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Marcel Fässler reste le roi du Mans

17.06.2012 15:15 mise à jour à 15:34
Fässler et ses coéquipiers ont défendu leur titre avec brio. [David Vincent - Keystone]

Marcel Fässler a gagné les 24h du Mans à bord d'une Audi hybride et a défendu son titre remporté l'an dernier. Le Schwytzois a partagé ce succès avec ses coéquipiers, l'Allemand André Lotterer et le Français Benoît Tréluyer. Le Biennois Neel Jani termine lui à la 4e place.
L'Audi R18 e-tron quattro du Suisse Marcel Fässler, du Français Benoît Tréluyer et de l'Allemand André Lotterer a remporté dimanche la 80e édition des 24 Heures du Mans automobiles. C'est la première victoire d'une voiture hybride depuis la création de la course en 1923.
McNish à la faute

Partie en pole position, l'Audi no1 a mené une bonne partie de la course et évité toutes les embûches, mais elle n'a été sûre de sa victoire que sur le coup de midi, quand Allan McNish, au volant de l'Audi hybride no2, est parti à la faute dans les virages du karting et a perdu un temps précieux.
L'Audi no1 a finalement bouclé 378 tours, terminant avec un tour d'avance sur la N.2 du trio Kristensen-McNish-Capello, l'autre Audi hybride, et trois tours d'avance sur la no4 de Rockenfeller-Jarvis-Bonanomi, une Audi ultra non-hybride.
La Lola-Toyota de Jani-Prost-Heidfeld, 4e et première voiture privée, a en effet évité de justesse un quadruplé historique de la marque aux anneaux.
Quant à Sébastien Buemi, sa course a été stoppée samedi après cinq heures de course lorsque son coéquipier britannique Anthony Davidson est parti à la faute et a détruit la voiture. En 14 participations aux 24 Heures du Mans depuis 1999, c'est la 11e victoire d'Audi, à ajouter à une victoire de Bentley (groupe VW) en 2003, avec la même équipe de pilotes, de mécaniciens et d'ingénieurs.

hop un suisse remporte encore les 24h, j'aurai tout vu

[Norton]

Haas gagne le "duel des potes" face à Federer à Halle

17.06.2012 14:56 mise à jour à 16:15
Roger Federer a dû se contenter du plateau d'argent. [Joerg Sarbach - Keystone]

Roger Federer devra patienter pour glaner un 6e titre à Halle. L'ex-no2 mondial Tommy Haas (ATP 87) a battu son "pote" bâlois 7-6 6-4 en finale, en 1h30 de jeu. L'Allemand de 34 ans décroche son 2e titre sur le gazon germanique.
Roger Federer a subi une étonnante défaite, en deux sets (6-7 4-6), en finale du tournoi de Halle (Allemagne) dont il avait fait son "jardin" les années précédentes. Le Bâlois s'est heurté à un Tommy Haas en état de grâce tout au long de la semaine, qui a cueilli le 13e titre de sa carrière dix ans après avoir été numéro 2 mondial.
"Une superbe finale"

Invité à ce tournoi, retombé au 87e rang mondial, l'Allemand a produit un niveau de jeu inattendu. Federer, au contraire, a commis un grand nombre de fautes directes en coup droit, pourtant d'habitude son meilleur coup. Il a en plus connu des sautes de concentration qui lui ont joué des tours à la fin des deux sets, alors qu'il avait à chaque fois pris le meilleur départ.
Federer n'a pas été des plus inspirés en ce dimanche après-midi. [Ina Fassbender - Reuters]"C'était pour moi très spécial de jouer ici à Halle en Allemagne face à Tommy", a déclaré l'homme aux 16 titres en Grand Chelem, à la fois ami et rival de Haas. "Ce fut une superbe finale et j'aurais volontiers voulu la gagner. Mais ce fut malgré tout une superbe semaine pour moi", a ajouté le Bâlois, qui avait connu des frayeurs en quarts de finale face à Milos Raonic avant de s'imposer aisément en demi-finales contre Mikhaïl Youzhny.
"Difficile à encaisser"

"C'est une défaite difficile à encaisser", a toutefois nuancé "RF". "Je n'aurais jamais du perdre le premier set et j'ai manqué des occasions en début du second. Mais cela était probablement lié à la façon dont jouais Tommy, agressif, très inspiré aujourd'hui. Je vais me reposer quelques jours et aller probablement à Wimbledon jeudi pour essayer de l'emporter une nouvelle fois. Ce serait fabuleux de gagner un septième titre là-bas."
Federer n'a plus gagné de tournoi sur gazon depuis trois ans, soit Wimbledon 2009. A Halle, il semblait invincible avec ses cinq succès entre 2003 et 2008, avant de subir la loi il y a deux ans de Lleyton Hewitt. Cette fois, c'est l'inoxydable Tommy Haas, revenu de nulle part, qui lui barre la route au terme d'une finale qui a vu Federer jouer correctement mais sans jamais se rebeller. Il ne s'est pas remis de sa défaite (7/5) au tie-break de la première manche.

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Succès genevois sur le Bol d'Or

17.06.2012 10:42 mise à jour à 10:45
Realstone Sailing a largement dominé la course. [Keystone]

Sous un soleil magnifique, Realstone Sailing barré par le Genevois Jérôme Clerc a remporté haut la main la 74e édition du Bold d'Or sur le Lac Léman, en 10h52'. Le jeune équipage de Realstone, qui affiche une moyenne d'âge de 25 ans, a devancé de 7 minutes le bateau de Rham Sotheby's de Philippe Cardis.
Zen Too a pris la 3e place et Alinghi la 4e, au terme d'une course marquée par la domination quasi de bout en bout de Realstone Sailing. L'épreuve a réuni quelque 500 concurrents à la Société nautique de Genève.
Realstone s'est démarqué très tôt après le départ samedi, vers Versoix, en choisissant de suivre la côte suisse. Cet équipage du centre d'entraînement de la régate (CER) de la Ville de Genève est composé de Clerc, Arnaud Psarofaghis, Bryan Mettraux, Cédric Schmidt, Denis Girardet et Nils Palmieri.
"Récompense de 4 ans de travail"

"C'est la récompense de près de quatre ans de travail et d'entraînement en commun", a confié Jérôme Clerc. Realstone Sailing a confirmé ainsi son leadership, après ses victoires cette saison à l'Open de Crans, l'Open de Versoix et Genève-Rolle-Genève.
Chez les monocoques, la victoire a été remportée par l'équipage hongrois Libera Raffica, qui gagne ainsi le Bol de Vermeil. Raffica est arrivé en 29e position au scratch, à 1h16'37 du vainqueur toutes catégories.

[Norton]

Tiger Woods lâche du lest, McDowell et Furyk en profitent

17.06.2012 10:07 mise à jour à 10:10
Graeme McDowell a commencé à prendre du plaisir à San Francisco. [Charlie Riedel - Keystone]

Graeme McDowell et Jim Furyk vont attaquer en tête le dernier tour de l'US Open, à San Francisco, alors que Tiger Woods, qui était coleader à l'entame du troisième tour, a plongé samedi à la 14e place. Mais le "Tigre" croit toujours en ses chances.
Le Nord-Irlandais McDowell, vainqueur de l'US Open en 2010, a rendu une carte de 68 (2 coups sous le par) au 3e tour grâce à une deuxième moitié de parcours marquée par trois birdies pendant que l'Américain Furyk, vainqueur en 2003 du traditionnel deuxième tournoi du Grand Chelem de la saison, parvenait à rester dans le par (70) avec trois birdies et trois bogeys.
"Pour la première fois du tournoi, j'ai pris du plaisir sur le parcours", a expliqué McDowell. "J'ai fait des erreurs mais je les ai faites dans les bons endroits, sans que ça ne pénalise trop au final", a souligné Furyk.
Avec un total de 209 coups après trois tours, les deux hommes comptaient deux coups d'avance sur le Suédois Fredrik Jacobson et trois coups sur un quatuor composé de l'Anglais Lee Westwood, remonté en flèche grâce à une carte de 67, du Sud-Africain Ernie Els, un autre ancien vainqueur de l'épreuve, de l'Américain Blake Adams, qui n'a jamais gagné un tournoi PGA, et du surprenant belge Nicolas Colseaerts, qui n'avait jamais joué en Grand Chelem un samedi.
Un adolescent au 8e rang!

Du haut de ses 17 ans, Beau Hossler étonne le petit monde du golf. [Eric Risberg - Keystone]La plus grande surprise du tournoi était toutefois la présence à la 8e place ex aequo de l'amateur américain Beau Hossler. L'adolescent californien, âgé de 17 ans, ne compte que quatre coups de retard sur les deux leaders et a indiqué qu'il pouvait envisager la victoire dimanche à l'Olympic Club.
Après avoir dégringolé du "leaderboard" à cause d'une carte de 75 (+5), Woods occupe la 14e place ex aequo. Le vainqueur de 14 titres du Grand Chelem, qui n'a plus gagné en tournoi Majeur depuis l'US Open 2008, peut toujours penser à la victoire mais il lui faudra prendre un meilleur départ que samedi, quand il a commis quatre bogeys sur les huit premiers trous, sans birdie. "J'ai eu du mal sur les greens, je n'ai pas su m'ajuster, a dit Woods. J'ai aussi raté des fairways de 3 ou 4 mètres et ça n'a pas pardonné. Mais je suis encore dans la course. Cinq coups de retard, c'est jouable sur ce parcours."

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Benoit Tréluyer Gagne au Mans



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Le "Trap" va-t-il jouer un tour à l'Italie?

17.06.2012 15:39 mise à jour à 15:40
Trapattoni, le coach de l'Eire, va peut-être sortir un tour de sa manche face à son pays d'origine. [Adam Warzawa - Keystone]

Avec, devant elle dans le groupe C, une Espagne en ballottage plus que favorable et une Croatie un peu mieux lotie, l'Italie tremble pour sa place en quart de finale de l'Euro 2012. Une seule mission pour la Squadra: battre l'Irlande lundi à Poznan, tandis que la "Roja" cherchera à contenir la fougue des "Vatreni" à Gdansk (20h45).

Le sélectionneur Vicente Del Bosque l'a dit, l'Espagne est formée de "compétiteurs qui, comme la Croatie, joueront pour gagner". Le milieu de terrain Javi Martinez estime pour sa part que "l'Espagne est supérieure à la Croatie" et espère "pouvoir le prouver lundi". Même son de cloche chez les Croates, avec un brin d'agacement en plus.
Modric s'emporte

Les doutes sur la sportivité des Croates agacent Modric. [Filip Singer - Keystone]"Arrêtez de parler de match nul et d'arrangement!", s'est énervé le stratège croate Luka Modric. "Comme toujours, nous jouerons la gagne. Ce genre de discours ne sert en rien le football. Je ne veux plus entendre parler de cette histoire. Les Italiens peuvent dormir tranquilles." Son coéquipier Nikica Jelavic lui emboîte le pas: "Nous ne faisons pas de calcul. D'ailleurs, ce serait le bon moment pour éliminer l'Espagne..."
Mais la seule possibilité pour que le tenant du titre manque le train des quarts de finale est qu'il perde contre la Croatie et que les Italiens s'imposent face aux Irlandais. Or les Espagnol restent, depuis le 0-1 contre la Suisse au Mondial 2010, sur 16 matches officiels sans défaite (15 victoires et le nul contre l'Italie au début de l'Euro), et affichent un bilan à couper le souffle sur les six dernières années: 79 rencontres disputées, 67 gagnées, 6 nuls et 6 défaites! Un palmarès qui doit, aussi, permettre à l'Italie de se concentrer sur sa partie de Poznan sans se soucier de ce qui se passe à Gdansk.
Le Trap en embuscade

D'autant que la Squadra aura un adversaire de taille à l'Arena en la personne de Giovanni Trapattoni. Le "Trap", même à la tête de l'équipe certainement la plus faible du tournoi, se verrait bien jouer un mauvais tour à son pays, comme pour prouver à ses compatriotes que, malgré ses 73 ans, le Mister est encore à la page. Et il connaît suffisamment le Calcio pour avoir sa petite idée sur la marche à suivre pour y parvenir.
Prandelli, lui, pourrait bien changer de système c'est-à-dire revenir à une défense à quatre contre une Eire en 4-4-2 modulable qu'il s'agira de contrôler et de rapidement faire plier pour ne pas laisser l'euphorie gagner les "Boys in Green". En résumé, comme samedi avec le groupe A et dimanche avec le groupe B, la soirée de lundi sera on ne peut plus chaude dans les stades de l'Euro.

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Toute l'Italie retiendra son souffle lundi, alors que la Squadra Azzurra jouera sa survie dans l'Euro

17.06.2012 16:03 mise à jour à 16:06

Avec, devant elle dans le groupe C, une Espagne en position de force et une Croatie un peu mieux lotie, l'Italie tremble pour sa place en 1/4 de l'Euro. Mission pour la Squadra: battre l'Eire lundi, tandis que la Roja cherchera à contenir la fougue croate (20h45). La configuration est simple pour les Italiens. En battant l'Eire, déjà éliminée, elle se qualifierait pour le tour suivant à moins que l'Espagne et la Croatie fassent match nul en marquant au moins deux fois chacune. Les Azzurri ne seraient que troisièmes au jeu du nombre de buts marqués par ces 3 formations en cas d'égalité.
Le scénario est le même que lors de l'Euro 2004 où la Nazionale, en dépit d'un succès contre la Bulgarie, avait pris la sortie à cause d'une égalisation tardive de la Suède contre le Danemark (2-2) qui avait permis aux deux formations scandinaves de passer. Alors que la presse transalpine vit en pleine paranoïa depuis jeudi, tous les acteurs d'Espagne Croatie s'insurgent à la simple évocation d'un arrangement. "Arrêtez de parler de match nul et d'arrangement!", s'est énervé Luka Modric. "Comme toujours, nous jouerons la gagne. Ce genre de discours ne sert en rien le football", a-t-il lâché.

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Portugal-Pays-Bas, le souvenir de la "boucherie de Nuremberg"

© reuters.
Le Portugal - Pays-Bas de l'Euro 2012 dimanche à Kharkiv sera la première confrontation entre les deux équipes depuis leur duel du Mondial 2006, le 25 juin à Nuremberg, qui avait tourné au combat de rue, l'arbitre distribuant 4 cartons rouges et 16 jaunes.
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Un (triste) record pour une rencontre de phase finale de Coupe du monde. Les deux équipes avaient terminé la rencontre à neuf après les expulsions de Costinha (45+1) et Deco (78) côté portugais et de Khalid Boulahrouz (63) et Giovanni van Bronckhorst (90+5) chez les Oranje.

Lors de ce match dit "de la honte", les Portugais avaient récolté neuf avertissements, pour sept aux Néerlandais. Des cartons brandis par un arbitre, le Russe Valentin Ivanov, complètement dépassé. Ce fut une "boucherie" ce 25 juin 2006 à Nuremberg, se lamentèrent les médias des deux pays.

Le Néerlandais Khalid Boulahrouz avait mis le feu aux poudres en agressant Cristiano Ronaldo. A la 7e minute de ce match remporté par les Portugais (1-0) celui qui est surnommé le "Cannibale" avait écrasé ses crampons sur la cuisse de CR7 qui avait dû quitter le jeu à la demi-heure criant à "l'agression délibérée", à "l'attentat volontaire". "Ce soir-là, il y avait un contrat sur ma tête", dira CR7.

Cristiano Ronaldo mais aussi Robin van Persie, Arjen Robben, Dirk Kuyt, Joris Mathijsen, Mark van Bommel, Khalid Boulahrouz et Wesley Sneijder avaient disputé cette partie en 2006 et sont encore présents cette année à l'Euro. Ronaldo et Boulahrouz (qui avait aussi giflé Figo en cours de match) ne devraient pas se croiser sur la pelouse du FC Metalist, le Néerlandais devant être réserviste.

Sauf si le sélectionneur Bert van Marwijk devait titulariser le défenseur du VFB Stuttgart en lieu et place de Grégory van der Wiel peu à son affaire depuis le début du tournoi. Mais Van Marwijk aurait-il ce culot au coup d'envoi d'une rencontre déjà très tendue vu l'enjeu?

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L'Audi hybride remporte les 24 Heures du Mans

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L'Audi R18 e-tron quattro du Français Benoît Tréluyer, du Suisse Marcel Fässler et du Belgo-Allemand André Lotterer a remporté dimanche la 80e édition des 24 Heures du Mans automobiles, la première victoire d'une voiture hybride depuis la création de la course en 1923.
Partie en pole position, l'Audi N.1 a mené une bonne partie de la course et évité toutes les embûches, mais elle n'a été sûre de sa victoire que sur le coup de midi, quand Allan McNish, au volant de l'Audi hybride N.2, est parti à la faute dans les virages du karting et a perdu un temps précieux.

L'Audi N.1 a finalement bouclé 378 tours, terminant avec un tour d'avance sur la N.2 du trio Kristensen-McNish-Capello, l'autre Audi hybride, et trois tours d'avance sur la N.4 de Rockenfeller-Jarvis-Bonanomi, une Audi ultra non-hybride.

La Lola-Toyota de Prost-Heidfeld-Jani, 4e et première voiture privée, a en effet évité de justesse un quadruplé historique de la marque aux anneaux.

En 14 participations aux 24 Heures du Mans depuis 1999, c'est la 11e victoire d'Audi, à ajouter à une victoire de Bentley (groupe VW) en 2003, avec la même équipe de pilotes, de mécaniciens et d'ingénieurs.

Je me marre, en Belgique c'est le Français en tête

Vais aller voir en Allemagne Voir si ce n'est pas le belgo-allemand.......
aussi chauvins que vous les belges.....