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La colère des cieux sur la Streif

20.01.2012 - 19:44 La piste est gonflée comme une éponge par les quantités d'eau tombées. Et la récente neige empêche l'humidité de s'évaporer. [GEORG HOCHMUTH - Keystone]

Kitzbühel n'est pas béni des cieux. Après la pluie, jeudi, c'est la neige qui s'attaque désormais à la Streif. Un ciel bas, des rafales d'or blanc et une piste qui reste désespérement vide. Et, à en croire les prévisions météo, il n'est pas prévu que cela s'arrange...

A croire que "là-haut" on a que peu goûté à l'annonce de la future retraite de Didier Cuche, jeudi, et qu'on veut le priver de l'adieu qu'il mérite, avec peut-être cette 5e victoire qui ferait de lui le champion des champions... Alors voilà, la Streif attend une heure qui ne viendra peut-être pas, comme en 2005 et 2007. Elle est là, à surplomber majestueusement la station tyrolienne, à alimenter bien des discussions...
Didier Cuche très ému a annoncé sa fin de carrière à Kitzbühel jeudi dernier. [Alessandro Trovati - Keystone] Toujours sur le fil du rasoir

Car si la Streif couronne les vrais descendeurs, elle a aussi ce côté monstrueux, celui qui peut vous briser une carrière (réd: Daniel Albrecht). "Sur cette piste, on est toujours sur le fil du rasoir", explique Didier Cuche. "Ca peut basculer d'un côté ou de l'autre". "C'est une piste qui me pousse dans mes derniers retranchements", poursuit le futur retraité. "Tu dois tout faire juste. Les 35 premières secondes et les 25 dernières sont terribles. Au milieu, il faut être juste et précis". Cette piste, Cuche a très vite appris à la maîtriser. Trop peut-être. "J'ai toujours été à l'aise et serein au départ. Peut-être que je ne me rendais pas compte par où on descendait...".
Frôler et pas dépasser les limites

Mais le quadruple vainqueur des épreuves du Hahnenkamm revient très vite sur terre. "Je dois me rappeler qu'on est à Kitzbühel, là où tu dois frôler tes limites sans jamais les dépasser". Et Cuche de se souvenir de sa "première" sur la piste tyrolienne, en 1996. "C'était assez difficile, car sur les 5 premiers coureurs au départ, 4 sont repartis en hélico!", raconte-t-il. "J'ai pu m'élancer avec près de 2h de retard. Ce n'était pas évident pour un jeune". Un "Suisse de l'année" qui était alors "bien pâle" dans le portillon de départ! "En fait, je me souviens surtout des 10' avant, car une fois dedans, j'étais tellement résigné que tout pouvait m'arriver. Ca m'était égal...".
"Une piste pas comme les autres"

Beat Feuz, récent vainqueur au Lauberhorn, ne devrait, lui, participer qu'à sa 3e descente à Kitzbühel. Mais il n'oubliera jamais sa 1ère participation, en 2010. "J'étais dans un état extrême, avec un coeur qui battait à fond. Je n'avais qu'une envie, c'était de ressortir par derrière...". "Ce n'est pas une piste comme les autres", poursuit le Bernois. "On est tous plus nerveux qu'ailleurs. L'ambiance au sommet est d'ailleurs assez calme, on ne parle pas beaucoup". De la peur? Peut-être. Mais aussi du respect pour un tracé qui a consacré les plus grands, de Killy à Cuche, en passant par Colombin, Klammer, Zurbriggen ou encore Alphand.
Didier Defago lors de sa victoire sur la Streif en 2009. [GIOVANNI AULETTA - Keystone] "Heureux quand on passe la ligne"

"C'est une course que tout le monde attend, parmi nous. C'est l'objectif de beaucoup d'athlètes", lance Didier Défago, vainqueur en 2009 et tout fier, année après année, de revoir la cabine qui porte son nom, privilège du vainqueur. "Je suis content qu'elle soit toujours dehors, et pas dans un coin!". Le Morginois concède toutefois un "sentiment très spécial" au départ. Et à l'instar d'un Beat Feuz, il se dit "heureux quand on passe la ligne". "La 1ère fois que je suis venu ici (réd: en 2000), lors de la reconnaissance, je me suis demandé comment on pouvait descendre certains passages. Et notamment tout droit", se souvient, hilare, le skieur valaisan.
Le malheureux souvenir de "Janks"

"Mais je me souviens aussi qu'une fois arrivé en bas, je voulais remonter tout de suite", raconte "Déf". "J'avais l'impression de ne pas avoir tout donné! Skier à Kitzbühel procure un sentiment tout simplement extraordinaire". Le verbe est un peu moins enjoué du côté de Carlo Janka, qui dit "n'avoir pas encore entamé d'histoire d'amour" avec l'étape autrichienne. Et pour cause: sa grande première sur la Streif a été marquée par le tragique accident de Daniel Albrecht, en janvier 2009. "Je ne l'oublierai jamais, malheureusement", confie "Janks". "Aujourd'hui, ça va un peu mieux, j'y pense moins. Mais croyez-moi, pour un nouveau, c'est une expérience très marquante...".
Kitzbuehel, un rêve de gosse

Pour Silvan Zurbriggen, et comme pour Beat Feuz d'ailleurs, "Kitzbühel a toujours été un rêve de gosse. On s'y voyait sur le podium et même, pourquoi pas un jour, gagner", concède le Valaisan, qui "n'oubliera jamais" sa première sur la Streif. "Des frissons ont traversé tout mon corps", dit-il. "Je me souviens que je devais m'élancer juste après Ghedina (réd: en 2004). Il avait poussé tellement fort que ça m'avait impressionné", raconte Silvan. Pour le Haut-Valaisan, la Streif a beaucoup évolué. "Ca tourne désormais beaucoup plus qu'à l'époque. Mais ça ne veut pas dire que tu ne dois pas être concentré à 100%. Tu dois te souvenir de chaque bosse, de chaque trou!".
"Une bière si tu pousses 3 fois"

S'élancer sur la Streif est pour chaque skieur un sacré pari. Les "plus vieux habitués" en profitent d'ailleurs souvent pour en rajouter une couche, pour défier les "bleus", les "nouveaux". "C'est vrai qu'il y a de petits trucs, comme gagner une bière si tu pousses 3 fois après avoir franchi le portillon", explique Silvan Zurbriggen. A un endroit où la pente frise les 85%! "Si tu y parviens, tu es franchement pas mal!" Pour Défago, la pratique a un peu disparu chez les Suisses. "On disait que si tu poussais 3 fois, tu étais un vrai descendeur. Moi, je ne me souviens pas si je l'ai fait!". Pousser ou pas, Kitzbühel reste une course à part, là où s'écrivent bien des histoires.
Kitzbühel, Daniel Burkhalter

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Ski nordique

Le Polonais Stoch s'impose chez lui, Ammann 15e

20.01.2012 - 20:50 Kamil Stoch savoure sa victoire devant son public. [Czarek Sokolowski - Keystone]

Kamil Stoch a fêté, devant des dizaines de milliers de spectateurs conquis, sa quatrième victoire en Coupe du monde de sa carrière. Simon Amman, 15e, n'est, une nouvelle fois, par parvenu à s'extraire de la masse.

Au cours de la première manche, Ammann n'a pas trouvé le vent porteur sous ses skis. Avec 117,5 m, le saut du quadruple champion olympique ne lui a pas permis d'occuper mieux que la 19e place. Au terme de la deuxième manche avec un saut presque identique (117 m), Ammann a gagné quatre rangs parce que certains autres sauteurs ont connu de grands problèmes avec un fort vent dans le dos.
Simon Ammann n'a toujours pas trouvé la bonne carburation en Coupe du monde cette saison. [Grzbgorz Momot - Keystone] Les conditions climatiques difficiles avec un vent tournant et des chutes de neiges intermittentes ont gêné les concurrents, surtout les six derniers de la manche initiale. Thomas Morgenstern est tombé lors de l'atterrissage et s'est retrouvé classé au 47e rang. L'Autrichien prenait la chose du bon côté: "Tout est allé de travers. Déjà sur le tremplin, ça semblait arracher dans les traces. A l'atterrissage, je ne voyais pratiquement rien." Ses compatriotes Gregor Schlierenzauer et Andreas Kofler ont atterri loin derrière. Kofler a sauvé les meubles lors de son second saut le deuxième plus long avec 130 m et est remonté à la 3e place.
Seul Kamil Stoch a sauté plus loin que Kofler. Les 135 m du Polonais lui ont permis de fêter la victoire avec 6,7 points d'avance sur l'Allemagne Richard Freitag. Stoch avait fêté sur les mêmes installations l'année dernière son premier de ses quatre succès en Coupe du monde. Dimanche dernier, il avait pris les 3e et 6e places des deux concours de vol à skis de Kulm (AUT).

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Alphand: "Je dis bravo pour tout ce que Didier a réalisé"

Ski alpin

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Luc Alphand compte à son palmarès douze victoires en Coupe du monde, dont trois en descente sur la mythique Streif. Le Français dit tout le bien qu'il pense de Didier Cuche, au lendemain de l'annonce de sa retraite.
Par Gaëlle Cajeux. Mis à jour le 20.01.2012

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Luc Alphand après sa victoire en Coupe du monde à Kitzbühel en 1997.

Triple vainqueur sur la Streif, vous êtes l'un des mieux placé pour comprendre la symbolique de l’annonce de la retraite de Didier Cuche à Kitzbühel.

Evidemment c’est très fort. Surtout, je trouve super important de prendre la décision d'arrêter et pas qu'elle te soit imposée par une blessure ou de mauvais résultats. Choisir d’arrêter en cette fin de saison, c’est super intelligent de sa part. Et en même temps, c'est l'heure. Didier a un palmarès, un bagage. Bien sûr, il n’a pas gagné les Jeux olympiques. Et bien je compatis (il rit) moi non plus… Mais lui a au moins une médaille d’argent. Enfin, lorsqu’il arrêtera à la fin de la saison, j’espère en santé, il va laisser une image extrêmement positive au grand public.Et puis, concernant la reconversion après ski, il y a tellement de choses à faire. Je suis bien marin maintenant… Vous y croyez? (il rit). Si tu as des passions et que tu te donnes un tout petit peu les moyens, tu peux réaliser plein de trucs. Et si Didier choisit de s’impliquer pour les jeunes skieurs, c'est génial.
Que laisse-t-il dans l’histoire du ski?
Didier est largement l’un des meilleurs descendeurs de l’histoire. C’est quelqu'un qui aime ce qu’il fait, tout en étant super pro. J'ai des vidéos de ses entraînements que je montre à mes gamins justement. Je leur dis: voilà, le mec il gagne, mais il bosse. Didier est comme un chat. Il est super coordonné, il a un super équilibre. Musculairement, il est gaillard. Mais il allie ses qualités de souplesse avec beaucoup de puissance. Seul Kjuss savait le faire aussi bien. Alors je dis bravo, pour tout ce qu'il a fait, surtout en descente. Je garderais toujours l’image de sa descente ici à Kitzbühel il y a deux ans. Et l’année dernière aussi. Il a réussi la descente parfaite. C'est beau quand le sport de haut niveau est pratiqué comme cela. Quand le mec maîtrise tout au bon moment. C'est rare.
Beat Feuz semble tout désigné pour lui succéder. Que vous inspire-t-il?
C'est beau ce qu'il fait, c'est un extraterrestre en ce moment. Mais Didier, on peut le juger sur une carrière. Beat est dans une période faste, il découvre. Il faut qu'il surfe sur la vague. C'est positif pour la confiance et cela permet de mieux digérer la charge d’entraînement, etc. Je lui souhaite la même carrière que Didier, mais il faut pour cela réussir à tenir, à garder la motivation avec les années, passer au travers des grosses blessures.
Une autre jeune athlète flambe actuellement. Votre fille Estelle, qui a décroché quatre médailles en cinq épreuves aux Jeux olympiques de la jeunesse (dont le titre en super-G).
Je suis super content pour elle. Elle se donne depuis qu'elle est jeune. Cela ne veut pas dire qu'elle gagnera plus tard en Coupe du monde, mais c'est déjà une super première étape. Je sais ce qu'est le sport, alors je ne suis pas là à lui mettre la pression. Je lui ai dit: tu as une chance terrible, ce sont les JO de la jeunesse, éclate-toi!

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Les skieurs de compétition seront protégés par un airbag

Sciences

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Une révolution que ne vivra pas Didier Cuche: à l’avenir les skieurs professionnels verront leur sécurité améliorée grâce à un airbag.
Par Myriam Amara. Mis à jour à 16h35 2 Commentaires

Aksel Lund Svindal,Kristian Ghedina and Werner Heel présentent l'airbag
Image: Keystone
La Fédération internationale de ski et l’entreprise Dainese ont présenté à Kitzbüehl, en Autriche, un nouveau projet pour renforcer encore la sécurité des skieurs.
Il s’agit d’un airbag qui se déclenche en 50 millièmes de secondes et enveloppe le haut du corps, rapporte le site du Blick.
Le projet est en phase de test, jusqu’aux Jeux olympiques de Sotschi , Russie, en 2014.

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Federer: «J’aurais pu jouer une journée entière»

Tennis

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Le Bâlois remporte le 998e match de sa carrière professionnelle contre le serveur Ivo Karlovic.
Interview: Christian Despont. Mis à jour à 08h09

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Était-ce le duel que vous attendiez, sans échange ni rythme?
Oui, et je l’ai abordé le plus calmement du monde. Honnêtement, je pourrais jouer ce genre de tennis pendant une journée entière, aucun soucis. J’ai les nerfs pour résister. J’encaisse les aces sans frustration, puis j’attends mon heure. Il est important de rester à l’affût, de prendre les bonnes décisions au bon moment.
N’avez-vous jamais craint que la rencontre tourne mal?
Personne ne peut savoir ce qui peut arriver. Par exemple, Karlovic a une balle de premier set sur son service. Dieu merci, il la sort de quelques millimètres, puis sert une deuxième balle plus accessible et, avec un peu de chance, je réussis un lobe acrobatique, unanimement déconseillé face à un gars de 2,08 m. En fait, les serveurs comme Karlovic ne pardonnent aucun répit. Il suffit de «sortir du match» une ou deux minutes pour concéder sa mise en jeu, puis le set. La concentration est primordiale. Mais j’étais en contrôle.
Vous disputerez dimanche votre 999e match sur le circuit professionnel. Est-ce un sentiment spécial?
Je n’en suis qu’à 998, n’est-ce pas? J’ai probablement disputé davantage de matches, chez les juniors et en double, qui ne sont pas comptabilisés. C’est beaucoup de tennis, aucun doute. Je ne sais pas si je disputerai encore mille matches, mais j’aimerais augmenter ce chiffre. Je suis en bonne santé. Je me sens bien.
Vous affronterez Bernard Tomic ou Aleksandr Dogolopolov, deux styles atypiques.
Pas de problème! Honnêtement, j’aime autant affronter des jeux singuliers, avec la perspective d’un défi excitant. Sur le circuit, nous avons assez de coups droits et de revers à satiété, de gammes dans tous les sens. J’aime le changement, la nouveauté.

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La volée improbable de Gaël Monfils (vidéo)

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1748/Open...ls-video.dhtml
L'Australian Open ne réussit décidément pas à Gaël Monfils. Le Français s'est fait sortir dès le troisième tour par le Kazakh Mikhail Kukushkin (6-2, 7-5, 5-7, 1-6, 6-4). Pour la troisième fois consécutive, le joueur a trébûché au troisième tour du tournoi australien.

"C'est pourri"
"J'ai serré les dents, je me suis battu, c'est cool, mais cela sert à quoi? J'ai perdu", a-t-il lâché après le match, effondré. "J'ai juste envie d'oublier. C'est nul. Tout simplement. Troisième tour, c'est pourri." (sic)

Signe de son impuissance, à 5-5 dans le second set, la tête de série n°14 a réalisé une volée surprenante, qui ne lui a toutefois pas permis d'empocher le point. Mais le Français voudra sans doute oublier cette rencontre au plus vite... (JC)

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Anderlecht s'impose sur un penalty contestable


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7S7 mise à jour Après avoir brillé face au FC Bruges, Anderlecht s'est contenté du strict minimum à Courtrai (0-1). C'est Guillaume Gillet, juste avant la mi-temps, qui a offert la victoire à ses couleurs sur penalty. Un penalty contestable, puisque la faute de N'Diaye sur Suarez était très légère. Sans briller, le Sporting conforte tout de même sa première place au général. C'est finalement l'essentiel.

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1. Deschacht encore titulaire
Peu à son affaire contre Bruges, Olivier Deschacht sentait le souffle de la concurrence de Safari, qui n'avait pas démérité jusqu'ici. Pourtant, l'ancien capitaine du Sporting a encore été préféré au Suédois. Sans rendre une copie parfaite, le back gauche a fait son boulot, avec ses qualités. Un match qui pourrait lui faire du bien au moral, d'autant que la défense bruxelloise a réussi à préserver ses filets inviolés, pour la deuxième fois consécutive.

2. Anderlecht inconstant dans le jeu
Après sa très belle prestation dimanche dernier face à Bruges, on attendait de voir le visage qu'allait montrer Anderlecht ce samedi soir. Le moins que l'on puisse écrire, c'est que les Mauves n'ont pas été brillants, à l'image d'un Suarez peu à son affaire. Pourtant, Ariël Jacobs avait titularisé le même onze de base que six jours plus tôt. En première période, le Sporting a rarement été dangereux, à l'exception d'une action de Jovanovic où le Serpent déposait le ballon sur le dessus de la transversale. Les Bruxellois étaient plus mordants ensuite, avec plusieurs belles opportunités, surtout dans le chef de Mbokani. Dans l'autre sens, la défense des Mauves a été moyenne, avec un Kouyate parfois hésitant et un Wasilewski pas spécialement à son affaire. Heureusement pour le Sporting, Courtrai n'a pas été très adroit devant le but de Proto.

3. Le cadeau de Colemonts
Si Anderlecht est finalement parvenu à gagner ce match difficile, contre une équipe courtraisienne classée tout de même à la quatrième position avant le match, c'est aussi parce qu'il a bénéficié d'un penalty contestable sur Matias Suarez. Le Soulier d'Or a été légèrement accroché par N'Diaye mais Monsieur Colemonts n'a pas hésité à désigner le point de penalty. Il ne fallait pas en demander autant à Guillaume Gillet, qui a réussi à marquer son onzième but de la saison en prenant Van Hout à contrepied. Penalty ou pas ? C'est "sifflable", mais cela risque d'alimenter les discussions dans les cafés.

Julien Collignon




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La Guinée équatoriale bat la Libye en ouverture de la CAN


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7S7 mise à jour La Guinée équatoriale ne pouvait rêver mieux: une victoire 1-0 sur la Libye en match d'ouverture de la Coupe d'Afrique qu'elle coorganise avec le Gabon, sur un but marqué en fin de partie par Balboa (88e) qui fait naître un suspense inattendu dans le groupe A.

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Quelle libération pour le stade de Bata ! Sur un contre, Javier Angel Balboa Osa battait le gardien libyen Aboud et ouvrait les festivités de cette 28e CAN, avant le second match Sénégal-Zambie. Ekanga aurait même pu doubler le score dans la foulée mais trouvait la barre (90e).

Les joueurs de Guinée équatoriale ont dans l'ensemble dominé les débats pour leur première participation à une CAN, sous les yeux du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema et de celui de la Confédération africaine (CAF), Issa Hayatou.

Le bloc défensif équato-guinéen gênait les attaquants libyens, qui butaient sans relâche sur ce mur, avec le milieu défensif Konaté Mamadou Ben Esono officiant comme un troisième défenseur central.

Et ils n'avaient pas le renfort des milieux excentrés, qui ne prenaient pas leur couloir. Les "Chevaliers de la Méditerranée" se montraient plutôt attentistes, suivant un plan de jeu timoré.

Le sélectionneur de la Libye, Marcos Paqueta, l'avait dit: "La clef, ce sera de remporter le premier match parce que, si nous le perdons, il faudra prendre plus de risques lors du deuxième match et ouvrir des espaces".

Une manière d'annoncer une certaine prudence. Le bilan offensif des Libyens frisait finalement le zéro, avec deux frappes sans danger pour seules occasions (32e, 58e). Et c'est le Nzalang qui s'est créé les meilleures occasions, notamment au bout du premier quart d'heure, avec une frappe déjà de Balboa Osa difficilement repoussée par le gardien (16e) et surtout ce tir du capitaine Juvenal Edjogo Owono Montalban sur le poteau (18e). Dans la continuité, Ivan Bolado Palacios (un des trois Sud-Américains naturalisés) reprenait et marquait, mais était signalé hors-jeu.

Fausse joie pour le stade de Bata, prompt à s'enflammer. D'autant que ce temps fort n'allait plus revenir, la suite se révélant plus ronronnante, hormis ce coup franc lointain de Laurence Doe (73e) et un centre-tir d'Iyanga Travieso (78e) détournés par Samir Aboud. Jusqu'à ce que Balboa ne mette les Libyens KO. (afp

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Le jeune Liégeois Gianni Bruno offre la victoire à Lille (vidéo)


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Chelsea avec Lukaku tenu en échec à Norwich City


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Chelsea a été tenu en échec par Norwich City, 0-0, devant 26.792 spectateurs, samedi à Carrow Road lors de la 22-ème journée du championnat d'Angleterre.

Le promu est ainsi assuré de conserver sa 9-ème place, tandis que les Blues, 4-èmes, reviennent provisoirement à 10 points (51-41) du leader, Manchester City, qui reçoit Tottenham, 3-ème à 5 points, dimanche.

Entré au jeu à la place de Fernando Torres à la 77-ème minute, le jeune diable rouge Romelu Lukaku n'a pas été en mesure de transformer en victoire, le coup de poker de son entraîneur Andre Villas-Boas. Il n'a été impliqué dans aucune phase dangereuse pour le gardien local John Ruddy. (belga)


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