de cuissage (sic!). Ces personnes doivent se rendre compte qu'elles sont en train de se noyer, que le temps de leur superbe est terminé et que le système va changer.»

Constantin dresse un constat impitoyable. «Ce n'est pas le football qui est malade, mais bien ses dirigeants, qui n'en sont de surcroît pas des vrais. Le président de la FIFA était un secrétaire qui a gravi les échelons à l'interne. Celui de l'UEFA a passé sa vie en cuissettes, et aujourd'hui il ne reste même pas jusqu'à la fin des matches auxquels il assiste. Enfin, celui de l'ASF était aussi un secrétaire qui a pris la place laissée vacante par un président.»

Et de résumer par une des métaphores dont il a le secret: «Si Dieu décide de devenir un homme, ce n'est pas grave, parce qu'il se mélangera aux autres hommes. Les problèmes surgissent quand un homme veut devenir Dieu.»

«Ils ne dormiront plus»

Face à «ces dieux qui n'en sont pas», Constantin restera ferme et fidèle à ses principes.

«On n'est pas loin d'une association de malfaiteurs, et ce genre d'associations n'est pas fait pour être couvert. Je ne peux que souhaiter à ces gens d'être suffisamment cohérents et forts pour assumer les conséquences financières qui vont leur arriver en pleine figure. Parce qu'ils devront payer. En m'enlevant 36 points, ils nuisent à tous les sponsors qui se sont engagés avec le FC Sion. Cette ardoise va se chiffrer en dizaines de millions de francs, et comme la Fédération ne pourra pas payer des montants pareils, ses dirigeants devront passer à la caisse à titre personnel. Je peux vous assurer que, bientôt, ces Messieurs ne dormiront pas tranquilles: en plus d'être embêtés pénalement, ils le seront financièrement.»

Suite de l'affaire en 2012.

[Norton]

ÉCHECS
Quand les rois deviennent fous

• 
  
  31. décembre 2011, 19h40
  

Julien Caloz | Le Matin Dimanche


La discipline a produit une quantité effarante de génies déséquilibrés. La chaîne culturelle Arte est revenue sur l'épopée éphémère de Bobby Fischer, prodige rongé par la paranoïa, et interroge: le jeu rendrait-il complètement zinzin ?
Bobby Fischer a mené une existence précaire avant de lier son destin aux deux «crânes fendus» de son jeu. © Keystone

Bobby Fischer est sur un banc, enroulé dans un col de chemise trop ample pour son petit cou de poulet. Le vent siffle, la caméra sursaute. Le journaliste interroge: «Humainement, qui êtes-vous?» Le joueur répond: «Je ne sais pas. Les échecs et moi, nous sommes indissociables.»

Le reportage consacré au prodige sur Arte s'ouvre sur cette troublante confession et l'on comprend rapidement que, à défaut de marcher droit, Bobby Fischer déambulera en diagonale sur l'échiquier de sa propre vie. «Un être instable qui deviendrait monomaniaque du jeu d'échecs court de grands risques de basculer dans un abîme», annonce Anthony Saidy.

La misère et la gloire

Le maître américain fait directement référence aux jeunes années de Bobby Fischer. Le surdoué grandit dans un environnement précaire, à Chicago puis à New York. Son père n'est pas celui qu'il croit (génétiquement parlant), sa mère est soupçonnée de collaborer avec les Soviétiques (une biographie de 900 pages lui est consacrée au siège du FBI). Il connaît la solitude. Passe de longues journées seul avec sa soeur. Il connaît la misère. Se réfugie dans un taudis infesté de cafards. Il connaît la gloire. Devient champion du monde face au Russe Boris Spassky.

Le joueur, dès lors, se confond avec l'homme, et les spécialistes ne parviendront jamais à savoir lequel des deux entraîne l'autre dans un profond désarroi. «Les échecs et moi, nous sommes indissociables», leur expliquera encore Bobby Fischer.

Dix, suivi de 45 zéros

Considérant le nombre de génies incapables d'évoluer dans un monde en couleurs, la thèse la plus largement répandue est la suivante: à un certain degré d'implication, le jeu rendrait complètement zinzin. Certes, mais comment 32 pièces et un plateau de jeu (selon la notice d'emballage) peuvent-ils produire de si graves dérèglements?

Garry Kasparov estime que les êtres humains ne sont tout simplement pas capables de répondre aux exigences de la discipline. «Le nombre de toutes les positions théoriquement possibles lors d'une partie d'échecs est quelque chose comme 10 suivi de 45 zéros, ce qui équivaut au nombre d'atomes présents dans le système solaire», rappelle-t-il. Concrètement, il y a vingt coups possibles pour la première pièce déplacée, soit 400 (20×20) pour le mouvement du deuxième joueur.

Or les meilleurs tentent vainement de mémoriser toutes les combinaisons afin de bénéficier d'une marge de manoeuvre confortable lorsqu'ils se retrouvent face à un adversaire facétieux. «Il faut être paranoïaque sur l'échiquier, prône David Stenk, auteur de «The Immortal Game - A History of Chess». Mais, si vous transposez cette paranoïa dans la vie quotidienne, vous allez au-devant de gros ennuis, car vous finirez par considérer le monde réel à travers le prisme du jeu.»

Le grand maître suisse Yannick Pelletier corrige: «Il ne faut pas être parano. Nous devons nous mettre dans la peau de notre adversaire. Mais, si nous avons peur de tout, nous devenons moins bons.»

«En contact avec le monde»

Les craintes exaltées, autant que les réflexions persistantes des entraînements, finissent par camper durablement dans l'esprit des joueurs. «Je pense aux échecs, tout le temps, déclare le numéro un mondial Magnus Carlsen. Je peux faire autre chose, mais l'échiquier revient sans cesse dans mes pensées, déroulant ses cases inlassablement. Il m'arrive de le retrouver dans mes cauchemars. Soit je perds par forfait en arrivant une heure en retard, soit mes adversaires trichent. Je n'ai jamais gagné durant la nuit.»

Dans l'espoir de diminuer les effets secondaires du jeu, Yannick Pelletier recommande vivement de descendre de son cheval pour aller faire un tour. «Je fais de la course à pied, du vélo ou du badminton. J'essaie de garder un contact avec le monde en allant au cinéma ou en faisant des sorties. Je n'ai jamais eu peur de devenir fou, même lorsque je m'entraîne dix heures par jour.»

Des journées entières à l'hôtel

La diversification des activités désobéit aux méthodes d'entraînement de certaines gloires, qui branchent leurs neurones sur leur ordinateur portable. Internet offre aujourd'hui des programmes très sophistiqués qui permettent de se perfectionner à haut débit. Il n'est pas rare, en tournoi, que les maîtres passent des journées entières dans une chambre d'hôtel disposant du wi-fi. Il n'est pas rare non plus de voir un talent émerger dans des contrées lointaines, par la grâce de l'informatique.

«Il faut absolument éviter d'isoler un joueur, intervient Romuald De Labaca, entraîneur de l'équipe de France juniors. C'est rare, mais nous accueillons parfois des enfants qui restent dans leur coin et ne parlent pas trop. Cela peut être dangereux. Nous tirons immédiatement la sonnette d'alarme et nous les intégrons dans des exercices en groupe à l'entraînement. Nous avons un contact permanent avec les parents car, lorsqu'un gamin flambe, il arrive très souvent que sa famille soit persuadée d'avoir produit un génie. Notre rôle est de les mettre en garde.»

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Ski nordique
Dario Cologna se classe 5e du sprint d'Oberstdorf

• 
  
  31. décembre 2011, 19h39
  

LeMatin.ch & les agences


Les Russes ont réussi un véritable festival au sprint d'Oberstdorf, troisième étape du Tour de Ski. Ils ont pris les quatre premières places, reléguant le Suisse Dario Cologna à la cinquième.
Dario Cologna © KEYSTONE

Les Russes ont réussi un étonnant quadruplé lors du sprint d’Oberstdof, 3e étape du Tour de Ski. Dario Cologna s’est classé 5e devant Petter Northug. Le Norvégien passe en tête du général avec 4’’8 d’avance sur le Suisse.

En finale, Northug est tombé juste devant Cologna, les deux hommes perdant ainsi quelques précieuses secondes. Cela a favorisé la démonstration des Russes, pour qui Nikita Krioukov s’est imposé devant Alexei Petoukov et Nikolai Morilov.

Cologna s’était qualifié de justesse, au temps, pour la finale. En demi-finale, il avait terminé 4e derrière déjà un trio russe impressionnant.
«L’humidité a été gênante, plus que le froid», a déclaré le Suisse. Il a précisé que la lutte pour la 5e place avec Northug était une question de prestige. «Et cela n’arrive pas souvent que je le devance dans une dernière ligne droite», a-t-il dit. Le Grison reste donc ainsi tout à fait dans le coup pour la victoire finale.

La Polonaise Justyna Kowalczyk a remporté le sprint dames, fêtant sa troisième victoire consécutive. Elle a devancé Marit Björgen de 3’’9 et une autre Norvégienne, Astrid Jacobsen, de 6’’3. Au général, Kowalczyk possède 22’’2 d’avance sur Björgen.

[Norton]

Saut à ski
Simon Amman se qualifie pour le saut de Nouvel-An à Garmisch

• 
  
  31. décembre 2011, 17h16
  

LeMatin.ch & les agences


Aucun problème pour Simon Amman: le quadruple champion olympique s'est qualifié pour le saut du Nouvel-An à Garmisch, deuxième étape de la tournée des Quatre Tremplins.
Simon Amman © KEYSTONE

Simon Ammann s’est qualifié sans le moindre problème pour le saut de Nouvel-An à Garmisch, deuxième étape de la tournée des Quatre Tremplins. Le Suisse a effectué un saut à 131,5 mètres et s’est classé 3e de la qualification et 5e globalement.

Le quadruple champion olympique n’est toujours pas au top au niveau de sa santé. «Durant la nuit, j’ai encore eu mal à la tête», a-t-il affirmé.
«Mais sur le tremplin, c’est allé. J’ai progressé sur le plan technique. Mais je dois encore être plus agressif à la sortie du tremplin pour aller vraiment loin», a encore expliqé Ammann. Il détient d’ailleurs le record du tremplin de Garmisch avec 143,5 m.

L’épreuve a été perturbée par la neige. Comme la veille lors du concours d’Oberstdorf, le jury a dû interrompre les sauts et tout reprendre dès le début. Cela a coûté cher à Marco Grigoli, qui avait sauté à 119 m et était 6e lors de l’interruption. Il s’est ensuite posé à 113 m et a manqué une place pour le concours de dimanche pour 10,5 points.

Ammann se mesurera dimanche à Manuel Fettner (Aut). Le choc parmi ces duels mettra aux prises Andreas Kofler (Aut), qui a renoncé à la qualification, à Robert Kranjec (Sln), qui a signé le meilleur saut du jour avec 141,5 m.

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Tennis
A Abu Dhabi, Federer encore battu

• 
  31. décembre 2011, 15h06

LeMatin.ch & les agences

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Roger Federer cherche encore la grande forme à l’orée de la nouvelle saison. Le Suisse s’est incliné en finale pour la 3e place de l’exhibition d’Abu Dhabi face à Rafael Nadal (6-1 7-5).
Nadal a battu Federer. © Keystone

Roger Federer cherche encore la grande forme à l’orée de la nouvelle saison. Le Suisse s’est incliné en finale pour la 3e place de l’exhibition d’Abu Dhabi face à Rafael Nadal (6-1 7-5).
Nadal a empoché le premier set en seulement 28 minutes, après avoir fait le break à deux reprises. Federer s’est mieux défendu lors de la deuxième manche: chaque joueur a réussi un break, mais Nadal a ravi une fois encore le service du Suisse à 5-5. Le Majorquin a conclu sur son service pour s’assurer du 3e rang du tournoi, doté de 250 000 dollars, au terme d’une rencontre qui a duré 85 minutes.

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Hockey
Davos remporte la 85e Coupe Spengler

• 31. décembre 2011, 14h27
  

LeMatin.ch & les agences


Dans une patinoire à guichets fermés, le club grison s’est imposé avec autorité en finale (3-1) face au Dinamo Riga.
Le HC Davos s'impose 3 à 2 face au Dinamo Riga. © Keystone

Deux à trois. C'est sur ce score que le HC Davos l'a emporté face au Dinamo Riga lors de la finale de la Coupe Spengler aujourd'hui.
Le HCD a renoué avec un succès dans «son» tournoi qui le fuyait depuis cinq ans. Les hommes d’Arno Del Curto ont parfaitement tiré profit d’un calendrier propice et de la fatigue des Lettons, qui avaient terminé leur demi-finale face à Wolfsburg (4-1) la veille aux alentours de 22h30.

Le club rhétique a ainsi mis fin à la domination des équipes de KHL invitées à la Vaillant Arena et fêté un 15e titre. La troupe de Pekka Rautakkalio a pour sa part échoué là où le SKA St-Pétersbourg (2010), le Dinamo Minsk (2009) et le Dynamo Moscou (2008) avaient triomphé.

Davos réussissait parfaitement son entame de match. Après précisément 100 secondes de jeu, Gregory Sciaroni ouvrait le score un peu chanceusement. Le tir de l’ancien joueur d’Ambri-Piotta était dévié au départ par un défenseur et surprenait le portier Maris Jurcers.

Les Grisons avaient marqué sur leur premier envoi cadré de la rencontre, ils récidivaient lors de leur premier jeu de puissance. Comme d’habitude, Petr Skora se retrouvait en possession de la rondelle sur la ligne bleue et ne laissait aucune chance au portier adverse (11e).

La réussite de Jamie Lundmark juste après la première pause relançait quelque peu le suspense, mais le HCD était trop fort. A la 31e, Robin Grossman offrait sur un plateau le 3-1 à Pavel Brendl. Le but de Niclas Lucenius à 27’’ du «gong» final arrivait bien trop tard.

Moins renforcée que lors des éditions précédentes, la phalange grisonne avait peut-être trouvé finalement un meilleur équilibre cette année. Reto Berra a même soufflé à Leonardo Genoni l’honneur de garder le filet grison lors de la finale. Le gardien de Bienne a une nouvelle fois été épatant de sérénité. Il a réussi la bagatelle de 42 parades (96,6 % sur le tournoi) et a dégoûté Mikelis Redlihs sur un penalty à la 18e.

Brendl et Robbie Earl ont quant à eux ajouté une touche technique à un groupe qui n’en manquait déjà pas. Ce succès à domicile lance parfaitement l’année 2012 du HC Davos, qui tentera de défendre son titre de champion de Suisse en avril prochain.
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