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Une sensation nommée Virginie Razzano

29.05.2012 14:50 mise à jour le 30.05.2012 à 13:45
Virginie Razzano n'avait plus battu une joueuse du top-5 depuis 2009. [IAN LANGSDON - Keystone]

Premier coup de tonnerre sur la terre battue de Roland-Garros. Au terme d'un match épique et sur sa 8e balle de match, Virginie Razzano a éliminé Serena Willliams. L'Américaine quitte un tournoi du Grand Chelem d'entrée pour la première fois de sa carrière.
L'Américaine Serena Williams a subi la défaite la plus inattendue de sa carrière en étant éliminée malgré son courage au bout d'un thriller exceptionnel par la Française Virginie Razzano (6-4, 7-6, 6-3), mardi au 1er tour de Roland-Garros.
L'Américaine, 13 fois titrée dans les tournois du Grand Chelem, n'avait encore jamais été éliminée au 1er tour d'un tel tournoi. Son bilan était jusque-là de 46 victoires pour 0 défaites. Son élimination la plus précoce d'un tournoi du Grand Chelem remontait à 1998, lorsqu'elle avait été sortie au 2e tour en Australie, par sa soeur Venus, alors qu'elle n'avait pas encore 17 ans.
La no 5 mondiale n'avait pas non plus encore été dominée cette année sur terre battue (17-0). Elle avait remporté les tournois de Charleston et Madrid sur cette surface, et faisait partie des grandes favorites à Paris.
Une première depuis 2009

Pour sa 15e participation à Roland-Garros à 29 ans, l'expérimentée Razzano, 111e mondiale, a fait preuve d'une détermination à toute épreuve pour s'imposer sur sa 8e balle de match.
Après la perte du 1er set, la Française a arraché le deuxième au terme d'un tie-break durant lequel elle a été menée 5-1. Razzano, qui n'avait à son palmarès que trois victoires contre des top-5, toutes acquises en 2009, année où elle atteint la 16e place du classement WTA, a ensuite enchaîné.
Face à une Williams étrangement tétanisée, elle a continué à se montrer agressive, menant 5-0. Elle s'est procuré deux balles de match: la première a fini dans le filet, et Williams a placé un retour sur la ligne sur la deuxième.
Refusant de mourir, l'Américaine est revenue à 5-3. Les deux joueuses ont alors proposé un neuvième jeu dantesque. Au bord des crampes, Razzano a défendu quantité de balles de break, mais aussi laissé échapper cinq autres balles de match avant de conclure.
6-0 6-0 en 48 minutes! Et dire que Maria Sharapova a souvent de la peine lors des premiers tours en Grand Chelem... [CHRISTOPHE KARABA - Keystone]Sharapova survole son 1er tour

Maria Sharapova a, en revanche, réussi des débuts impressionnants en se hissant au deuxième tour avec une victoire 6-0 6-0 - une double roue de vélo - en 48 minutes sur la Roumaine Alexandra Cadantu.
Demi-finaliste à Roland-Garros l'année dernière et en 2007, Sharapova vise une premier titre sur la terre battue parisienne pour compléter son Grand Chelem en carrière, après ses titres à Wimbledon, l'US Open et l'Open d'Australie.
"Physiquement je me sens capable d'encaisser sept matches difficiles ce qui m'aide aussi mentalement. Dans le passé, j'ai plusieurs fois eu des matches en trois sets compliqués au début du tournoi ici et ça m'avait coûté cher. Je me suis amélioré sur ce point aussi", a-t-elle ajouté.

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Raphaël De Sousa pour un rêve portugais

29.05.2012 14:34 mise à jour le 30.05.2012 à 16:38
Malgré ses dernières années un peu difficiles, Raphaël De Sousa reste un des meilleurs golfeurs helvétiques. [Olivier Maire - Keystone]

Ancien footballeur chez les juniors, Raphaël De Sousa attend l'Euro 2012 avec impatience. Entre deux drives, le golfeur genevois d'origine portugaise le suivra avec attention derrière les écrans. Son coeur vibrera pour les exploits de Cristiano Ronaldo et de ses coéquipiers.
En 2008, sa meilleure année, il a failli intégrer l'European Tour qui regroupe, l'élite du golf sur le Vieux Continent. Aujourd'hui après quelques années difficiles, Raphaël De Sousa se bat sur le Challenge Tour, antichambre de l'European Tour. A 29 ans, le Genevois d'origine portugaise revient petit à petit vers les sommets qu'il a atteints par le passé. Avec humilité et lucidité, fort de ses expériences, le golfeur escompte réussir une belle année 2012.
A la veille de se rendre en Belgique pour son troisième Open de la saison, l'ancien footballeur s'est livré sur un Euro qu'il attend avec impatience.
"Le football était toute ma vie"

RTSsport.ch: Le football, vous connaissez un peu, non?
RAPHAEL DE SOUSA: J'ai joué au foot dès l'âge de 8 ans à Cologny. A l'époque, c'était toute ma vie. Je voulais absolument devenir gardien. Je me souviens que je jouais seul dans notre jardin au golf de Cologny où j'habitais avec mes parents (ndlr: son père s'occupe de l'entretien du parcours). Je demandais aux gens de venir me faire des tirs pour m'entraîner (rires). J'avais beaucoup de plaisir, j'étais Raphaël De Sousa n'a pas oublié les exploits du gardien portugais Ricardo, à la Coupe du monde 2006 en Allemagne notamment. [Kevork Djansezian - Keystone]plutôt bon, mais je ne me suis pas forcément fait remarquer. A l'âge de 13 ans, je me suis finalement tourné vers le golf que je pratiquais souvent avec mon père.
RTSsport.ch: Vous voyez des similitudes entre ces deux sports?
RAPHAEL DE SOUSA: Ce sont des sports de balle. La coordination du corps est primordiale en foot comme en golf.
RTSsport.ch: Qui allez-vous soutenir durant l'Euro?
RAPHAEL DE SOUSA: Je soutiens la Suisse et le Portugal. Puisque la Suisse n'y est pas... J'aime le football portugais. Il me parle, me renvoie à mes origines. Je m'y reconnais vraiment.
RTSsport.ch: Ce football fait-il du Portugal un favori en Pologne et en Ukraine?
RAPHAEL DE SOUSA: Les Portugais ont un groupe difficile. Ils ont le potentiel, comptent parmi les favoris. Mais le plus beau jeu ne gagne pas toujours.
"A côté d'un titre historique"

RTSsport.ch: Vous faites référence à la Grèce et à la défaite du Portugal en finale de son Euro (ndlr: 2004)?
RAPHAEL DE SOUSA: Oui, mais ce n'est pas le seul exemple. La victoire de Chelsea en demies de la Ligue des champions face au Barça en est un autre.
RTSsport.ch: Cette défaite du Portugal en 2004 est l'un de vos pires souvenirs footballistiques?
RAPHAEL DE SOUSA: Oui. C'était vraiment très décevant, on est passé à côté d'un titre historique.
RTSsport.ch: Vous y étiez?
RAPHAEL DE SOUSA: Non, mais j'ai un ami qui y est allé avec son père. D'ailleurs chaque fois qu'il va au stade c'est mauvais signe... (rires). Il était aussi au Camp Nou pour le match contre Chelsea.
RTSsport.ch: Et si nous devions évoquer un très bon souvenir lié au football?
Ronaldo, la gachette portugaise du Real Madrid, est un des joueurs fétiches du golfeur genevois. [Tiago Petinga - Keystone]RAPHAEL DE SOUSA: J'étais en Italie lors de la Coupe du monde 2006. Je me souviens du quart de finale contre l'Angleterre. Ca s'était joué aux penalties. Le gardien portugais Ricardo avait enlevé ses gants et il avait arrêté trois tirs adverses je crois. Ce moment-là m'a vraiment marqué (ndlr: le Portugal avait gagné 3-1 aux tirs au but/0-0 après 120 minutes de jeu).
RTSsport.ch: Vous allez suivre cet Euro?
RAPHAEL DE SOUSA: Je suis la plupart du temps en tournois durant ces compétitions, mais je vais suivre au maximum.
"Ronaldo est un joueur incroyable"

RTSsport.ch: Comment cela se passe, vous regardez le match avec d'autres joueurs?
RAPHAEL DE SOUSA: Oui, je commence à connaître du monde. On partage ces moments avec les autres Suisses, les Français, les Belges notamment.
RTSsport.ch: Et ça chambre un peu?
RAPHAEL DE SOUSA: Oh oui (rires)! Je me souviens, j'étais au Maroc lors d'un clasico espagnol. Il y avait des personnes que je ne connaissais pas trop, des Néerlandais notamment. Ca n'a pas arrêté de se taquiner, c'était génial.
RTSsport.ch: Vous avez dit que le Portugal était votre favori. Un joueur vous plaît particulièrement? Ronaldo?
RAPHAEL DE SOUSA: C'est un joueur incroyable. Il est parti de sa petite île de Madère et a conquis le Ballon d'Or. Chaque saison, il marque énormément de buts. Cela force le respect, même s'il est parfois arrogant. Messi est un grand joueur aussi, avec une attitude différente toutefois.
RTSsport.ch: Si le Portugal devait aller en finale, ce serait contre?
RAPHAEL DE SOUSA: Je ne sais pas si c'est possible par rapport aux groupes, mais j'aimerais bien que ce soit l'Espagne. Il y a une grande rivalité. Ce serait beau à voir.

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"Ostrava, c'était un jour sans. Ca ne deviendra pas une habitude"

29.05.2012 18:19 mise à jour le 30.05.2012 à 11:29
Après sa performance "médiocre" d'Ostrava, Usain Bolt a vu rouge. Il va se reprendre à Rome, dit-il. [Andrew Medichini - Keystone]

La mégastar du sprint Usain Bolt change de registre à Rome. Après une première apparition pleine d'insouciance en 2011, le Jamaïcain revient en version gladiateur jeudi soir au Stade olympique dans le cadre de la Ligue de diamant pour effacer l'impression pénible d'une victoire sur 100 m vendredi dernier à Ostrava.
Le chrono de 10''04 enregistré dans la localité tchèque, certes pénalisé par un vent défavorable (-0,8 m/s), est en effet le moins bon de la carrière du triple champion olympique. Aussi le Jamaïquain s'attendait, mardi en conférence de presse, à répondre au feu roulant de questions martelant l'argument: mais qu'arrive-t-il à l'homme le plus rapide de la planète ?
Le propre de la star est d'être épiée. Et le grain de sable qui enraye la belle mécanique à Ostrava devient un soupçon de plus après la disqualification pour faux départ en finale du 100 m des Mondiaux 2011 à Daegu.
Ayant troqué le bleu d'Italie exhibé en 2011 (il partage avec la "Squadra Azzurra" de football le même équipementier) pour un maillot rouge feu, Bolt a fait mardi dans le genre posé, apparaissant même un peu las par séquences. Loin de l'excitation de l'an dernier, quand il avait surjoué, pour son retour après une absence de huit mois, de ses mimiques, biceps droit gonflé à la manière de Popeye.
"On est tous des êtres humains"

A tous ceux qui s'inquiéteraient, évoquant un "mystère Bolt" à deux mois des Jeux olympiques de Londres, le meilleur sprinter du monde a avancé son argumentaire. "Certes je n'ai pas bien couru à Ostrava, mais il y a des jours comme ça. On est tous des êtres humains, et cela arrive aussi dans d'autres disciplines sportives. Mais tout cela est du passé", lâchait-il.
"Avant la course d'Ostrava, j'avais dit à mon entraîneur (Glen Mills) que je ne me sentais pas comme d'habitude. Peut-être que je n'avais pas assez dormi et mangé", poursuivait la "Foudre", qui s'alignera sur la ligne droite à Rome.
"C'était un jour sans, mais ça ne va pas devenir une habitude"

Et si certains pensent déjà danser à la mort du roi, Bolt a averti: "Ostrava, c'était un jour sans. Mais ça ne va pas devenir une habitude. Je connais mon standard et cela ne me préoccupe pas plus que ça. Je me suis toujours imposé des standards élevés. Je n'ai pas la pression".
Usain Bolt a poursuivi en rendant un hommage appuyé à "coach" Mills. "Je suis très confiant pour les Jeux, l'objectif suprême. Mon entraîneur, le meilleur au monde, sait comment m'y conduire dans les conditions optimales. On a beaucoup travaillé le départ ces derniers mois. Il est désormais bien en place. Je crois avoir atteint un niveau moyen appréciable dans ce domaine", concluait-il.
Jeudi, c'est donc en gladiateur que Bolt, force de la nature (1m96), se présentera face à son compatriote Asafa Powell et au triple champion d'Europe Christophe Lemaitre.

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Les deux Belges oubliés de Roland-Garros

Xavier Jacquemin et Laurie Warzée© 7sur7.
Détrompez-vous, David Goffin n'est pas l'unique Belge encore présent à la Porte d'Auteil. Au beau milieu de toutes les stars de la petite balle jaune aux Internationaux de France, deux juges de ligne portent haut les couleurs de l'arbitrage belge. Leurs noms? Xavier Jacquemin (26 ans) et Laurie Warzée (21 ans).

Xavier: "Je considérais les arbitres comme des emmerdeurs"
L'un est Bruxellois, en dernière année de communication des entreprises à l'ULB. L'autre est originaire de Gerpinnes et combine sa passion de l'arbitrage avec ses études en aviation. "Moi, c'est Willy Vanhamme (mon ancien secrétaire du Primerose) qui m'a forcé à passer l'exam avec un pote (Xavier Lemaire) quand j'avais 17 ou 18 ans. Je n'étais pas spécialement demandeur, je considérais les arbitres comme des emmerdeurs (rires)", se souvient Xavier. "Puis, j'ai commencé à faire ça pour me faire un peu d'argent de poche. Et petit à petit, j'ai accroché. Je suis rentré dans le jeu et j'ai évolué", prolonge -t-il.

Quant à Laurie, le virus lui a été transmis par sa famille. "On est plusieurs à avoir un pied dans l'arbitrage ou le juge-arbitrage. J'ai suivi les conseils d'oncles et de cousins. J'en suis à mon deuxième Roland, mais je ne suis pas gradée comme Xavier, donc je reste essentiellement en Belgique. Depuis quelques mois, je parviens à allier mes études dans l'aviation, qui me prennent beaucoup de temps, et l'arbitrage. Mon programme en juillet-août sera chargé", nous confie cette jeune fille de 21 ans.

Laurie: "La finale de Justine à Rosmalen m'a marquée"
Membre du Primerose et classé B0, Xavier voyage 25 à 26 semaines par an à l'étranger. D'Acapulco à Doha en passant par Monaco, il arpente le circuit international. "Pour l'instant, mon Badge blanc me permet de faire des chaises en Challenger et Futures, mais aussi en qualifications des tournois ATP et WTA", tient-il à préciser. Cela dit, il espère, dans un petit coin de sa tête, obtenir son "Bronze Badge", ce qui lui permettrait d'arbitrer les plus grands joueurs du monde du haut d'une chaise d'arbitre. Pour cela, il faut que la Fédération belge propose sa candidature aux instances internationales. Ensuite, il lui resterait un examen très poussé à passer.

En revanche, Laurie revendique moins ses ambitions en la matière. Elle désire que cela reste un hobby avant tout. Son plus grand souvenir? "C'était à Rosmalen (en 2010) à l'occasion de la toute dernière finale remportée par Justine Henin. En tant que Belge, c'est un évènement qui m'a marquée", nous fait-elle partager.

Xavier: "Je me suis fait incendier par McEnroe à Liège"
Xavier, lui, n'est pas prêt d'oublier le jour où il s'est fait incendier par... John McEnroe dans un Country Hall de Liège plein à craquer. "C'était lors du tournoi des Légendes contre Henri Leconte. Le match était d'ailleurs retransmis à la télé. Ce jour-là, j'ai compris ce qu'il a fait endurer à tous les arbitres auparavant", plaisante cet admirateur de Pascal Maria, considéré comme le meilleur arbitre au monde actuellement.

En tout cas, quelle que soit leur trajectoire respective dans le futur, ces deux jeunes gens ne sont déjà pas peu fiers de représenter l'arbitrage belge à Roland-Garros. Bonne chance à eux pour la suite!

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Pour Ottmar Hitzfeld, le 0-1 face à la Roumanie est "une défaite salutaire" à 3 mois des qualifs

30.05.2012 23:37 mise à jour à 23:39

"Parfois, une défaite est salutaire. Celle concédée ce soir rappelle que rien n'est jamais acquis!". Fidèle à sa ligne, Ottmar Hitzfeld veut positiver. A 3 mois de l'ouverture des qualifs pour le Mondial 2014, cette "piqûre de rappel" est nécessaire. "Les joueurs ont vite compris qu'une concentration défaillante se paye cash". "Nous avons très mal commencé. La concentration mais aussi la fraîcheur mentale n'étaient pas là. Nous avons aussi laissé des forces contre l'Allemagne". Le sélectionneur, conscient du "risque" d'aligner Djourou-Senderos, a redemandé au "Gunner" d'envisager un transfert.

[Norton]

Cyclisme

Tour de France 2010: Andy Schleck a reçu son maillot jaune

Mis à jour le 29.05.2012

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Près de deux ans après la course, le Luxembourgeois Andy Schleck a reçu mardi le maillot jaune, suite au déclassement de l'Espagnol Alberto Contador.

Devant quelque 150 invités, rassemblés dans sa ville natale de Mondorf-lès-Bains, Andy Schleck a reçu des mains de Christian Prudhomme, directeur du Tour, son maillot jaune.
Image: AFP






Le Luxembourgeois Andy Schleck a reçu mardi le maillot jaune du vainqueur final du Tour de France 2010 qu'il avait terminé à la deuxième place derrière l'Espagnol Alberto Contador, déclassé ensuite pour un contrôle antidopage positif.
Devant quelque 150 invités, rassemblés dans sa ville natale de Mondorf-lès-Bains, Andy Schleck a reçu des mains de Christian Prudhomme, directeur du Tour, son maillot jaune.
Andy Schleck avait été déclaré vainqueur de la Grande Boucle après le déclassement de Contador, l'Espagnol ayant été sanctionné de deux ans de suspension par le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour son contrôle antidopage positif du Tour de France 2010. Des traces infimes de clenbutérol avaient été trouvées dans ses urines.
Andy Schleck, 26 ans, a terminé le Tour à trois reprises à la deuxième place (2009, 2010, 2011).

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David Goffin poursuit sa belle aventure en 120 secondes

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Par: rédaction
31/05/12 - 13h24 © getty.
David Goffin s'est qualifié pour le troisième tour de Roland-Garros en venant à bout du Français Arnaud Clément. Le Liégeois a été expéditif puisqu'il n'avait plus que 4 points à remporter pour se qualifier, après l'interruption du match hier soir. Il y est parvenu après à peine 120 secondes sur le court!
© getty. © photo news.


YES!!!!!!!

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Vous attendrez pour les ders..........

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L'attitude très limite du public français lors d'Isner-Mathieu

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Lors du cinquième set épique entre Paul-Henri Mathieu et John Isner (18-16), nous avions cru un moment revivre le match d'anthologie entre Isner et Mahut à Wimbledon, toutes proportions gardées évidemment. Ce match de 5h41min est entré dans l'histoire comme la deuxième plus long de l'histoire de Roland-Garros après le duel entre Clément et Santoro en 2004 et celui de Gumy contre Corretja en 1998.

Si la victoire de "Paulo" n'est que justice pour ce garçon qui n'a pas été épargné par les aléas du tennis (Ndlr. Il notamment été écarté des courts pendant 15 mois en raison d'une arthrose au genou gauche), il faut bien admettre que le public du Court Philippe Chatrier n'a pas toujours eu un comportement très sportif durant cette rencontre. Sans doute parce que les supporters désiraient par-dessus tout la victoire de leur héros local, certains d'entre eux se sont mis à siffler dès qu'ils le pouvaient le géant américain, pourtant considéré comme l'un des joueurs les plus fair-play du circuit.

Mathieu: "C'était bien d'avoir le public avec moi"
Les décisions arbitrales - même correctes - en défaveur de Mathieu furent accueillies par des sifflets, comme s'il y avait un refus d'accepter la possibilité que l'adversaire puisse gagner. Les fautes sur premier service d'Isner furent applaudies. Le moindre geste d'humeur d'Isner suscita le mécontentement des fans locaux. Lorsque l'une de ses premières balles de service heurta, par malchance, Mathieu sur le corps, il essuya une mini-bronca. Bref, le public du Central, ou une partie du moins - évitons de généraliser - n'a pas toujours été très correct dans l'adversité. Et on n'ose même pas imaginer quelle aurait été la réaction du public en cas de défaite de "Paulo". "Ceux qui sifflent Isner ne sont pas des amateurs de tennis", chuchotait une journaliste en tribune de presse. On ne peut pas lui donner tort...

Quant à Mathieu, il n'a pas manqué de remercier les supporters pour les encouragements. "C'est toujours bien d'avoir le public derrière vous. Quand vous avez des moments difficiles et même à la fin du match, quand j'ai eu quelques balles de match et que je n'ai pas gagné ces balles, c'était bien d'avoir le public avec moi. C'est très important. Pour les joueurs français, c'est vraiment bien de jouer ici avec le public", a-t-il déclaré en conférence de presse.

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"Ce match face à l'Angleterre n'est pas un amical pour nous"

© belga.
Les Diables Rouges se sont entraînés une dernière fois sur le sol belge jeudi au Stade Roi Baudouin avant d'affronter l'Angleterre en match amical samedi. Les troupes de Marc Wilmots se rendront outre-Manche vendredi, et le sélectionneur fédéral ad intérim dévoilera son équipe seulement le jour du match, en matinée. "Je veux que tout le monde reste concerné", a-t-il déclaré.
Des nouvelles différentes sont venues de l'infirmerie jeudi. Thomas Vermaelen, qui avait dû faire une croix sur le match face au Monténégro en raison d'une inflammation du tendon d'Achille, s'est entraîné sans problème. Vincent Kompany souffre lui toujours du mollet et est resté à l'hôtel, où il a effectué des exercices spécifiques avec le kiné Lieven Maesschalck.

Comme Wilmots l'avait dit mercredi, le capitaine décidera juste avant le coup d'envoi si il jouera. "On fait tout pour que Vincent puisse s'aligner, il s'échauffera avec le groupe. Ce sera ensuite à lui de décider s'il joue ou non. J'ai de toute façon un plan A et un plan B. Mais j'espère que Kompany et Vermaelen pourront jouer ensemble dans l'axe de la défense".

Wilmots ne dévoilera sa sélection que samedi, à la presse comme aux joueurs. "Mon objectif est que chacun reste concerné", a -t-il déclaré. Je ne considère pas ce match comme une joute amicale, je ne veux voir personne retirer le pied. On doit vendre le football belge et essayer de gagner à Wembley. Je l'ai dit aux joueurs. Nous devons être ambitieux".