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Le Belge Gianni Meersman gagne à Paris-Nice

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Édité par: Christophe Durant
7/03/12 - 16h41 Source: éditeur
Gianni Meersman (Lotto-Belisol) a remporté mercredi la 4e étape du 70e Paris-Nice (WorldTour), longue de 178 km entre Brive-la-Gaillarde et Rodez. Pour son premier succès sur la Course au Soleil, le coureur belge a devancé au terme d'un sprint en légère montée le Slovène Grega Bole (Lampre) et le Néerlandais Lieve Westra (Vacansoleil).
© belga.
Une échappée matinale composée de 5 coureurs (Péraud, Fédrigo, Howard, Mate Mardones et notre compatriote Bart De Clercq), n'ayant jamais compté plus de 3:40 d'avance, a été reprise par le peloton à 20 km de l'arrivée à l'approche de l'avant-dernière difficulté de la côte d'Aubert le Crès (3e cat.). Au sommet de celle-ci, à 14 km du but, Thomas De Gendt prenait les points du grimpeur et poursuivait son effort une quinzaine de secondes devant le peloton. Une fois le regroupement effectué à 7 km de la ligne, un groupe de tête d'une trentaine d'unités se formait. Malgré l'accélération de l'Allemand Andreas Kloden lors du mur (500 m à 7,9 %), situé à 2 kilomètres de la ligne, la victoire d'étape se jouait au sprint, Meersman y imposant sa pointe de vitesse devant Bole et Westra.

Le Britannique Bradley Wiggins (Sky), qui a terminé 10e de l'étape, deux places derrière l'Espagnol Alejandro Valverde, a conservé le maillot jaune de leader. Il possède toujours six secondes d'avance sur l'Américain Levi Leipheimer (Omega Pharma-Quick Step), alors que Maxime Monfort reste premier Belge à la 5e place et 18 secondes de Wiggins.

Le 5 étape, considéré comme l'étape reine de l'épreuve, emmènera le peloton jeudi d'Onet-le-Château vers Mende, au terme de 178,5 km de course. gagné la deuxiè

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Le tennis mondial en plein désert californien

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Par: Loïc Struys
7/03/12 - 23h55 © getty.
C'est demain, jeudi, que le tournoi d'Indian Wells, rebaptisé BNP Paribas Open, sonnera les trois coups de la traditionnelle tournée américaine qui emmènera le monde de la petite balle jaune du désert californien aux plages de Miami. Pour sa durée inhabituelle (10 jours), Indian Wells est considéré, avec Miami, comme le tournoi le plus important après les Grands Chelems. C'est dire si comme chaque année, les stars des courts voudront se surpasser. Côté belge, si Clijsters a déclaré forfait en raison de sa cheville gauche, nos meilleurs représentants (Rochus, Malisse, Wickmayer) sont dans le tableau final là où d'autres (Bemelmans, Authom) tenteront d'y accéder par le biais des qualifications. 7sur7 sera également présent pour vous faire vivre l'événement de plus près.
© reuters. © epa.
Tout est prêt. Indian Wells, qui se déroule du 8 au 18 mars en plein désert californien, verra s'affronter les grandes stars du tennis. Côté masculin, elles ont toutes répondus présent.

Revanche des 4 fantastiques
Tenant du titre et arrivé invaincu l'an dernier, Novak Djokovic aura à coeur d'effacer sa défaite en demi-finale du dernier tournoi de Dubaï face à Andy Murray. Si la logique est respectée, les deux joueurs devraient à nouveau se croiser en demi-finale. Mais c'est de l'autre côté du tableau qu'une fois encore, tous les regards convergeront puisque Rafael Nadal, tête de série numéro 2, et Roger Federer, numéro 3, pourraient offrir au public du central un 28e duel, revanche de la dernière demi-finale de l'Open d'Australie.

Malisse, plutôt double que simple
Roger Federer, justement, arrive avec une énorme confiance. Vainqueur à Rotterdam et à Dubaï, le Suisse, qui a remporté l'épreuve à trois reprises (2004 à 2006), n'a concédé que deux défaites cette saison et tient la forme. Toutefois, sur la route des demies, il pourrait croiser Roanic ou Monfils, deux clients. Nadal, de son côté, devrait moins peiner, seul Tsonga, en quart, semble être en mesure de le faire vaciller. Côté Belge, Xavier Malisse et Olivier Rochus, les deux seuls directement qualifiés, n'ont pas eu la même veine. Le Namurois tombe sur l'Italien Seppi tandis que Malisse attend un qualifié. Au second tour par contre, Mardy Fish, 8e tête de série, sera un dur morceau pour Olivier là où le Courtraisien à un coup à jouer face à Stepanek, même si ce dernier mène 5-3 dans leurs confrontations directes.

Mais c'est sans doute en double que notre compatriote sera le plus attendu. Associé à Dolgopolov, il y a défendra un titre acquis à la surprise générale l'an dernier. Et le défi sera de taille car, à côté des spécialistes de la discipline, les ténors du circuit sont également engagés.

Azarenka et le reste
Côté féminin, la grandissime favorite sera la numéro un mondiale Victoria Azarenka. La Bélarusse de 22 ans, invaincue cette saison après ses victoires en Australie et à Doha, arrivera cependant avec quelques doutes en raison d'une cheville capricieuse qui l'avait contrainte à se retirer du tournoi de Dubaï. Ce coup d'arrêt a-t-il brisé son élan? Rien n'est moins sûr car derrière, la concurrence ne se bouscule pas. Cependant, à l'exception de Kim Clijsters, toutes les meilleures joueuses sont présentes. Tenante du titre, l'ancienne numéro 1 mondiale retombée à la 4e place mondiale, Caroline Wozniacki compte défendre son titre pour espérer devenir la première joueuse depuis Martina Navratilova (en 1991) à gagner deux fois de suite le tableau du simple dames.

Yanina, notre seule chance
Seule représente tricolore, Yanina Wickmayer, 22e tête de série, devra immédiatement entrer dans le vif du sujet face à l'Australienne Jarmila Gajdosova (WTA 52), pour espérer en découdre face à une certaine Jelena Jankovic, qu'elle n'a rencontré qu'une seule fois (défaite en 2008). Après un début de saison délicat, la Belge s'est bien repris, avec notamment une demie à Paris et un quart à Doha, perdu face à Azarenka. Indian Wells arrive à point et devrait lui permettre de lancer définitivement sa saison. Ces spéculations rendent cette "dizaine" passionnante et 7sur7 sera présent pour vous la faire vivre au plus près.

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Exploit de l'Apoel Nicosie qui sort Lyon aux tirs au but

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Par: rédaction
7/03/12 - 23h37 Source: belga.be © reuters.
L'Apoël Nicosie s'est qualifié pour la première fois de son histoire pour les quarts de finale de la Ligue des champions, en éliminant aux tirs au but Lyon (4-3), mercredi sur son terrain en 8e de finale retour. Le score à l'issue du temps réglementaire, et des prolongations, était de 1-0.
© reuters. © ap.
L'APOEL ne mettait que 9 minutes pour ouvrir le score et ainsi égaliser le score du match aller: sur un centre de la droite de Charalambides, Manduca surgissait au second poteau et fusillait Lloris. Bastos était trop juste sur un centre de Lisandro (30e) puis une tête d'Ederson passait au ras du poteau de Chiotis, préféré à Urko Pardo dans les buts chypriotes (39e). Lloris devait repousser du pied un tir de Solari (42e).

En deuxième mi-temps, l'APOEL avait deux grosses occasions: tout d'abord, Cissokho risquait de marquer contre son camp. Sa déviation de la tête était repoussée par la barre transversale de Lloris (55e). Après un numéro de Charalambides, Solari déviait de peu à côté (71e). Le score ne bougeant pas, les deux équipes devaient aller aux prolongations pour se départager.

Au cours de celles-ci, Manduca, l'auteur du but, était exclu pour avoir écopé d'un deuxième carton jaune.

Les prolongations ne donnaient rien et les tirs au but devenaient inévitables. Chiotis repoussait les tirs de Lacazette et de Bastos envoyant ainsi l'APOEL Nicosie en quart de finale pour la première fois de son histoire.

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La Juventus reste derrière l'AC Milan

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Par: rédaction
7/03/12 - 21h39 Source: belga.be © afp.
La Juventus Turin n'a pas profité de son match en retard à Bologne (1-1) pour dépasser l'AC Milan en tête du championnat d'Italie, mais elle a peut-être retrouvé un joueur qui s'était égaré en cours de saison, Mirko Vucinic, auteur du but de l'égalisation.
© ap. © afp. © afp. © ap.
Si le Milan avait fait grosse impression en détruisant Palerme (4-0) pendant que la Juve était tenue en échec chez elle par le Chievo Vérone (1-1), la Serie A n'est pas encore jouée, puisque les "Bianconeri" sont à deux longueurs de la tête, le calendrier à jour.

La Juve évolue un ton en-dessous du Milan pour la qualité de ses stars, l'entraîneur Antonio Conte l'a reconnu le week-end dernier, mais les "Rossoneri" ont des terribles trou d'air, comme à Arsenal (défaite 3-0 mais qualification) mardi. En revanche, la Juve, quelque fois besogneuse, est toujours invaincue en 26 journées (13 victoires et 13 nuls).

Elle a montré ses qualités de combattantes en revenant au score après avoir été menée, mercredi, après un but de Marco Di Vaio, le capitaine et meilleur buteur de Bologne (17).

Mais Vucinic, couvert de sifflets par le Juventus Stadium samedi contre le Chievo, a égalisé (59), lancé en profondeur par le meilleur joueur de la Juve depuis sept mois, Andrea Pirlo. Tous ses coéquipiers ont sauté de joie sur le Monténégrin, auteur seulement de son quatrième but de la saison en Serie A.

Dans les deux autres matches qui avaient été reportés à cause des chutes de neige au coeur de l'hiver, Cesena (19e) a raté une occasion de grignoter quelques points en étant tenu en échec à domicile par Catane (0-0), et compte 12 points de retard sur le premier non-relégable, Sienne.

Parme a également été accroché, par la Fiorentina (2-2), et aurait perdu sans l'égalisation de Sebastian Giovinco sur penalty (87 s.p.). Les Parmesans restent en bas de classement avec une seule longueur d'avance sur Sienne.

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Tottenham se qualifie pour les quarts de la Coupe

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Par: rédaction
7/03/12 - 23h09 Source: belga.be © afp.
Tottenham s'est qualifié mercredi pour les quarts de finale de la Coupe d'Angleterre après sa victoire (3-1) contre Stevenage (D3), grâce à un doublé de Defoe, lors du match à rejouer des 8e de finale.
Les Spurs, troisièmes en Championnat et tenus en échec lors du premier match (0-0) au Lamex stadium, stade de Stevenage au nord-ouest de Londres, ont toutefois connu des frayeurs après que le modeste club de 3e division eut ouvert le score par Joel Byrom (4e) sur pénalty.

Tottenham a égalisé par son buteur Jermain Defoe (26e) avant de prendre l'avantage 10 minutes après la pause par son attaquant Emmanuel Adebayor sur pénalty, consécutif à une faute sur Bale (55e).
Enfin les Londoniens creusaient définitivement l'écart grâce à un nouveau but de Defoe bien servi par Bale (75e).

En quarts de finale Tottenham recevra Bolton à White Hart Lane.

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La Patrouille des Glaciers affiche complet pour sa quinzième édition

07.03.2012 - 16:40 - mise à jour: 17:48
Pour assurer l'avenir de la course, ses responsables veulent lui donner une dimension nationale. [DR]

La mythique course valaisanne verra plus de 4300 participants parcourir les crêtes alpines au sud du canton sur 27 ou 53 kilomètres.
La Patrouille des Glaciers, qui aura lieu du 25 au 28 avril, affiche complet avec 1451 équipes inscrites, chacune composée de 3 coureurs. Dans les rangs figurent quelques personnalités, comme le skieur Didier Défago ou le directeur de Swisscom Carsten Schloter.
Quelque 1800 autres personnes ont été mises sur liste d'attente. Près de la moitié des équipes sont des patrouilles militaires, qui peuvent s'inscrire en priorité, a indiqué le commandant de la course Ivo Burgener mercredi.
Assurer l'avenir

La volonté des responsables est de donner à la course valaisanne, qui relie Zermatt à Verbier sur une distance de 53 kilomètres (110 km/effort) ou Arolla à Verbier sur 27 kilomètres (50 km/effort), une résonance nationale afin d'assurer son avenir. En effet, l'événement représentant 13'000 journées de services pour l'armée, elle estime nécessaire qu'il y ait un retour au niveau national.
ats/hend

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L'Apoel Nicosie crée la sensation en sortant Lyon (4-3 tab) de la Ligue des champions

07.03.2012 - 23:59

L'Apoel Nicosie a créé la sensation en 1/8 retour de la Champions League. Battus 1-0 à Lyon, les Chypriotes ont renversé la vapeur en marquant d'entrée face à des médiocres Lyonnais, puis en s'imposant finalement au terme de la séance de tirs au but (4-3). Dans l'incapacité d'enfoncer le clou malgré plusieurs situations très favorable, l'Apoel a resserré sa garde en 2e mi-temps. Déterminant lors des tirs au but, Chiotis a ensuite fait le reste C'est la 2e fois que Lyon échoue aux tirs au but en C1. En 2004, c'est le PSV Eindhoven de Johann Vogel qui avait éliminé les "Gones" en quarts.

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Hugh Quennec est le repreneur de Servette

Football

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Le président du GE Servette Hockey Club reprend les rênes du club de football du bout du lac. Michel Pont sera associé au projet.
Mis à jour à 16h00 57 Commentaires

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1/19 Hugh Quennec, à gauche, repreneur du Servette FC, salue les joueurs du SFC






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Manifestation de soutien au Servette
Une manifestation de soutien au Servette FC a eu lieu devant le Palais de Justice à Genève.




Le repreneur du Servette FC est Hugh Quennec. Il sera présenté aujourd’hui à 16h30 lors d’une conférence de presse.
Dans un communiqué, Hugh Quennec remercie Majid Pishyar pour avoir renoncé à toutes ses parts dans le club pour un franc symbolique. Il précise aussi que la qualité de président d'honneur sera conférée au désormais ex-président du Servette FC.
Chris McSorley, coach du GE Servette HC, réagit à cette annonce:
«Cela fait plusieurs jours que je suis au courant de cette entreprise. Je savais que Hugh Quennec travaillait étroitement avec Michel Pont pour tenter de fédérer les gens autour d'un projet de reprise. J'admire Hugh pour son énergie et son enthousiasme. Et il s'est donné sans compter pour réussir à mener à bien ce projet.»
LE PORTRAIT DE HUGH QUENNEC in Le Matin Dimanche (2010):
Ses proches affirment qu’il gagne à être connu, mais, quand bien même, Hugh Quennec n’en a pas envie. «Si ce que nous accomplissons a une vraie valeur, il n’y a pas besoin d’en parler. » La visibilité, viscéralement, lui est impudique et vaine. «Des gens sont idéalisés parce qu’ils sont de bons joueurs ou de bons musiciens. Mais sont-ils pour autant de bonnes personnes?»
Hugh Quennec hésite, puis le dit: «Sans vous manquer de respect, la vérité n’est pas dans les journaux.» La vérité est ailleurs, très vraisemblablement, mais où? De rares sites Internet, majoritairement économiques, présentent le personnage comme un citoyen de Commugny, fondateur de la société de courtage Continental Capital Markets, né à Montréal d’un père breton et d’une mère fribourgeoise, président du Genève Servette HC depuis 2006.
Le regard est franc, chaleureux: au loin scintillent les lueurs douces de l’indulgence, et brûle l’éclat incandescent de l’ambition – pas n’importe laquelle, une ambition sans borne, sans fin, sans inhibition, mais sans arrogance. Seul lui importe «le défi», au-delà des vanités et des réseaux d’accointance.
Devenir une référence mondiale
«Je veux construire un club phare et rassembleur, un club champion suisse. Genève Servette peut devenir la figure identitaire du bassin franco-valdo-genevois. Il peut avoir un impact sur un million de personnes. Aujourd’hui déjà, il touche toutes les catégories de la société, jusqu’aux émigrés italiens ou portugais, qui, à l’origine, ne savaient rien du hockey.»
Il brandit l’exemple de Montréal, où tout un peuple porte les armoiries du Canadien. Il parle engouement, attachement aux couleurs, sentiment d’appartenance. «J’adore Genève. C’est un nom reconnu aux quatre coins du monde, et qui concentre les meilleures enseignes de la haute finance, de l’horlogerie, et des grandes organisations internationales. Soyons fiers de Genève. Donnons-lui un lieu où exprimer cette fierté.»
L’ambition est déclinée d’une voix paisible, sans effet de style. Sobre, simple, efficace. «Nous avions fixé pour objectif de remporter le tour préliminaire. Nous avons fini deuxième et, forcément, nous sommes un peu déçus. Si nous commençons à accepter l’idée d’être numéro deux, nous cessons instantanément d’évoluer.»
Il pense que le Genève Servette HC peut devenir le fleuron d’un patrimoine affectif, le point de ralliement du lémano-centrisme. «Sept cents juniors sont inscrits dans les mouvements de la région genevoise. Je veux monter à plus de 5000, soit 5 à 8% des enfants scolarisés, le ratio moyen en Scandinavie.»
«Ces jeunes nous sont acquis. Ils auront grandi avec le club. Un jour, ils viendront seuls à la patinoire. Ils seront nos supporters et, peut-être, nos partenaires. Nous ne sommes qu’au début d’un cycle.»
Il conçoit «Genève Servette comme un repaire d’exemples», gardien des valeurs morales et pourvoyeur d’énergies positives. Il veut qu’en «termes de lieu de rencontre professionnelle et sociale, le club devienne une référence mondiale, au même titre que le FC Liverpool pour sa ferveur. J’aimerais qu’à New York aussi des gens parlent de Genève comme d’un endroit spécial, où un club de hockey fédère toute une population.»
«On sème chaque jour»
Sans en parler, ou fort peu, Hugh Quennec a cultivé l’ambition suprême d’exceller, de rassembler. «On sème chaque jour.» Il a financé des patinoires extérieures en milieu urbain, créé la fondation Sport for Life, organisé des programmes dans les écoles et les hôpitaux, offert une tribune de 30 mètres à la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), mis des causes à l’honneur pendant les matches – luttes contre le cancer du sein, opération peluches, Fête des vendanges, etc.
Il parle d’unité, de valeurs, de respect des différences. Mais toujours pas de lui. «Pendant le duel avec FR Gottéron, le club a pris position contre les dérapages, physiques ou verbaux. Nous avons parlé à nos joueurs, à nos supporters, afin qu’ils intègrent une notion de respect. Nous ne pouvons pas hurler dans notre patinoire que le canton de Fribourg est nul. En tant que président, je veux que nos visiteurs soient accueillis ici comme je les recevrais chez moi. Les Vernets sont ma maison. Or je ne tolère pas de tels comportements dans ma maison.»
Il veut convaincre, entreprendre, prouver. «Il ne suffit pas de dire: donnez-nous votre argent, offrez-nous votre soutien. Comme dans la haute finance, chaque investisseur doit s’imposer un «due diligence» et, sur cette base seulement, adhérer à notre projet.» Hugh Quennec n’exclut plus d’ouvrir le capital-actions, résolument opaque, à des capitaux extérieurs. «Nous avons aussi besoin d’un directeur général.»
Aux crochets du président mécène
Car Genève Servette vit encore aux crochets de son président, quand il voudrait s’affranchir du mécénat et des mécanismes de la performance, de l’engouement ponctuel et des humeurs versatiles.
«Nous avons besoin d’une nouvelle patinoire qui permette d’accueillir davantage de supporters, de VIP et de donateurs. C’est le seul moyen d’assurer notre pérennité. Pour convaincre que notre demande est justifiée, que le club occupe une place importante au sein de la communauté, nous nous entretenons avec tous les chefs de parti, un à un.»
La controverse autour de la rénovation des Vernets, sous l’autorité de la Ville, perdure. «Avec les nouvelles loges VIP, nous accusons un manque à gagner de 2 millions de francs», chiffre Hugh Quennec. «Nos comptes ne seront pas à l’équilibre. Nous devrons certainement réduire l’effectif. En tant que propriétaire, j’ai investi beaucoup d’argent. Mais aujourd’hui j’arrête, stop. Je ne suis pas milliardaire. En outre, si je suis renversé par un autobus, le club doit survivre.»
McSorley, «l’étudiant»
Toujours cette obsession d’évoluer, de convaincre: «J’ai monté des programmes, j’ai investi dans la formation, j’ai œuvré pour le bien de la communauté. J’ai tenu ma toute première promesse, que vos confrères qualifiaient d’utopie: j’ai rempli la patinoire. D’une moyenne de 3400 spectateurs, nous sommes passés à 6600. J’ai fait mes preuves. Aujourd’hui, je demande un outil de travail pour continuer.» Il sourit: «Nous ne voulons pas du bling-bling, des loges VIP avec des poignées en or, mais une structure sobre, simple, efficace, digne du protestantisme genevois.»
Il parle de sa relation avec Chris McSorley, copropriétaire, directeur sportif et entraîneur, avec tendresse. «Je n’ai jamais douté de lui, même après huit défaites consécutives. Chris est un méticuleux. Les gens ne connaissent que le battant, le grognard, mais ils ne connaissent pas le perfectionniste. Ensemble, nous avons construit une colonne vertébrale. Sur ce plan, je suis un romantique. J’espère que rien ne change pour les trente prochaines années.»
Bon gré mal gré, il finit par évoquer ses chevaux d’obstacle – «Mon grand-père en élevait, ce n’est pas véritablement une passion» – et sa 2 CV flambant neuve: «J’y attache autant de valeur qu’à une Ferrari. D’ailleurs, je n’en ai pas, j’ai des goûts plus sobres et classiques.»
Il n’avoue aucune autre marotte que la «passion de l’excellence», dans la discrétion requise. Toute la vérité, une fois encore, ne sera pas dans les journaux. «Je n’attache aucune valeur à être idéalisé par des personnes que je ne connais pas. Si vous voulez savoir qui est Hugues Quennec, demande-le aux VIP, aux joueurs, aux supporters.» Tous affirment qu’il gagne à être connu.

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Crans-Montana joue les girouettes et dit oui au Cirque Blanc en 2013

08.03.2012 - 10:34 - mise à jour: 14:36
Les courses de ski disputées à Crans Montana le mois dernier avaient rencontré un immense succès populaire. [Jean-Christophe Bott - Keystone]

Crans-Montana a finalement décidé d'accepter de recevoir la Coupe du monde dames les 23 et 24 février 2013 (descente et super-G). Les hôteliers et remontées mécaniques de la station valaisanne sont revenus sur leur première décision, acceptant de recevoir le Cirque Blanc en pleine période des vacances de carnaval.
Un jour c'est non, un jour c'est oui... Samedi dernier, la station de Crans-Montana avait renoncé à accueillir des épreuves de Coupe du monde de ski alpin dames en 2013 en raison des dates proposées par la FIS. Cinq jours plus tard, elle décide de faire marche arrière., , nous apprend "Rhône FM".
Concrètement, les remontées mécaniques de Crans-Montana ont accepté de fermer la piste "Nationale" pendant 13 jours en février prochain, comme le nécessite la préparation d'une descente. Même si les avis sont plus partagés, la plupart des hôteliers ont également décidé de jouer le jeu.
Emmené par son président Marius Robyr, le comité d'organisation des épreuves valaisannes a fait le forcing pour que le comité de l'Association des Communes de Crans-Montana (ACCM) fasse machine arrière. Pour cela, il a pu s'appuyer sur le succès de l'édition 2012 qui, même en plein boom touristique, s'est déroulée sans accroc. En trois jours, près de 50'000 spectateurs s'étaient déplacés pour assister aux courses masculines.
Irritée, la FIS "pardonnera"-t-elle la station valaisanne?

Le refus initial, motivé par la fermeture de la piste "la Nationale" durant 13 jours en haute saison, avait provoqué le courroux de la Fédération internationale de ski (FIS), qui menaçait de priver Crans-Montana de courses pour une longue période. Reste maintenant à savoir si la FIS acceptera cette volte-face sans broncher, et si elle y agendera bel et bien des courses les 23 et 24 février 2013...
"Swiss-Ski va devoir intervenir auprès de la FIS pour reprendre ces dates. Mais si la FIS a déjà promis cette étape à une autre station, il sera difficile de la récupérer", a expliqué Marius Robyr, président du comité d'organisation. Les Français de Méribel se seraient notamment déjà proposés pour prendre la place de Crans-Montana. Réponse ce printemps avec le dévoilement du calendrier 2012/2013 de la FIS.

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Tout feu tout flamme en ligue junior, Sven Bärtchi va goûter à la NHL

08.03.2012 - 12:09
Sven Baertschi avait été drafté au premier tour (13e position) le 24 juin dernier. [Jim Mone - Keystone]

Drafté en juin dernier par Calgary, Sven Bärtschi va réaliser son rêve de jouer en NHL dans la nuit de vendredi à samedi. Décisif ligue junior nord-américaine, l'ancien attaquant de Langenthal sera aligné contre les Winipeg Jets.
Sven Bärtschi, 19 ans seulement, fera vraisemblablement très bientôt ses débuts en NHL. Le prodige bernois, en feu avec les Portland Winterhawks en WHL (ligue junior nord-américaine), a été appelé par les Calgary Flames. Le recours à Bärtschi répond finalement à une double logique. Celle des circonstances dans lesquelles se trouve la franchise canadienne, privée de plusieurs cadres de son effectif, et celle de la forme du moment.
Le Bernois, drafté au premier tour (13e position) par les Flames il y a quelques mois, ne cesse de faire parler de lui en WHL. Avec 94 points - dont 33 buts - réalisés en 47 parties avec Portland, l'ancien junior de Langenthal figure dans le top 10 des meilleurs compteurs de sa ligue, malgré une absence sur blessure qui lui a fait manquer près de 20 rencontres cette saison. Les 8 buts et 2 assists qu'il a signés sur ses quatre derniers matches témoignent de son niveau actuel.
Baptême du feu contre Winnipeg

"Sven a effectué une très bon camp de préparation avec nous, a expliqué le manager des Flames Jay Feaster. Compte tenu de sa forme du moment, nous sommes persuadés qu'il est le joueur que nous devions appeler afin de nous aider." Bärtschi n'a pas caché sa joie. "C'est un honneur et je suis très reconnaissant. Je vais donner le meilleur de moi-même."
Le Bernois, qui a déjà griffé la patinoire de Calgary lors du dernier Mondial M20 avec la Suisse, s'est entraîné pour la première fois avec les Flames jeudi. Ses débuts en NHL sont programmés pour la nuit de vendredi à samedi, à domicile contre les Winnipeg Jets, avec le maillot no 47.