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11/06/2012, 06h56
La Croatie étouffe l'Eire de Trapattoni
10.06.2012 22:58 mise à jour à 23:50
 Nikica Jelavic a inscrit le deuxième but croate. [Armando Babani - Keystone]
La Croatie a assommé l'Eire (3-1) grâce à des buts marqués aux moments cruciaux, à chaque début de mi-temps et juste avant la pause, dimanche à Poznan (Pologne). Les hommes de Bilic ont du même coup pris la tête du groupe C en profitant du nul entre l'Espagne et l'Italie.
Attention, revoilà les Croates! Comme il y a quatre ans, ils ont proposé un jeu vif et incisif et se posent en candidats sérieux aux quarts de finale. Et ils n'ont jamais perdu contre l'Italie, qu'ils affrontent le 14 juin dans ce même Stade Municipal...
En tête dès la 3e minute sur un but de Mario Mandzukic (3), les Bleus à damier rouge et blanc ont été  Trapattoni n'a pas manqué d'air. Cela n'a pas empêché les siens de s'incliner. [Adam Ciereszko - Keystone]rejoints par Sean St Ledger (19), mais ont assommé les Verts par Nikica Jelavic (43), puis par un but du même Mandzukic avec la complicité involontaire du gardien irlandais (48).
L'Eire par aidée par l'arbitre
Les Croates étaient les plus forts, mais les Irlandais n'ont guère été aidés par l'arbitre néerlandais Björn Kuipers: un penalty aurait pu être sifflé pour un croc-en-jambe de Gordon Schildenfeld sur Robbie Keane dans la surface (62).
Ils ont aussi été malchanceux, car après la main de Thierry Henry, la tête de Given est le nouveau symbole des tourments irlandais. Le gardien a renvoyé dans son but une tête de Mandzukic qui avait heurté le poteau...
Ce but parachevait une oeuvre commencée tôt. Malgré la pluie "irlandaise" au coup d'envoi, elle ouvrait le score grâce à une tête intelligente de Mario Mandzukic, plaçant le ballon hors de portée de Shay Given sur un centre de Dario Srna. L'attaquant de Wolfsburg a réussi un superbe geste, en se relevant après avoir mis un genou en terre, la faute au terrain glissant.
Après le centre en retrait fatal, le deuxième but venait d'un autre grand classique, le coup franc au  Certains supporters n'ont pas hésité à mettre le feu au Stade Municipal. [Kacper Pempel - Reuters]second poteau. Aiden McGeady trouvait le défenseur central Sean St Ledger dans le dos de la défense et de Vedran Corluka pour un nouveau but de la tête, le premier de l'Eire dans un Euro depuis celui de Ronnie Whelan contre l'URSS en 1988 (1-1).
Fausse note croate: les fumigènes
Puis la Croatie a repris l'avantage grâce à Jelavic. Si le buteur d'Everton était hors-jeu sur la passe en profondeur de Luka Modric, la mauvaise déviation de Stephen Ward, vers Jelavic, a remis en jeu l'attaquant. Giovanni Trapattoni et les Irlandais ont protesté.
Après le coup du sort de Given, l'Eire a continué à pousser, encouragée par ses nombreux supporters, mais en vain. Les fans croates, bruyants mais moins nombreux, se sont aussi fait reprendre par le speaker pour avoir envoyé des fumigènes à chaque but. La seule fausse note croate.
La Croatie a pris la tête du groupe C en profitant du nul entre l'Espagne et l'Italie (1-1).
afp/bao
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11/06/2012, 06h57
Groupe A
ClassementEuro - Phase de groupes - Groupe A
PtsJ
1
Russie=
31
2
Grèce=
11
-
Pologne=
11
4
R. Tchèque=
01
Le classement complet
vendredi 8 juin 2012
mardi 12 juin 2012
samedi 16 juin 2012
Groupe B
ClassementEuro - Phase de groupes - Groupe B
PtsJ
1
Danemark=
31
-
Allemagne=
31
3
Portugal=
01
-
Pays-Bas=
01
Le classement complet
samedi 9 juin 2012
mercredi 13 juin 2012
dimanche 17 juin 2012
Groupe C
ClassementEuro - Phase de groupes - Groupe C
PtsJ
1
Croatie=
31
2
Italie=
11
-
Espagne=
11
4
Eire=
01
Le classement complet
dimanche 10 juin 2012
jeudi 14 juin 2012
lundi 18 juin 2012
Groupe D
ClassementEuro - Phase de groupes - Groupe D
PtsJ
-
Angleterre=
00
-
Suède=
00
-
France=
00
-
Ukraine=
00
Le classement complet
lundi 11 juin 2012
vendredi 15 juin 2012
mardi 19 juin 2012
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
11/06/2012, 06h58
Ralph Näf et Esther Süss médaillés
10.06.2012 16:51 mise à jour à 17:16
 Ralph Näf participera pour la troisième fois aux JO après les éditions d'Athènes en 2004 et de Pékin en 2008. Il n'avait cependant pas été aligné en Chine, où il n'était que remplaçant. [Mikhail Metzel - Keystone]
La Suisse a conquis deux médailles dans les course élite des championnats d'Europe de Moscou, disputées en l'absence de nombreux favoris des JO de Londres. Ralph Näf et Esther Süss, qui seront bien présents à Londres, ont respectivement décroché l'argent et le bronze.
Ralph Näf a été devancé par deux vététéistes peu habitués aux podiums des compétitions internationales, l'Allemand Moritz Milatz et l'Espagnol Sergio Mantecon Gutierrez. Battu d'une vingtaine de secondes par ce duo, le Thurgovien est tout de même parvenu à faire mieux que deux cadors, le double champion olympique en titre Julien Absalon (4e) et le champion du monde 2011 Jaroslav Kulhavy (5e). Les deux autres Helvètes sélectionnés pour les Jeux olympiques, Nino Schurter et Florian Vogel, avaient renoncé à ces joutes continentales, tout comme Christoph Sauser.
 Dans des conditions difficiles, Esther Süss a décroché une belle médaille d'argent. [Mikhail Metzel - Keystone]L'expérience a parlé dans l'épreuve des dames. Le titre est revenu à la Norvégienne Gunn-Rita Dahle Flesjaa (39 ans), la médaille de bronze à la championne olympique 2008 Sabine Spitz (40 ans). Battue de plus d'une minute par la nouvelle championne d'Europe, l'Argovienne Esther Süss (38 ans) a terminé avec 1'' d'avance sur l'Allemande. Katrin Leumann, qui sera comme Esther Süss présente à Londres, a pris la 5e place.
La Suisse a par ailleurs été à l'honneur dans l'épreuve M23 des dames. La talentueuse St-Galloise Jolanda Neff s'est parée d'or en devançant de 8'' sa dauphine polonaise Paula Gorycka. Pas de podium en revanche pour la délégation helvétique dans la course M23 des messieurs.
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11/06/2012, 07h00
"Pac-Man" perd son invincibilité à la surprise générale
10.06.2012 16:00 mise à jour à 21:09
 "Je veux ma revanche", a déclaré Pacquiao à l'issue du combat où un juge l'a donné vainqueur (115-113) alors que les deux autres ont vu Bradley vainqueur (115-113, 115-113). [Chris Carlson - Keystone]
Les sept années d'invincibilité de Manny Pacquiao, qui n'avait plus perdu depuis mars 2005 (15 combats), ont trouvé une fin abrupte samedi à Las Vegas. A la stupeur générale, deux juges sur trois ont donné gagnant son adversaire Timothy Bradley.
L'Américain de 28 ans, invaincu en 29 combats mais qui était jusque-là encore méconnu, a détrôné le Philippin, sacré champion dans huit catégories et considéré comme le meilleur boxeur actuel toutes catégories confondues, de son titre WBO des welters dans des conditions très controversées.
Le gaucher de General Santos City a dans l'ensemble dominé les débats en portant près de deux fois plus de coups au corps que Bradley et en se montrant aussi plus précis dans ses coups, notamment avec son direct du gauche. A l'issue des douze rounds, sa 55e victoire en 60 combats semblait logique.
Défait sous les sifflets
C'est pourtant sa quatrième défaite qui lui a été signifiée, sa première depuis mars 2005 (face à Erik Morales sur décision unanime), sous les sifflets du public du casino MGM Grand, principalement acquis à sa cause.
Le verdict a tout de suite donné lieu à nombre de commentaires enflammés dans les médias américains et sur Twitter, un consultant criant même à "l'injustice" et "la corruption" sur la chaîne de télévision ESPN.
" Cela fait partie du jeu", a ajouté le Philippin, se souvenant aussi qu'il restait sur une victoire controversée (décision majoritaire) en novembre face au Mexicain Juan Manuel Marquez.
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11/06/2012, 07h01
France - Angleterre, un duel de "Frenchies"
10.06.2012 13:04 mise à jour à 17:02
 Bien armés en attaque, les Bleus ont tout de même un point faible: une défense loin d'être rassurante, ce qui lui fait un point commun avec celle de l'Angleterre avant le match de Donetsk. [Thibault Camus - Keystone]
Le choc contre l'Angleterre, premier rendez-vous de l'équipe de France à l'Euro-2012, lundi à Donetsk, n'est pas un match anodin pour les Bleus dont le plus imposant contingent étranger provient, d'outre-Manche.
Avec 7 joueurs évoluant en Premier League (Evra, Cabaye, Malouda, Nasri, Ben Arfa, Clichy, Koscielny), les Bleus auront encore un accent anglais très prononcé en Ukraine. Une vieille habitude pour une sélection qui ne semble plus pouvoir se passer de ses "Frenchies". Le championnat anglais, où le King Eric Cantona et David Ginola ont fait figure de précurseurs, rassemble depuis 12 ans la plupart des expatriés convoqués en équipe de France, supplantant l'Italie, berceau des cadres champions du monde en 1998.
Terre d'accueil historique des Français du temps des Henry, Vieira et Pirès, le club londonien d'Arsenal a perdu de sa superbe au profit du nord de l'Angleterre, et notamment des deux clubs de Manchester et de celui de Newcastle qui cumulent cinq des sept membres de la colonie. Ce tropisme anglais témoigne de la puissance économique de la Premier League, mais rajoute surtout du piment aux rencontres contre le vieil ennemi.
La dernière confrontation n'a fait qu'exacerber l'antagonisme, la nouvelle équipe de France de Laurent Blanc se payant le luxe d'administrer une leçon de technique aux Anglais dans leur jardin de Wembley (2-1 en novembre 2010). Plus globalement, les Bleus ont pris un ascendant psychologique sur la sélection aux Trois Lions qui ne les a plus battus depuis 1997 et s'est même inclinée 4 fois en 5 matches.
 Suspendu, l'attaquant vedette anglais Wayne Rooney regardera ses coéquipiers depuis les tribunes lors des deux premiers matches de l'Euro. [Kirsty Wigglesworth - Keystone]L'Angleterre prête et compétitive
Mais pas de doute pour les sept "sujets de Sa Majesté": les Anglais seront surmotivés face à leurs grands rivaux malgré une cascade de blessures (Lampard, Cahill, Barry), la suspension de leur meilleur buteur (Rooney) et la nomination tardive d'un nouveau sélectionneur (Roy Hodgson).
" C'est sûr, l'Angleterre sera prête et compétitive, estime Malouda, arrivé à Chelsea en 2007 et qui fait figure d'anciens chez les Frenchies avec Patrice Evra, pilier de Manchester United depuis 2006 et capitaine des Red Devils. Au niveau mental, ce n'est pas le genre d'équipe à se cacher. C'est la culture anglaise. Je sais ce que cela représente d'avoir des fans derrière soi."
Yohan Cabaye, qui a découvert cette saison à Newcastle les charmes de la Premier League, a également très vite saisi que les France-Angleterre étaient toujours des face-à-face particuliers. " On s'attend à un gros combat parce qu'on sait comment jouent les Anglais, surtout contre la France, estime l'ancien Lillois. On est prêt et on n'a pas besoin de prévenir les autres joueurs. Même s'ils sont diminués, ça reste une grosse équipe."
Blessures, suspension de Wayne Rooney, problèmes internes, nomination tardive du sélectionneur: rarement une équipe d'Angleterre aura autant été minée par les coups du sort. Alors, Hodgson, en vieux briscard, va jouer la carte de l'outsider. " Je n'ai pas le sentiment que nos joueurs sont intimidés par la tâche qui les attend. Plus motivés en quelque sorte", déclare-t-il. " Mais c'est agréable pour eux d'entrer dans le match, alors que le public pense - Vous avez un match difficile aujourd'hui, la France est meilleure que vous -."
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
11/06/2012, 07h03
Fernando Torres: "Un résultat juste"
 © photo news.
MISE À JOUR Déclarations après Espagne-Italie (1-1), match du groupe C de l'Euro 2012 de football, dimanche à Gdansk:
Fernando Torres (attaquant de l'équipe d'Espagne): "Je pense que le résultat est juste. C'est un match que nous aurions pu gagner comme nous aurions pu le perdre. Le sélectionneur a jugé bon de jouer avec une ligne de trois milieux. Ensuite quand je suis rentré, nous avons davantage exploité les espaces. En deuxième période, ils ont payé leurs efforts de la première période et l'entrée de Jesus Navas leur a fait beaucoup de mal. Je crois que les deux options (celle du "faux neuf" avec Fabregas et celle d'un véritable avant-centre) nous ont bien réussi. L'important est que l'Espagne gagne, peu importe comment, que ce soit avec un attaquant de pointe ou avec des milieux offensifs."
Prandelli: "On a fait jeu égal avec l'Espagne"
Le sélectionneur italien Cesare Prandelli était content du partage 1-1 obtenu face à l'Espagne dimanche à Gdansk au terme de son premier match de l'Euro 2012 de football. "Nous ne voulions pas devoir dès le début courir derrière les faits. Nous avons joué une bonne partie. Nous étions bien préparés physiquement et mentalement. Ce fut très surprenant que les Espagnols débutent le match sans attaquant de pointe. Ce fut une rencontre particulièrement intense. Je suis très satisfait de notre jeu. Nous avons fait jeu égal".
Andres Iniesta (milieu de l'équipe d'Espagne): "Je sors de ce match
avec une sensation mi-figue mi-raisin (Iniesta a été élu meilleur
joueur du match). Nous commençons par un match nul alors que nous
visions la victoire. Le match a été intense. L'Italie possède des
joueurs d'une qualité très élevée, c'est pour moi l'une des favorites de
cet Euro. Leur niveau ne m'a pas surpris. Je connais très bien ses
milieux qui délivrent toujours la passe juste et devant, ils ont des
pointes qui vont très vite. Notre égalisation a été fondamentale.
Revenir rapidement au score nous a permis de leur résister et de nous
remettre dans le match. Après nous avons eu des occasions pour
l'emporter, mais nous avons péché dans la finition."
Vicente Del Bosque (sélectionneur de l'équipe d'Espagne): "Je ne termine pas ce match frustré. Je pense que notre effort a été extraordinaire face à une équipe qui ne s'est pas contentée de bien défendre. L'Italie nous a joués d'égal à égal. La première période a été très équilibrée, la deuxième plus à notre avantage. Après l'égalisation, nous aurions même pu aller chercher la victoire car nous finissons mieux. Nous avons choisi de commencer avec Fabregas parce que nous voulions une certaine sécurité au milieu du terrain et pouvoir bien combiner face à un adversaire qui nous a fait subir une grosse pression. Le fait qu'ils nous aient empêchés d'avoir une bonne maîtrise du jeu en première période ne m'a pas étonné: c'est une équipe expérimentée. Par ailleurs, Fabregas a ce profil un peu particulier qui est d'être un milieu avec un grand sens du but. Par rapport à l'entrée en jeu de Fernando Torres, je pense que le moment où je le lance en deuxième période est idéal parce que c'est un moment où le match est en train de s'ouvrir. A cet instant, c'était le profil de Torres qui pouvait nous apporter quelque chose."
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
11/06/2012, 07h06
L'Italie séduit et frustre le tenant du titre espagnol
10.06.2012 19:57 mise à jour à 23:52
 L'Italie a fait mieux que se défendre contre la Roja. [Gero Breloer - Keystone]
Match complètement débridé à Gdansk! Généreuse dans l'effort, l'Italie a séduit par son jeu et a tenu tête au tenant du titre espagnol. Di Natale, parfaitement servi par Pirlo, a ouvert le score pour l'Italie à la 61e. Fabregas, titularisé à la place de Torres, a égalisé 3 minutes plus tard.
On attendait une Espagne plus inspirée et une Italie plus empruntée à Gdansk. Les deux favoris du groupe C de l'Euro 2012 se sont quittés sur un match nul 1-1 plutôt agréable à suivre.
 Di natale, qui a ouvert le score juste après son entrée en jeu, a même failli doubler la mise pour l'Italie. [KAMIL KRZACZYNSKI - Keystone]Les Italiens ont ouvert la marque à la 61e sur un très beau mouvement initié par Pirlo et conclu par Di Natale, entré en jeu peu auparavant. L'égalisation de Fabregas - titularisé comme avant-centre ! - n'a rien à envier à la réussite du buteur de l'Udinese. Le Barcelonais a conclu une action conduite par Iniesta et Silva trois minutes plus tard seulement.
L'Espagne a eu chaud
Car l'Italie n'a de loin pas fait pâle figure contre les champions d'Europe et du monde. Dérangée dans sa préparation par des facteurs sportifs et extra-sportifs, la Squadra a même fait bien mieux que craint par beaucoup avant la rencontre. Malgré le "titre" de meilleurs défense des éliminatoires, elle avait simplement besoin de se rassurer en optant pour une arrière-garde à cinq (trois centraux et deux latéraux montant parfois d'un cran). Reculé pour évoluer au coeur de ce dispositif, De Rossi s'en est très bien sorti, épaulé surtout par un Chiellini toujours aussi rigoureux dans les duels.
 Sans véritable attaquant en première période puis avec un Torres en manque de confiance, l'Espagne a manqué de percussion dans le dernier geste. [OLIVER WEIKEN - Keystone]Vicente Del Bosque, lui, a concocté une Roja pour le moins particulière puisqu'elle n'avait aucun attaquant pur au coup d'envoi ! Un pari qui a fini par ne pas être totalement perdu mais qui n'a sans doute convaincu personne. Sans avant-centre véritable, l'Espagne a souvent manqué de percussion dans les 25 derniers mètres.
Si, globalement, les deux équipes peuvent avoir de légitimes raisons de se satisfaire non seulement du résultat, mais aussi des prestations individuelles de chacun, deux hommes ont toutefois du souci à se faire. Mario Balotelli tout d'abord, qui en a trop - et trop mal - fait et Fernando Torres. L'Italien a surtout gâché une énorme occasion à la 54e, en raison d'une nonchalance qui n'a plu à personne, ni au coach Prandelli, ni à Cassano, seul dans la surface et qui attendait le cuir.
L'Espagnol, introduit à la 74e, a montré beaucoup d'envie. Mais son duel bizarrement perdu seul contre Buffon à la 75e ne l'a sans doute pas aidé à reprendre confiance.
Dans l'autre match du groupe C, la Croatie a étouffé l'Eire 3-1.
 FORZA ITALIA 
Parié 200 balles que l'italie serait en finale......... 
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11/06/2012, 07h07
L'Ukraine entre en jeu face à une coriace Suède
10.06.2012 11:59 mise à jour à 14:05
 La star ukrainienne Shevchenko n'a plus le même rendement qu'au temps de sa splendeur. [Kerstin Joensson - Keystone]
Pays hôte avec la Pologne, l'Ukraine débutera lundi son Euro à Kiev face à la Suède. Les Ukrainiens et leur star vieillissante Shevchenko n'ont guère convaincu en préparation et le duel face à la formation d'Irahimovic, qui affiche lui la grande forme, s'annonce comme un premier test difficile.
Diminuée par les absences et l'état de forme douteux de sa star Shevchenko, mais portée par tout un pays, l'Ukraine débute son Euro lundi à Kiev (18h45 GMT) face à une solide équipe de Suède, qui pourrait se découvrir des ambitions si Ibrahimovic est au rendez-vous. "Vous verrez une Ukraine différente contre la Suède", a promis Shevchenko jeudi aux médias locaux, inquiets après la piteuse défaite des Synyo-Zhovti (les jaunes et bleus) en préparation mardi contre la Turquie (2-0).
La prestation ukrainienne était, en effet, très loin d'être rassurante, d'autant qu'elle intervenait après un autre revers, concédé 3-2 face à l'Autriche. L'excuse de l'intoxication alimentaire est valable pour le match contre la Turquie: Avec 10 joueurs sur le flanc, difficile de faire des miracles. Mais le sélectionneur Oleg Blokhine l'a affirmé jeudi, tout le monde est désormais rétabli et prêt pour un match entre deux équipes qui, selon lui, "se valent".
Les atouts de l'Ukraine ne sont finalement pas si nombreux. Sa défense, privée de l'éphémère Barcelonais Chygrinski et des deux premiers gardiens, est trop faible pour servir de base au projet de jeu, comme cela avait été le cas en 2006 (quart de finale du Mondial). Mais avec un Voronin désormais remplaçant au Dynamo Moscou, un Milevskiy qui n'a jamais confirmé les espoirs placés en lui et surtout un Shevchenko vieillissant (35 ans) et perclus de douleurs dorsales, l'attaque n'offre pas non plus beaucoup de garanties. Reste un excellent milieu de terrain, avec le très prometteur Yarmolenko, le vétéran Tymoschuk ou encore Konoplyanka, et surtout le statut de pays-hôte, qui vaut à l'Ukraine d'être désignée "favorite" du match par le sélectionneur suédois Erik Hamren.
 Ibrahimovic respire la santé après une saison pleine à Milan. [ GEORGI LICOVSKI - Keystone]Pas de médaille à l'avance
"On les a bien étudiés, mais on sait que tout sera différent lundi quand ils vont jouer devant tous leurs supporteurs. Jouer le pays-hôte, ça m'est arrivé une fois en 2000 (défaite 2-1 contre la Belgique). Cela peut être difficile. Tout dépend de la façon dont débute le match. S'ils rentrent bien dans la partie, cela peut devenir très dur", a également prévenu le défenseur Olof Mellberg.
Mais Blokhine refuse de manger de ce pain-là. "Sur la pelouse, être le pays-hôte ne signifie rien. Si cela se passait ainsi, le pays-hôte gagnerait toujours, on nous donnerait une médaille à l'avance, à nous et aux Polonais, et il n'y aurait pas besoin de jouer les matches. Mais ce n'est pas ce qui va se passer", a-t-il dit.
Ce qui va se passer, c'est que l'Ukraine va trouver face à elle une équipe qui est, elle, sur une bonne dynamique avec deux victoires en préparation (3-2 contre l'Islande et 2-1 contre la Serbie). Les joueurs disent tous viser les quarts de finale et ils savent qu'avec un grand Ibrahimovic, ils peuvent peut-être même voir un peu plus grand. Replacé avec succès en N.10 en sélection, "Ibra", qui sort d'une superbe saison en club avec le Milan AC (28 buts en championnat) n'a peut-être jamais été aussi fort.
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11/06/2012, 07h09
Le "Big Three" envoie Miami en finale
08.06.2012 08:56 mise à jour le 10.06.2012 à 10:50
 LeBron James et Miami se sont bien accrochés pour finalement passer l'épaule. [Joe Skipper - Reuters]
Miami défiera Thabo Sefolosha et Oklahoma City dès mardi en finale du championnat de NBA. Le Heat s'est qualifié en s'imposant 101-88 face aux Boston Celtics dans l'acte VII de la finale de la Conférence Est. Le "Big Three", composé de LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh, a une nouvelle fois été le grand artisan du succès de Miami.
Miami s'est qualifié pour sa deuxième finale NBA consécutive en battant un Boston en fin de cycle (101-88), samedi dans le septième match de la finale de Conférence Est. Le Heat, battu par Dallas l'an dernier en finale NBA, a remporté la série par 4 victoires à 3 après avoir été mené 3 à 2 par Boston et été au bord de l'élimination avec un match N.6 à Boston. Miami se déplacera à Oklahoma City mardi pour le match N.1 de la finale (au meilleur des sept matches) face au Thunder de Thabo Sefolosha.
Lebron James (31 points, 12 rebonds), Dwyane Wade (23 points, 6 passes décisives) et surtout Chris Bosh (19 pts à 8 sur 10 aux tirs, 8 rebonds), qui avait manqué les quatre premiers matches de la série en raison d'une blessure aux abdominaux et qui était remplaçant, ont joué un rôle majeur dans la victoire. Le "Big Three" a en effet marqué tous les points du Heat dans le dernier quart temps (28). "Chris nous avait manqué (dans les matches précédents), il est revenu au bon moment, il a mis des paniers importants", a déclaré James, le meilleur joueur (MVP) de la saison, qui jouera sa troisième finale NBA (après 2007 et 2011).  Chris Bosh a été l'un des grands hommes du succès dans la finale de la Conférence Est. [Lynne Sladky - Keystone] "Si nous voulons être champions, il faudra que ce soit collectivement", a prévenu James, arrivé à Miami à l'été 2010 avec un seul objectif: le titre.
La fin d'une époque à Boston
Du côté de Boston, le meneur Rajon Rondo a de nouveau été exceptionnel avec un triple double (22 points, 10 rebonds, 14 passes décisives), le 10e de sa carrière en play-offs, mais les +vieux+ Celtics, qui ont mené pendant près de trois quart temps et ont eu jusqu'à 11 points d'avance, n'ont pas eu les jambes pour tenir et ont souffert d'une baisse de réussite aux tirs en fin de match (seulement 2 points à 1 sur 6 aux shoots dans les cinq dernières minutes). "On a manqué d'essence à la fin", a constaté l'entraîneur Doc Rivers, qui a rendu hommage à groupe qui devrait éclater.
Les Celtics, qui visaient une troisième finale NBA en cinq ans, ont sûrement vécu sur le parquet de Miami la dernière aventure du "Big Four" (Kevin Garnett, Ray Allen, Paul Pierce et Rondo) car avec Allen et Garnett devenant agents libres et une équipe vieillissante, les chances sont minces pour que les dirigeants prennent le risque de repartir pour un tour avec ces quatre-là. "Vous avez toujours l'impression que c'est fini quand vous perdez, a dit Allen avec des larmes dans les yeux, obligé de s'interrompre. On s'est battu, on la voulait si fort. Maintenant ce sont les émotions qui parlent."
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11/06/2012, 07h10
La "tsarine" Sharapova triomphe à Paris
09.06.2012 16:48 mise à jour le 10.06.2012 à 19:18
 Maria Sharapova a remporté le 27e titre de sa carrière dans une ville qu'elle apprécie tout particulièrement. [Michel Euler - Keystone]
Maria Sharapova s'est imposée pour la première fois à la Porte d'Auteuil, en dominant logiquement l'Italienne Sara Errani (WTA 24) 6-3 6-2 en 1h29. Pour son premier grand rendez-vous, Errani n'a rien pu faire face à la puissance de la Russe. Assurée de redevenir numéro un mondiale, Sharapova (25 ans) a signé son quatrième succès en Grand Chelem. Elle a ainsi inscrit son nom au palmarès des quatre "Majeurs".
Maria Sharapova est la dixième joueuse de l'histoire à gagner les quatre tournois du Grand Chelem, après ses victoires à Wimbledon en 2004, à l'US Open en 2006 et à l'Open d'Australie en 2008.
Sharapova, révélée par son succès à Wimbledon à 17 ans, ajoute son nom à une liste prestigieuse: Maureen Connolly, Margaret Court, Chris Evert, Shirley Fry, Steffi Graf, Doris Hart, Billie Jean King, Martina Navratilova et Serena Williams.
 Sharapova remporte son 1er tournoi du Grand-Chelem depuis 2008. [Michel Spingler - Keystone]"C'est un sentiment incroyable, je ne sais pas quoi dire, a déclaré la Sibérienne, qui est tombée à genoux les bras en croix sur la balle de match. Je suis tellement contente, je me suis battue très fort pour ça, c'était un long chemin pour arriver à gagner ici, c'est ma plus belle victoire".
A 25 ans, elle est récompensée de ses efforts pour revenir au plus haut niveau, après son opération à l'épaule droite en octobre 2008, qui l'avait tenue à l'écart des courts pendant neuf mois.
La maîtrise de Sharapova
Contre une Errani qui disputait sa première finale d'un tournoi du Grand Chelem, et dont le meilleur résultat étaient jusque-là un quart de finale à l'Open d'Australie en janvier, Sharapova est demeurée maîtresse de son destin. Elle qui restait sur deux finales du Grand Chelem perdues à Wimbledon en 2011 et à l'Open d'Australie 2012, a maîtrisé la finale, comme l'ensemble du tournoi qu'elle a survolé.
Seule la Tchèque Klara Zakopalova, en huitièmes de finale, aura réussi à lui prendre un set. Pour remporter le 27e titre de sa carrière, elle n'a concédé au final que 34 jeux, soit moins de 5 de moyenne par match.
 Malgré la défaite en finale, Errani a passé une belle semaine parisienne. [Stéphane Reix - Keystone]Errani intégrera le top 10
Errani, qui n'avait jamais battu une membre du top 10 avant ce tournoi, mais a éliminé sur son passage trois joueuses titrées en Grand Chelem, n'a jamais trouvé les moyens de s'opposer à la puissance et à la vitesse de balle de la longiligne Russe.
Peut-être un peu crispée, et un peu éprouvée physiquement après avoir passé près de deux heures de plus sur les courts que son adversaire, l'Italienne a très mal débuté, menée 4-0
Classée 24e mondiale au début du tournoi, l'Italienne de 25 ans qui rêvait de devenir la deuxième Italienne sacrée à Roland-Garros après Francesca Schiavone en 2010, entrera parmi les dix premières mondiales lundi. "Je ne pense pas comme une Top 10, je serai une Top 10, c'est incroyable. J'ai du mal à y croire. J'espère que ma vie ne va pas changer, je veux la même vie".
mange un castor tu sauves un arbre
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