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Raphaël De Sousa pour un rêve portugais


Malgré ses dernières années un peu difficiles, Raphaël De Sousa reste un des meilleurs golfeurs helvétiques. [Olivier Maire - Keystone]

Ancien footballeur chez les juniors, Raphaël De Sousa attend l'Euro 2012 avec impatience. Entre deux drives, le golfeur genevois d'origine portugaise le suivra avec attention derrière les écrans. Son coeur vibrera pour les exploits de Cristiano Ronaldo et de ses coéquipiers.
En 2008, sa meilleure année, il a failli intégrer l'European Tour qui regroupe, l'élite du golf sur le Vieux Continent. Aujourd'hui après quelques années difficiles, Raphaël De Sousa se bat sur le Challenge Tour, antichambre de l'European Tour. A 29 ans, le Genevois d'origine portugaise revient petit à petit vers les sommets qu'il a atteints par le passé. Avec humilité et lucidité, fort de ses expériences, le golfeur escompte réussir une belle année 2012.
A la veille de se rendre en Belgique pour son troisième Open de la saison, l'ancien footballeur s'est livré sur un Euro qu'il attend avec impatience.
"Le football était toute ma vie"

RTSsport.ch: Le football, vous connaissez un peu, non?
RAPHAEL DE SOUSA: J'ai joué au foot dès l'âge de 8 ans à Cologny. A l'époque, c'était toute ma vie. Je voulais absolument devenir gardien. Je me souviens que je jouais seul dans notre jardin au golf de Cologny où j'habitais avec mes parents (ndlr: son père s'occupe de l'entretien du parcours). Je demandais aux gens de venir me faire des tirs pour m'entraîner (rires). J'avais beaucoup de plaisir, j'étais Raphaël De Sousa n'a pas oublié les exploits du gardien portugais Ricardo, à la Coupe du monde 2006 en Allemagne notamment. [Kevork Djansezian - Keystone]plutôt bon, mais je ne me suis pas forcément fait remarquer. A l'âge de 13 ans, je me suis finalement tourné vers le golf que je pratiquais souvent avec mon père.
RTSsport.ch: Vous voyez des similitudes entre ces deux sports?
RAPHAEL DE SOUSA: Ce sont des sports de balle. La coordination du corps est primordiale en foot comme en golf.
RTSsport.ch: Qui allez-vous soutenir durant l'Euro?
RAPHAEL DE SOUSA: Je soutiens la Suisse et le Portugal. Puisque la Suisse n'y est pas... J'aime le football portugais. Il me parle, me renvoie à mes origines. Je m'y reconnais vraiment.
RTSsport.ch: Ce football fait-il du Portugal un favori en Pologne et en Ukraine?
RAPHAEL DE SOUSA: Les Portugais ont un groupe difficile. Ils ont le potentiel, comptent parmi les favoris. Mais le plus beau jeu ne gagne pas toujours.
"A côté d'un titre historique"

RTSsport.ch: Vous faites référence à la Grèce et à la défaite du Portugal en finale de son Euro (ndlr: 2004)?
RAPHAEL DE SOUSA: Oui, mais ce n'est pas le seul exemple. La victoire de Chelsea en demies de la Ligue des champions face au Barça en est un autre.
RTSsport.ch: Cette défaite du Portugal en 2004 est l'un de vos pires souvenirs footballistiques?
RAPHAEL DE SOUSA: Oui. C'était vraiment très décevant, on est passé à côté d'un titre historique.
RTSsport.ch: Vous y étiez?
RAPHAEL DE SOUSA: Non, mais j'ai un ami qui y est allé avec son père. D'ailleurs chaque fois qu'il va au stade c'est mauvais signe... (rires). Il était aussi au Camp Nou pour le match contre Chelsea.
RTSsport.ch: Et si nous devions évoquer un très bon souvenir lié au football?
Ronaldo, la gachette portugaise du Real Madrid, est un des joueurs fétiches du golfeur genevois. [Tiago Petinga - Keystone]RAPHAEL DE SOUSA: J'étais en Italie lors de la Coupe du monde 2006. Je me souviens du quart de finale contre l'Angleterre. Ca s'était joué aux penalties. Le gardien portugais Ricardo avait enlevé ses gants et il avait arrêté trois tirs adverses je crois. Ce moment-là m'a vraiment marqué (ndlr: le Portugal avait gagné 3-1 aux tirs au but/0-0 après 120 minutes de jeu).
RTSsport.ch: Vous allez suivre cet Euro?
RAPHAEL DE SOUSA: Je suis la plupart du temps en tournois durant ces compétitions, mais je vais suivre au maximum.
"Ronaldo est un joueur incroyable"

RTSsport.ch: Comment cela se passe, vous regardez le match avec d'autres joueurs?
RAPHAEL DE SOUSA: Oui, je commence à connaître du monde. On partage ces moments avec les autres Suisses, les Français, les Belges notamment.
RTSsport.ch: Et ça chambre un peu?
RAPHAEL DE SOUSA: Oh oui (rires)! Je me souviens, j'étais au Maroc lors d'un clasico espagnol. Il y avait des personnes que je ne connaissais pas trop, des Néerlandais notamment. Ca n'a pas arrêté de se taquiner, c'était génial.
RTSsport.ch: Vous avez dit que le Portugal était votre favori. Un joueur vous plaît particulièrement? Ronaldo?
RAPHAEL DE SOUSA: C'est un joueur incroyable. Il est parti de sa petite île de Madère et a conquis le Ballon d'Or. Chaque saison, il marque énormément de buts. Cela force le respect, même s'il est parfois arrogant. Messi est un grand joueur aussi, avec une attitude différente toutefois.
RTSsport.ch: Si le Portugal devait aller en finale, ce serait contre?
RAPHAEL DE SOUSA: Je ne sais pas si c'est possible par rapport aux groupes, mais j'aimerais bien que ce soit l'Espagne. Il y a une grande rivalité. Ce serait beau à voir.

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Samuelsson et la passion suédoise


Samuelsson est le dernier entraîneur à avoir amené Rapperswil en playoff. C'était en 2008. [Alessandro della Valle - Keystone]

Morgan Samuelsson séjourne actuellement en Suède. L'occasion était belle de prendre la température dans le pays de l'ex-entraîneur du HC Sierre et de Rapperswil, à la veille de l'Euro en Pologne et en Ukraine.
De nombreux fans de hockey suisse se souviennent sans doute de la finale 2001 entre Zurich et Lugano. Lors d'un 7e match épique, un attaquant suédois offrait la victoire aux Lions en prolongation en déjouant Cristobal Huet.
Cet attaquant n'était autre que... Morgan Samuelsson (44 ans). Aujourd'hui consultant pour une TV alémanique, il a pris un peu de recul par rapport à la compétition, après avoir entraîné notamment Bolzano (Italie), Rapperswil et Sierre.
Passionné de sport en général comme tout bon Suédois qui se respecte, il a accepté de nous faire prendre la température dans son pays à la veille de l'Euro.
"Tous les Suédois en parlent"

RTSsport.ch: Vous êtes actuellement en Suède. Sent-on la tension y monter?
MORGAN SAMUELSSON: Oui! Chaque jour, la plupart des journaux du pays consacrent une dizaine de pages à l'Euro. En ce moment, c'est le sujet de conversation favori des Suédois, qui sont des gens passionnés de sport. Cela leur permet d'oublier que nos hockeyeurs ont déçu lors du Mondial à Stockholm, en se faisant éliminer en quarts de finale... On peut acheter des maillots de l'équipe nationale presque partout. Je m'en suis d'ailleurs offert un.
RTSsport.ch: Vous regarderez donc tous les matches de l'équipe de Suède à la TV?
MORGAN SAMUELSSON: Tout à fait, avec des amis. J'organiserai des grillades sur la terrasse de ma maison, qui se situe dans le canton de Zurich.
RTSsport.ch: Avez-vous joué au foot?
MORGAN SAMUELSSON: Oui, j'ai pratiqué ce sport jusqu'à l'âge de 15 ans, tout comme le unihockey et le bandy (réd: variante du hockey sur glace). Puis j'ai décidé de me consacrer au hockey à 100%. J'ai cependant continué à suivre le foot, d'autant plus que mon frère Magnus a joué durant 14 saisons en D1 suédoise, entre autres à Örebrö.
RTSsport.ch: Quelles parties des "Bleus-Jaunes" vous ont-elles le plus marqué?
MORGAN SAMUELSSON: Le match pour la 3e place, gagné 4-0 face à la Bulgarie lors du Mondial 1994 aux Etats-Unis, c'était le pied. C'était l'avènement de l'attaquant Henrik Larsson. Par contre, j'étais au stade quand un autre héros de cette épopée, Tomas Brolin, s'était cassé un pied. C'était à Stockholm, lors d'un match de qualification pour l'Euro 96 (réd: en novembre 1994, succès contre la Hongrie 2-0). Par la suite, il n'est jamais redevenu le même, autant à Leeds qu'à Zurich.
"On pardonne tout à Zlatan"

RTSsport.ch: La superstar suédoise à l'heure actuelle, c'est bien sûr Zlatan Ibrahimovic. Comment l'attaquant de l'AC Milan est-il perçu dans votre pays?
Ibrahimovic emmènera-t-il la Suède sur le toit de l'Europe? [Björn Larsson - Keystone]MORGAN SAMUELSSON: C'est la vedette no1 de l'équipe nationale, bien évidemment. Et sans doute aussi la plus grande star qui sera présente à l'Euro, à mon avis. S'il n'est pas trop arrogant? Bien sûr, mais vous savez, on lui pardonne tout en Suède. Il rend ses coéquipiers meilleurs. C'est un tel plaisir de le voir évoluer! Cela fait 8 saisons de suite qu'il gagne au moins un titre, chapeau bas!
RTSsport.ch: Quel est votre avis sur le sélectionneur suédois Erik Hamren? Son prédécesseur ne faisait pas l'unanimité.
MORGAN SAMUELSSON: En effet. Lars Lagerbäck préconisait un style de jeu défensif, ennuyeux à mourir. Hamren communique beaucoup avec ses joueurs, et ceux-ci ont plus de plaisir à jouer en sélection. Car le jeu est désormais davantage tourné vers l'offensive.
RTSsport.ch: Pour finir, quel est votre pronostic pour le titre?
MORGAN SAMUELSSON: Ce serait tellement peu original de citer une des grandes nations, genre l'Allemagne ou l'Espagne... Alors le coeur me fait dire... la Suède (rires)!

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Poussé par un vent très favorable, le Chinois Liu Xiang réussit un temps canon sur 110m haies

02.06.2012 22:50 mise à jour à 22:53

Seul un vent trop favorable (+ 2,4 m/s) a empêché Liu Xiang d'égaler le record du monde de Dayron Robles sur 110 m haies (12"87), lors de l'étape de la Ligue de diamant à Eugene/USA. Le Chinois de 28 ans, détenteur depuis le 19 mai de la marque référence cette saison (12"97), affiche actuellement une forme qui peut lui permettre de rêver en grand aux Jeux de Londres.

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Quel Ibrahimovic pour la Suède à l'Euro?

Mis à jour le 02.06.2012 2 Commentaires

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Parfois odieux mais souvent génial sur un terrain, Zlatan Ibrahimovic ne laisse pas indifférent. La Suède peut jouer les troubles-fêtes si son attaquant met son talent au service du collectif.

Zlatan Ibrahimovic lors d'un match de préparation de la Suède (30 mai 2012).
Image: AFP
Liste des 23

Gardiens: Andreas Isaksson (PSV Eindhoven/NED), Johan Wiland (FC Copenhague/DEN), Pär Hansson (Helsingborgs IF)

Défenseurs: Mikael Antonsson (Bologne/ITA), Andreas Granqvist (Genoa/ITA), Mikael Lustig (Celtic Glasgow/SCO), Olof Mellberg (Olympiakos/GRE), Jonas Olsson (West Bromwich/ENG), Martin Olsson (Blackburn/ENG), Behrang Safari (Anderlecht/BEL)

Milieux de terrain: Emir Bajrami (Twente/NED), Rasmus Elm (AZ Alkmaar/NED), Samuel Holmen (Istanbul Büyüksehir/TUR), Kim Källström (Lyon/FRA), Sebastian Larsson (Sunderland/ENG), Anders Svensson (IF Elfsborg), Pontus Wernbloom (CSKA Moscou/RUS), Christian Wilhelmsson (al-Hilal/KSA)

Attaquants: Zlatan Ibrahimovic (AC Milan/ITA), Johan Elmander (Galatasaray/TUR), Tobias Hysen (IFK Göteborg), Ola Toivonen (PSV Eindhoven/NED), Marcus Rosenberg (Werder Brême/GER)
Fiche technique

Palmarès: Coupe du monde: deuxième (1958), troisième (1950, 1994); Euro: néant; Coupe des Confédérations: néant

Dans le groupe D avec l'Ukraine, l'Angleterre et la France.

Sélectionneur: Erik Hamren

Capitaine: Zlatan Ibrahimovic

Joueur vedette: Zlatan Ibrahimovic

Parcours de qualifications: 2e du groupe E (8 victoires et 2 défaites), qualifié en tant que meilleur 2e.

Équipe-type: Isaksson - M. Olsson, J. Olsson, Mellberg, Lustig - Elm, S. Larsson, Källström, Wilhelmsson - Ibrahimovic (cap.), Elmander
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La virage a été pris après une campagne de qualification ratée pour le Mondial 2010: non seulement la Suède n'a pas vu l'Afrique du Sud mais en plus elle avait produit un football pauvre en buts et en spectacle.
Une fois Lars Lagerback et sa conception défensive du jeu partis, il fallait du changement. Telle fut la mission d'Erik Hamren, 54 ans, entraîneur dont la réputation n'avait pas franchi les pays nordiques où il avait entraîné en club (Suède, Danemark, Norvège).
Autre challenge pour ce technicien aux allures de professeur: faire revenir en sélection la star Ibrahimovic qui avait annoncé son retrait de l'équipe nationale. Avec Hamren, promis juré, «Ibra» ne serait plus jamais isolé sur le front de l'attaque.
«Ibracadabra» est revenu et les milieux trop défensifs sont partis au profit de joueurs faisant vivre le ballon, à l'image de Kim Källström (Lyon), auteur de 7 passes décisives dans les qualifications de l'Euro (à égalité avec Mesut Özil, le meneur de l'Allemagne).
Et le pari s'est avéré gagnant puisque la Suède s'est qualifiée en tant que meilleur deuxième de tous les groupes en qualification, évitant ainsi le piège des barrages après avoir terminé derrière les Pays-Bas dans sa poule.
«Nous devons être réalistes et accepter que nous allons jouer contre les meilleurs en Europe, et cela va devenir plus dur pour un petit pays comme la Suède, nous essayerons de montrer un mental positif, tourné vers l'attaque, mais cela devra être réévalué en fonction de la qualité de nos adversaires, bien entendu», déclarait-il ainsi récemment dans la presse suédoise.
Zlatan, comme le bon vin
Capitaine, Zlatan Ibrahimovic sort de sa meilleure saison. Il a développé son jeu en mettant ses tours de magie avec les pieds au service du collectif, et semble même, lui l'éternel irascible, s'être calmé.
«J'ai vécu ma meilleure saison, a dit Ibrahimovic au quotidien AftonBladet. Je suis comme le bon vin, je m'améliore avec les années.» Malgré sa brillante saison il n'arrive pas à se défaire complètement de cette image de joueur qui brille contre Lecce ou la Finlande mais se cache contre Barcelone ou l'Angleterre, un de ses adversaires à l'Euro, avec la France et l'hôte ukrainien.
«Zlatan», comme on l'appelle en Suède (Ibra, c'est en Italie), joue en milieu très avancé ou en attaquant reculé derrière la pointe Johan Elmander, dans un 4-5-1 dessiné autour de lui.
«Il est devenu inventeur de jeu pour les autres», analyse Silvio Berlusconi, admirateur des grands attaquants. «Il a pris une nouvelle dimension avec l'âge, il a élargi sa vision du jeu», ajoute le propriétaire du Milan.
Zlatan, l'«Ibrascible»
Mais Ibrahimovic n'a pas encore corrigé tout à fait son péché mignon, son caractère parfois épouvantable qui lui vaut le surnom d'«Ibrascible» en Italie.
Il a encore reçu un carton rouge pour une gifle au joueur de Naples Salvatore Aronica et a dû s'excuser publiquement après avoir grossièrement insulté une journaliste d'une télévision italienne. «J'ai fait tant de sermons à Ibra», soupire Berlusconi.
Le géant suédois s'est aussi arrangé pour être suspendu pour accumulation de cartons jaunes pour le Suède-Pays-Bas décisif de l'automne, gagné 3-2 sans lui contre des Oranje déjà qualifiés.
Mais il a également donné des signes de maturité. Furieux de la tactique frileuse adoptée au match retour à Arsenal (3-0, mais victoire 4-0 à l'aller) ou contre le Barça (élimination 0-0/1-3), il a contenu en public ses critiques envers son entraîneur Massimiliano Allegri, même si son attitude le trahissait.
Et quand le Milan a lâché le titre au profit de la Juventus Turin, il a tenu sa langue. Il lui reste l'Euro pour faire parler son talent, et seulement son talent, et prouver qu'il a bien mûri.

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Daniel Atienza roule pour la "Roja"

03.06.2012 15:17 mise à jour à 15:30
En 2010, l'ancien grimpeur avait posé durant le Tour de Suisse peu avant le match du Mondial sud-africain Suisse-Espagne (1-0). [Jean-Christophe Bott - Keystone]

C'est en grand amoureux du sport que Daniel Atienza suivra les performances de l'Espagne lors de l'Euro 2012. Le consultant hispano-suisse du cyclisme sur la RTS y croit: la "Roja" va encore triompher après ses sacres à l'Euro 2008 et au Mondial 2010.
Durant près de dix ans, il a arpenté au guidon de son vélo les plus prestigieux Tours. En 2005, sous le maillot de la formation Cofidis, Daniel Atienza ponctuait sa carrière "pro" par une folle saison: 9e du Tour de Romandie, 13e du Tour de Suisse, 14e du Giro, 17e de la Vuelta.
Aujourd'hui, il est notamment l'un des visages du cyclisme sur l'antenne de la RTS et continue de briller sur les routes, mais en... baskets. L'Hispano-suisse de 37 ans avait créé une belle surprise en terminant meilleur Suisse lors du dernier marathon de Genève en mai. En amateur Le gardien du Real Madrid, Iker Casillas, est l'un des joueurs préférés de Daniel Atienza. [Dietmar Stiplovsek - Keystone] de foot averti, le natif de Moudon surveillera de près les performances de l'équipe d'Espagne lors de l'Euro en Pologne et en Ukraine.
"Le Real fait partie de ma culture familiale"

RTSsport.ch: Quel lien entretenez-vous avec le football?
DANIEL ATIENZA: Un lien de spectateur, de téléspectateur. Un lien familial même. Ma famille n'est pas très sport sauf pour le foot et plus particulièrement le Real Madrid. Quand j'étais jeune et que le Real jouait, on se réunissait pour regarder ses performances.
RTSsport.ch: Ce qui répond à la question incontournable: plutôt Real ou Barça?
DANIEL ATIENZA: Oui (rires). Le Real fait partie de ma culture familiale, c'est une institution. C'est un grand club, avec de grands joueurs comme Iker Casillas. On voit avec lui quel honneur c'est de porter le maillot du Real. Je me souviens. C'était en 2000 je crois, la Vuelta se terminait au San Bernabeu. J'ai eu le privilège de fouler la pelouse, de voir les vestiaires. C'était énorme de pénétrer ainsi dans cette grande cathédrale, de s'imprégner de cette atmosphère particulière.
"Un agenda chargé pour l'Euro"

RTSsport.ch: C'est votre meilleur souvenir lié au football?
DANIEL ATIENZA: Non, le meilleur c'est lors du titre européen en 2008. J'étais à Ouchy devant l'écran géant avec des amis et de la famille. Il y avait une grosse communauté espagnole. Une ambiance géniale. C'était un truc de fou, certaines rues étaient bloquées à Lausanne, il y avait des groupes de "Guggenmusik". C'était incroyable!
RTSsport.ch: Et si nous devions évoquer le pire?
DANIEL ATIENZA: Il est récent. La défaite du Real Madrid aux penalties face au Bayern Munich en demi-finale de la Ligue des champions. On y a cru, mais les Allemands reviennent, puis Ramos s'avance et tire dans les étoiles...
Le consultant de la RTS rêve de revivre des moments de liesse comme ceux qu'il a connus en 2008. [Bernat Armangue - Keystone]RTSsport.ch: A n'en pas douter, vous allez suivre cet Euro avec attention, non?
DANIEL ATIENZA: Oui! Je suis un grand consommateur de sport à la TV. En foot, je suis particulièrement les gros événements comme l'Euro, le Mondial, la Ligue des champions, mais aussi le championnat d'Espagne. Pour cet Euro qui arrive j'ai un agenda chargé avec le commentaire du Tour de Suisse. Mais on a tout de même déjà prévu de regarder quelques matches et d'organiser des grillades pour ces occasions avec des amis (rires).
"L'Espagne écrit l'histoire"

RTSsport.ch: Vous avez déjà assisté à un match d'un Euro ou Mondial dans les gradins?
DANIEL ATIENZA: Non, je n'en ai jamais eu l'occasion. Mais cela compte parmi les choses que je veux faire un jour.
RTSsport.ch: L'Espagne est votre favorite?
DANIEL ATIENZA: Oui. Et ce serait incroyable. Jamais aucune nation n'a gagné un Euro, une Coupe du monde, puis encore un Euro. Mais c'est tout à fait possible. L'Espagne écrit l'histoire, elle casse ces pans statistiques.
RTSsport.ch: Votre finale idéale?
DANIEL ATIENZA: Un Espagne-Allemagne serait un peu répétitif après la finale de 2008 à Vienne et la demie de 2010 en Afrique du Sud... Je vais dire Espagne-France. Avec la rivalité qui existe entre les deux pays, l'affiche serait belle.

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Sans briller, Federer se hisse en quarts de finale

Roland-Garros

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Roger Federer s'est qualifié sans convaincre pour les quarts de finale du tournoi, en battant le Belge David Goffin en quatre sets (5-7, 7-5, 6-2, 6-4). Le Bâlois va devoir élever le niveau de son jeu en 2e semaine.
Mis à jour il y a 18 minutes2 Commentaires

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Roger Federer n'a pas sorti son meilleur tennis contre le belge David Goffin.
Image: Keystone



Les choses très sérieuses vont enfin débuter mardi pour Roger Federer (no 3) à Roland-Garros. Le Bâlois a conclu une première semaine peut-être trop aisée à négocier sur le papier en battant difficilement ((5-7 7-5 6-2 6-4) le «lucky loser» belge David Goffin (ATP 109) au 4e tour.
Roger Federer disputera son 32e quart de finale consécutif en Grand Chelem face au Tchèque Tomas Berdych (no 7) ou à l'Argentin Juan Martin Del Potro (no 9). Il abordera ce premier choc de la quinzaine sans match-référence, en ayant déjà lâché trois sets alors que Tobias Kamke (ATP 78) est l'adversaire le mieux classé qui se soit dressé sur sa route jusqu'ici. Pas de quoi se rassurer.
N'empêche que le Bâlois de 30 ans a (presque) toujours su élever son niveau de jeu lorsque cela devenait nécessaire, dans cette quinzaine comme dans l'ensemble de sa carrière d'ailleurs. Il affiche en outre un bilan largement favorable tant face à Tomas Berdych (11-4) que face à Juan Martin Del Potro (11-2).

Net qu'il n'a pas eu la facilité, un superbe match de David Goffin Bravo, je vois en lui un futur No 1. Il n'a que 21 ans, je parie qu'il va faire mal..........

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Malmené par Seppi, Djokovic passe l'épaule au 5e set

Roland-Garros

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Le numéro un mondial affrontait ce dimanche en 8e de finale du tournoi parisien l'Italien Seppi contre lequel il n'a jamais perdu. Mené 2 sets 0, il est parvenu à se ressaisir et l'emporte finalement 4-6, 6-7, 6-3, 7-5, 6-3.
Mis à jour à 17h521 Commentaire

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Le N°1 mondial en plein effort.
Image: Reuters

Mené deux sets à zéro, le N.1 mondial Novak Djokovic a réussi à renverser la vapeur face à l'Italien Andreas Seppi pour atteindre les quarts de finale de Roland-Garros dimanche.


Vainqueur 4-6, 6-7 (5/7), 6-3, 7-5, 6-3 en 4 h 18 min de jeu, le Serbe rencontrera mardi le vainqueur de la partie entre le Français Jo-Wilfried Tsonga et le Suisse Stanislas Wawrinka.
C'est la troisième fois de sa carrière que Djokovic efface deux sets de retard après sa victoire sur Roger Federer en demi-finale du dernier US Open et celle sur Guillermo Garcia-Lopez à Wimbledon en 2005.
Auteur d'un festival de fautes directes (77!), le Serbe n'a été que l'ombre de lui-même avant d'assurer l'essentiel, mais sans jamais convaincre.
"J'ai très mal joué, j'ai gagné grâce au combat", a-t-il commenté à chaud.
S'il n'a jamais vraiment été au bord de la défaite, le N.1 mondial a failli vivre la pire désillusion de sa carrière dans les conditions lourdes et humides.
Avant d'atteindre son douzième quart de finale de suite en Grand Chelem, quatrième meilleur série de l'ère Open à égalité avec Björn Borg, il a montré des failles étonnantes dans son jeu et dans son déplacement.
Court dans ses frappes et lourd sur ses courses, il a longtemps vécu un calvaire sur le Central, plongé dans la stupeur.
Seppi, 25e joueur mondial, en a profité pour remporter les deux premiers sets et s'approcher à une manche d'une sensation majeure: celle de priver le N.1 mondial du "Djoko Slam", le gain des quatre tournois majeurs à la suite.
Tenant du titre à Wimbledon, l'US Open et l'Open d'Australie, Djokovic vise à répéter un exploit que seuls deux hommes ont réalisé dans l'histoire du tennis: Donald Budge en 1938 et Rod Laver en 1962 et 1969.
Mais il devra jouer mieux que contre Seppi où il a été très passif et beaucoup trop neutre dans ses frappes pour faire la différence.
Au moins a-t-il réussi à ne pas faire comme l'année dernière où il s'était incliné face à Roger Federer en demi-finale le jour de l'anniversaire de Rafael Nadal qui fêtait ses 26 ans ce dimanche.

Pas facile non plus pour Djoko, super match

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Azarenka sortie, la voie royale pour Sharapova

Roland-Garros

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Première au classement WTA et gagnante de l'Open d'Australie en début d'année, la Biélorusse Victoria Azarenka a été éliminée du tournoi dimanche par la Slovaque Dominika Cibulkova, en deux sets 6-2, 7-6 (7/4).
Mis à jour il y a 54 minutes2 Commentaires

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Déjà bousculée au premier tour, la Biélorusse Victoria Azarenka, N.1 mondiale, n'a pu s'en tirer une seconde fois et doit quitter le tournoi de Roland-Garros.
Image: AFP



Classement individuel WTADéjà bousculée au premier tour, la Biélorusse Victoria Azarenka, N.1 mondiale, n'a pu s'en tirer une seconde fois et tête de série a été éliminée dimanche en huitièmes de finale de Roland-Garros, par la Slovaque Dominika Cibulkova, N.15, en deux sets 6-2, 7-6 (7/4).

Une voie royale s’est donc ouverte pour Maria Sharapova (no 2) . L’élimination de Victoria Azarenka (no 1) fait de la Russe de 25 ans la grandissime favorite.
Battue 6-2 7-6 (7/4) par la demi-finaliste de l’édition 2009 Dominika Cibulkova (no 15) dimanche en 8e de finale, Victoria Azarenka est la cinquième membre du top 10 à avoir connu l’élimination après la Polonaise Agnieszka Radwanska (no 3), l’Américaine Serena Williams (no 5), la Française Marion Bartoli (no 8) et la Danoise Caroline Wozniacki (no 9). Elle pourrait céder la place de no 1 mondial à Maria Sharapova au terme de la quinzaine.
Comme en 2011
En quête de l’unique trophée du Grand Chelem manquant à son palmarès, Maria Sharapova semble enfin mûre pour un premier sacre à la Porte d’Auteuil après ses demi-finales perdues en 2007 et 2011. Le même constat s’imposait cependant au terme de la première semaine l’an dernier, où elle avait vu sa route barrée par la future lauréate Li Na.
N’empêche que la Sibérienne a fait très forte impression jusqu’ici, égarant seulement cinq jeux dans ses trois premiers matches ! Son 8e de finale, face à la Tchèque Klara Zakopalova (WTA 44), devrait également n’être qu’une formalité. Kaia Kanepi (no 23) ou Arantxa Rus (WTA 88) ne devraient pas non plus l’inquiéter en quart de finale.
Li et Kvitova égarent un set
Ses principales rivales du bas du tableau ne se sont pas montrées aussi souveraines. La lauréate du dernier Wimbledon Petra Kvitova (no 4) et la tenante du trophée Li Na (no 7) ont toutes deux égaré un set samedi au 3e tour. La Tchèque et la Chinoise, appelées à s’affronter en quart de finale, partiront cependant largement favorites en 8es de finale face respectivement à Varvara Lepchenko (WTA 63) et Yaroslava Shvedova (WTA 142).

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Une dernière marche à gravir pour l'Allemagne

Euro 2012: les enjeux équipe par équipe

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Souvent encensée pour le jeu qu'elle développe, la Mannschaft est abonnée aux places d'honneur ces dernières années. Un titre à l'Euro consacrerait une génération.
Mis à jour le 31.05.2012

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Joachim Löw aimerait voir sa génération sacrée (22 mai 2012).
Image: AFP
La liste des 23

Gardiens: Manuel Neuer (Bayern Munich), Tim Wiese (Werder Brême), Ron-Robert Zieler (Hanovre)

Défenseurs: Holger Badstuber (Bayern Munich), Jerome Boateng (Bayern Munich), Benedikt Höwedes (Schalke 04), Mats Hummels (Borussia Dortmund), Philipp Lahm (Bayern Munich), Marcel Schmelzer (Borussia Dortmund), Per Mertesacker (Arsenal)

Milieux: Lars Bender (Bayer Leverkusen), Toni Kroos (Bayern Munich), Thomas Müller (Bayern Munich), Mesut Özil (Real Madrid), Marco Reus (Mönchengladbach), André Schürrle (Bayer Leverkusen), Sami Khedira (Real Madrid), Bastian Schweinsteiger (Bayern Munich), Mario Götze (Dortmund), Ilkay Gündogan (Dortmund)

Attaquants: Mario Gomez (Bayern Munich), Miroslav Klose (Lazio Rome), Lukas Podolski (Arsenal)
Infobox

Palmarès: Coupe du monde: vainqueur (1954, 1974, 1990), deuxième (1966, 1982, 1986, 2002), troisième (1934, 1970, 2006, 2010); Euro: vainqueur (1972, 1980, 1996), deuxième (1976, 1992, 2008); Coupe des Confédérations: troisième (2005)

Sélectionneur: Joachim Löw

Capitaine: Philipp Lahm

Joueur vedette: Mesut Özil

Parcours de qualifications: 1er du groupe A (10 victoires en 10 matches)

Équipe-type: Neuer - Lahm, Badstuber, Mertesacker, Boateng - Khedira, Schweinsteiger - Müller, Özil, Podolski - Klose



«Ces dernières années, c'était toujours: si on atteint les demi-finales c'est un succès. Je pense qu'on peut désormais assumer le fait que nous jouons pour le titre», a clamé récemment Lukas Podolski, dans un entretien à la presse allemande.
Le futur joueur d'Arsenal sait de quoi il parle. A 26 ans, Podolski est l'un des cadres de l'équipe nationale, avec ses 43 buts en 95 sélections.
Joueur-fétiche du sélectionneur Joachim Löw, qui lui avait permis de faire ses premiers pas internationaux fin 2004, lorsqu'il était l'adjoint de Jürgen Klinsmann, il a été des trois dernières campagnes internationales.
Toutes se sont soldées par des places d'honneur: 3e du Mondial 2006 en Allemagne, 2e de l'Euro 2008 en Suisse et Autriche et 3e du Mondial 2010 sud-africain. Ces années ont permis d'amener à maturité une incroyable génération de talents allemands à qui «Jogi» Löw n'a jamais hésité à donner leur chance.
Outre Lahm et Schweinsteiger, arrivés en même temps que Podolski, la sélection s'est enrichie depuis de joueurs aussi doués que Neuer dans les buts, Özil, Khedira, Kroos, Müller au milieu, et Gomez en attaque.
Il s'agit maintenant pour ce groupe de gravir la dernière marche. «La soif de titre n'a jamais été aussi grande chez nous», a lui-même constaté le sélectionneur.
Une défense hésitante
L'Allemagne a pour elle de disposer d'un groupe jeune mais avec déjà un long vécu commun. Les automatismes sont là, les rôles biens définis, et l'implication totale.
Tous les cadres seront présents, malgré une année où ils n'auront pas été épargnés par les pépins physiques. Les points forts sont identifiés: un milieu généreux dans l'effort, très mobile, avec une technique très sûre.
L'Allemagne, c'est aussi un bloc qui exerce un pressing intelligent et qui fait beaucoup courir l'adversaire. Ses points faibles sont tout aussi connus, à commencer par une défense qui n'inspire pas autant confiance que les autres lignes.
Hormis Philip Lahm et Manuel Neuer, les autres joueurs (Boateng, Badstuber, Hummels ou Mertesacker) ne font pas partie du gotha mondial dans ce domaine.
Panser les plaies munichoises
L'axe de l'attaque est aussi une zone où la Mannschaft n'est pas très riche en solution de rechange, au cas où Gomez et Klose venaient à manquer. Mais est-ce vraiment un soucis quand plus de la moitié de l'équipe est capable de marquer de près comme de loin?
La défaite de février face à la France, en amical à Brême (1-2), aura au moins permis de dégonfler la bulle de confiance entourant la sélection nationale, et devrait lui éviter tout excès de confiance.
Mais d'ici au premier match le 9 juin contre le Portugal, Löw devra surtout panser les plaies psychologiques causées par la défaite du Bayern Munich -plus gros pourvoyeur de joueurs avec 8 sélectionnés- en finale de Ligue des champions face à Chelsea (1-1 a.p., 4-3 aux t.a.b).
Et il a intérêt à y arriver rapidement, car le premier tour sera tout sauf une promenade de santé, avec un groupe «de la mort», qui compte le Portugal, les Pays-Bas et le Danemark.

[Norton]

David Goffin a fait douter Federer un set et demi

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MISE À JOURMalgré un premier set gagné et un deuxième accroché, le Belge David Goffin (109e mondial) n'a pas créé l'exploit face au Suisse Roger Federer en huitièmes de finale. 1h37 de combat équilibré avant que Federer ne mette tout le monde d'accord. Score final 5-7, 7-5, 6-2, 6-4 en 2h54.
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Surprenant de sang-froid et jamais impressionné par le palmarès de son opposant, par ailleurs son idole depuis sa tendre enfance, le jeune Liégeois a réussi à équilibrer les échanges durant deux sets. C'est même lui qui força le premier break de la partie. Au meilleur moment en plus puisqu'il menait 6-5, lui permettant de prendre l'avantage un set à 0.

Menant 4-5 et 15-30 dans le 2e, le lucky loser belge fut même à deux points de doubler son avance, mais Federer écarta le danger. Dans la foulée, le Suisse concrétisa sa première balle de break (sur sa première occasion seulement!) pour égaliser sur son service dans le jeu suivant à un set partout.

Jusque là jamais déséquilibrée, la partie tourna à l'avantage de la troisième tête de série du tournoi dans la 3e manche, qu'il s'adjugeait 6-2. Il prenait à deux reprises le service du Belge qui marquait par moments ses premiers signes de fébrilité et de fatigue après ses six matchs joués jusqu'ici à Paris (trois en qualifications et autant dans le tableau final). Breaké d'entrée dans la 4e manche, Goffin ne s'avoua jamais vaincu. Toujours avec ce break de retard, il resta néanmoins dans le match jusqu'à 5-4, avant que le Suisse ne conclue sur sa première balle de match.

En quarts de finale, qu'il jouera mardi pour la 32e fois consécutive en Grand Chelem, Federer sera opposé au vainqueur du match entre l'Argentin Juan Martin Del Potro (ATP 9/N.9) et le Tchèque Tomas Berdych (ATP 7/N.7).

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Je répète David sera No 1 dans le futur