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Rallye de Sardaigne: abandon de Sébastien Loeb

Le Français Sébastien Loeb (Citroën C4) a abandonné dimanche dans la 1re épreuve spéciale de la 3e et dernière étape du rallye de Sardaigne à la suite d'une sortie de route, et le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus) en a profité pour lui succéder en tête de la course. "Ca montre bien qu'un rallye n'est jamais facile à gagner, comme certains pourraient le penser", a réagi Loeb à son retour au parc d'assistance d'Olbia.

"Je n'ai pas réussi à trouver le bon rythme dans cette spéciale et j'ai fait une faute, comme c'était arrivé à Marcus (Grönholm) l'an dernier alors qu'il était en tête. C'est très embêtant pour le championnat parce que si Grönholm gagne je serai à sept points", a ajouté le triple champion du monde en titre. Au 6e kilomètre de l'ES13 (San Giovanni), longue de 10 km, Loeb est sorti de la trajectoire après le sommet d'une bosse et a arraché la roue avant gauche de sa C4 contre une pierre, dans le fossé, a-t-il précisé.

Il a continué à rouler puis a dû abandonner, la suspension ayant complètement lâché. Dans la même spéciale, Grönholm a fait un tête à queue et perdu 15 secondes, mais sans abîmer sa Focus. Le meilleur temps a été réalisé par son coéquipier Mikko Hirvonen, désormais 2e du classement sur l'autre Focus officielle, à une trentaine de secondes de Grönholm. Après les trois premières spéciales de cette dernière étape, l'Espagnol Dani Sordo, 3e sur l'autre C4 à 1 minute et demie du leader finlandais, était très menacé par le Norvégien Henning Solberg (Ford Focus), auteur du meilleur temps dans l'ES14 et 5e à cinq secondes de Sordo.

Loeb, en tête du rallye depuis la dernière spéciale de la 1re étape, vendredi, comptait 36 secondes d'avance sur Grönholm dimanche matin, au départ de la 3e étape, et il restait six spéciales à parcourir, soit 54 km chronométrés. La dernière sortie de route de l'équipage triple champion du monde en titre remontait au rallye de Norvège, en février, que Loeb avait terminé à la 14e place. Depuis, Loeb et son copilote Daniel Elena avaient gagné tous les rallyes au programme (Mexique, Portugal, Argentine). Ils visaient une troisième victoire consécutive en Sardaigne.

Yes ça va se battre v ilain.....................</STRONG></EM></U></I></B>

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CYCLISME - TOUR D'ITALIE
Sous le nez de Paolo Bettini

Keystone
Dans les 50 derniers mètres, Kurt-Asle Arvesen déborde Paolo Bettini et son maillot de champion du monde

Kurt-Asle Arvesen a dominé un groupe de vingt coureurs échappés dès la première heure, pour fêter dans le fief de Ferrari sa deuxième victoire d'étape dans un Giro. Marco Pinotti est toujours en rose

- 20/05/2007
Le Matin & les agences

Kurt-Asle Arvesen (CSC) a remporté la 8e étape du Giro, disputée entre Barberino di Mugello et Fiorano. Marco Pinotti (T-Mobile) a conservé la tunique rose de leader du général.
Kurt-Asle Arvesen a fêté, dans le fief de Ferrari, son deuxième succès d'étape dans un Tour d'Italie. Il y a quatre ans, il s'était imposé à Faenza, déjà en Emilie-Romagne. A Fiorano, le Norvégien a devancé au sprint le champion du monde et champion olympique en titre, l'Italien Paolo Bettini.
Sprint lancé à 500 mètres
Champion du monde espoir en 1997, Arvesen (32 ans) a réglé un groupe de vingt coureurs échappés dès la première heure de cette étape de 200 km accidentée dans sa première partie. Au sprint, Bettini a tout fait pour revenir sur son compatriote Emanuele Sella, qui avait anticipé aux 500 mètres. Mais il était débordé dans les 50 derniers mètres par Arvesen.
Riccardo Ricco forcé à couper son effort
Bettini, qui tenait à gagner avec le maillot de champion du monde, s'est retrouvé dans un groupe d'une vingtaine de coureurs en tête dès le 24e kilomètre. L'Italien Riccardo Ricco, l'un des favoris du Giro membre de cette échappée, s'est relevé à la demande de son équipe afin de ne pas compromettre la réussite du groupe.


Classements
ProTour. Tour d'Italie
8e étape, Barberino di Mugello - Fiorano Modenese, 197 km: 1. Arvesen (CSC) 4 h 44'59'' (41,476 km/h), 20'' bon. 2. Bettini, 12'' bon. 3. Bazayev, 8'' bon. 4. Petrov (Rus). 5. Galparso (Esp). 6. Hincapie (EU). 7. Spezialetti (It). 8. Nocentini (It). 9. Sella (It). 10. David Arroyo (Esp). 11. Arekeev (Rus). 12. Vila (Esp). 13. Walker (Aus). 14. Mourey (Fr). 15. Noé (It). 16. Aerts (Be). 17. Bruseghin (It). 18. Cioni (It). 19. Marzano (It). 20. Rubiera (Esp), tous m.t. Puis: 23. Pinotti à 4'19''. 26. Savoldelli. 31. Morabito. 33. Popovych. 37. Schwab. 42. Cunego. 51. Di Luca. 57. Simoni. 73. Petacchi. 86. Zampieri. 108. Zaugg, tous m.t. 153. Cancellara à 5'09''. 155. Bertogliati m.t. 175. McEwen à 24'22''. 181 classés.
Classement général
1. Pinotti (T-Mobile) 34 h 48'34''. 2. Noé à 28''. 3. Yakovlev (Kaz) à 54''. 4. Bruseghin à 1'06''. 5. Vila à 1'10''. 6. Rubiera à 1'36''. 7. Arroyo à 1'43''. 8. Petrov à 1'51''. 9. Cioni à 2'13''. 10. Arekeev à 2'17''. 11. Sella à 2'27''. 12. Aerts à 2'58''. 13. Nocentini à 3'04''. 14. Hincapie m.t. 15. Schwab à 3'30''. 16. Walker à 4'06''. 17. Di Luca à 4'12''. 18. Pellizotti (It) à 4'38''. 19. Nibali (It) à 4'47''. 20. Marzano à 5'05''.
Puis: 22. Cunego à 5'06''. 25. Savoldelli à 5'19''. 34. Popovych à 5'55''. 35. Bettini à 6'08''. 51. Zampieri à 7'12''. 70. Zaugg à 9'10''. 77. Arvesen à 10'29''. 96. Petacchi à 16'15''. 100. Morabito à 18'10''. 114. Bertogliati à 24'18''. 134. Cancellara à 29'40''. 168. McEwen à 50'17''.

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Romario a marqué son 1000e but

Le joueur de football brésilien Romario a marqué officiellement le 1000e but de sa carrière (y compris ceux inscrits chez les jeunes) dimanche. Agé 41 ans, Romario de Souza Faria a inscrit à la 48e minute un penalty en faveur de Vasco de Gama aux dépens du Sporting Recife (3-0 score final) et a ainsi rejoint dans la légende son compatriote Pelé.

Dès son but inscrit, Romario a été fêté par ses équipiers et entouré par une horde de cameramen, commentateurs et photographes. La rencontre a été interrompue pendant près de 16 minutes, avant de reprendre. "Je le dédie à ma famille, mes enfants. Je suis très ému, c'est un moment exceptionnel dans ma vie. C'est un grand plaisir d'atteindre cet objectif que seul un autre joueur à réussi", a déclaré l'ancienne vedette du PSV Eindhoven et du FC Barcelone, vainqueur avec le Brésil du Mondial-94 aux Etats-Unis.

Romario a inscrit 324 but pour Vasco de Gama Rio de Janeiro et 204 pour le Flamengo avant de débarquer en Europe où il a marqué 165 pour le PSV Eindhoven, 53 pour le FC Barcelone puis encore 14 pour Valence, 48 pour Fluminense, 22 pour Miami et 1 pour l'équipe d'Adelaïde. En équipe nationale, Romario a trouvé le chemin des filets à 71 reprises. Enfin chez les jeunes il a marqué à 77 reprises, plus 21 buts dans les rencontres de charité.

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Napolitano gagne la 9e étape du Giro au sprint

L'Italien Danilo Napolitano a devancé les autres sprinteurs du Giro, lundi, à l'arrivée de la neuvième étape à Lido di Camaiore, sur le littoral toscan, où son compatriote Alessandro Petacchi n'a pu s'imposer à domicile. Napolitano, un Sicilien de 26 ans, a remonté in extremis, en jetant son vélo sur la ligne, l'Australien Robbie McEwen et le favori du jour, Alessandro Petacchi, qui ont terminé à peu près sur la même ligne devant le champion du monde, l'Italien Paolo Bettini.

Vainqueur pour la première fois dans le Tour d'Italie dont le maillot rose est toujours porté par Marco Pinotti, Napolitano a justifié la confiance de son équipe Lampre. Si le groupe italien est bâti autour de Damiano Cunego, une place a été laissée au sprinteur de Raguse, l'un des rares coureurs du peloton italien venus du sud. A l'adolescence, d'ailleurs, Napolitano a dû laisser sa Sicile natale pour trouver sa voie cycliste dans le nord du pays. Par l'intermédiaire de son frère, Massimiliano (coureur chez Mercatone puis soigneur chez Lampre), son aîné de huit ans, qui l'a aidé à trouver une équipe juniors.

Après s'être fait connaître sous les couleurs de la modeste formation LPR (7 victoires en 2005), Napolitano a intégré l'an passé son équipe actuelle. Avec, pour rêve avoué, de "battre le meilleur Petacchi". Le brun Sicilien a fini par y parvenir dans ce sprint qui a conclu une étape de transition de 177 kilomètres, courue longtemps à faible allure (26,5 km dans la première heure) sous une chaleur accablante.

En dehors de l'emballage final disputé sous les yeux intéressés de Mario Cipollini, le champion du monde 2002 qui détient le record des succès d'étape dans la course rose (42), le Giro a au moins trouvé réponse aux interrogations nées du comportement de l'Italien Riccardo Ricco dans l'étape précédente. Au départ de Reggio Emilia, Bettini s'est rendu au véhicule d'équipe de Ricco afin de s'expliquer avec lui.

Soupçonné d'avoir agi contre le jeune espoir italien et l'avoir puni pour ses déclarations fracassantes en début de saison -Ricco avait qualifié certains de ses collègues de "végétaux"-, Bettini s'est ingénié à lever le doute. "Je ne suis pas le parrain du peloton", a déclaré le champion du monde qui s'est déclaré "amer" à la lecture de la presse. "Entre Ricco et moi, il n'y a jamais rien eu". "Personne ne m'a dit de me relever, c'est moi qui ai commis une erreur", a renchéri Ricco. Et d'assurer: "Il y a toujours à apprendre avec Bettini". En guise de calumet de la paix, les deux coureurs, tout sourire devant les caméras, ont partagé un café.

Mardi, le Giro rejoint les hauteurs de Gênes au terme de la très longue (250 km) dixième étape, entre Camaiore et Notre-Dame de la Garde, en passant par les Cinque Terre -classées au patrimoine de l'UNESCO- et la Riviera du Levant. Le parcours, qui n'a rien de facile, se conclut par une montée de 8,8 kilomètres, pentue (8 % en moyenne) et éprouvante avec un final à plus de 10 pour cent dans le dernier kilomètre.

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Nadal a demandé un autographe à Federer après Hambourg


Rafael Nadal a demandé un T-shirt avec son autographe à Roger Federer après sa défaite face au Suisse en finale du tournoi de tennis d'Hambourg dimanche mettant fin à deux ans d'invincibilité (et 81 victoires) de l'Espagnol sur terre battue. "Roger l'a signé dans les vestiaires. Tous les deux étaient très heureux", a révélé une source proche du Majorquin.

Le fait de demander le T-shirt de l'adversaire après un match de tennis est nettement moins courant qu'en football, mais Nadal et Federer ont tous les deux rêvé, étant enfant, d'effectuer une carrière de footballeur pro. Avant de rejoindre Paris pour les Internationaux de France de Roland Garros qui débutent dimanche, Rafaël Nadal a rejoint d'abord Barcelone pour y tourner une publicité avec Ronaldinho et le basketteur de Memphis Pau Gasol.

Grand joueur ce Msieur Nadal..................

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Coupe Louis-Vuitton: Luna Rossa en finale, Team New Zealand doit patienter

Le défi italien Luna Rossa s'est qualifié dimanche pour la finale de la Coupe Louis-Vuitton aux dépens des Américains de BMW Oracle, pour la première fois éliminés si tôt dans l'épreuve, alors que Team New Zealand a été encore battu par le Desafio Espanol.
L'équipage italien de Luna Rossa fête sa qualification le 20 mai 2007 pour la finale de la Coupe Louis Vuitton

VALENCE


Les Italiens devront attendre au moins jusqu'à mardi pour connaître leur adversaire en finale, le Desafio Espanol ayant battu Emirates Team New Zealand de 15 secondes dans l'autre demi-finale. Les Néo-Zélandais mènent désormais 4 victoires à 2.La 7e manche entre Espagnols et Néo-Zélandais sera disputée mardi, le lundi étant une journée de repos.

Les Américains, tenants de la Coupe de l'America jusqu'en 1983 (puis de nouveau vainqueurs en 1987, 1988, 1992 et 1995), n'avaient jamais été absents de la finale de la "Vuitton". Il s'agit de leur plus mauvais résultat depuis le début de la Coupe de l'America en 1851.

Dimanche, ils n'ont de nouveau rien pu faire face à la superbe machine italienne.

Le skippeur néo-zélandais de BMW Oracle, Chris Dickson, dominé toute la demi-finale par la virtuosité de James Spithill, le jeune barreur australien de Luna Rossa, avait été remplacé dimanche à la barre par le Danois Sten Mohr.

Ce changement quelque peu désespéré n'aura pas fonctionné comme l'électrochoc désiré.

"La décision de me débarquer a été la décision de Larry" Ellison, président du défi américain, a déclaré Dickson après la régate. "Nous sommes très déçus, ce n'est pas la sortie que nous souhaitions".

BMW Oracle, le plus riche des challengeurs (environ 120 millions d'euros), partait légèrement favori dans sa demi-finale face à Luna Rossa, autre gros syndicat. Son élimination n'est pas une énorme surprise mais le score (défaite 5-1) l'est indéniablement.

"C'est vraiment fantastique, incroyable", jubilait le barreur du bateau italien, James Spithill. "Toute l'équipe a travaillé très dur et c'est vraiment formidable de remporter cette série avec la manière".

Les Italiens, 3e à l'issue des rounds-robin, semblaient être un niveau en-dessous des Américains et des Néo-Zélandais. Ils endossent désormais le costume de favori pour la "Vuitton", d'autant que Team New Zealand est finalement plus accroché que prévu par les Espagnols du Desafio, soutenu par un public venu nombreux dimanche à Valence (est).

"Ce qui fait la force de Luna Rossa, c'est cette combinaison particulière entre Spithill et Torben Grael (le tacticien brésilien)", déclarait John Bertrand, vainqueur de la Coupe de l'America en 1983 avec Australia II.

"Torben est un phénomène, il joue avec le vent, explique-t-il. C'est pourquoi ils sont si difficile à battre: ils ne jouent pas le même jeu que les autres."

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ATHLÉTISME - ATHLETISSIMA
Le roi Liu à Lausanne

Denis Balibouse
L'an dernier, Xiang Liu tombait dans les bras de Jacky Delapierre après avoir battu le record du monde du 110 m haies

Patron de la réunion, Jacky Delapierre, ravi, fait son «marché»: Xiang Liu, recordman du monde du 110 m haies, Jeremy Wariner, maître du 400 m, et Stefan Holm, toujours à la hauteur...

Jacques Wullschleger - 21/05/2007

Le rendez-vous est incontournable. Cette année, il aura une nouvelle fois belle allure au même lieu, ou on doit se trouver, à la même heure, puisqu'il en est ainsi. Patron de l'événement, Jacky Delapierre avoue avoir un problème d'argent, loin d'être désagréable pour une fois. «Il se trouve que tout le monde veut venir à Lausanne», dit-il. Les athlètes sont sensibles à l'ambiance qui règne au Stade olympique, aiment le voisinage et le bord du lac. Ils apprécient aussi la crédibilité de l'organisation. «Dans la perspective des mondiaux d'Osaka, fin août, la date du 10 juillet est favorable», ajoute le boss. «En quête de limites, ils se trouvent déjà pour la plupart au sommet de leur forme. Il s'agit donc d'une période propice aux grandes performances.»
En automne dernier, Xiang Liu a dit oui à Delapierre. Double rappel: en 2002, le Chinois, qui aura 24 ans le 13 juillet - soit 3 jours après la réunion- battait le record du monde junior du 110m haies et l'année passée, il devenait l'homme le plus rapide sur cette distance en 12''88. «Entre Lausanne et lui (ou Liu), c'est une affaire de coeur. Athletissima est son meeting fétiche», ajoute le patron. Aux JO d'Athènes en 2004, Liu a gagné de l'or et il a terminé 2e des mondiaux d'Helsinki en 2005, battu par Ladji Doucouré.
C'est par la voie du mail que Jeremy Wariner (185 cm, 70 kg), athlète blanc dominant du 400 m - 44''02 cette saison!-, a officialisé sa venue à Lausanne. «On doit se rencontrer au meeting de New York à la fin du mois pour finaliser son engagement. C'est fou! Il n'est pas cher. Il veut courir. Il a besoin de courir», précise Jacky Delapierre, qui sera aussi à la «Grande Pomme» pour engager d'autres athlètes d'outre-Atlantique.
Autre grand personnage annoncé, champion olympique à l'in... star de ses deux collègues athlètes déjà cités: Stefan Holm, 31 ans, 181cm, un des plus petits sauteurs en hauteur de la planète mais quelle technique! auteur justement de 2m36 en plein air et de 2m40 en salle (soit 39cm de plus que sa grandeur). «Stefan m'a dit un jour: si tu mets la hauteur au programme, je viens. Ce sera l'occasion de visiter Lausanne et le musée olympique car je ne suis jamais venu ici.» Que voilà un autre sacré bonholm au menu. Delapierre est ravi.

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Piepoli s'impose en solitaire sur les sommets de Gênes

Piepoli a devancé d'une quinzaine de secondes l'Italien Danilo Di Luca, le mieux placé des prétendants à la victoire finale.

Au classement général provisoire, Noè, un coéquipier de Di Luca, précède désormais son compatriote Marzio Bruseghin de 1 min 01 sec.

Le grimpeur italien Leonardo Piepoli (Saunier Duval) a remporté en solitaire la dixième étape du Tour d'Italie cycliste, mardi, au sommet du Sanctuaire de Notre-Dame de la Garde au-dessus de Gênes (nord). Piepoli, déjà vainqueur de deux étapes de montagne l'année passée, a devancé d'une quinzaine de secondes l'Italien Danilo Di Luca, le mieux placé des prétendants à la victoire finale.

Le Luxembourgeois Andy Schleck s'est classé troisième au terme de la sévère montée de 8,8 kilomètres (à 8 pour cent de pente) devant l'Italien Gilberto Simoni, qui a lâché une quinzaine de secondes à Di Luca. Pour la cinquième place, l'Italien Riccardo Ricco a devancé ses compatriotes Paolo Savoldelli et Damiano Cunego, qui ont cédé un peu plus de 20 secondes à Di Luca à la conclusion de cette longue étape de 230 kilomètres. Les rescapés d'une échappée lancée après 65 kilomètres (Hincapie, Parra, Losada, Baliani) se sont présentés au pied de l'ascension finale avec une minute d'avance sur le peloton principal. Parra a été le dernier à être repris à moins de 5 kilomètres de l'arrivée, le moment choisi par Piepoli pour démarrer.

Le porteur du maillot rose, l'Italien Marco Pinotti, a été distancé dès les premières rampes de la montée vers le sanctuaire. Il a abandonné plus de quatre minutes. Au classement général provisoire, Noè, un coéquipier de Di Luca, précède désormais son compatriote Marzio Bruseghin de 1 min 01 sec. Piepoli, 35 ans, a enlevé sa troisième victoire d'étape dans le Giro. Noè, autre vétéran (38 ans), a déjà porté le maillot rose dans le Giro, mais pendant une seule journée en 1998. Mercredi, les sprinteurs disposent d'une dernière chance avant l'entrée en haute montagne, dans la 11e étape longue de 198 kilomètres entre Serravalle et Pinerolo.

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Une finale toujours indigeste pour Milan

Kakà relativise ce qu'il s'est passé en 2005.

Steven Gerrard se souvient du retour au vestiaire, avec un passif de trois buts.

Le milieu anglais se souvient du rire narquois de Gattuso, envers qui il n'a pas eu de mots tendres.

Le président du Milan AC, Silvio Berlusconi, ne s'abrite pas derrière la langue de bois d'usage dans le football: la finale de la Ligue des champions mercredi sera la revanche de celle, épique, perdue contre Liverpool en 2005.

Une vendetta
"Nous allons à Athènes pour reprendre à Liverpool la Coupe qu'ils nous ont arrachée des mains il y a deux ans. Nous avions perdu un match incroyable, hypnotisés par la danse de clown d'un gardien. Cette fois nous serons prêts", prévient l'ancien président du Conseil italien. Pour cerner l'état d'esprit des Italiens, c'est donc Berlusconi qu'il faut écouter. Ni l'entraîneur Carlo Ancelotti ("Ce qui s'est passé n'a aucun poids pour la finale à venir"), ni la star des stars, Kaka ("Ce qui est arrivé est arrivé"), ni l'emblème Paolo Maldini ("Ce match contre Liverpool peut être considéré comme notre vendetta. Mais nous n'avons rien de personnel contre eux").

Rictus narquois de Gattuso
Le 25 mai 2005, le stade Atatürk vit l'un des plus incroyables retournements de situation de l'histoire du football. Après cinquante secondes, Maldini met Milan en tête. Avant la pause, Hernan Crespo, deux fois, donne aux Italiens une avance qui semblait irréversible. Steven Gerrard a livré, dans son autobiographie, son récit du retour des vestiaires. "Des joueurs italiens saluaient leur famille dans les tribunes. Et puis ce rictus narquois sur le visage de Gennaro Gattuso... Je me suis dit Va te faire foutre". Jamie Carragher se souvient qu'il "redoutait d'en prendre cinq ou six" pendant que Rafael Benitez demandait à ses joueurs de défendre l'honneur de leur maillot. La suite appartient à la légende. En six minutes "de grandeur pour Liverpool, de cauchemar pour Milan", selon l'expression de Carragher, les Anglais reviennent par une tête de Gerrard (54e), une frappe de Vladimir Smicer (56e) et un penalty de Xabi Alonso pour une faute de... Gattuso sur Gerrard (60).

La danse de Dudek
Jerzy Dudek, gardien moyen, réussit le match de sa vie et un double exploit devant Andreï Shevchenko (117e) avant de déconcentrer les tireurs de tirs au but par la "danse" que Berlusconi n'a pas digéré. "Cela me fait toujours mal d'y penser", soupire Gattuso, qui regrette les "mensonges" de Gerrard sur la mi-temps, écrits pour "vendre une autobiographie". Le champion du monde n'a jamais regardé la vidéo du match: "Il me faudrait du courage, et je ne l'ai pas encore trouvé". Le match a laissé de l'acrimonie. Gattuso et Ancelotti n'ont récemment pas caché leur condescendance pour le jeu stéréotypé de Liverpool. Gerrard répond qu'il n'a "jamais vu Gattuso donner un ballon décisif". "Comme ça, il a l'air redoutable, mais il est en fait aussi effrayant qu'un petit chaton. Cela ne me dérangerait pas de jouer toutes les semaines contre Gattuso". "Je ferais un chaton bien effrayant avec ma barbe", ironise le rugueux milieu de terrain calabrais, surnommé Ringhio (le pitbull), "paysan et fier de l'être".

Gattuso sur la lune?
N'en déplaise à Ancelotti, Maldini et Kaka, Gattuso n'aura qu'un mot en tête mercredi à son entrée au stade olympique: "Rivincita". Pour lui, cette finale de la catharsis sera l'occasion de montrer que l'Italie peut regarder dans les yeux une Premier League, autoproclamée "meilleur championnat du monde": "Le calcio a-t-il encore quelque chose à prouver? Nous sommes champions du monde. Qu'est-ce que nous devons faire? Aller sur la lune?", demande Gattuso. Gagner mercredi, serait suffisant.

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Milan champion, trop fort....................


FORZA TALIA............................................. .......... DES NOUVELLES DEMAIN MATIN LES COPAINS,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,