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[Belledenuit]

Merci Nortonnelet pour la belle photo de Séb.:amou reux:
L'est booooooooooooooooo.........

ET MERCI DE NOUS TENIR TOUJOURS AU COURANT DES DERNIERES NEWS SPORTIVES.........

Forzaaaaaaaa Italia ! Vive les pâtes et le chianti......

[Norton]

Envoyé par Belledenuit

Merci Nortonnelet pour la belle photo de Séb.:amou reux:
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Forzaaaaaaaa Italia ! Vive les pâtes et le chianti......

Merci à toi Belle............. Forza ITALIA........

[Norton]

Inzaghi couronne l'AC Milan

Placé dans une position offensive axiale, Steven Gerrard s'est offert deux occasions, dont un face à face perdu avec Dida.

Seedorf face à Pennant. À la surprise générale, c'est l'ailier des Reds qui fut plus présent.

John Arne Riise a essayé, de loin, de tromper la vigilance de Dida. Sans succès.

Liverpool était sur tous les ballons en première mi-temps.

Kakà a eu fort à faire face à Mascherano. Le médian Argentin eut souvent le dernier mot.

Sur cette action, le coup-franc de Pirlo est dévié par les pectoraux d'Inzaghi. Milan mène 1-0.

L'énergie dépensée par Liverpool en première mi-temps se payera en début de seconde période.

Gerrard aura bien l'égalisation au bout du pied, mais Dida aura le dernier mot.

Isolé par Kakà, Inzaghi évitait Reina et offrait à son équipe la septième Ligue des Champions.

Kakà et Inzaghi ont partagé le deuxième but du match. De quoi partager le trophée.

Paolo Maldini a soulevé son cinquième trophée, et rejoint Di Stefano.

Milan tient sa revanche! Les Rossoneri ont remporté leur septième Ligue des Champions (2-1) grâce à un doublé de Filippo Inzaghi. Le buteur italien a empoisonné la défense de Liverpool à chaque fin de mi-temps, permettant à Milan, malgré la réduction du score de Kuyt, d'effacer de sa mémoire la funeste finale d’Istanbul où il fut rejoint puis battu par Gerrard et Cie, alors qu’il menait trois buts à rien. Cette fois-ci, Milan a maîtrisé son sujet, même s’il fut dominé durant une grande partie du match. C’est la onzième fois qu’un club italien inscrit son nom au palmarès de la compétition.

Un but encaissé en trois matchs
Athènes est milanais. Une fois encore, le club italien a vaincu dans le stade Olympique de la capitale grecque où il disputait sa troisième finale européenne. Après 1973 (Coupe des Coupes face à Leeds, 2-0) et 1994 (Ligue des Champions face à Barcelone, 4-0), Milan a à nouveau triomphé, même si pour la première fois, il a encaissé un but, des œuvres de Kuyt, dans les derniers instants d’une partie qu’Inzaghi avait déjà marqué de son empreinte en inscrivant un doublé sur les deux seules occasions de son équipe. Parce qu'il faut bien admettre, et le plus fanatique supporter Rossonero ne nous contredira pas, que les favoris de cette 52e finale de C1 durent contrer des Anglais auteurs d’un pressing et d’une rigueur tactique stricts.

En effet, Liverpool prenait d’entrée le match en main, le pressing des hommes de Benitez contraignait Milan à courir derrière le ballon. Un comble. La position axiale de Gerrard, placé en homme libre juste derrière Kuyt, permettait à Pennant et Zenden d'être surnuméraires en zone de conclusion. D’ailleurs, à la 9e minute, une première approximation de la défense italienne par Jankulovski, autorisait Pennant à alerter Dida. Le gardien Brésilien, souvent fébrile en début de match, se détendait parfaitement.

Kakà muselé
Pennant était omniprésent en cette première mi-temps. À la manœuvre sur chaque animation offensive, l’ex-joueur de Birmingham servait à la fois Xabi Alonso ou Riise, mais ceux-ci manquaient leur frappe. Liverpool affichait un visage offensif et déterminé que Milan avait du mal à enrailler. Et pourtant…Peu avant la mi-temps, il obtenait un coup-franc consécutif à une faute de Xabi Alonso. Pirlo trouvait sur sa trajectoire Inzaghi, préféré à Gilardino, qui déviait de la poitrine et crucifiait Reina (1-0). Hormis sur une frappe de Kakà, Milan ne s’était jusqu’alors jamais montré dangereux. La faute au travail de sape effectué par les récupérateurs anglais, Xabi Alonso et Mascherano, ce dernier muselant avec brio la maître brésilien.

Sueurs froides
La seconde mi-temps débutait sur un rythme mineur, les Anglais manquaient d'influx, dépensé en première mi-temps, pour contourner la défense milanaise. D’ailleurs, les Italiens s’en donnaient à cœur joie, faisant circuler le ballon en étoile, au point que Liverpool n’avait d’autre choix que de sécher agressivement leurs opposants. En peu de temps, Mascherano et Carragher étaient avertis, témoignant de leur difficulté à récupérer le cuir et par là même, les commandes du match. Pourtant, Gerrard faillit égaliser, après un bon pressing sur Nesta, mais Dida, une fois encore, se montrait décisif (62e). Les Milanais souffraient physiquement, Liverpool retrouvait un second souffle qui les empêchait à nouveau de franchir leur partie de terrain. Gerrard, encore lui, offrait quelques sueurs froides à Dida, sans conclure (71e).

Et de six pour Maldini
La présence offensive italienne était quasi nulle, au point de voir parfois Inzaghi isolé sur des longs ballons, mais incapable d'en faire bon usage.Le buteur milanais allait pourtant clore le match après une combinaison rondement amenée par Kakà, quelque peu effacé ce mercredi, qui l'isolait au nez et à la barbe de l’hésitant axe défensif anglais (83e, 2-0). Super Pippo inscrivait le 38e but de sa carrière en C1 (58 en Coupe d’Europe) et même si Kuyt, premier néerlandais à inscrire un but en finale de C1 depuis Kluivert en 1995, réduisait l’écart, Milan contenait son adversaire et faisait oublier le cauchemar d’Istanbul.

Voilà donc Milan au sommet du foot européen, un an après la victoire de l’Italie en finale de Coupe du monde, mais surtout douze mois après le scandale du Calcio, pour lequel il fut pénalisé en championnat. Initialement privés de Ligue des Champions, les Rossoneri purent finalement y participer, avec le dénouement que l’on sait. C’est la septième victoire de Milan, qui fut battu quatre fois à ce stade de la compétition, de quoi offrir à Maldini l’honneur de soulever pour la cinquième fois le trophée.

tROP FORT ET AVEC DES (VIEUX)

[Norton]

Banco pour Hamilton à Monaco?

Fernando Alonso doit s'imposer pour se relancer dans le championnat.

Un combat serré en perspective entre McLaren et Ferrari.

Lewis Hamilton prêt pour la victoire?

Lewis Hamilton vise le banco à Monaco dimanche, lui qui est le seul à avoir "touché" lors des quatre premiers Grand Prix de la saison, mais qui, bien que leader du Championnat, est le dernier des quatre prétendants au titre à n'avoir pas encore décroché le pactole d'une victoire.

Une première pour Hamilton?
Quoi de plus beau, pour la perle noire de McLaren-Mercedes, que l'écrin de la Principauté pour remporter son premier Grand Prix, lui qui a débuté en F1 en mars en Australie et qui s'apprête à courir sa cinquième course dans la catégorie reine des sports mécaniques? "Pour moi, c'est le meilleur circuit de l'année, aucun autre circuit ne provoque un tel afflux d'adrénaline car le tracé est si tortueux qu'en l'absence d'aires de dégagement il faut être d'une précision incroyable: il n'y a aucun droit à l'erreur, ce qui rend la chose encore plus excitante pour le pilote", savoure à l'avance le Britannique, rappelant qu'il s'est imposé les deux fois qu'il a couru à Monaco, en 2005 en F3 et en 2006 en GP2. Quoi de plus prestigieux que de battre Fernando Alonso (McLaren-Mercedes), Felipe Massa et Kimi Räikkönen (Ferrari) sur le mythique et atypique circuit monégasque pour décrocher une victoire désormais attendue après un début de saison inattendu ?

"Liste"
"Monaco est un de ces Grand Prix que l'on met en début de saison sur la liste de ceux que l'on veut gagner", souligne Alonso, vainqueur de l'épreuve l'an passé et candidat évident à sa propre succession. Certes, plus qu'ailleurs, tout peut arriver à Monaco. Et les lauréats ne sont pas toujours les favoris du début de week-end. En raison des rails qui délimitent la piste, "il faut être très attentif et modifier légèrement son style de pilotage pour être bon durant tout le week-end, explique Alonso. Vous avez tendance à être moins agressif sur les freinages, vous réglez la voiture différemment pour que le train avant réponde parfaitement afin de pouvoir remettre les gaz le plus tôt possible en milieu de virage sans attendre que la voiture ait fini de tourner: c'est comme ça que l'on va chercher les millièmes de seconde à Monaco". Aussi, pour le brillant débutant Hamilton, l'un des rares pilotes à ne pas considérer le GP de Monaco comme une "loterie", une victoire dans ces rues étroites serait plus que symbolique après 78 passages devant le casino: royale !

La Scuderia en embuscade
Mais pour cela, encore faut-il que la boule de la roulette choisisse enfin de délaisser le rouge. Massa pense également détenir la martingale avec ses trois poles et deux victoires consécutives. Troisième du Championnat à trois longueurs d'Hamilton, le Brésilien avoue "avoir pour objectif personnel la victoire" à Monaco. "Mais à la loterie, il est également important d'avoir un peu de chance alors, espérons que tout se passera bien pour nous ce week-end", poursuit le pilote. Son meilleur résultat en Principauté n'est "qu'une 5e place", obtenue en 2004 au volant d'une Sauber Petronas.

Son coéquipier Kimi Räikkönen, auteur d'un début de saison mitigé alors qu'il était parti sur les chapeaux de roue en Australie (pole et victoire), doit retrouver des lauriers qu'il avait coiffés en 2005, s'il ne veut pas que son arrivée chez Ferrari bascule définitivement dans la déception. Le Finlandais, recruté après le départ de Michael Schumacher qui a tant fait pour la Scuderia, est désormais quatrième avec cinq points de retard sur son coéquipier. La Scuderia, devancée par McLaren-Mercedes chez les constructeurs, fête le 25 mai le 60e anniversaire de sa première victoire en course automobile. Et une victoire le 27 mai à Monaco où les Rouges ont gagné à huit reprises -contre le record de treize succès pour McLaren- depuis Maurice Trintignant en 1955 jusqu'à Michael Schumacher en 2001 serait le plus beau des cadeaux!

Les dix derniers vainqueurs du GP Monaco:
2006: Fernando Alonso (Esp/Renault)
2005: Kimi Räikkönen (Fin/McLaren-Mercedes)
2004: Jarno Trulli (Ita/Renault)
2003: Juan Pablo Montoya (Col/Williams-BMW)
2002: David Coulthard (G-B/McLaren-Mercedes)
2001: Michael Schumacher (All/Ferrari)
2000: David Coulthard (G-B/McLaren-Mercedes)
1999: Michael Schumacher (All/Ferrari)
1998: Mika Häkkinen (Fin/McLaren-Mercedes)
1997: Michael Schumacher (All/Ferrari)

Je le trouve super Hamilton....................

[Norton]

Piepoli s'impose en solitaire sur les sommets de Gênes

Piepoli a devancé d'une quinzaine de secondes l'Italien Danilo Di Luca, le mieux placé des prétendants à la victoire finale.

Au classement général provisoire, Noè, un coéquipier de Di Luca, précède désormais son compatriote Marzio Bruseghin de 1 min 01 sec.

Le grimpeur italien Leonardo Piepoli (Saunier Duval) a remporté en solitaire la dixième étape du Tour d'Italie cycliste, mardi, au sommet du Sanctuaire de Notre-Dame de la Garde au-dessus de Gênes (nord). Piepoli, déjà vainqueur de deux étapes de montagne l'année passée, a devancé d'une quinzaine de secondes l'Italien Danilo Di Luca, le mieux placé des prétendants à la victoire finale.

Le Luxembourgeois Andy Schleck s'est classé troisième au terme de la sévère montée de 8,8 kilomètres (à 8 pour cent de pente) devant l'Italien Gilberto Simoni, qui a lâché une quinzaine de secondes à Di Luca. Pour la cinquième place, l'Italien Riccardo Ricco a devancé ses compatriotes Paolo Savoldelli et Damiano Cunego, qui ont cédé un peu plus de 20 secondes à Di Luca à la conclusion de cette longue étape de 230 kilomètres. Les rescapés d'une échappée lancée après 65 kilomètres (Hincapie, Parra, Losada, Baliani) se sont présentés au pied de l'ascension finale avec une minute d'avance sur le peloton principal. Parra a été le dernier à être repris à moins de 5 kilomètres de l'arrivée, le moment choisi par Piepoli pour démarrer.

Le porteur du maillot rose, l'Italien Marco Pinotti, a été distancé dès les premières rampes de la montée vers le sanctuaire. Il a abandonné plus de quatre minutes. Au classement général provisoire, Noè, un coéquipier de Di Luca, précède désormais son compatriote Marzio Bruseghin de 1 min 01 sec. Piepoli, 35 ans, a enlevé sa troisième victoire d'étape dans le Giro. Noè, autre vétéran (38 ans), a déjà porté le maillot rose dans le Giro, mais pendant une seule journée en 1998. Mercredi, les sprinteurs disposent d'une dernière chance avant l'entrée en haute montagne, dans la 11e étape longue de 198 kilomètres entre Serravalle et Pinerolo. (belga)

Classement 10ème étape :
1. Leonardo Piepoli (ITA, Saunier Duval-Prodir) les 250 km en 6h19'07"
2. Danilo Di Luca (ITA, Liquigas) à 18 sec.
3. Andy Schleck (LUX, Team CSC) à 27 sec.
4. Gilberto Simoni (ITA, Saunier Duval-Prodir) à 32 sec.
5. Riccardo Ricco (ITA, Saunier Duval-Prodir) à 41 sec.
6. Paolo Savoldelli (ITA, Astana) m.t.
7. Damiano Cunego (ITA, Lampre-Fondital) à 43 sec.
8. Franco Pellizotti (ITA, Liquigas) à 45 sec.
9. Yaroslav Popovych (UKR, Discovery Channel) à 52 sec.
10. Andrea Noe (ITA, Liquigas) m.t.

Classement général :
1. Andrea Noe (ITA, Liquigas) en 46h06'09"
2. Marzio Bruseghin (ITA, Lampre-Fondital) à 1'08"
3. David Arroyo (ESP, Caisse d'Epargne) à 1'15"
4. Francesco-Javier Villa (ESP, Lampre-Fondital) à 1'38"
5. Evgueni Petrov (RUS, Tinkoff Credit Systems) à 1'48"
6. Emanuele Sella (ITA, Panaria-Navigare) à 2'04"
7. Sergueï Yakovlev (KAZ, Astana) à 2'06"
8. Danilo Di Luca (ITA, Liquigas) à 2'58"
9. Marco Pinotti (ITA, T-Mobile) à 3'11"
10. José-Luis Rubiera (ESP, Discovery Channel) à 3'22"

[Norton]

Coup double pour Di Luca au Giro

L'Italien Danilo Di Luca (Liquigas) a remporté la douzième étape du Tour d'Italie cycliste, la première de haute montagne, jeudi, à Briançon, et a endossé le maillot rose de leader.

Echappée
Di Luca a devancé le double vainqueur du Giro, l'Italien Gilberto Simoni, à l'arrivée dans la ville haute de Briançon, terme des 163 kilomètres. Le Luxembourgeois Andy Schleck a pris la troisième place à quelques secondes, devant les Italiens Eddy Mazzoleni et Damiano Cunego, les seuls à limiter les écarts. Sous le soleil à peine transpercé par quelques rares averses, le Français Yoann Le Boulanger, longtemps accompagné par son compatriote Christophe Riblon, a mené une longue échappée qui a dépassé le quart d'heure d'avance.

Petite avance
Le Boulanger a franchi en tête le col d'Agnel, le "toit" de la course à 2744 mètres d'altitude, et n'a été rejoint qu'à moins de 3 kilomètres du sommet de l'Izoard, le second grand col du jour. Dans l'Agnel, Simoni a sacrifié son lieutenant Riccardo Ricco pour durcir la course. Il a accéléré ensuite à plusieurs reprises dans l'Izoard où Di Luca est passé en tête avec une douzaine de secondes d'avance sur un trio (Simoni, Schleck, Mazzoleni) suivi par Cunego, légèrement décroché. L'Italien Paolo Savoldelli, double vainqueur du Giro, a perdu plusieurs minutes dans cette première étape de haute montagne. Tout comme l'Ukrainien Yaroslav Popovych et le porteur du maillot rose, l'Italien Andrea Noè.

Renonciations
Plusieurs sprinteurs (McEwen, Forster, Hincapie) ont renoncé au départ de Scalenghe à poursuivre la course. Di Luca, 31 ans, a enlevé son deuxième succès d'étape depuis le départ après celui de Montevergine (4e étape) dans la première arrivée au sommet. Au classement général officieux, le coureur des Abruzzes précède désormais l'Italien Marzio Bruseghin de 1 min 03 sec et l'Espagnol David Arroyo de 1 min 16 sec. Vendredi, contre-la-montre en côte de 12,6 kilomètres de Biella au sanctuaire d'Oropa.

[Norton]

Première erreur d'Hamilton à Monaco, Alonso survole

Le coureur Lewis Hamilton ne semblait pas affecté par l'accident.

Bronzette et Grand prix à Monaco.

Fernando Alonso a survolé la journée.

Le prodige Lewis Hamilton a commis jeudi à Monaco sa première grosse erreur de pilotage depuis ses débuts fracassants en F1, détruisant l'avant de sa McLaren-Mercedes lors de la deuxième séance d'essais libres, alors que son coéquipier Fernando Alonso a survolé la journée.

Quatre podiums pour ses quatre premières courses -fait unique dans les annales de la F1-, en tête du championnat avant la cinquième manche sans avoir commis la moindre erreur et en ayant résisté magistralement à la pression en piste et en dehors: Hamilton semblait être un extra-terrestre. Mais les rues étroites de la Principauté, où se faufiler en F1 est comparable à "faire du VTT dans sa cuisine", selon l'équipe Red Bull, ont démontré que le jeune pilote était bien humain. Alors qu'il détenait le deuxième temps de la seconde séance du jour, Hamilton, qui reste sur deux victoires en deux courses à Monaco en F3 en 2005 et en GP2 en 2006, a manqué son freinage en bout de ligne droite et il a planté sa MP4-22 dans les pneus de Sainte-Dévote.

Pas de place pour l'erreur
"J'ai roulé ici en F3 et en GP2, mais en F1 c'est vraiment différent, explique le jeune homme. Je me suis rendu compte à quel point nous n'avions pas droit à l'erreur." "C'était fini""J'ai commis une toute petite erreur au freinage en entrant dans Sainte-Dévote, raconte Hamilton. Mes pneus n'avaient pas encore atteint leur niveau optimal d'adhérence, alors l'arrière de la voiture a glissé un peu et c'était fini: il n'y a tout simplement pas de place pour l'erreur à Monaco !" Visiblement peu affecté par l'incident, il est rentré au stand le casque -décoré pour l'occasion de diamants, comme celui de son coéquipier- sous le bras en devisant tranquillement avec son compatriote Anthony Davidson (Super Aguri-Honda) à qui il était arrivé la même mésaventure quelques minutes plus tôt.

"Compétitifs"
Du coup, Hamilton n'a bouclé que 19 tours l'après-midi, soit cinq de plus que le matin, quand son coéquipier Fernando Alonso, vainqueur du GP de Monaco l'an dernier, en a bouclé 32 le matin et 40 l'après-midi. "Progressé""Nous avons bien progressé et la voiture semble bien, se félicite Alonso. Nous sommes déjà bien et avec quelques ajustements lors des essais de samedi matin, nous serons sans aucun doute compétitifs", prévient-il.

[Norton]

FOOTBALL - SUPER LEAGUE
Chapeau, champions!

Keystone/Eddy Risch
Les Zurichois ont dû attendre cette dernière journée de championnat pour savourer ce deuxième titre d'affilée, le onzième de leur histoire

Au Hardturm, Grasshopper n'a fait aucun cadeau à son locataire. Le FC Zurich a souffert avant de fêter son 11e titre de champion

Christian Maillard - 24/05/2007
Le Matin

Avant que «ça ne plane pour eux», les dernières minutes ont été interminables, insupportables, insoutenables. Dans leur tête, inconsciemment, les Zurichois, ceux de Lucien Favre, ont revu des images. Celles d'il y a douze mois, au Stade Saint-Jacques. Quand ils avaient ravi, dans les ultimes minutes, le trophée aux Bâlois. Ils ont eu peur, les garçons de Lulu, d'un but venu d'ailleurs, à la Filipescu, que le boomerang ne se retourne contre eux, que le destin ne leur joue, cette fois-ci, un sale tour. Mais, alors que Grasshopper, le frère ennemi, se comportait comme un «mort de faim», qu'il poussait tant et plus, Leoni a crevé l'écran et réalisé des miracles au bon moment. Devant Köbi Kuhn, le Valaisan a été, une nouvelle fois, impeccable, pourquoi pas marqué des points en «euro».
Margairaz en Zorro
Longtemps paralysé par l'enjeu, le FC Zurich a fini par trouver la solution, deux buts et finalement un titre (formidable) à son histoire, le 11e de son existence, le deuxième d'affilée, faut-il le rappeler. Or dans ce derby pas comme les autres, avant que la palme ne revienne aux joueurs du «Letzigrund» - ils vont retrouver leur stade en août -, avant que la sono ne crache le fameux «we are the champions», avant que Margairaz ne se métamorphose en Zorro, en libérateur, avant que Steve Von Bergen ne verse des larmes de bonheur, les Sauterelles ont livré une partie superbe. Non, les Bâlois ne peuvent rien leur reprocher. Il s'en est d'ailleurs fallu d'un rien pour que Aiton ou Dos Santos (quelle bombe à la 80e) n'offrent un colis piégé aux garçons de Lucien Favre. Un entraîneur méticuleux, très courtisé par l'étranger (Bayern Munich l'a contacté), qui mérite bien cet honneur, cette belle consécration. Que du bonheur.
Finalement, devant plus de 18 000 spectateurs, au vu de leur saison, ce FCZ a amplement mérité de monter les marches de la gloire, d'aller chercher cette coupe en or qui, hier, avait la saveur, pour ce FCZ, de la Ligue des champions! Mais que ce fut difficile!


FC Zurich - Grasshopper 2-0 (1-0)
Hardturm. 18 137 (guichets fermés).
Arbitre: M. Busacca.
Buts: 42e Santos 1-0. Après que Barmettler eut manqué, une minute plus tôt, l'immanquable, seul devant Coltorti, cette fois-ci, le Brésilo-Tunisien, bien lancé par Rafael, ne tremble pas. Un but en or...
91e Margairaz 2-0. Coup-franc tiré en force par Rafael. Coltorti ne peut que repousser le missile dans les pieds du Vaudois. Joker de luxe, le Vaudois ne rate pas une si belle occasion...
FC Zurich: Leoni; Stahel, Tihinen, Von Bergen, Rochat; Abdi (78e Margairaz), Barmettler, Inler, Cesar (94e Schneider); Rafael, Santos (67e Alphonse). Entraîneur: Favre.
Grasshopper: Coltorti; Voser, Galindo, Jaggy, Mikari; Salatic, Renggli, Leon (68e Blumer), Dos Santos; Aiton (74e Wesley), Pinto (87e Feltscher). Entraîneur: Bernegger.
Notes: Présences de Köbi Kuhn et de Bernard Challandes. FC Zurich sans Dzemaili, Stanic, Büchel, Eudis (blessés), Gashi ni Stäubli (choix de l'entraîneur). Grasshopper sans Weligton (suspendu) ni Langkamp (blessé).
Avertissements: 6e Salatic (faute sur Stahel), 42e Rochat (faute sur Rafael), 58e Tihinen (faute sur Aiton), 65e Dos Santos (faute sur Inler).
Coups de coin: 3-8 (1-3).
FC Zurich
Fondation
1er août 1896
Stade
Letzigrund (en rénovation jusqu'en août). Actuellement le Hardturm (17?666 places)
Couleurs
blanc et bleu
Site internet
www.fcz.ch
Budget du club
8,5 millions
Président
Sven Hotz
Palmarès
11 titres de champion de Suisse (1902, 1924, 1963, 1966, 1968, 1974, 1975, 1976, 1981, 2006, 2007); 7 fois vainqueur de la Coupe de Suisse (1966, 1970, 1972, 1973, 1976, 2000, 2005; demi-finaliste de la Coupe des champions à deux reprises (1964 contre Real Madrid et en 1977 face à Liverpool)
Les 23 héros
Leoni, Lampi, Staubli, Von Bergen, Stahel, Stucki, Rochat, Barmettler, Schneider, Tihinen, Margairaz, Kollar, Dzemaili, Inler, Cesar, Abdi, Dos Santos, Stanic, Alphonse, Rafael, Eudis, Schönbächler, Gashi
Les buteurs
Rafael (13), Margairaz (9), Cesar (6), Abdi (5), Alphonse (4), Keita (4), Tihinen (4), Dos Santos (4), Dzemaili (3), Eudis (3), Staubli (2), Inler (1), Kollar (1), Stanic (1), Schneider (1) et Schönbächler (1)

[Norton]

FORMULE 1 - GP DE MONACO
Fantastique Buemi

Jad Sherif
A bord du bolide de l'écurie ART, Sébastien Buemi a surpris tous les observateurs pour ses premiers tours de roue à Monaco

Le pilote d'Aigle se classe sixième de sa première séance d'essais dans la Principauté. Il n'avait jamais roulé à Monaco, et il n'était jamais monté dans une monoplace de GP2. Il a pourtant réussi sa mission impossible

Luc Domenjoz - 24/05/2007
Le Matin

Les premiers essais de la manche monégasque du championnat GP2 ne duraient que trente minutes, hier, coincés en vitesse entre les deux séances de Formule 1. C'est bien peu pour apprendre un tracé aussi délicat que Monaco, et en repérer les zones de freinages, les bosses et les pièges de toute nature.
C'est bien peu, et c'est carrément insuffisant lorsque, par-dessus le marché, on découvre sa voiture pour la première fois. Car Sébastien Buemi n'avait jamais conduit de monoplace de GP2 jusqu'à hier matin.
Il avait été prévenu qu'il remplacerait Michael Ammermüller avant-hier. Arrivé en catastrophe à Monaco le soir même, à 22 heures, il s'est plongé avec ses nouveaux ingénieurs sur les données de télémétrie jusqu'à 1 heure du matin, avant de se lever à 5 heures pour mouler son siège baquet!
On le voit, toutes les conditions étaient réunies pour aboutir à un désastre. Au sein de l'écurie ART Grand Prix, celle de Nicolas Todt (le fils de Jean Todt, le patron de Ferrari), on affichait un pessimisme certain avant la séance: le pilote d'Aigle avait été imposé par Red Bull, le sponsor de la monoplace, et l'écurie était certaine que le week-end de Sébastien allait s'avérer catastrophique. Le jeune Suisse, lui-même, vu les circonstances, espérait se classer 17e ou 18e sur 26 pilotes.
Le but, hier, était évidemment de profiter au maximum des 30 minutes d'essais pour apprendre la piste et la voiture, mais sans toucher les rails, histoire de pouvoir effectuer les essais de départ autorisés uniquement en fin de séance. «Je suis parti prudemment, mais il y avait des types, devant moi, qui étaient encore plus lents!», raconte Sébastien.
«J'avais roulé à Monaco sur PlayStation»
La voiture, heureusement, ne le surprend pas trop par ses réactions. «J'étais bien installé dans le cockpit, et j'avais déjà roulé avec des monoplaces A1, qui sont un peu similaires sur le plan de la puissance. J'ai aussi été aidé par le circuit, en fait, parce que sur un tracé rapide, où les réglages ont plus d'importance, j'aurais sûrement été moins bien classé. Ici, les autres n'osent pas trop attaquer de peur de toucher les rails. J'avais roulé à Monaco sur la PlayStation, et ça m'a aidé, même si, dans la réalité, la vision dans la voiture est très différente.»
Tout de même. Sixième, vu les circonstances, constitue un exploit incroyable. «En fait, c'est le trafic qui s'avère le plus difficile à gérer. Il y a toujours une voiture qui sort des stands, qui roule au ralenti, qui tape ou qu'il faut éviter. Si je n'avais pas été gêné sur la fin, j'aurais pu faire trois dixièmes de moins.»
Aujourd'hui, pour la séance de qualification, Sébastien espère faire mieux: «En toute logique, je devrais progresser. Etant reposé, en connaissant le tracé, je devrais faire mieux que sixième. Je ne me fixe aucun objectif, je ne veux pas me mettre de pression, mais disons que je devrais me qualifier dans les cinq premiers. Mes réglages, en tout cas, sont très bons. Ce sont ceux de Lewis Hamilton, qui a gagné l'an dernier sur cette voiture...»
Une bonne séance de qualification, et une bonne course constitueraient un nouveau bond en avant dans la carrière du pilote d'Aigle. A 18 ans, il semble posséder tous les atouts pour aller très loin.


Les chronos
Monte Carlo. Grand Prix de Monaco. Essais libres. 1er séance: 1. Alonso (Esp), McLaren-Mercedes, 1'16''973. 2. Hamilton (GB), McLaren-Mercedes, à 0''628. 3. Heidfeld (All), BMW-Sauber, à 0''643. 4. Fisichella (It), Renault, à 0''785. 5. Räikkönen (Fin), Ferrari, à 0''945. 6. Webber (Aus), Red Bull-Renault, à 0''983. 7. Rosberg (All/Fin), Williams-Toyota, à 1''101. 8. Massa (Bré), Ferrari, à 1''216. 9. Kubica (Pol), BMW-Sauber, à 1''702. 10. Barrichello (Bré), Honda, à 1''703. 11. Wurz (Aut), Williams-Toyota, à 1''896. 12. Speed (EU), Toro Rosso-Ferrari, à 1''994. 13. Coulthard (GB), Red Bull-Renault, à 2''122. 14. Sato (Jap), Super Aguri-Honda, à 2''230. 15. Liuzzi (It), Toro Rosso-Ferrari, à 2''312. 16. Kovalainen (Fin), Renault, à 2''348. 17. Button (GB), Honda, à 2''359. 18. Davidson (GB), Super Aguri-Honda, à 2''364. 19. Trulli (It), Toyota, à 2''523. 20. Schumacher (All), Toyota, à 2''826. 21. Sutil (All), Spyker-Ferrari, à 4''661. 22. Albers (PB), Spyker-Ferrari, à 6''262. 22 pilotes en lice.
2e séance: 1. Alonso 1'15''940. 2. Räikkönen à 0''275. 3. Hamilton à 0''356. 4. Trulli à 0''414. 5. Fisichella à 0''813. 6. Massa à 0''844. 7. Kubica à 0''908. 8. Rosberg à 0''912. 9. Webber à 1''352. 10. Coulthard à 1''474. 11. Barrichello à 1''509. 12. Button à 1''517. 13. Sato à 1''519. 14. Heidfeld à 1''546. 15. Wurz à 1''576. 16. Liuzzi à 1''958. 17. Kovalainen à 2''146. 18. Speed à 2''293. 19. Davidson à 2''388. 20. Schumacher à 2''722. 21. Albers à 2''880. 22. Sutil à 3''418. 22 pilotes en lice.

[Norton]

AUTOMOBILISME - GP DE MONACO
La bataille du rail

Jad Sherif
On ne laisse rien au hasard à Monaco, vu la complexité du circuit. Ici, une simulation du service d'intervention

Le circuit taillé dans les rues de la Principauté est bordé de «barrières» qui ne pardonnent aucune erreur. Pourtant, on fait l'impossible pour assurer la sécurité des pilotes

Luc Domenjoz - 23/05/2007
Le Matin

Sur les circuits modernes, tels Bahreïn, Shanghai ou Sepang, les dégagements sont tels qu'il est presque impossible qu'un pilote se blesse à la suite d'une sortie de route. Ces tracés constituent un tel progrès sur le plan de la sécurité que tous les circuits du monde devront être progressivement améliorés pour égaler leur niveau.
Tous, sauf un: celui de Monaco, joyau du championnat, qui accueille ce week-end son 65e Grand Prix. A Monte-Carlo, impossible d'étendre les zones de dégagements. L'intégralité du tracé est bordée de rails de sécurité qui ne pardonnent aucune erreur et qui peuvent, malgré les vitesses moyennes très faibles enregistrées en Principauté, se montrer très dangereux.
Pourtant, pour compenser les carences de son tracé, Monaco met le paquet sur son dispositif médical, de loin le plus poussé de la saison. C'est ainsi que tout au long du circuit de 3340 kilomètres, on dénombrera cette année 590 commissaires, 208 pompiers, 70 médecins dont 40 spécialisés en réanimation et 120 infirmiers. Au total, quasiment 1000 bénévoles dédiés à la sécurité des pilotes, soit un tous les 3 mètres et demi!
6500 pneus de protection
Monaco cultive aussi le gigantisme côté matériel: c'est plus de 33 kilomètres de rails qui bordent un circuit pourtant 10 fois plus court. 500 extincteurs et 6500 pneus de protection sont disposés autour de la piste, alors que les tribunes provisoires, montées dans les semaines précédant la course, pèsent 1100 tonnes.
Question véhicules d'intervention, c'est encore les superlatifs: Monaco aligne 40 ambulances, 2 hélicoptères médicaux, trois véhicules spécialisés en désincarcération et sept camions de pompiers.
Le tracé monégasque se pose comme un anachronisme par rapport à la F1 d'aujourd'hui. Trop étriqué, trop étroit, empêchant tout dépassement, il ne correspond à aucune norme actuelle. Pourtant, si Magny-Cours, pour les mêmes raisons, va disparaître du calendrier, personne ne remet Monaco en question. Sans la Principauté, le championnat perdrait une bonne dose de magie.