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Le cauchemar bavarois d’un FC Bâle balayé

Ligue des champions

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Le Bayern Munich s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions de football en écrasant le FC Bâle 7 à 0 (mi-temps: 3-0), mardi soir, à l'Allianz Arena de Munich.
Mis à jour le 13.03.2012 31 Commentaires

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Le Bayern Munich écrase Bâle 7-0.
Image: Reuters
La logique voulait que Bâle soit éliminé par Bayern Munich en 8e de finale de la Ligue des champions. Les exploits, le culot et le courage affichés par les Rhénans dans cette campagne avaient cependant fait naître les espoirs les plus fous. Le sort s’est en ce sens montré cruel: le FCB a été balayé 7-0 à l’Allianz Arena et quitte la scène internationale sur une humiliation !
Piqués à vif après une défaite 1-0 concédée à l’aller non seulement contre un «petit» d’Europe, mais surtout face à un club de la Suisse voisine, les Munichois ont fait ce que tout le monde attendait d’eux au coup d’envoi: imposer une pression insoutenable jusqu’à faire plier le FCB.
Sommer au charbon
Décisif au Parc St-Jacques trois semaines plus tôt, Yann Sommer n’a pas eu le temps de prendre ses marques dans une Arena pleine et avide de revanche. Alerté à deux reprises dès la 6e par Robben, le dernier rempart rhénan s’est incliné une première fois à la 10e face au Néerlandais, tout heureux de recevoir le ballon, à la limite du hors-jeu, après un tir de Kroos contré.
Sommer a dû s’interposer deux minutes plus tard sur une frappe d’un Robben en mode rachat puis, dans la foulée, devant Gomez (deux fois). Le gardien bâlois a encore fait des merveilles sur une tête de Müller (22e), a poussé un ouf de soulagement sur une lourde frappe de Kroos au-dessus (37e) et est sorti à temps sur un centre destiné à Gomez (39e).
Difficile dès lors de lui reprocher les deux réussites bavaroises inscrites coup sur coup par un Müller bénéficiant de la passivité d’Abraham et Xhaka (42e) et un Gomez à la conclusion d’un coup franc botté par Kroos et remis dans les six mètres par Badstuber (44e). Assommé et groggy, Bâle a tout perdu en l’espace de 45 minutes à sens unique. Peut-être le Rekordmeister représentait-il un écueil par trop important pour les Rhénans. Le fait est que le champion de Suisse, au budget dix fois inférieur, est tout simplement tombé sur plus fort que lui. Le bloc de Heiko Vogel a littéralement été fendu de part en part par un Bayern constamment en mouvement.
Record historique
Régulièrement mis hors de position par les déplacements du brillant trio Müller-Ribéry-Robben, la science du jeu de Kroos et les montées tranchantes des latéraux Lahm et Alaba, les Bâlois n’ont jamais pu développer leur jeu ni, par définition, temporiser.
Abandonnés par un Granit Xhaka plus brouillon que d’habitude et handicapés par un flanc gauche Park-Fabian Frei en-dessous, ils n’avaient pas les armes pour tenir tête, à nouveau, à un des plus grands clubs du monde.
Ni à l’un des meilleurs buteurs de la planète, Mario Gomez, encore auteur d’un hat-trick après la pause (50e/61e/67e), à chaque fois sur service de Ribéry. Six jours après le premier quintuplé de l’histoire de la compétition inscrit par Lionel Messi contre Leverkusen, l’international allemand a fait le nécessaire pour coller au train de l’Argentin. Avec désormais 10 réussites en C1 cette saison, Gomez n’est en effet qu’à deux unités du Barcelonais. Le 7-0 a été marqué par Robben à la 81e.
Parcours sensationnel
Une fois la déception oubliée, les Rhénans pourront sans doute à nouveau contempler avec fierté leur parcours européen 2011/12. Car les livres du football suisse retiendront avant tout que le FCB a éliminé l’immense Manchester United en le tenant en échec à Old Trafford puis en le battant au Parc St-Jacques. Ce même Joggeli qui a vu, le 22 février dernier, Bayern Munich vaciller et douter. Remontée comme rarement, l’équipe de Jupp Heynckes peut encore réaliser son principal objectif de l’année: remporter une cinquième coupe aux grandes oreilles chez lui, le 19 mai prochain.

Aieeeeeeee la fessée

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Mandanda, héros heureux et malheureux

FOOTBALL

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Le portier marseillais a réussi des miracles contre l'Inter, a adressé la passe de but à Brandao, mais a été expulsé à la dernière minute.

http://www.youtube.com/watch?v=7F_5A...layer_embedded

Steve Mandanda a été l’un des héros de la qualification à Marseille en quarts de finale de la Ligue des champions, en dégoûtant longtemps les attaquants de l’Inter Milan (2-1) et en réussissant la passe décisive à Brandao, avant d’être exclu à la dernière seconde. Mandanda a d’abord superbement fêté son 5Oe match européen, tous avec l’OM, en soufflant sur les mèches allumées par les "Nerazzurri" lors de ce 8e de finale retour. Mais à la fin de l’anniversaire, comme pris d’une indigestion, il a causé un penalty inutile qui lui coûte un second carton jaune, synonyme d’exclusion, et donc le privera du quart de finale aller. C’est même lui qui a donné la balle de but à Brandao sur un dégagement, avec la complicité de Lucio, qui n’a pas contrôlé le ballon (92e). Le capitaine marseillais a d’abord réussi deux miracles aux 7e et 11e minutes, deux parades extraordinaires sur des frappes à bout portant, pour tenir à flot sa défense noyée sous les attaques de l’Inter. D’une première détente, à l’horizontale, il repoussa un tir puissant de Wesley Sneijder à sept mètres et dévié par Souleymane Diawara (7e). Il a ensuite réalisé sa deuxième prouesse en détournant de la main gauche une astucieuse reprise de la poitrine de Diego Milito à trois mètres de la ligne, qui avait conservé toute la vitesse d’un centre au cordeau de Sneijder (11e). Sur la troisième frappe à bout portant, Mandanda a fini par s’incliner face à Milito, après une première tentative de Giampaolo Pazzini repoussée par Jérémy Morel (75e). Difficile de lui reprocher de ne pas avoir stoppé aussi ce boulet. Le gardien marseillais a aussi réussi un bon arrêt sur un coup franc puissant du Néerlandais Sneijder, pour rassurer tout le monde juste avant la pause, et est allé cueillir un autre coup franc de Maicon plongeant sous la barre (85e). Sur ce match, on a vu le meilleur Mandanda, celui de la série de 16 matches sans défaites toutes compétitions confondues de l’OM de fin novembre à fin février, qui a aussi bénéficié de la baraka des gardiens en réussite. Mandanda a en revanche gâché la fin de la fête en commettant une faute sur Giampaolo Pazzini au bout du temps additionnel (96e) alors que la qualification était acquise. Il a pris un jaune pour cette faute, et payé cher l’avertissement reçu pour avoir perdu du temps à dégager (69). Dommage, après un tel récital!

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Jenson Button impérial à Melbourne

18.03.2012 09:04
Un accrochage a eu lieu tout de suite après le départ. [Rob Griffith - Keystone]

Jenson Button (McLaren-Mercedes) a dominé le Grand Prix d'Australie. Le pilote anglais a signé la 13e victoire de sa carrière, la troisième à Melbourne après 2009 et 2010.
Parti en tête, Button n'a jamais été inquiété au cours d'un Grand Prix qu'il aura maîtrisé de manière impressionnante. Le pilote anglais, champion du monde en 2009 et 2e l'an passé, rêve de conquérir une deuxième couronne. Sa voiture semble en tout cas avoir le potentiel pour y parvenir
Derrière, Sebastian Vettel (Red Bull-Renault) a pris la 2e place devant Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes). Le double champion du monde allemand a empêché un doublé McLaren en profitant de changer de pneus durant une phase de safety car, ce qui lui a permis de dépasser l'Anglais.
Ca rigole chez Sauber

Mark Webber (Red Bull-Renault) a échoué au pied du podium: l'Australien n'a jamais terminé dans les trois premiers lors de son GP national. Il a fini devant Fernando Alonso (Ferrari), qui a limité la casse au volant d'une monoplace loin du niveau des McLaren et des Red Bull.
Les deux Sauber-Ferrari ont fini dans les points, avec Kamui Kobayashi (6e) et Sergio Perez (8e). Pour son retour en F1, Kimi Raikkonen a amené sa Lotus-Renault au 7e rang. Son coéquipier Romain Grosjean, 3e sur la grille, a connu une déception en manquant son départ (6e au 1er tour) avant de s'accrocher avec Pastor Maldonado (Williams-Renault) au 2e tour et de devoir abandonner. Pour sa part, le Vénézuélien est sorti de la piste au dernier tour alors qu'il occupait une étonnante 6e place.

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La marche triomphale de Cologna

18.03.2012 16:10
Le grison remporte pour la troisième fois de sa carrière le gros globe du classement général de la Coupe du monde. [ANDERS WIKLUND - Keystone]

Dario Cologna a apporté la cerise sur le gâteau après son festin des derniers mois en s'adjugeant le mini-Tour final de la Coupe du monde dimanche à Falun (Su). Le Grison boucle l'hiver avec 2216 points, le meilleur total jamais atteint par un fondeur, avec près de 800 points d'avance sur son dauphin Devon Kershaw (Can).
Les chiffres ne révèlent qu'une partie de l'incroyable domination exercée par le fondeur du Val Müstair cet hiver: en 32 courses, Cologna est monté 22 fois sur le podium. En plus, il aura démontré une aisance et un panache exceptionnels, dans un mélange de puissance et d'apparente facilité technique.
La poursuite en skating sur 15 km de dimanche en a apporté une nouvelle preuve. Parti avec 35'' d'avance sur Len Valjas (Can) et 46'' sur Kershaw, le Grison a géré son avantage avec intelligence, commençant fort pour se relâcher quelque peu sur la fin et savourer son triomphe, avec 23'' d'avance sur Kershaw. Cologna remporte le mini-Tour final pour la deuxième fois après 2009 et empoche 41'000 francs supplémentaires.
De quoi couronner une saison qui le voit s'adjuger le gros globe du général pour la troisième fois, après 2009 et 2011. Le Grison de 26 ans glisse sur les traces des légendaires Scandinaves Björn Dählie (No), six fois victorieux de la Coupe du monde, et Gunde Svan, cinq fois vainqueur.
Solide comme un roc

"C'est un grand honneur d'être comparé à de tels noms", avait dit Cologna avant même Falun. "Mais Svan et Dählie ont skié à une autre époque. Les exigences ne sont pas les mêmes. Nous avons plus de courses aujourd'hui." Au sujet de sa course de dimanche, il a dit que cette dernière étape était "assez dure" mais qu'il avait eu à coeur de bien finir la saison.
Dario Cologna est devenu champion olympique de 15 km libre en 2010 à Vancouver. [STEFFEN SCHMIDT - Keystone] Pour conforter sa place dans le gotha, Cologna doit maintenant s'attacher à étoffer son palmarès encore maigre aux Mondiaux et aux JO (un titre olympique, 0 podium mondial). Il en aura l'occasion l'hiver prochain aux Championnats du monde à Val di Fiemme (It), où il devrait retrouver un Petter Northug en principe requinqué le Norvégien, malade, n'a pas pris part à la finale de Falun et un Kershaw en gros progrès.
Contrairement à Northug, plus explosif, Cologna est solide comme un roc et se montre régulier sur plusieurs mois. Pratiquement jamais malade, il n'a connu qu'un seul vrai couac cet hiver, en décembre à Davos, où il n'avait pas le bon fart.
si/fayet

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Federer comme au bon vieux temps

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Par: Loïc Struys
18/03/12 - 22h44 © reuters. MISE À JOUR
Six ans après sa dernière victoire à Indian Wells, Roger Federer a inscrit pour la quatrième fois son nom au palmarès du tournoi californien. Le Suisse, 3e mondial, s'est imposé en 1h21 minutes face à l'Américain John Isner, 11e à l'ATP, sur le score de 7/6 (7), 6/3. Ce nouveau titre permet à l'ancien numéro un mondial d'égaliser le record de Rafael Nadal au nombre de Masters 1000 remportés (19).

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Federer: "Je reviens de loin"

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Par: Loïc Struys
19/03/12 - 01h31 © reuters.
Roger Federer était satisfait de cette 19e victoire en finale d'un Masters 1000. "J'ai très bien joué. Les conditions de jeu étaient meilleures aujourd'hui qu'hier. Si le vent était froid, il était plus constant que contre Nadal. Ce n'était pas évident, mais je pense que John et moi avons bien géré ces conditions. Nous étions l'un et l'autre relax en dépit de l'importance de l'enjeu. Lors de la courte interruption, nous nous sommes concertés pour savoir si on attendait ou si on regagnait les vestiaires. L'atmosphère était très fair-play".

"Il ne pouvait plus rien m'arriver"
Arrivé à Indian Wells malade, le numéro 3 mondial a avoué qu'il a envisagé l'abandon."Je me suis réveillé un matin en pensant renoncer. Je me suis dit que si la situation empirait, je ne pourrais pas poursuivre. Heureusement, ce n'est pas arrivé. Mais il faut vraiment que je ne sache plus marcher pour prendre ce genre de décision. J'ai dû me battre, surtout les trois premiers jours, celui de mon premier match, le lendemain et le jour de mon match contre Raonic. Au bout du cinquième, j'étais rétabli". De quoi lui donner des raisons de croire en une bonne étoile.

"Compte tenu de ce qu'il s'est passé, je me suis dit qu'il ne pouvait plus rien m'arriver. J'ai vraiment jouer un superbe tennis lors de mes trois derniers matches. Cette victoire me rend très heureux, c'est une sensation extraordinaire de gagner un tournoi de tennis. Quand on voit les sacrifices et le travail que cela implique, et surtout quand on regarde d'où je reviens, je suis assez ému par cette victoire. Je n'avais plus gagné le tournoi depuis longtemps, même si j'avais eu l'occasion. Je suis fier de ma performance cette semaine".

"Mon meilleur tennis? Je ne sais pas!"
Depuis six mois, le Suisse est inarrêtable. Avec six victoires à son compteur (en huit tournois), il est l'homme du top mondial en grande forme. "En vérité, je joue bien depuis Roland-Garros. Mais on s'est limité à ne voir que le résultat, comme à Wimbledon ou à l'US Open. Il était important pour moi de ne pas prendre ce genre de commentaire en considération, de rester calme, d'améliorer quelques détails et d'attendre d'avoir un peu plus de réussite. De manière générale, certains observateurs ne se sont focalisés que sur certaines défaites alors que si on regarde plus globalement, je suis resté constant. Maintenant, est-ce que je joue mon meilleur tennis, je ne sais pas. On ne le saura sans doute jamais.

Quant à la place de numéro 1? "C'est un objectif à long terme. Je l'ai déjà dit clairement, ce n'est pas mon objectif immédiat en raison du retard que j'ai et de la magnifique dernière saison de Novak. Ce n'est pas une bonne série de matches qui m'y fait penser. Novak va sans doute avoir sa chance, on connaît les performances de Rafa sur la terre battue. Toutes ces choses font qu'il est dur pour moi d'atteindre la place de numéro 1. Je n'y pense d'ailleurs pas; je suis heureux de la façon dont les événements s'enchaînent, de gagner des matches et de parler de chose agréable en conférence de presse".

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Nouvelle couronne pour la reine Azarenka

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Par: Loïc Struys
18/03/12 - 20h55 © reuters. MISE À JOUR
Victoria Azarenka est bien la reine du circuit féminin. La numéro 1 mondiale n'a fait qu'une bouchée en finale du tournoi d'Indian Wells de sa dauphine, la Russe Maria Sharapova (6/2, 6/3). Dans un match à sens unique, disputé sous une température automnale et par grand vent, Azarenka n'a éprouvé aucune difficulté à rééditer sa performance de l'Open d'Australie face à la même adversaire. Grâce à cette victoire dans le désert californien, la Bélarusse enchaîne un vingt-troisième succès d'affilée et enlève le quatrième titre de la saison.

© afp.
Le circuit féminin s'est trouvé une nouvelle reine. Qui règne sans partage. En remportant pour la première fois de sa carrière le tournoi d'Indian Wells, Victoria Azarenka a ajouté un quatrième titre à une saison où elle reste invaincue en vingt-trois matches. Preuve de sa domination, la Bélarusse n'a perdu que cinq sets depuis le début 2012 (dont un au 1er tour à Indian Wells).

Ce bon vieux "Derrick"
Et lors de ce remake de la finale du dernier Open d'Australie, gagnée 6/3-6/0, elle n'a une fois encore laissé aucune chance à Sharapova, qu'elle rencontrait pour la huitième fois de sa carrière. De ce match, on ne retiendra que la gagnante, tant l'ennui éprouvé fait passer la série "Derrick" pour un divertissement haletant. Si le manque d'attractivité du tennis féminin ne date pas d'hier, l'absence de suspense a rendu cette partie d'un intérêt relatif.

En cause, les conditions météo automnales (la température ne dépassait pas les 12 degrés) et le vent. Mais aussi la faible qualité de service de Maria Sharapova qui, sur l'ensemble de la partie, cédait son service à six reprises (deux fois dans le premier set, quatre fois dans le second), là où Azarenka ne le laissait échapper que par deux fois et uniquement dans le second set.

Ces breaks survenaient à un moment du match où la Bélarusse pouvait se le permettre. Grâce à cette quatrième victoire en quatre finales face à Sharapova, Azarenka assoie encore un peu plus une domination qu'aucune, sur le circuit, ne semble pouvoir contester.

© ap. © reuters. © ap. © afp. © afp.

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Federer peut-il reprendre son trône ?

Par Cédric Callier, 19-03-2012

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Roger Federer pourra-t-il bientôt prétendre de nouveau à la place de numéro 1 mondial ? - Panoramic
Alors que la thèse de son déclin a été tant et tant de fois étayée, Roger Federer, lui, empile sereinement les succès comme à ses plus belles heures. Jusqu’au point de reprendre place bientôt au sommet de la hiérarchie mondiale ?
Combien de fois des Nostradamus tennistiques ont prédit, avec une assurance confinant souvent à de l’amnésie pure et simple, le proche déclin de Roger Federer ? Et combien, aujourd’hui, sont obligés de réviser leur propos ? En effet, en remportant le Masters 1000 d’Indian Wells au terme d’une semaine et demie impressionnante de maîtrise, le Suisse a contraint nombre de mauvaises langues à la tourner sept fois dans leur bouche avant d’émettre à nouveau un tel jugement le concernant. Il faut dire qu’avec sa série en cours de 39 succès sur ses 41 derniers matches, le Bâlois n’en finit plus de rajeunir. Le nom de ses deux derniers vainqueurs ? Rafael Nadal, en demi-finales de l’Open d’Australie (7/6 2/6 6/7 4/6), et un certain John Isner en Coupe Davis (6/4 3/6 6/7 2/6). Celui-là même contre qui Federer a pris sa revanche en finale d’Indian Wells d’une main de fer (7/6 6/3)…

Certains ne comprennent pas qu'on puisse encore jouer au tennis à 30 ans
— Roger Federer

Mais malgré tous les oiseaux de mauvais augure qui attendent son déclin, le Suisse, lui, conserve son calme dans les colonnes du Matin : «Ce qui me frappe le plus, c'est plutôt le fait que les gens parlent de mon âge. Certains ne comprennent pas qu'on puisse encore jouer au tennis à 30 ans, ce que je trouve choquant parce qu'à cet âge-là, tu es normalement encore assez jeune pour jouer aussi bien qu'avant. C'est ce que je prouve depuis que j'ai eu 30 ans en août car c'est à peu près à ce moment-là que ma série a commencé.» Et à la question de savoir s’il pensait jouer actuellement le meilleur tennis de sa vie, Federer préférait botter en touche : «Je ne sais pas. Cela se passe très bien pour moi depuis six mois, à l'image de mes trois derniers matches ici. Je suis simplement heureux d'être en bonne santé et prêt à jouer. Je profite de la vie, vraiment. Je pense que je joue extrêmement bien mais est-ce que c'est le meilleur tennis de ma vie ? Je ne le saurai jamais. Personne ne le saura jamais.»
Djokovic dans le viseur ?
Inutile, donc, de chercher à comparer les époques. En revanche, d’un point de vue purement comptable, il convient de remarquer qu’en remportant le 19e Masters 1000 de sa carrière, record de Nadal égalé, Federer a réduit son retard au classement ATP de 1280 points par rapport à Novak Djokovic, l’actuel souverain. D’où cette question, légitime au vu de la courbe de performance des deux hommes ces six derniers mois : le Bâlois pourrait-il prochainement reprendre sa place de numéro 1 mondial ? Pour le principal concerné, «ce pourrait être un but sur le très long terme car pour le moment, c'est simplement impossible car Novak a joué de façon incroyable depuis douze mois. Ce n'est pas parce que j'ai bien joué ces derniers temps que lui n'a pas bien joué. Pour le moment, je n'ai pas ça en tête, je suis content de la façon dont les choses se passent et je vais essayer de continuer dans cette dynamique et gagner plus de matches.» Une réflexion logique quand on sait qu’encore 2320 points séparent les deux hommes. Mais rien que d’évoquer cette possibilité s’avère être un beau pied de nez à ceux qui l’imaginaient s’éteindre en 2012…

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Albasini triomphe en Catalogne

19.03.2012 19:58
Albasini semble se plaire dans la Péninsule Ibérique. [Jean-Christophe Bott - Keystone]

Michael Albasini (GreenEdge) a remporté en solitaire la 1re étape du Tour de Catalogne, sur un circuit de 138,9 km autour de Calella. L'Espagne réussit décidement bien au Thurgovien.
Albasini a devancé les Français Anthony Delaplace (Saur-Sojasun) de 42'' et Nicolas Edet (Cofidis) de 1'14''. Le grimpeur de 31 ans prend évidemment par la même occasion la tête du classement général. L'Espagne réussit bien au Suisse, car il y avait remporté l'an passé la 13e étape de la Vuelta à Ponferrada.
"C'est une victoire sensationnelle. Le premier succès fêté avec une nouvelle équipe est toujours spécial", soulignait Albasini, qui s'est beaucoup entraîné durant l'intersaison. "Il est important, pour moi comme pour mon équipe, de constater que ce travail paie", concluait-il.
Aux avant-postes depuis les premiers kilomètres en compagnie de quatre autres coureurs, Albasini s'est extrait de ce groupe d'échappés dans le col de la Collsacreu, à quelque 18 km de l'arrivée. Les Français Delaplace et Edet sont sortis en contre, mais n'ont finalement pas pu reprendre le vainqueur de l'étape.
Mardi, le Tour de Catalogne se poursuit par une étape constituée d'un circuit autour de Gérone, longue de 161 km et réservant la surprise d'un col de première catégorie à 12 km de l'arrivée. La course prendra fin dimanche.

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Jenson Button impérial à Melbourne

19.03.2012 11:28
Le triomphe de Button semble laisser perplexe le champion du monde en titre Vettel. [Rob Griffith - Keystone]

Jenson Button (McLaren-Mercedes) a dominé le Grand Prix d'Australie. Le pilote anglais a signé la 13e victoire de sa carrière, la troisième à Melbourne après 2009 et 2010.
Jenson Button (McLaren-Mercedes) a dominé le GP d'Australie, épreuve d'ouverture du championnat du monde de formule 1. Le pilote anglais a signé la 13e victoire de sa carrière, la troisième à Melbourne après 2009 et 2010.
Parti en tête, Button (32 ans) n'a jamais été inquiété au cours d'un Grand Prix qu'il aura maîtrisé de manière impressionnante. Le pilote anglais, champion du monde en 2009 et 2e l'an passé, rêve de conquérir une deuxième couronne. Sa voiture semble en tout cas avoir le potentiel pour y parvenir.
"Chaque victoire signifie beaucoup. Nous avons très bien travaillé durant l'hiver, et nous l'avons démontré durant le week-end", a déclaré Button. Il a aussi précisé que l'entrée en piste de la voiture de sécurité au 37e tour (pour évacuer la Caterham de Vitaly Petrov) lui avait été bénéfique, alors même que cela avait réduit à néant l'avance de 10'' qu'il comptait alors sur ses poursuivants. "Cela m'a permis d'économiser de l'essence. Ensuite, quand la course a repris, l'équipe m'a dit que je pouvais y aller à fond."
Vettel quand même satisfait

Derrière, Sebastian Vettel (Red Bull-Renault) a pris la 2e place devant Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes). Le double champion du monde allemand a empêché un doublé McLaren en profitant de changer de pneus durant la phase de safety car, ce qui lui a permis de dépasser l'Anglais. "Je pensais ensuite pouvoir attaquer Jenson, mais il était déjà loin après deux virages", a pour sa part expliqué Vettel, qui s'est montré satisfait de son résultat.
Quant à Hamilton, auteur de la pole position mais dépassé par son coéquipier au départ, il admettait avoir connu une journée difficile. "Félicitations à Jenson, il a fait un travail formidable. C'est bien de voir que la voiture fonctionne bien, cela nous rend optimistes pour la suite."
Ca rigole chez Sauber

Un accrochage a eu lieu tout de suite après le départ. [Rob Griffith - Keystone] Mark Webber (Red Bull-Renault) a échoué au pied du podium: l'Australien n'a jamais terminé dans les trois premiers lors de son GP national. Il a fini devant Fernando Alonso (Ferrari), qui a limité la casse au volant d'une monoplace loin du niveau des McLaren et des Red Bull.
Les deux Sauber-Ferrari ont fini dans les points, avec Kamui Kobayashi (6e) et Sergio Perez (8e). Le Mexicain s'était pourtant élancé de la 22e et dernière place sur la grille! Ce résultat lance de manière idéale la saison pour l'écurie suisse basée à Hinwil.
Pour son retour en F1, Kimi Raikkonen a amené sa Lotus-Renault au 7e rang. Son coéquipier Romain Grosjean, 3e des qualifications, a connu une déception en manquant son départ (6e au 1er tour) avant de s'accrocher avec Pastor Maldonado (Williams-Renault) au 2e tour et de devoir abandonner.
Pour sa part, le Vénézuélien est sorti tout seul de la piste lors du dernier tour alors qu'il occupait une étonnante 6e place. Dommage pour lui, qui avait livré une belle course jusque-là, et surtout pour l'écurie Williams, qui avait besoin d'un bon résultat après une saison 2011 catastrophique.