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De Gendt emballe la fin du Giro

26.05.2012 17:26 mise à jour le 27.05.2012 à 01:30
Le Belge aura réussi un fantastique tour de force lors de cette étape reine du Giro. [Fabio Ferrari - Keystone]

Au terme d'une 20e étape du Tour d'Italie débridée, courue entre Val di Sole et Stelvio, c'est Thomas De Gendt qui s'est imposé en altitude (arrivée à 2700 mètres!) et qui s'est replacé en vue de la victoire finale. Rodriguez conserve le rose.
Le Belge Thomas De Gendt (Vacansoleil) s'est imposé en solitaire au sommet du Stelvio, terme de la 20e étape du Giro. Joaquim Rodriguez (Esp/Katusha) reste maillot rose avec 31'' d'avance.
Cette étape de 219 km a proposé un spectacle de choix, notamment lors des ascensions des mythiques cols du Mortirolo et du Stelvio. L'arrivée était jugée à 2757 mètres d'altitude. Seul un grand champion pouvait s'imposer en un tel lieu.
De Gendt impressionne

Thomas De Gendt, qui faisait partie d'un groupe d'échappés qui a abordé la longue montée (22,4 km ) vers le Stelvio, a lâché ses compagnons à 12 km du but. Il a ensuite creusé l'écart et a même paru en mesure d'aller chercher le maillot rose.
Au départ, il était 8e du général à 5'40: à un moment, il a compté 5'25 d'avance sur le groupe maillot rose. Mais les favoris ont accéléré dans les deux derniers kilomètres, alors que le Belge coinçait un peu. Il a conservé 56'' d'avance sur Damiano Cunego (It) et 2'50 sur Mikel Nieve (Esp). Joaquim Rodriguez, grâce à un rush lors des 500 derniers mètres, a fini 4e à 3'22. Le porteur du maillot rose a repris 14 précieuses secondes au Canadien Ryder Hejsedal, 6e à 3'36. Au classement général, à la veille du contre-la-montre final à Milan sur 30 km, Rodriguez possède désormais 31'' de réserve sur Hejsedal, 1'51 sur Michele Scarponi (It) et 2'18 sur De Gendt, le héros du jour.
Zaugg se montre

Côté suisse, Oliver Zaugg a franchi seul en tête le Mortirolo, mais il a ensuite faibli dans l'ascension finale.
si/bond

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Laurent Roussey entre dans le tourbillon de la Pontaise

25.05.2012 17:42 mise à jour à 22:49
Laurent Roussey avait quitté le FC Sion le 23 avril, au lendemain de la défaite sédunoise 3-0 face à Bâle à Tourbillon. [SALVATORE DI NOLFI - Keystone]

Laurent Roussey est bel et bien le nouvel entraîneur du Lausanne-Sport. Le Français (50 ans), qui a démissionné fin avril de son poste au FC Sion, s'est engagé pour une saison avec le club vaudois. Il remplace Martin Rueda à la tête du club, qui vient de boucler le championnat de Super League à la 7e place.
Les dirigeants vaudois ont indiqué vouloir gravir un échelon la saison prochaine. Ils se disent "convaincus" que Laurent Roussey, par ses connaissances du football suisse, peut le leur permettre.
Contrat d'une saison à la clé

Roussey avait démissionné à Sion deux mois avant la fin de son contrat, après une défaite 3-0 contre Bâle. La frustration liée à la perte de 36 points sur le tapis vert (sans laquelle Sion aurait joué les premiers rôles en Championnat) et la plongée qui en a résulté au classement ont pesé. Il sera resté en poste quatorze mois, un long bail à l'aune du FC Sion, une période qu'il a qualifiée de "passionnante et mouvementée".
Avant Sion, Roussey avait entraîné St-Etienne pendant deux saisons, notamment, club avec lequel il avait été champion de France en tant que joueur en 1981. Il y a une dizaine de jours déjà, son nom avait circulé dans la presse comme successeur possible de Rueda à Lausanne. Preuve de leur intérêt, les dirigeants lausannois l'ont consulté récemment à l'heure de reconduire les contrats de plusieurs joueurs.

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La Suisse prend le 7e rang final des Européens de gymnastique qui se disputent à Montpellier

26.05.2012 19:29 mise à jour à 19:31

La Suisse a pris le 7e rang final des Européens de Montpellier. Claudio Capelli a renoncé au concours du cheval d'arçon et à celui de la barre fixe à cause d'une blessure au doigt. Nils Haller a dû le remplacer, mais il n'avait plus entraîné la barre fixe depuis plusieurs semaines. Logiquement, il n'a pu rendre une copie sans fautes. Au cheval d'arçon, c'est Pablo Braegger qui a suppléé Capelli

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Serena Williams s'empare des platines de Bob Sinclar à Roland-Garros

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Pour la deuxième année d'affilée, Bob Sinclar a enflammé le court Philippe Chatrier à l'occasion de la traditionnelle "Journée des Enfants". Sous un soleil de plomb (le mercure a grimpé jusque 28 degrés aujourd'hui à Paris), le célèbre DJ français (accompagné de son acolyte Big Ali) a fait danser petits et grands au rythme de ses "beats" entraînants et connus de tous.

Nicolas Mahut et John Isner étaient également de la partie pour un remake - plus court cette fois - de leur fameux match épique de 11h05 à Wimbledon. Les deux joueurs se sont d'ailleurs échangé les tenues à l'issue de leur duel. Pour l'anecdote, c'est le Français qui s'est imposé cette fois-ci (6-4)

Sold out
Quand il s'agit de mettre l'ambiance, Serena Williams est toujours dans les "starting-blocks". L'Américaine, lauréate des Internationaux de France en 2002, a pris le contrôle des platines et a assuré l'ambiance pour le plus grand plaisir des spectateurs du Central, venus en masse. Tous les billets pour l'évènement avaient été écoulés.

L'intégralité des bénéfices de cette manifestation caritative sera reversée aux associations "Fête le Mur", chère à Yannick Noah, "Tennis en liberté", mais aussi à des clubs de la FFT qui s'investissent particulièrement au niveau éducatif, social et solidaire.

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Thomas De Gendt triomphe au sommet du Stelvio

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Thomas De Gendt a signé l'une des plus belles victoires d'étape belges dans un grand tour cycliste. Notre compatriote s'est imposé seul au sommet du redoutable Stelvio après 22,4 km d'ascension à 2757 mètres d'altitude où était jugée la 20e et avant-dernière étape du 95e Tour d'Italie cycliste samedi. Il est parti seul dans cette ultime difficulté de l'étape partie de Caldes/Val di Sole. A l'arrivée après 219 km, et près de 7 heures de course, il a franchi la ligne d'arrivée avec 56 secondes d'avance sur l'Italien Damiano Cunego (Lampre) et 2:44 sur l'Espagnol Mikel Nieve (Euskaltel). Le maillot rose l'Espagnol Joaquim Rodriguez (Katusha) a pris la 3e place à 3:22.
Au classement général, le maillot rose reste sur les épaules de l'Espagnol Joaquim Rodriguez (Katusha), 4e de l'étape à 3:22. Il possède désormais 31 secondes d'avance sur le Canadien Ryder Hesjedal (Garmin), 6e de l'étape à 3:36, et 1:21 sur l'Italien Michele Scarponi (Lampre), 5e au Stelvio à 3:34.

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4e au général
De Gendt effectue un joli bond en avant. Il passe de la 8e à la 4e place et revient à 2:18 de Rodriguez. Le Giro s'achève dimanche par un contre-la-montre individuel de 31,5 km à Milan. Un exercice a priori favorable à Hesjedal pour la victoire finale et aussi à De Gendt qui peut rêver de podium final.


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La question étrange d'un journaliste à Federer

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Lors de la traditionnelle Media Day à Roland Garros, la plupart des ténors du tournoi se prêtent au jeu des questions/réponses avec les journalistes. En conférence de presse, Roger Federer a été invité à répondre à une question un peu étrange, rapporte le site www.welovetennis.fr. Expliquant que Nadal aimait pilonner le revers à une main de Federer, ce qui lui posait toujours beaucoup de soucis, le journaliste demande à "Rodger" s'il n'avait jamais songé à... passer à un revers à deux mains. Interloqué, le Suisse a répondu avec humour. ''C'est le genre de chose que tu fais quand tu as 12 ans, et quand j'avais 12 ans, je crois que Rafa était encore dans sa poussette", a réagi le lauréat de l'édition 2009.
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"Rafael Nadal est le grand favori" de Roland-Garros, a assuré vendredi Roger Federer, qui s'est classé lui-même au troisième rang des prétendants derrière l'Espagnol et Novak Djokovic, à deux jours de l'ouverture.

"C'est fou qu'on puisse seulement débattre de ça. 'Rafa' est le grand favori, sans discussion possible. Il n'a pas perdu un set à Monte-Carlo, Barcelone et Rome cette année", a souligné le Suisse, N.3 mondial, ajoutant qu'il avait "payé pour savoir à quel point Nadal est incroyable à Roland-Garros".

Vainqueur à Paris en 2009, Federer a perdu quatre finales de Roland-Garros face à Nadal, dont celle de l'année dernière où l'Espagnol a égalé le record de six victoires de Björn Borg dans le Grand Chelem sur terre battue. "Novak (Djokovic) et moi on vient derrière, dans cet ordre", a continué le Suisse. Il figure dans la même moitié de tableau que Djokovic, qu'il avait battu l'an dernier à ce stade de la compétition.

Concernant Djokovic, qui vise une quatrième victoire consécutive en tournoi du Grand Chelem, Federer pense que le "plus dur est devant lui". "J'ai été dans cette position à deux reprises (en 2006 et 2007 à Roland-Garros) et je sais que la dernière marche est la plus haute, surtout avec Nadal dans les parages. Etre en position de réaliser la passe de quatre est déjà énorme. Si Novak arrive à le faire ce serait un exploit fantastique", a-t-il souligné.

Le Suisse se sent, lui, "très bien" avant son entrée en lice face à l'Allemand Tobias Kamke. "Beaucoup mieux qu'à Madrid et à Rome, a-t-il précisé. J'ai pris trois jours de repos après ma défaite face à Djokovic à Rome, et je suis aujourd'hui là où je voudrais être avant un tournoi du Grand Chelem". S'il ne se classe qu'en troisième position des favoris, il espère tout de même "revivre les mêmes émotions que lors de (s)a victoire en 2009". "C'était phénoménal, tout comme le soutien que j'ai reçu ici à Paris, se souvient-il. J'ai vraiment vécu des moments à part dans cette ville, encore l'automne dernier lorsque j'ai gagné à Bercy. Gagner une nouvelle fois serait très spécial".

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Steve Darcis face à Verdasco ce dimanche

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Steve Darcis entrera en lice dès ce dimanche aux Internationaux de France de tennis au stade Roland-Garros de Paris, 2e levée du Grand Chelem dotée globalement de 18,7 millions d'euros.
Le N.1 belge, 61e mondial, devra réaliser un exploit pour éliminer l'Espagnol Fernando Verdasco, 16e mondial et tête de série N.14 à Paris. Le Madrilène a disputé à quatre reprises les huitièmes de finale et l'an dernier les seizièmes de finale de l'épreuve. Darcis a atteint les seizièmes de finale l'an dernier, son meilleur résultat.

Verdasco a remporté leur seule confrontation à ce jour: 6-3, 6-1 en 73 minutes sur la terre battue au 1er tour à Barcelone cette année.

Programme des principales rencontres de la 1ère journée dimanche:

- Court central (Philippe Chatrier) à partir de 11 heures:
Elena Baltacha (G-B) - Samantha Stosur (Aus/N.6)
Juan Del Potro (Arg/N.9) - Albert Montanes (Esp)
Andrey Kuznetsov (Rus) - Jo-Wilfried Tsonga (Fra/N.5)
Venus Williams (USA) - Paula Ormaechea (Arg)

- Court Suzanne Lenglen (à partir de 11h00)
Mirjana Lucic (Cro) - Svetlana Kuznetsova (Rus)
Juan Carlos Ferrero (Esp) - Jonathan Dasnieres De Veigy (Fra)
Lara Arruabarrena-Vecino (Esp) - Ana Ivanovic (Ser/N.13)
Nicolas Mahut (Fra) - Andy Roddick (USA)

- Court N.1 (à partir de 11h00)
Fabio Fognini (Ita) - Adrian Mannarino (Fra)
Angelique Kerber (All/N.10 - Zhang Shuai (Chn)
Steve Darcis (Bel) - Fernando Verdasco (Esp/N.14)
Mathilde Johansson (Fra) - Anastasia Rodionova (Aus).

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Meilleure performance européenne de l'année pour Jonathan Borlée en 400 m

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Jonathan Borlée a signé l'excellent chrono de 44.88 secondes samedi lors du 400 m de la réunion d'Oordegem. Il s'est imposé en réalisant la meilleure performance européenne de l'année devant le Français Mame-Ibra Anne (46.25) et le Britannique Jarryd Dunn (46.72). Jonathan Borlée s'est approché à 17/100es de son record de Belgique (44.71 établi le 28 juillet 2010 à Barcelone).
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Le Bruxellois a aussi égalé la 5e meilleure performance mondiale de l'année. L'Américain Shawn Merritt détient la MPM depuis le 11 mai à Doha en 44.19 secondes.
Le meilleur temps réalisé cette saison par son frère Kevin est 45.33 le 5 mai à Lubbock au Texas.
Niels Dureinck s'est classé 5e à Oordegem en 46.79 derrière le Polonais Marcin Marciniszyn (46.74). Arnaud Destatte a fini 6e en 47.71 et Will Oyowe 7e en 47.82.

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L'Allemagne "bis" se noie en Suisse

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L'Allemagne, privée de ses huit internationaux du Bayern Munich, s'est complètement noyée face à la Suisse samedi à Bâle, battue 5 à 3 lors d'une défaite qui a mis en lumière d'énormes carences défensives à deux semaines de l'Euro-2012 dont elle est l'une des favorites.

Les Munichois devaient rejoindre leurs coéquipiers dans la soirée de samedi après avoir obtenu quelques jours de repos suite à leur défaite en finale de la Ligue des champions contre Chelsea.
Le sélectionneur allemand Joachim Löw sera certainement très heureux de voir ces renforts arriver puisque sans eux la Mannschaft a fait très pâle figure, humiliée par une équipe de Suisse même pas qualifiée pour l'Euro.
L'Allemagne avait remporté ses 10 matches de qualification, mais elle reste maintenant sur deux défaites en amical (1-2 contre la France en février, et cet embarrassant 3-5 contre la Suisse) avant son dernier match de préparation face à Israël le 31 mai.
La défense allemande a notamment compilé une belle série d'erreurs grossières. Elle a été inexistante sur coups de pied arrêtés et le pauvre gardien Ter Stegen, pas brillant mais souvent abandonné, se souviendra avec amertume de sa première sélection.
De son côté la Suisse, qui avait fini 3e de son groupe de qualifications remporté par l'Angleterre, s'est offert une victoire de prestige, elle qui n'avait plus battu l'Allemagne depuis... 1956.
La paire Barnetta-Derdiyok a notamment joué une partition remarquable pour les Helvètes, Barnetta offrant trois passes décisives au buteur du Bayer Leverkusen (21, 23, 50).
Hummels avait réduit la marque juste avant la pause (2-1, 45), et Schürrle faisait de même après une grosse faute de main de Benaglio (3-2, 64), mais l'arrière-garde allemande était toujours aussi à la peine et Lichtsteiner redonnait de l'air à la Suisse (4-2, 67).
Reus permettait à l'Allemagne de rester au contact (4-3, 72) mais Mehmedi concluait la marque après une combinaison sur coup-franc qui aura une nouvelle fois laissé la défense de la Mannschaft complètement apathique (5-3, 76).
Une tête de Fernandes sur le poteau faisait vibrer une dernière fois le public d'un Parc Saint-Jacques qui n'en croyait pas ses yeux (88) alors que l'Allemagne semblait avoir renoncé depuis un moment à produire plus d'efforts.

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Schumacher: "Je suis encore dans le coup"

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L'Allemand Michael Schumacher (Mercedes), auteur samedi à Monaco de la 69e pole position de sa carrière, six ans après la 68e, au GP de France 2006, s'est dit satisfait d'être "encore dans le coup".
L'Australien Mark Webber (Red Bull) partira en pole position dimanche, en raison de la pénalité de cinq places infligée au pilote allemand suite à un accrochage avec Bruno Senna lors du GP d'Espagne.

Que ressentez-vous après cette première pole depuis 2006?
"D'abord, je suis plus qu'excité de faire la +pole+ ici à Monaco. Pour nous tous (les pilotes), c'est le circuit le plus prestigieux de l'année, alors réussir la pole position ici, après tout ce que j'ai traversé depuis deux ans et demi, c'est juste fabuleux. Et c'est ça qui me vient à l'esprit. Je laisse les autres décider ce que ça veut dire, ou pas. Monaco, c'est tellement spécial, et en termes de pourcentage c'est plus un circuit de pilotes que les autres circuits. A cause de l'ambiance, de ce que ça veut dire pour nous, c'est super fantastique quand on arrive à faire un tel tour ici. Je suis très excité et ça confirme ce que je ressentais depuis longtemps. Ca fait du bien aussi de sentir que je suis encore dans le coup."

Comment avez-vous réagi à la fin de la séance?
"Bien sûr, quand j'ai vu mon chrono sur le tableau de bord, je me suis dit que c'était pas si mal, mais je ne savais pas ce que les gars qui étaient encore sur la piste allaient réussir à faire. En regardant les panneaux géants, à un moment, j'ai vu que j'étais numéro 1 et j'ai commencé à y croire, puis j'ai eu confirmation à la radio, c'est juste beau. Je savais que j'avais fait un bon tour, mais on n'est jamais vraiment sûr quand les qualifications sont aussi serrées. C'est très délicat d'arriver à tout mettre ensemble, au bon moment. On a appris à le faire, par ci par là, et on a appris de plus en plus pour être capables de le faire plus souvent."

Comment envisagez-vous la course de dimanche?
"Je vous avais averti, en conférence de presse, que j'allais faire la +pole+, partir de la 6e place et gagner, donc c'est ce que je vais essayer de faire. C'est la seule chose que j'ai en tête et le passé m'importe peu. Je dois vraiment remercier toute l'équipe, et tout particulièrement certains gars qui ont travaillé de manière très étroite avec moi. On a fait une séance spéciale en début de semaine qui nous a encore plus réunis, et qui a contribué aussi à ce résultat. Je suis reconnaissant de la confiance que Mercedes et toute l'équipe ont mis en moi, ils m'ont vraiment soutenu et je suis heureux de pouvoir leur rendre quelque chose. Je veux leur donner encore plus dimanche."