Match nul 1-1 entre la Pologne et la Russie
Football
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Très motivés à l'idée d'accrocher leur puissant voisin à leur tableau de chasse, les Polonais concèdent un but contre le cours du jeu sur un coup-franc en fin de première (Dzagoev 37e). En seconde mi-temps, Blaszczykowski ramène les deux équipes à égalité d'une superbe frappe des 16m (57e).
Par Guillaume Claude. Mis à jour le 12.06.2012
le capitaine Blaszczykowski ramène les deux équipes à égalité à la 57e minute d'une superbe frappe enveloppée du pied gauche.
Image: Reuters
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La Russie, en tête du groupe, ne doit pas perdre contre la Grèce lors de son troisième match pour aller en quart de finale. La Pologne, elle, accuse un point de retard sur des Tchèques qu'elle n'aura d'autre choix de battre à Wroclaw (samedi 20h45) pour continuer son parcours.
Le Mondial 2010 avait permis au jeune Thomas Müller, 19 ans, d'exploser aux yeux de tous en terminant co-meilleur buteur du tournoi. L'Euro 2012 sera peut-être bien, également, celui d'un jeune talent: Dzagoev, 22 ans le 17 juin et pour l'heure meilleur atout de la Russie devant le but adverse. L'Ossète du CSKA Moscou, auteur d'un doublé contre la République tchèque, a refroidi la grande majorité du Stade national en trompant Tyton (Szczesny suspendu) de la tête à la 37e, réceptionnant un coup franc d'Arshavin.
Chef-d'oeuvre
La Sbornaya pouvait s'estimer heureuse du déroulement d'une première mi-temps au cours de laquelle la Pologne a exercé une nette domination. Mais un manque de réussite pour Lewandowski - magnifique enchaînement contrôle-volée non cadré de peu (11e) et quelques centimètres de retard sur un centre de Blaszczykowski (23e) - ainsi qu'un arrêt décisif (et un brin chanceux) de Malafeev sur une reprise de Boenisch (7e) ont empêché la sélection de Smuda de prendre les devants.
C'est le courageux et infatigable capitaine des Aigles, Jakub Blaszczykowski, qui a privé les Russes d'une qualification prématurée en réalisant un petit chef-d'oeuvre, un contrôle orienté d'une touche-frappe puissante impossible à arrêter pour Malafeev (57e). Le hurlement du Stade national a sans doute été entendu à plusieurs kilomètres à la ronde...
La palme à Stark
Dans cette rencontre où il était au moins autant question d'honneur que de football, pas question de baisser de rythme ou de lever le pied dans les duels, très virils. Remontées par plusieurs semaines de polémique - voire même par plusieurs décennies de relations compliquées et de rivalité -, les deux formations n'ont rien lâché.
Dans un climat tendu (bagarres entre hooligans toute la journée en ville malgré un important dispositif policier) et compte tenu de l'enjeu, la prime de l'excellence revient sans doute à l'arbitre Wolfgang Stark. L'Allemand et ses assistants ont tout simplement été parfaits, favorisant un engagement total des joueurs tout en maintenant le calme dans les têtes.
Le score de parité, logique, a permis aux deux équipes de prolonger leur série d'invincibilité (7 matches pour les Polonais et... 16 pour les Russes). Des chiffres qui confirment que la Pologne et la Russie sont de très sérieux clients et que, tant qu'elles seront en course, les affronter n'aura rien d'une sinécure.