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Landis encouragé à "balancer" Armstrong

La clémence contre des preuves à charge d'Armstrong. Tel est le "marché" qu'a proposé l'Agence Américaine Antidopage à Floyd Landis, contrôlé positif lors du dernier Tour de France.

Le cycliste Floyd Landis, accusé de dopage lors de sa victoire au Tour de France 2006, a affirmé jeudi que les responsables américains de la lutte antidopage lui ont proposé une certaine clémence contre des preuves pour incriminer son compatriote, Lance Armstrong.

"On m'a dit que si je lâchais des choses qui incriminaient Lance Armstrong, j'aurais la suspension la plus légère possible", a déclaré Landis lors d'une conférence de presse organisée avant son audition devant le tribunal arbitral américain (AAA), qui doit statuer sur son cas à partir de lundi.

"Cela a eu lieu lors de la première conversation entre l'USADA (l'Agence américaine antidopage) et mon avocat", a précisé Landis. "Je trouve cela offensant (de la part de l'USADA). Et je pense que cela va avec l'ensemble de la procédure", a ajouté Landis, qui a affirmé n'avoir eu aucune information à fournir au sujet d'Armstrong, le septuple vainqueur de la Grande Boucle, lui aussi soupçonné de dopage.

Landis a été contrôlé positif à la testostérone au soir de la 17e étape du Tour de France. Depuis, il clame son innocence en mettant en cause la probité du laboratoire français qui a effectué les tests. A partir de lundi à Malibu (Californie), il risque deux ans de suspension, s'il est reconnu coupable par le tribunal arbitral américain, qui juge de son cas.

Le cycliste, qui vit à San Diego, espère que cet incident ne pèsera pas lors de son audition publique devant le panel de trois juges, qui pourrait durer 10 jours. "Nous espérons que l'audition concernera la science et un cas de dopage pour lequel je suis accusé, a poursuivi Landis. Tout ce que j'espère, c'est que les trois juges écouteront les faits qui concernent ce dossier."

En août 2006, le quotidien sportif français L'Equipe avait révélé des contrôles positifs à l'EPO (erythropoïétine) de Lance Armstrong lors de sa première victoire en 1999, un fait qu'Armstrong, aujourd'hui retraité, a toujours nié.

vraiment pourri ce sport................

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Le 1/4 de finale de Justine Henin interrompu par la pluie

7SUR7 Le quart de finale entre Justine Henin et la Serbe Jelena Jankovic (WTA 6/N.5) a été interrompu par la pluie peu avant 19 heures, vendredi au tournoi de tennis sur terre battue de Berlin, épreuve WTA dotée d'1,34 million de dollars.

La numéro 1 mondiale menait 3 jeux à 2 avec son service à suivre au moment de l'interruption. La partie a repris plus tard, mais n'a pu être terminée avant l'obscurité. Heureusement peut-être, pour la Belge, qui était menée 6-3, 4-4. La rencontre doit reprendre samedi à 10 heures, si les conditions météos qui ont beaucoup perturbé le tournoi depuis lundi, le permettent.

Le vainqueur rencontrera en demi-finales samedi la Russe Svetlana Kuznetsova (N.3), 4-ème mondiale, qui a éliminé sa compatriote, tenante du titre, Nadia Petrova (N.7), 9-ème mondiale, 7-6 (7/5), 6-4. Henin, lauréate à trois reprises à Berlin depuis 2002 et finaliste l'an dernier, avait disputé plus tôt dans la journée son match de 1/8-ème de finale contre l'Italienne Maria Elena Camerin (6-4, 6-3).

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Les coureurs italiens, grands favoris du Giro

Le rose, la couleur du maillot de leader du Giro, est devenu l'exclusivité des coureurs italiens, une nouvelle fois les grands favoris samedi au départ de Sardaigne avec en priorité Gilberto Simoni et Damiano Cunego.

Traumatisé par l'affaire Ivan Basso, son dernier vainqueur rattrapé par l'affaire de dopage Puerto, le Giro craint l'onde de choc dans un climat "pesant", selon le mot du champion du monde, l'Italien Paolo Bettini, malgré le soleil qui illumine la Sardaigne. Pourtant, aucun coureur impliqué jusqu'à présent dans le scandale espagnol n'est présent et l'organisateur de l'épreuve, Angelo Zomegnan, espère une course ouverte, régénérée, spectaculaire. Avec, pour symbole, le maillot blanc de meilleur jeune réintroduit après treize années d'absence.

De l'île de Caprera, tout près de l'endroit où repose le grand patriote Giuseppe Garibaldi, à Milan, le parcours (3486 km) fait une nouvelle fois la part belle à la montagne. Pour remporter cette 9Oe édition, il est indispensable d'être un grimpeur, catégorie à laquelle émargent en priorité Cunego et Simoni, les deux anciens coéquipiers devenus grands rivaux. En quatre jours, la course s'attaquera à plusieurs sommets (Agnel, Izoard, San Marco, San Pellegrino, Giau, Tre Cime di Lavaredo) avec, pour toute récupération, un contre-la-montre... en côte pour rejoindre le Sanctuaire d'Oropa où le défunt Marco Pantani exécuta en 1999 un numéro stupéfiant.

S'ils digèrent pareil menu, Danilo Di Luca, le récent vainqueur de Liège-Bastogne-Liège (et quatrième du Tour d'Italie 2005), et Paolo Savoldelli, le grand descendeur déjà deux fois lauréat du Giro, ont le droit de nourrir de hautes espérances. Pour sa part, Davide Rebellin a déjà réduit ses ambitions au(x) succès d'étape. En homme d'expérience, Simoni (35 ans) possède l'avantage de la régularité et d'une parfaite connaissance de la course. Depuis 1999, hormis son départ forcé de 2002, le Trentin de l'équipe Saunier Duval a toujours terminé dans les trois premiers à Milan.

Cette fois, celui qui vise un troisième succès, ce qui reviendrait à égaler au palmarès du Giro de glorieux champions (entre autres Bartali, Gimondi et Hinault !), doit tenir compte d'une inconnue dans sa propre formation. Son cadet Riccardo Ricco (23 ans), flamboyant voici deux mois, doit tenir normalement un rôle de soutien. A moins que l'allié précieux se transforme en rival... comme Cunego voici trois ans. Pour sa part, Cunego, le lauréat du Giro 2004 s'estime prêt. Mais, en l'absence de Basso qui aurait servi de repère dans le peloton des 22 équipes, il rejette l'étiquette de favori pour la faire glisser sur les épaules de Simoni: "Je l'ai battu seulement en 2004, il a toujours été plus fort que moi. Bettini, Cunego, Simoni, Di Luca, Savoldelli, Ricco, Rebellin ou encore Stefano Garzelli, autre ancien vainqueur. Ils ont tous pour point commun de présenter un passeport italien.

Les étrangers ? Hormis l'Ukrainien Yaroslav Popovych, qui vise le podium final, ils lorgnent davanta ge vers les succès d'étape. A l'exemple de l'Australien Robbie McEwen et du Norvégien Thor Hushovd, venus défier l'Italien Alessandro Petacchi dans les sprints, du grimpeur danois Michael Rasmussen ou du champion du monde du contre-la-montre, le Suisse Fabian Cancellara. Boudé par la plupart des vedettes étrangères, le Giro continue à concerner en priorité les Italiens, les représentants du cyclisme le plus puissant du monde. Son palmarès récent le confirme. Pareille série -dix victoires italiennes- ne s'était plus produite depuis la première victoire d'un étranger (Hugo Koblet) en... 1950.

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Alonso double la suprématie McLaren aux essais libres

L'Espagnol Fernando Alonso (McLaren-Mercedes) a été le plus rapide de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix d'Espagne de Formule 1, quatrième des 17 épreuves de la saison, vendredi sur le circuit de Catalunya, près de Barcelone.

A la plus grande joie du public, le double champion du monde a bouclé le plus rapide de ses 33 tours en 1 min 21 sec 397/1000, devançant de 287/1000 son ancien coéquipier italien Giancarlo Fisichella (Renault), auteur de 39 tours. Heikki Kovalainen (38 tours) a signé le troisième temps au volant de la seconde Renault, à 569/1000 de seconde d'Alonso, avant d'être victime d'une sortie de piste sans dommage en toute fin de séance. Sous les yeux de son ex-coéquipier Michael Schumacher, venu assister à son premier Grand Prix en tant que conseiller de la Scuderia, Felipe Massa (Ferrari) a obtenu le quatrième chrono à 651/1000 de seconde du temps de référence (31 tours).

La seconde McLaren-Mercedes, pilotée par Lewis Hamilton (37 tours), et la seconde Ferrari, entre les mains de Kimi Räikkönen (33 tours), ont signé les 5e et 6e performances de l'après-midi, respectivement à 791 et 854/1000 de seconde d'Alonso. Cette deuxième séance d'essais libres s'est déroulée par une température ambiante de 24 degrés Celsius, mais sous un soleil radieux ayant chauffé la piste à 48 degrés. La troisième séance d'essais libres est programmée samedi de 11h00 à 12h00, avant les qualifications qui doivent débuter à 14h00.

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Nadal en demi-finales du Master Serie de Rome

Absolument imperturbable, Rafael Nadal s'est qualifié vendredi pour les demi-finales du Master Serie de Rome, le pourtant talentueux Serbe Novak Djokovic (6-2, 6-3), tête de série N.5, faisant office de 75e victime d'affilée de l'Espagnol sur terre battue.

Matchs remportés en deux sets
Nadal va comme un métronome: depuis qu'il a retrouvé l'ocre au tournoi de Monte Carlo mi-avril, il a remporté ses treize matches en deux sets (sans même jamais aller jusqu'à un tie-break). A Rome, là où il est déjà le double tenant du titre, il avance avec une sûreté et une aisance confondante. Djokovic, comme le Russe Mikhail Youzhny battu (6-2, 6-2) la veille, n'a pourtant pas mal joué vendredi. Depuis l'élimination surprise du N.1 mondial Roger Federer jeudi, le Serbe, vainqueur de trois tournois cette saison (Adélaïde, Miami, Estoril) apparaissait même comme le plus sérieux rival de l'Espagnol. D'autant qu'il demeurait le dernier à l'avoir battu, sur dur, en quarts de finale à Miami (6-3, 6-4).

Tank
Mais le souci pour Djokovic, 19 ans, c'est que "Rafa", 20 ans, ne connaît ni temps morts ni points faibles. Sur terre, il est un tank, et ses adversaires doivent s'en sortir avec des fléchettes. Ainsi le Serbe a-t-il eu un mal fou a remporter cinq de ses jeux de service quand il ne se faisait pas breaker, au contraire de l'Espagnol, qui n'a même pas eu la mansuétude de lui accorder ne serait-ce qu'une seule balle de break. En demi-finale samedi, Nadal affrontera le Russe Nikolay Davydenko, tête de série N.4, qui a éliminé l'Espagnol Tommy Robredo (1-6, 6-3, 6-3). Les deux hommes ne se sont rencontrés qu'une seule fois, sur dur, au Masters l'an passé et Nadal l'avait emporté (5-7, 6-4, 6-4).

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L'OM part favori de la finale de la Coupe de France

Mamadou Nang et l'OM ne veulent pas revivre le scénario de l'année dernière. Les supporters marseillais non plus.

Orphelin de titre mais pas forcément de faits de gloire depuis 1993, Marseille disputera samedi contre Sochaux le solide sa 18e finale de Coupe de France, susceptible de consacrer une saison folle et son retour au tout premier plan du football français.

Absence de trophées
Club préféré des Français à en croire un récent sondage, l'OM avait en effet habitué ses jubilants concurrents à se manquer dans la dernière ligne droite ou à donner en spectacle ses innombrables crises internes. Au rayon raté depuis le tournant du siècle: deux défaites en finale de la Coupe de l'UEFA (1999 contre Parme et 2004 contre Valence) et une en finale de la Coupe de France la saison dernière contre le Paris SG (2-1), si dure à digérer. Il y a cependant aujourd'hui des raisons de croire à l'alternance au scrutin final.

Ribéry revanchard
D'abord parce que l'OM déboule dans ce printemps à toute allure. En cinq victoires et un nul en six matches, cette équipe a totalement renversé une situation jugée perdue (10 points de retard sur le 2e) pour atteindre au "money time" son objectif majeur: la 2e place. Second argument: le rendement du bataillon offensif. Avec 50 buts protéiformes (Cissé, Niang, Ribéry, Nasri, Pagis), l'attaque marseillaise sortie de sa quarantaine d'avant-printemps canarde aujourd'hui allègrement. Et Ribéry, qui avait raté sa finale 2006, aura le mords aux dents. Au gré des désillusions vécues cette saison, les Marseillais se sont aussi forgés un gros mental. "On assiste vraiment à la naissance d'un groupe. Nous savons tellement ce que nous pouvons perdre...", souligne ainsi le gardien Cédric Carrasso. Car le triste épilogue de 2006 est dans toutes les têtes de ce groupe, qui n'a que peu bougé d'une saison à l'autre.

Bête noire
Et puis, il y a cette folle passion des supporters, le palpitant bloqué au soir du 26 mai 1993 avec la victoire en Ligue des champions. Tout cela fait dire au coach sochalien Alain Perrin que l'OM "est favori" de cette finale inédite. C'est de bonne guerre, mais ce n'est pas faux, même si Sochaux s'est reconstruit une réputation cette saison, sous la houlette de l'ancien entraîneur de l'OM. Au point de ne pas être encore définitivement écarté de la course à la Ligue des champions. La défaite se Sochaux au Vélodrome en championnat le 29 avril (4-2) peut être trompeuse: l'OM a longtemps cravaché face à cette équipe réputée dure à bouger.

le foot c'est pas une science exacte................................

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Un derby de la Ruhr pour le titre de champion

Le derby entre Dortmund et Schalke est LE match de l'année pour les deux équipes. Une rencontre où aucun cadeau ne sera fait entre ces ennemis intimes. (archive)

En cas de sacre, Gerald Asamoah a promis de rentre à pied à Schalke.

Schalke 04 peut remporter samedi lors de la 33e journée du Championnat d'Allemagne son premier titre de champion depuis 1958 s'il s'impose à Dortmund et si Stuttgart, 2e à un point, et Brême, 3e à deux points, chutent respectivement devant Bochum et Francfort. Un sacre qui vaudra bien une marche de... 35 kilomètres pour Gerald Asamoah, qui a promis, en cas de victoire et de titre à Dortmund, de rentrer à pied à Gelsenkirchen.

Ennemis intimes
La 129e édition du derby de la Ruhr, entre deux clubs au palmarès étoffé et aux supporteurs hauts en couleurs, suscite encore plus de passion que d'habitude. Pour couronner sa belle saison, le leader depuis la 20e journée rêve d'empocher le huitième titre de son histoire sur la pelouse de son ennemi intime, tandis que Dortmund, assuré de son maintien (9e) après une saison difficile, veut gâcher la fête. "Nous devons gagner d'abord le derby, après on verra ce que font les autres", insiste Kevin Kuranyi, meilleur artificier de Schalke 04 avec 15 réalisations.

Invaincu à Dortmund depuis 1998
"Ce match doit être un pas supplémentaire vers le titre qui pourrait n'être décerné que lors de la 34e et dernière journée", souligne l'international allemand. Difficile de garder son calme alors que la rencontre se jouera à guichets fermés devant 80.000 spectateurs et que les dirigeants mettent au point les derniers détails des célébrations du titre. Si Schalke 04 ne s'est plus incliné à Dortmund depuis novembre 1998 et y a récolté quatre victoires et trois nuls lors de ses sept derniers déplacements, il reste marqué par son sacre manqué de 2001, un titre dont il a été dépossédé dans le temps additionnel du dernier match de la saison par le Bayern.

Gomez de retour
A Bochum, Stuttgart peut jouer un bien mauvais tour à Schalke 04: le VfB vient d'enchaîner six victoires consécutives et de se qualifier pour la finale de la Coupe d'Allemagne. Armin Veh enregistre par ailleurs le retour de son buteur Mario Gomez, absent depuis février, qui sera sur le banc des remplaçants: "Tout est possible, mais cela ne sera pas une formalité contre Bochum, qui est toujours en course pour arracher une place en Coupe de l'UEFA", prévient l'entraîneur du VfB. Bochum (8e) finit la saison en boulet de canon grâce à l'attaquant grec Theofanis Gekas, meilleur buteur du championnat (20), qui a marqué à 13 reprises lors des onze derniers matches.

De son côté, Brême a retrouvé le sourire depuis quelques jours et oublié son élimination en demi-finale de la Coupe de l'UEFA: le Werder a mis un terme au feuilleton des transferts de Klose et Frings, avant de recevoir Francfort (14e), qui doit encore assurer son maintien.

Programme
Samedi (15h30):
Werder Brême - Francfort
Berlin - Leverkusen
Dortmund - Schalke 04
Nuremberg - Hambourg
Mayence - Mönchengladbach
Bielefeld - Hanovre
Bochum - Stuttgart
Aix-la-Chapelle - Wolfsburg
Cottbus - Bayern Munich

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Dernière sortie du championnat anglais

Chelsea est déjà concentré sur la finale de la Cup, qui se déroulera à Wembley le 19 mai prochain. De quoi prendre sa revanche sur Manchester?

Le championnat d'Angleterre ayant livré ses principales réponses, la 38e et dernière journée samedi ne servira qu'à désigner le 3e, les qualifiés pour la Coupe de l'UEFA et l'équipe qui accompagnera Charlton et Watford en deuxième division.

Retour à Wembley
Manchester United fêtera son titre avec son public devant West Ham, tandis que le champion déchu, Chelsea, recevra Everton avec en tête sa finale de Coupe d'Angleterre à Wembley le 19 mai, dernière occasion de revanche contre ses successeurs. Même avec un match très difficile, le maintien de West Ham, inespéré il y a quelques semaines, semble pouvoir être examiné avec un optimisme prudent, un nul lui suffisant chez des adversaires certes puissants, mais déjà sacrés. Ses deux adversaires, Sheffield United et Wigan, s'affronteront. Actuellement relégable, Wigan n'a plus gagné depuis le 3 mars. Après la victoire de Chelsea en Coupe de la Ligue, et celle d'une équipe déjà qualifiée en Ligue des champions en Coupe d'Angleterre, le championnat offre trois tickets pour la Coupe de l'UEFA cette année. Everton, grâce à une bonne différence de buts, est virtuellement assuré d'en prendre un.

Duel à distance Liverpool-Arsenal
Après une saison inégale mais un nul précieux arraché à domicile contre Blackburn jeudi, Tottenham semble très bien parti. Un match nul contre Manchester City assurerait aux Spurs de retrouver la C3 et de poursuivre leur intéressante croissance vers les quatre grands. Les trois autres candidats sont Bolton, Reading et Portsmouth. Le club de la banlieue de Manchester, qui reçoit Aston Villa, est dans la position la plus favorable. A condition de démontrer que le départ de Sam Allardyce a été digéré après la déroute à West Ham la semaine passée. L'Europe était sans doute un rêve inaccessible il y a quelques mois pour Reading, promu la saison dernière. Après un exercice étonnant, ne pas y être invité serait désormais une déception pour les banlieusards de Londres. Mais pour cela, il faudra compter sur un faux-pas de Bolton, et réussir un bon résultat à Blackburn.

Pour Portsmouth, la situation est plus délicate. Dépendante des résultats de ses adversaires, l'équipe d'Harry Redknapp devra absolument prendre le meilleur sur Arsenal, obligé de l'emporter pour arracher enfin la 3e place à Liverpool. Avant leur finale de Ligue des champions, les Reds ont pourtant beaucoup fait pour la laisser aux Gunners, n'alignant que des équipes de réservistes ces dernières semaines. Contre Charlton, Rafael Benitez pourrait toutefois redonner un peu de temps de jeu à ses cadres avant le voyage d'Athènes.

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Un "chrono" sinueux dans un décor somptueux pour le départ du Giro


Un sinueux contre-la-montre par équipes de 25,6 kilomètres ouvre samedi le Giro dans le décor somptueux de l'archipel de la Maddalena au large de la côte nord-est de la Sardaigne.

Le parcours entre les îles de Caprera (tout près de l'endroit où est inhumé Garibaldi) et de la Maddalena reliées par un pont comporte de nombreux virages et une succession de petites montées et descentes, surtout dans sa seconde partie. La course franchit même un passage à 10 pour cent à moins de trois kilomètres de l'arrivée, jugée le long du port de la Maddalena, à vingt minutes de navigation de Palau.

Après avoir reconnu le parcours, plusieurs responsables d'équipes sont revenus pour le moins dubitatifs. Jusqu'à s'interroger sur l'utilité d'employer les vélos traditionnels des contre-la-montre et les roues pleines si le vent était de la partie. Les temps, répercutés sur le classement général individuel, sont pris sur le cinquième homme de chaque formation. Les autres coureurs se voient attribuer leur temps réel.

L'ordre des départs a été déterminé par tirage au sort.
L'ordre des départs de la 1re étape:
15h30: Gerolsteiner
15h35: Predictor
15h40: Euskaltel
15h45: CSC
15h50: Milram
15h55: Rabobank
16h00: Saunier Duval
16h05: T-Mobile
16h10: Acqua e Sapone
16h15: AG2R
16h20: Panaria
16h25: Lampre
16h30: Tinkoff
16h35: Crédit Agricole
16h40: Astana
16h45: Cofidis
16h50: Caisse d'Epargne
16h55: Bouygues Telecom
17h00: Quick Step
17h05: Discovery Channel
17h10: Liquigas
17h15: Française des Jeux.


Trop beau le Giro..................

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CYCLISME - TOUR D'ITALIE
Fabian Cancellara: «Pour gagner»

Keystone
Fabian Cancellara sourit avant le "Giro" où il nourrit de grandes ambitions.

Le 90e Giro débute par un contre-la-montre par équipes dangereux et exposé au vent. Avant un après-midi passé sur un... porte-avions, le champion du monde du chrono a parlé de ses ambitions et de dopage

Laurent Guyot - 11/05/2007
Le Matin

Il y a le soleil (29 degrés), le vent et la mer. Installé depuis deux jours dans un village de vacances, Fabian Cancellara regarde au loin l'île de La Maddalena. Une terre qui permet à la Sardaigne de retrouver, pour trois jours, le Giro. Un grand tour qu´elle n´avait plus accueilli depuis 1991. Et qui coïncide avec les festivités du 200e anniversaire de la naissance de Giuseppe Garibaldi. Son héros dont le porte-avions de la marine militaire, baptisé en son nom, s'est prêté à la présentation officielle des 22 équipes de 9 coureurs.

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«Qui aime ce sport doit parler»
Fabian Cancellara
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La Maddalena où le citoyen d'Ittigen espère endosser, 3 ans après son succès à Liège dans le prologue du Tour de France, un autre maillot d'un grand tour. Ce qui ne sera pas une mince affaire malgré un contre-la-montre par équipes de 25,6 km. «Je me sens bien. Je possède de bonnes jambes. Mais entre Caprera (ndlr. île où se trouve la tombe de Garibaldi) et La Maddalena, le parcours ne se prête pas à un tel exercice. Mais nous allons utiliser, malgré tout, nos vélos de chrono sauf problème de dernière minute. Cela va être périlleux. Je suis là pour gagner.»
Avant son abandon prévu pour Bergame à l'heure d'attaquer les Dolomites, Fabian Cancellara songe s'engager à fond. Et espère que l'aspect sportif de ce 90e Tour d'Italie primera sur les affaires de dopage. Ce qui ne l'empêche pas de parler du fléau. «Ivan Basso (ndlr. son ex-coéquipier chez CSC) a fait preuve de courage. Mais qui aime ce sport doit parler. Il le faut pour le cyclisme mais aussi afin d'éviter de faire du mal aux jeunes.»
Le Bernois s'exprime aussi sur la gravité de l'affaire Puerto. «A mes yeux, il est grave qu'elle soit devenue une affaire politique. Du coup, il sera encore plus difficile de rendre propre notre sport. Mais j'aimerais aussi rappeler que d'autres sports sont concernés.»


Vas y Fabian.........................