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Divers



13.01.2012 - 21:18

Steve Guerdat s'est classé 3e à l'issue du saut joker du CSI de Bâle. La victoire est revenue à l'Espagnol Sergio Alvarez Moya, sur Abab van het Molendorf. Par ailleurs, Janika Sprunger renonce à la finale de la Coupe du monde à Bois-le-Duc/NED. Elle entend ménager son cheval Uptown Boy en vue des JO.

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Divers



13.01.2012 - 20:42

Patrizia Kummer a fêté sa 2e victoire consécutive en Coupe du monde. La Valaisanne s'est imposée lors du slalom parallèle de Jauerling (AUT) devant la Russe Ekaterina Toudigesheva. Ce succès propulse Kummer en tête du classement général, ex aequo avec sa compatriote Fraenzi Maegert-Kohli (2640 pts).

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«Federer gagnera encore un Grand Chelem cette année»

Tennis

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John McEnroe était l’invité d’honneur du tirage au sort. Trente minutes, montre en main, pour égrainer des certitudes.
Interview: Christian Despont. Mis à jour à 00h32






Qui sera numéro un mondial à la fin de l’année?

Je n’avais pas imaginé que Nadal dominerait autant 2010. Je n’avais pas pensé que, brusquement, Djokovic prendrait le pouvoir. Je ne voudrais pas dire de bêtises… Au fond de moi, je pense que Novak restera numéro un. Mais attention, Federer revient. J’ai la conviction qu’il remportera un titre du Grand Chelem cette année. J’en suis certain, absolument certain.
Pourquoi?
Ce n’est pas une intuition, mais une simple analyse: quand il atteint ce niveau, Roger joue mieux que personne. Il peut redevenir le maître à n’importe quel instant. Peut-être pas dans la durée, vu son âge, mais sur un tournoi. Roger doit «seulement» éviter les rencontres en cinq sets. Sa meilleure chance reste Wimbledon.
A votre avis, comment vit-il la suprématie de ses rivaux, lui qui a tant régné?
J’y réfléchis souvent, moi aussi. Voilà une question intéressante. D’une certaine façon, j’imagine que Roger éprouve des sentiments contradictoires, partagé entre la conscience d’un jeu extraordinaire et la frustration liée à quelques défaites inexplicables. Le succès est très proche. Mais il n’est pas là.
Où est la clé?
Inutile de la chercher, Roger l’a déjà. Il aime le tennis, follement, comme au premier jour. Il n’a besoin de rien d’autre, sinon d’une bonne santé. Tant que cet amour durera, il sera capable de tout.
Comprenez-vous que Lleyton Hewitt, ATP 182, s’évertue à des retours impossibles?
Lleyton a dominé sa génération. Il a atteint des sommets. Au fond de lui, il sait que ses jambes ne le porteront plus. Mais il est incapable de s’y résoudre. Il voudrait que son corps obéisse, qu’il fasse abstraction des opérations à la hanche, aux genoux, partout, mais ce corps ne l’écoute plus, il ne répond plus aux injonctions, il ne réagit plus aux «come on».
Alors, pourquoi continuer?
Aucun champion ne veut entendre de la presse ou de quiconque qu’il devrait arrêter. Plus les résultats empirent, plus la position du joueur devient intenable. Lleyton réalise aussi, je pense, qu’il n’a jamais autant aimé le tennis. Peut-être regrette-t-il de ne l’avoir pas chéri plus tôt, de ne comprendre qu’aujourd’hui à quel point sa vie lui est intimement liée. J’ai ressenti la même culpabilité à l’époque. L’attachement grandit avec la perspective de tout perdre.
Ivan Lendl, votre rival historique, sort de sa retraite pour coacher Andy Murray. Etes-vous surpris?
C’est une drôle d’idée, en effet, mais je la trouve intéressante. Vous savez combien il me coûte d’accorder le moindre crédit à Lendl! Dieu me garde d’en dire du bien. Cela dit, Murray a choisi la bonne personne pour le pousser à davantage d’exigence. Il ne pourra plus ronchonner. En plus, ces deux-là ont le même karma: 24 ans, aucun titre du Grand Chelem. Lendl avait remporté sa quatrième finale. Murray, lui, en a déjà perdu trois. Comment ne pas y voir un signe?

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Federer est d'attaque pour l'Open d'Australie

Tennis

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Roger Federer avait dû déclarer forfait la semaine passée avant sa demi-finale à Doha à cause d’un mal de dos. Mais il sera à l’Open d’Australie lundi.
Mis à jour à 07h48



(Image: Keystone )

«Aujourd’hui (samedi), ça a été le premier entraînement lors duquel j’ai à nouveau pu jouer à 100%», a déclaré le N.3 mondial lors d’une conférence de presse.
«Hier (vendredi) aussi je me sentais bien. Je jouais à fond, mais il y a avait encore une petite crainte », a-t-il expliqué. «Aujourd’hui, c’est disparu, je me sens de retour à la normale. C’est une bonne sensation avant de débuter l’Open d’Australie.»
Vainqueur de trois titres consécutifs fin 2011 (Bâle, Paris-Bercy, Masters), Federer s’était retiré avant sa demi-finale face au Français Jo-Wilfried Tsonga, futur lauréat du tournoi, le 6 janvier au Qatar.
Un 5e titre à Melbourne?
«Si c’était resté comme à Doha, alors évidemment ça aurait été difficile», a estimé le Bâlois, qui cherchera à conquérir un cinquième titre à Melbourne, après ses succès en 2004, 2006, 2007 et 2010.
Il s’est dit confiant sur le fait que la blessure ne réapparaîtrait pas. «Non, je pense que c’est parti. Mes muscles étaient juste très tendus. Mon dos n’était pas le même pendant cinq jours», a-t-il précisé, se disant «prêt à jouer».

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Hans Kossmann voue un culte à la rapidité et à la fluidité du mouvement

Hockey sur glace

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Le système de jeu est à FR Gottéron ce que la religion est à un peuple: une litanie d’obligations auxquelles les joueurs doivent se plier au plus près de leur conscience pour apercevoir la lumière.
Par Frédéric Lovis. Mis à jour le 14.01.2012





Image: Charly Rappo/arkive.ch
S’il pouvait choisir entre les trois meilleurs pointeurs de NHL et un système de jeu parfait, Hans Kossmann écarterait les plus scintillantes étoiles venues d’Amérique du Nord. «Pour attirer tout le canton de Fribourg à la patinoire, ce ne serait pas le bon choix, j’en suis conscient. Pour obtenir le succès, par contre…» Pas sûr que Lucien Favre réponde de la même manière si on lui proposait d’accueillir Messi, Ronaldo et Xavi au Borussia-Park.

Sous la houlette du Canado-Suisse, le vestiaire de la BCF-Arena a tout de suite été mis au parfum: avec lui à la barre, il y a des préceptes tactiques fondamentaux à respecter sur lesquels on ne transige pas. Cela en a surpris plus d’un. «Normalement, durant deux à trois semaines, tu commences par peaufiner ta forme physique patins au pied, explique Michael Ngoy. Ce n’est pas fin juillet-début août qu’un entraîneur insiste sur la manière dont une sortie de zone sera effectuée en septembre.» Normalement. «Cette saison, dès le premier jour, le coach nous a parlé tactique. Tout le monde s’est dit: waouh, ça commence bien!»
Cinq mois plus tard, le défenseur boit du petit-lait. «Quand je reçois le puck, je sais immédiatement ce que je dois faire», témoigne-t-il, presque reconnaissant. Cela réduit fortement les moments de flottements pouvant être perçus sur l’aire de jeu, augmente la vitesse d’exécution d’une escouade semblant organisée et rapide comme jamais. La clé du succès de FR Gottéron cette saison? Elle fait en tout cas partie du trousseau dont dispose Hans Kossmann.
Le mouvement divin
«Mon équipe pratique un hockey qui me correspond», tient à souligner le technicien. Qui correspond à ses certitudes amassées durant une vie de sacerdoce passée sur la glace, une canne à la main en guise de croix, pour tenter de convaincre une trentaine d’hommes de la justesse de sa vision.
«Au début, certains ont eu de la peine à se plier à ma façon de voir les choses», se rappelle l’homme fort de la BCF-Arena. D’où un début de saison compliqué? «Cela fait partie de l’explication.» Tout le monde étant rentré dans le droit chemin, on se met à rêver d’exploit dans les travées d’un temple fréquenté religieusement. Avant d’entrevoir cette mystique et hypothétique lumière, FR Gottéron est condamné à parcourir un chemin encore long et tortueux. Tout le contraire de la sortie de zone parfaite, verticale et rapide à souhait.
La rapidité et la fluidité du mouvement, Hans Kossmann l’a voulu dès les prémisses de sa prise de pouvoir. «La première chose sur laquelle il a insisté dès notre première journée de travail en commun, c’est la transition entre la défense et l’attaque. Cela m’a marqué, et je ne suis pas le seul dans l’équipe», se rappelle Michael Ngoy.
Le fore-cheking à deux
Pas étonnant, dès lors, de voir systématiquement se ruer, avec une belle vitalité, deux attaquants sur le puck dès qu’il atterrit dans le camp ennemi. Cela empêche l’adversaire d’opérer des changements de ligne propres. Cela le prend à la gorge. Cela explique les multiples situations de 2 contre 1 ou de 3 contre 2 favorables à FR Gottéron observées depuis le mois de septembre 2011.
«Il ne faut pas non plus oublier le talent individuel de quelques joueurs récemment arrivés au club ou qui y évoluent depuis longtemps, souligne Frédy Bobillier, ancien défenseur de ligue nationale qui suit de près les pérégrinations de son ancien club. Gamache, Dubé, Sprunger et Bykov sont en permanence capables de créer quelque chose de dangereux. Ils ont en eux le génie nécessaire pour mettre le feu dans n’importe quelle défense du pays.»
Le risque de se perdre
L’objectif n’est pas d’enfermer ces joyaux offensifs dans un carcan castrateur. Le risque existe. «Il ne sert à rien de polluer l’esprit des gars avec mille et une manières d’attaquer différentes, souligne Hans Kossmann. Une certaine simplicité peut s’avérer davantage payante qu’un matraquage en règle du joueur avec des plans tactiques multiples. Cet aspect-là de notre sport, il faut l’apprivoiser avec beaucoup d’humilité. J’ai vu des coaches se perdre parce qu’ils avaient en tête de révolutionner la discipline.» L’effet peut s’avérer destructeur.
Destructeur pour les défenses d’en face, le jeu vers l’avant vif et huilé voulu par Hans Kosmann l’est. Il se développe toutefois sur des bases arrières solides. Quand deux attaquants s’aventurent pour fore-checker chez «l’ennemi», un troisième reste systématiquement en retrait. But: anticiper le contre.
La zone interdite
Car en zone défensive, FR Gottéron met un point d’honneur à se regrouper rapidement autour de son gardien dans un rectangle devant être aussi hermétique que possible. Autour de cette zone, l’adversaire peut tourner comme une hélice. Dès qu’il tente de s’y aventurer, il est immédiatement pris en charge. Objectif: l’empêcher de se ruer sur les éventuels rebonds accordés par Cristobal Huet. «Hans Kossmann a longtemps côtoyé Chris McSorley et Larry Huras, deux entraîneurs très pointilleux dans le comportement défensif de leur équipe, relève Frédy Bobillier. Cela explique sans doute la rigueur affichée cette saison par son équipe dans les situations de 1 contre 1 observées dans son camp.»
Au-delà d’une rigueur tactique qu’il a patiemment inculquée à ses ouailles, le Canado-Suisse peut s’appuyer sur une belle palette d’artistes lui permettant de proposer un jeu mâtiné d’une certaine flamboyance. «Le succès de FR Gottéron s’explique avant tout par la présence de ce type de joueurs dans le vestiaire», insiste Frédy Bobillier.
Cela permet à FR Gottéron d’élaborer un jeu incomparable à celui pratiqué notamment par Bienne ou Ambri. Leurs équipes, composées de loyaux soldats, sont disposées devant leur gardien comme un carré de légionnaires romains s’apprêtant à subir les foudres barbares. «Je pourrais inculquer à ces équipes le système de jeu plutôt offensif et rapide que j’essaie de produire avec Fribourg. Mais je ne suis pas sûr que nous aurions autant de points au classement», se marre le Canado-Suisse.
On ne demande pas à un cuisinier de mijoter de la haute gastronomie quand il œuvre au piano d’un fast-food.

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Genève-Servette s'impose 3-0 à Ambri-Piotta

Hockey sur glace

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Les Aigles ont remporté un succès crucial pour rester dans la course aux play-off samedi soir en dominant Ambri-Piotta 3 à 0 sur sa glace.
Mis à jour le 14.01.2012




Le combat a été intense pour Trachsler et les Genevois.
Image: Keystone
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Genève-Servette a réussi le hold-up parfait à Ambri-Piotta (0-3).
Les Genevois ont été longuement dominé par les Léventins et ont écopé de six pénalités mineures - Ambri a même évolué pendant 1'06 à 5 contre 3 sans trouver la faille -, mais ils ont fini par remporter trois points très importants dans la course à la huitième place synonyme de qualification pour les play-off. La troupe de Chris MCSorley ne compte plus que quatre points de retard sur Bienne.
Le but qui a fait basculer la rencontre dans le camp grenat est venu de la crosse de Chris Rivera en toute fin de seconde période. Le no 26 des Vernets n'avait plus trouvé la faille depuis près de deux mois et s'est réveillé au meilleur moment.
Passeur sur le premier but, Juraj Simek a inscrit lui-même le no 2 à la 43e. Les Tessinois pourront maudire le sort, eux qui ont frappé le poteau par Joël Perrault (28e), alors que le score était encore vierge.
Ambri-Piotta - Genève-Servette 0-3 (0-0 0-1 0-2)
Valascia. 3124 spectateurs. Arbitres: Reiber, Dumoulin/Zosso. Buts. 39e Rivera 0-1. 43e Simek (Friedli, Trachsler) 0-2. 57e Mercier (Fata, Vampola) 0-3 (dans la cage vide). Pénalités: 2 x 2' contre Ambri-Piotta, 6 x 2' 1 x 10' (Pothier) contre Genève-Servette. Topscorers PostFinance: Noreau; Fata.
Ambri-Piotta: Schaefer; Noreau, Kobach; Trunz, Kutlak; Casserini, Sidler; Uinter Guerra; Grassi, Perrault, Elias Bianchi; Raffainer, Walker, Demuth; Duca, Schlagenhauf, Lakhmatov; Botta, Mattia Bianchi, Hofmann; Trevor Meier.
Genève-Servette: Stephan; Mercier, Bezina; Gautschi, Pothier; Antonietti, Gian-Andrea Randegger; Fata, Flurin Randegger, Jean Savary; Vampola, Salmelainen, Rubin; Simek, Trachsler, Friedli; John Fritsche, Rivera, Pivron; Vermeille, Roland Gerber.
Notes: Ambri-Piotta sans Kariya, Murovic, Pestoni, Westrum (blessés), Pascal Müller, Schulthess (malades), Landry ni Stucki (surnuméraires), Genève-Servette sans Berthon, Paul Savary, Schneeberger, Vukovic, Walsky (blessés) ni Dan Fritsche (malade). 28e, Perrault tire sur le poteau. 50e, Rubin tire sur le poteau. 900e match de LNA pour Trevor Meier. Ambri-Piotta sans gardien de 55'29 à 56'35.

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Les dessous de Tina Maze feront encore parler

Ski alpin

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La Fédération internationale de ski est arrivée à .... une non-décision dans "l'affaire Tina Maze", déclenchée le week-end dernier à Bad Kleinkirchheim.
Par Gaëlle Cajeux. Mis à jour le 14.01.2012 1 Commentaire

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Image: Keystone
Dimanche, l'équipe de Suisse avait déposé un protêt au terme du super-G (Maze y a pris la 2e place) portant sur le sous-pull thermique porté par la Slovène lors de cette épreuve. Le test de perméabilité effectué sur place s'étant révélé positif, Tina Maze n'a pas été disqualifiée.
Par contre, les tests effectués par un laboratoire suisse spécialisé dans le textile ont révélé que le sous-vêtement de la Slovène contient "un type de membrane pouvant être assimilée à du plastique". La FIS "recommande donc que ce type de sous-vêtements ne soit utilisé par aucun athlète lors des compétitions".
La déclaration trop vague laisse une zone grise. D'où le mécontentement du clan suisse. "Ce n'est pas que nous voulons gagner, précise l'entraîneur en chef de l'équipe féminine Mauro Pini. Seulement, nous attendions une décision claire." (Le Matin)

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Le coup de maître de Beat Feuz

Ski

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Aussi bon que la veille dans le super-combiné, le Bernois de 24 ans a décroché le jackpot avec la manière.
Par Laurent Guyot. Mis à jour le 14.01.2012 2 Commentaires

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Beat Feuz au milieu de l’Autrichien Hannes Reichelt (2e, à gauche) et de l’Italien Christof Innerhofer (à droite).
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• Beat Feuz sauve la Suisse d’un naufrage

Bode Miller en avait fait son favori no 1 après sa démonstration dans la descente du super-combiné. Beat Feuz s’est montré à la hauteur des espérances du fantasque Américain. Avec le dossard 16, l’Emmentalois a profité de surfer sur sa vague du succès pour déclasser la concurrence. «Je suis sur mon petit nuage. C’est juste incroyable ce que j’ai réussi à faire. Jamais je n’aurais imaginé gagner cette course qui me fait rêver depuis que je suis gosse. Et l’émotion est encore plus grande car je l’ai fais dans mon jardin lors de la seule descente organisée dans notre pays.»
Si Beat Feuz s’est réjoui de cette première victoire en descente après celle décrochée dans le super-G de Lake Louise, les autres Helvètes ont grimacé à l’heure de l’analyse. A commencer par Carlo Janka qui s’est déclaré déçu de sa 4e place. «Je ne peux pas me contenter d’un tel rang compte tenu de mon dossard. Je n’ai pas atteint mon objectif et je suis très déçu. J’ai mal skié sur le haut du parcours et raté mon final. Il ne faut pas chercher plus loin les raisons de mon échec. Même si je le reconnais je n’ai pas encore le niveau pour viser la victoire. Et ce ne sera pas à Kitzbühel sur une piste encore trop difficile pour moi.»
Le refrain, un peu différent quand même, était repris par Didier Cuche, le grand battu avec sa 15e place d’une journée où 38 000 personnes (nouveau record de l’épreuve) sont venus envahir la mythique piste de l’Oberland bernois. «J’ai mal skié dans la courbe menant à la Tête de Chien et je me suis crispé par la suite. Je ne suis pas arrivé à me relâcher et j’avais de mauvaises sensations. Alors oui j’ai de quoi être déçu et ne peux me réjouir d’un succès helvétique. Beat Feuz parvient depuis le début de la saison à surfer sur la vague du succès. Je vais tenter d’en trouver une belle de vague pour Kitzbühel. Je ne me fais pas de soucis à ce sujet car j’ai déjà quitté Wengen après des déceptions bien plus grandes.»
Vainqueur en 2009, Didier Défago, lui aussi, a peu goûté à son 29e rang. «Je n’étais pas handicapé par les séquelles de ma chute de jeudi lors de l’entraînement. Je n’ai pas simplement trouvé le bon timing à deux ou trois exceptions près. Pourtant les sensations étaient bonnes avant de m’élancer.»

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Dominique Gisin fait l'impasse sur le super-G de Cortina

Ski

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La skieuse d'Engelberg rentre aujourd'hui en Suisse pour y faire examiner son genou gauche.
Par Gaëlle Cajeux. Mis à jour le 14.01.2012

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Hier, Dominique Gisin avait terminé sa manche d'entraînement à Cortina d'Ampezzo en état de choc, paniquée par une douleur ressentie dans son genou gauche. Un quart d'heure plus tard, le sourire retrouvé, celle qui a déjà subi sept opérations des genoux se voulait toutefois rassurante. "Plus de peur que de mal".
Malheureusement aujourd'hui, la réception du premier saut de la descente a réveillé l'irritation dans son genou. Le visage fermé, Dominique Gisin n'a glissé que quelques mots sur sa course -"j'ai sans doute été trop dure"-, avant de quitté la station italienne. Elle rentre ce soir en Suisse où elle va effectuer un contrôle médical. (Le Matin)

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Federer: «Je n’ai plus mal»

Tennis

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Pour la première fois depuis sa blessure au dos, le Bâlois a frappé sans douleur ni appréhension. Il ne désespère pas de redevenir numéro un cet été.
Par Christian Despont. Mis à jour le 14.01.2012 5 Commentaires



Mots-clés

• Roger Federer

Comment va votre dos?

J’ai commencé à sentir une amélioration mardi dernier seulement. Aujourd’hui, pour la première fois, j’ai pu frapper à 100%. Aucune douleur. Aucune appréhension. Tout est revenu à la normale. Hier, j’avais encore un peu de retenue dans mes gestes. Existe-t-il un risque de rechute?

Non, pas avec un spasme musculaire. J’ai justement déclaré forfait à Doha pour éviter que la situation empire. Comme je l’espérais, quelques jours de repos ont suffi. Ce n’est pas dramatique: je n’ai pas perdu ma condition physique, ni mes sensations. Maintenant, il est clair que ce genre de blessure peut survenir en Grand Chelem, je l’ai déjà vécu à plusieurs occasions. Personne ne peut prévoir une déchirure musculaire. D’ailleurs, je suis moi-même très surpris de ce qui est arrivé. J’étais en grande forme. Pensez-vous que ce semestre peut vous donner l’occasion de redevenir numéro un?

Voilà, la situation est parfaitement résumée: nous aurons les premières réponses après l’Australie. Là, je verrai si je suis proche ou non. Nous aurons une tendance claire et il sera temps de prévoir la suite. Cela dit, mes priorités ne devraient pas changer.Je veux absolument arriver en forme cet été, pour enchaîner Roland-Garros, Wimbledon, les Jeux olympiques et l’US Open. Si je remporte ne serait-ce que deux de ces tournois, le classement peut changer très vite. John McEnroe estime qu’à Melbourne, cette surface lente vous prétérite.

Je reconnais que ce revêtement n’est pas très rapide. Pour déborder l’adversaire, il faudra tailler les angles, accentuer les effets. Il faudra construire les points avec patience, ce sera physique. Au fond de moi, j’espérais que la surface redeviendrait plus rapide, mais les organisateurs n’y ont pas touché. Tant pis, je trouverai des solutions. Vous n’avez remporté aucun Grand Chelem depuis deux ans.Le temps de votre dernier sacre vous paraît-il lointain?
Honnêtement, je n’ai pas l’impression que c’est si long. Le temps passe tellement vite. Pareil avec mes filles: tout le monde répète qu’elles ont grandi, mais finalement, elles ont déjà deux ans et demi. C’est quoi, deux ans? Je revois encore Mirka enceinte à Wimbledon, quand je bats Roddick en finale. Je la revois comme si c’était hier. (Le Matin)