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Tom Boonen: "Maintenant, tout pour les jeux"

© belga.
Tom Boonen a assuré son rôle de favori dimanche à Geel en décrochant un deuxième titre de champion de Belgique. "Je suis formidablement heureux. Ce championnat si près de la maison était un objectif et le tricolore est un maillot que j'apprécie vraiment", a expliqué le coureur d'Omega Pharma-Quick.Step.

"C'était une course folle, dans laquelle nous avons spéculé que Nikolas Maes et son petit groupe puissent rester à l'avant. Mais à mesure que les kilomètres avançaient, je voyais de moins en moins de visages dans le peloton et j'ai choisi d'attaquer. Aussi car dans le passé j'ai souvent opté pour une position d'attente et ensuite perdu", a analysé Boonen.
"Dans le final, nous ne savions rien, nous n'avons reçu aucune indication sur l'écart. C'est comme si nous étions dans une course de néophytes", a ajouté le coureur de 31 ans. "Peu avant de commencer à sprinter, j'ai voulu changer de vitesse. Mais je me suis retrouvé sur le petit plateau. Heureusement personne n'a vu cela et j'ai pu vite rétablir la situation. À partir de maintenant je pense au reste de la saison: je récupère et puis je mise tout sur les jeux Olympiques."
Boonen succès à Philippe Gilbert au palmarès du championnat de Belgique. "Ce n'est pas une revanche sur l'année passée. Là aussi j'aurais aimé gagner, mais Gilbert était meilleur. Aujourd'hui il a essayé de revenir sur nous dans le final, mais, comme moi l'an passé, il ne pouvait plus boucher le trou."

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Xabi Alonso: «Pas de plan anti-Ronaldo»

Euro 2012

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«Nous n’avons rien prévu de spécial» contre Cristiano Ronaldo, a indiqué le milieu de terrain espagnol Xabi Alonso lundi, à deux jours de la demi-finale Espagne - Portugal.
Mis à jour le 25.06.2012

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Y a-t-il un plan anti-Ronaldo prévu pour la demi-finale et comment faut-il défendre sur lui?
Non, nous n’avons rien prévu de spécial. Evidemment, je ne dis pas que nous n’avons pas analysé son jeu. En cours de match, il se peut donc que nous fassions quelques ajustements. Mais pour le reste, nous continuerons à jouer selon nos principes habituels. Sinon, pour défendre sur lui, c’est le même secret que pour n’importe quel joueur: rester au contact, être près de lui. Mais Pepe et Coentrao (ses autres coéquipiers du Real Madrid) aussi, je les vois très en forme. Ca ne me surprend pas: ils sont dans la continuité de leur excellente saison en club.
Quel souvenir gardez-vous de votre dernier match officiel contre le Portugal, en huitième de finale du Mondial-2010 où vous les aviez éliminés (1-0)?
Globalement, c’est la même équipe qu’à l’époque. Mais du point de vue de l’état d’esprit, ils sont au top actuellement. Nous sommes très au fait de leurs forces et notamment de leurs très bons attaquants... Nous les connaissons plutôt bien et vice versa. Il n’y aura donc pas de grosses surprises. Mais ce sera un match intense.
Pensez-vous que le fait de compter deux jours de repos de moins qu’eux puisse avoir une incidence?
C’est un fait, c’est ainsi. Mais nous devons nous en accommoder. Dès que le quart de finale contre la France s’est terminé (samedi), notre première préoccupation a été de récupérer le mieux possible. L’aller-retour entre l’Ukraine et la Pologne (le camp de base de l’Espagne est à Gniewino, près de Gdansk) ne nous a pas dérangés. Nous savons que ces 48 heures de décalage avec le Portugal ne sont pas l’idéal, mais c’est ainsi.

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Del Piero et Inzaghi à Sion?

Football

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Les deux anciennes gloires du football italien pourraient rejoindre Gennaro Gattuso au FC Sion.
Par O. H. Mis à jour le 23.06.2012 70 Commentaires

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Alessandro del Piero
Image: AFP
Pipo Inzaghi (Image: AFP )

• FC Sion
• Christian Constantin

L'information, reprise partout depuis, émane du site Internet Tuttomercatoweb.com. Alessandro del Piero et Pipo Inzaghi pourraient rejoindre leur ancien collègue en équipe nationale Gennaro Gattuso. Ce dernier a posé ses valises au FC Sion il y a un peu plus d'une semaine.

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Joao Alves fier de "son" Portugal


Alves n'est pas surpris des bons résultats acquis par l'équipe de son pays à l'Euro. [Salvatore Di Nolfi - Keystone]

Portugal-Espagne et Allemagne-Italie, telles seront les affiches des demi-finales de l'Euro 2012. Des 16 équipes présentes au début de la compétition, ces quatre-là sont, à n'en pas douter, celles qui se sont montrées les plus séduisantes, celles qui ont prouvé qu'on peut gagner en présentant du jeu. Joao Alves nous livre son analyse.
Amoureux du football offensif, l'entraîneur du Servette FC Joao Alves est un homme heureux, ce d'autant plus que "son" Portugal peut espérer une place en finale, la deuxième après 2004. En pleine préparation avec les Grenat pour la saison 2012/2013, le technicien lusitanien a pris le temps de nous livrer son analyse avant le duel entre le Portugal et son voisin espagnol.
RTSsport.ch: Portugal-Espagne et Allemagne-Italie. Que vous inspirent les affiches de ces demi-finales?
JOAO ALVES: Je pense que ce sont les meilleures équipes du tournoi, tout simplement. Le football latin est représenté en force. Ce sont quatre formations qui privilégient un jeu offensif et qui font preuve de créativité et c'est une bonne nouvelle pour le foot!
RTSsport.ch: Selon vous, quelles équipes joueront la finale le 1er juillet?
JOAO ALVES: C'est très difficile de livrer un pronostic pour ces demies. Il existe beaucoup de similitudes entre ces équipes. Après, je dirais que Portugal et Espagne sont plus fortes sur un plan technique. Mais cela peut se jouer sur pas grand-chose.
RTSsport.ch: On ne s'attendait pas forcément à retrouver l'Italie et le Portugal dans le dernier carré...
JOAO ALVES: C'est vrai qu'avant le début du tournoi, on ne les citait pas parmi les grands favoris. Mais quand on y regarde de plus près, ce n'est pas vraiment une surprise. Italie et Portugal sont habitués aux grands tournois et à aller loin. Il est assez fréquent de les retrouver au rendez-vous des demi-finales, voire en finale. Puis, quand on voit les noms qui composent ces équipes, on voit qu'il y a beaucoup de qualité.
"Bento a su trouver l'équilibre"

RTSsport.ch:Quelle analyse livrez-vous sur le parcours de la Selecçao?
Ronaldo, l'arme fatale du Portugal. [Tiago Petinga - Keystone]JOAO ALVES: On a émis pas mal de doutes sur cette équipe après une campagne de qualifications compliquée (ndlr: le Portugal est passé par les barrages) et des matches amicaux manqués. Paulo Bento, l'entraîneur, a su trouver un bon équilibre dans son groupe. Et, comme je l'ai déjà dit, la qualité ne manque pas dans cet effectif. Ajoutez à cela la présence de Cristiano Ronaldo qui joue de mieux en mieux... Les résultats sont là, et avec la manière.
RTSsport.ch:On imagine que vous serez devant votre télévision pour regarder le Portugal affronter l'Espagne. Aves l'oeil critique de l'entraîneur ou celui du supporter?
JOAO ALVES: Avec les deux! Evidemment, en tant qu'entraîneur je ne peux pas m'empêcher de décortiquer le match, de regarder comment jouent les équipes tactiquement et techniquement, d'analyser les diverses phases de jeu. Après, comme n'importe quel fan de football, je me réjouis de voir cette rencontre car elle promet du beau jeu.
"Servette ne joue pas dans la même cour"

RTSsport.ch: Vous êtes en train de préparer la saison 2012/2013 avec le Servette FC. Y a-t-il des joueurs qui disputent l'Euro qui pourraient intéresser le SFC en vue de la reprise du championnat?
JOAO ALVES: Chaque entraîneur voudrait avoir à sa disposition des joueurs qui disputent des tournois comme l'Euro. Mais il faut être lucide: Servette n'est pas dans une situation qui nous permettrait d'attirer des joueurs de ce calibre. On ne joue pas dans la même cour, c'est une réalité...

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«Un marquage permanent pour Ronaldo»

Del Bosque

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Le sélectionneur de l'Espagne a indiqué vouloir contenir le Portugais «grâce à un marquage permanent réalisé par plusieurs joueurs» lors de la demi-finale demain.
Mis à jour il y a 1 minute

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Vicente Del Bosque a son idée pour contrer Ronaldo.
Image: AFP
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• Cristiano Ronaldo
• Euro 2012

Vos deux dernières performances en 2010 contre le Portugal ont été contrastées, comment cette équipe a-t-elle évolué selon vous?
C'est une équipe qui a pas mal changé. Je pense que sur le premier match, nous avions vraiment désactivé cette équipe du Portugal (victoire 1-0 en 8es du Mondial 2010). Pour ce qui est du 4-0 (défaite en amical en novembre 2010), ce jour-là, nous avions alors presque la même équipe que celle que nous aurons demain, à quelques joueurs près. Mais ce jour-là, notre équipe s'était montrée très vulnérable.
Trouvez-vous normal qu'on parle autant de Ronaldo avant cette demi-finale et avez-vous réfléchi au moyen de le freiner?
Oui, c'est normal avant une demi-finale de cette importance. Ronaldo est un joueur qui ne passe pas inaperçu. En plus, c'est un joueur de la Liga espagnole, qui joue dans un grand club, le Real. Quant aux moyens pour le freiner, le meilleur exemple, c'est le huitième de finale que nous avions livré lors du précédent Mondial. Grâce à un marquage permanent réalisé par plusieurs joueurs, nous avions alors bien contenu Ronaldo. Nous ferons de même demain.
Outre Ronaldo, que pensez-vous du Portugal?
Que c'est un adversaire redoutable. Il possède une défense équilibrée avec deux centraux très solides et deux latéraux offensifs. Au milieu, ils ont aussi des joueurs qui tiennent bien le ballon comme Meireles, Veloso ou Moutinho. Nous allons voir deux grandes équipes demain.
Pensez-vous que le Portugal changera son système de jeu, comme l'ont fait l'Italie et la France contre vous ?
Je ne pense pas non. Le Portugal n'a fait qu'un changement dans son équipe-type depuis le début de la compétition, lié à la blessure de Postiga pour lequel est entré Almeida. Cela témoigne d'une stabilité de cette équipe et prouve que Bento a su trouver la bonne formule. J'attends donc un Portugal comme on l'a vu au cours des quatre premiers matches.
Pensez-vous que la France a eu tort de se replier?
Si on me demande ce que je préfère comme adversaire, il est sûr que je répondrai que je préfère des équipes repliées. Parce qu'ainsi nous avons davantage le contrôle du ballon et pouvons davantage fatiguer l'adversaire. Mais cela ne va pas toujours se produire. Je pense ainsi que le Portugal va prendre son destin en mains. Mais oui, nous préférons les équipes qui jouent bas parce que nous avons des arguments pour pénétrer les défenses repliées.
Êtes-vous inquiet par l'état de forme de vos joueurs?
Nous avons joué sous une grosse chaleur (le quart de finale), qui avait laissé des traces. Mais maintenant, je les vois bien à nouveau. Nous avons fait des entraînements assez tranquilles mais sans nous laisser aller non plus. De toute façon, ces joueurs-là sont dotés de grandes qualités physiques. Je crois donc qu'il ne fait pas être trop inquiet pour ces joueurs-là, qui sont dotés de grandes qualités physiques. Nous sommes devant le match le plus important de notre vie et nous nous sentons prêts.

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Davydenko attaque Murray

Tennis

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Le joueur russe a vivement critiqué le comportement de l’Ecossais, quelques heures avant leur duel au premier tour de Wimbledon. Ca promet!
Par Julien Caloz. Mis à jour à 11h12

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Image: AFP





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• Wimbledon 2012

Il aurait pu annoncer diplomatiquement que disputer un premier tour face au numéro 4 mondial était difficile, ou poliment que chaque rencontre est le début d’une nouvelle histoire. Mais Nikolay Davydenko (ATP 47) a choisi de contourner le protocole en critiquant vivement le comportement d’Andy Murray, qu’il rencontre mardi en fin d’après-midi sur le Centre Court de Wimbledon.
«Parfois, il semble fatigué sur le court, a-t-il commencé. Puis il se met à courir et à retourner parfaitement et là, tu te rends compte qu’il est en excellente condition physique. Peut-être que c’est un «truc» typiquement écossais. Il a fait cela toute sa carrière.»
La critique avait déjà été émise il y a trois semaines par l’ancienne professionnelle britannique Virginia Wade. Celle-ci avait ainsi traité Andy Murray de «Drama Queen», estimant que son compatriote avait simulé un mal de dos face à Jarkko Nieminen à Roland-Garros.

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Wawrinka sauvé par la pluie

Wimbledon

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La pluie a offert un sursis inespéré à Stanislas Wawrinka (no 25) au 1er tour à Wimbledon. Son match contre Jürgen Melzer a été interrompu, alors que l'Autrichien servait pour le match au 5e set.
Mis à jour à 22h12 1 Commentaire

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Image: Keystone

• Stanislas Wawrinka
• Wimbledon 2012

Melzer (ATP 35) menait alors 3-6 7-6 (7/2) 2-6 6-4 5-4 et «égalité» sur son engagement. Le Viennois venait surtout de dilapider trois balles de match, en commettant trois grosses erreurs en coup droit.
La subite arrivée de la pluie, conjuguée à la nervosité de Melzer, constitue un petit miracle pour Wawrinka. Alors qu'il avait eu plusieurs fois la main dans cette partie, le joueur de St-Barthélemy était clairement dominé par le Viennois en cette fin de rencontre.
Le match reprendra mercredi et Melzer n'aura besoin que de deux points (consécutifs) pour l'emporter. Reste à savoir comment les deux joueurs vont digérer cette interruption.
Entame de set ratée
Pour mémoire, Wawrinka avait déjà connu une situation similaire (mais toutefois moins «extrême») lors du dernier Roland-Garros. En 8e de finale, il était mené 4-2 par Jo-Wilfried Tsonga au 5e set, avant que l'arbitre n'interrompe le match en raison de l'obscurité. Le lendemain, le joueur de St-Barthélemy était très bien reparti (4-4), mais il avait finalement perdu la rencontre.
Contre Melzer, Wawrinka semblait avoir fait le plus dur en survolant le troisième set. Las pour lui, il baissait de rythme dès l'entame de la quatrième manche face au triple vainqueur de Wimbledon (juniors en 1999, double en 2010 et double mixte en 2011). Le Vaudois ratait à nouveau son entame de set décisif (break «blanc» à 2-2), laissant l'Autrichien s'envoler vers une victoire qui lui semblait promise...

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Samir Nasri pourrait être suspendu deux ans

Euro 2012

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Le milieu de terrain des Bleus risque très gros pour ses multiples dérapages à l'Euro 2012. Ménez, Ben Arfa et M'vila sont également dans le viseur de la Fédération Française de Football.
Par Jérémy Santallo. Mis à jour à 14h47 32 Commentaires

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Samir Nasri dans l'aéroport de Donetsk lundi.
Image: AFP





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• Euro 2012
• Samir Nasri

Samir Nasri ne verra peut-être pas le Mondial 2014 au Brésil. Entre son «Ferme ta gueule» pour célébrer son but face à l'Angleterre (1-1), et les insultes qu'il a proféré à l'encontre d'un journaliste de l'AFP en zone mixte après l'élimination face à l'Espagne, le meneur de jeu de Manchester City a, une nouvelle fois, écorché l'image du football français.
La Fédération Française de Football (FFF) ne devrait pas laisser passer ça. D'après les informations récoltées par le journal L’Équipe, la FFF envisage des mesures disciplinaires importantes pour punir les fautifs de l'Euro 2012 en Ukraine et en Pologne. Outre Samir Nasri, Jérémy Ménez, Hatem Ben Arfa et Yann M'vila sont également visés pour diverses raisons.
Lundi, la ministre des Sports Valérie Fourneyron a déclaré que «s'il y a des attitudes qui doivent être sanctionnées, il faut le faire». «Je crois que le président de la Fédération et Laurent Blanc avaient essayé d'améliorer la situation après l'Afrique du Sud. Là, aujourd'hui, ils ont des responsabilités. Il y a des règlements au sein de la Fédération et s'il y a des attitudes qui doivent être sanctionnées, il faut le faire», a-t-elle déclaré sur le plateau du Grand Journal de Canal+.
Qui risque quoi?
En insultant violemment un journaliste, avec des mots, qui ressemblent étrangement à ceux d'Anelka envers Domenech au Mondial 2010, Samir Nasri a fait renaître de ses cendres le souvenir de Knysna. Raison pour laquelle, Noël Le Graët, président de la FFF, souhaite que le joueur des Citizens soit sanctionné. Dans les couloirs des instances du foot français, on parle de deux ans de suspension. Coupe du Monde 2014 incluse. Il battrait ainsi le record de Nicolas Anelka qui avait pris 18 matches de suspension le 17 août 2010.
Pour les trois autres joueurs concernés, la sanction pourrait aller d'une grosse amende à quatre matches de suspension. Jérémy Ménez est visé pour avoir eu un geste d'humeur déplacé vis-à-vis de son capitaine, Hugo Lloris, lors du match face à l'Espagne. Dans cette rencontre, Yann M'vila avait boudé son sélectionneur lors de son remplacement. Hatem Ben Arfa se voit, lui, reprocher son altercation musclée avec Laurent Blanc après l'humiliation suédoise.
Une décision devrait être prise mardi prochain par le Comité exécutif de la FFF, à savoir si oui ou non, une procédure disciplinaire est lancée à l'encontre des quatre joueurs.

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La télé alémanique porte plainte contre un spectateur

Euro 2012

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Le salut nazi d’un spectateur dimanche soir dans le studio de la télévision alémanique SRF aura des suites pénales.
Mis à jour à 14h03 7 Commentaires

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L'incident s'est produit pendant le match Italie-Angleterre.
Image: Keystone





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• Euro 2012

Un jeune homme a clairement arboré un salut nazi dimanche soir dans le studio de la télévision alémanique SRF, lors du match de football de l’EURO entre l’Angleterre et l’Italie. Son geste aura des suites pénales car la SRF va porter plainte.
Sur les images de l’émission, le spectateur présente son bras gauche levé et immobile, les doigts de la main serrés.
Lui et trois autres personnes ont été vidées du public avant la fin de la retransmission, a indiqué un porte-parole de SRF, revenant sur les informations de plusieurs médias.

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Possibles sanctions après le comportement de certains joueurs français?

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La ministre des Sports, Valérie Fourneyron, a déclaré lundi que "s'il y a des attitudes qui doivent être sanctionnées, il faut le faire", après l'élimination de l'équipe de France de l'Euro 2012, accompagnée de critiques sur le comportement de certains joueurs.
© photo news.© photo news.© photo news.
"Je crois que le président de la Fédération et Laurent Blanc avaient essayé d'améliorer la situation après l'Afrique du Sud. Là, aujourd'hui, ils ont des responsabilités. Il y a des règlements au sein de la Fédération et s'il y a des attitudes qui doivent être sanctionnées, il faut le faire", a-t-elle déclaré sur le plateau du Grand Journal de Canal+.

Deux ans après le traumatisme du Mondial-2010, marqué par la grève de l'entraînement à Knysna puis l'élimination au premier tour, certains joueurs ont encore été fustigés pour leurs comportements. Au bilan sportif pour le moins mitigé de cet Euro (deux défaites, une victoire, un match nul), se sont ajouté les insultes de Samir Nasri contre des journalistes, un comportement répréhensible de certains autres comme Hatem Ben Arfa ou Jérémy Ménez, et le retour dimanche en France sans que la grande majorité des joueurs prennent la peine d'aller saluer la cinquantaine de supporteurs qui les attendaient à l'aéroport du Bourget.

"Les résultats sportifs n'ont pas été à la hauteur des amoureux du ballon rond et les résultats en termes d'images n'ont pas non plus été à la hauteur de l'image qu'on doit d'attendre d'une équipe nationale, d'une équipe qui porte le maillot tricolore", a ajouté Mme Fourneyron.

Le député PS Olivier Faure s'est pour sa part interrogé lundi sur la pertinence de verser aux joueurs de l'équipe de France de football une prime, sur fond de crise du pouvoir d'achat et de mauvais comportement de certains Bleus à l'Euro-2012. "Aujourd'hui effectivement, nombre de Français doivent se poser la question de savoir pourquoi on paye des gens qui respectent aussi peu leur public", a déclaré ce proche du président et du Premier ministre sur Europe 1.

"Quand on a des Français qui souffrent autant des questions de pouvoir d'achat et qui voient des joueurs qui vont empocher quand même 100.000 euros à l'issue de cette compétition, les voir ensuite mépriser leur public, c'est très douloureux, on peut attendre mieux d'une équipe de France qui nous a aussi parfois habitués au meilleur", a ajouté le nouveau député de Seine-et-Marne.