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VOILE - COUPE DE L'AMERICA
Communication à bord, clé de la réussite

Rovira/Alinghi
Les tests avec l'oreillette ont été concluants, comme le montre Pieter van Nueuwenhuizen, No 1 d'Alinghi

Le navigateur Juan Vila explique comment le barreur peut envoyer ses instructions à chaque membre de l'équipage sur un si long bateau (24 m)

P. N. - 25/05/2007
Le Matin

Sur un voilier de l'America's Cup, communiquer de manière efficace avec ses coéquipiers n'est pas une mince affaire. Les conditions météo et les hélicoptères qui survolent le plan d'eau pendant les compétitions génèrent un niveau de bruit qui rend la communication avec l'équipage difficile, voire carrément impossible. Alinghi a toujours soigné cet aspect primordial de la course qui peut avoir des répercussions sur le résultat d'un match. Les règles de la Coupe interdisant l'utilisation de systèmes de communication à même de capter des informations hors du bateau, il fallait avoir recours à la haute technologie pour garantir la transmission des informations sur toute la longueur du bateau (24 mètres).

Grâce à ce système innovant d'origine suisse, le barreur peut envoyer ses instructions à chaque membre de l'équipage, et notamment à ceux qui se trouvent à l'avant du Class America. C'est Juan Vila, navigateur d'Alinghi, qui chapeaute toute l'installation du système de communication à bord, en collaboration avec le spécialiste de l'électronique Andrew Harrall. «Il faut vraiment s'assurer que les oreillettes soient bien adaptées à chaque marin, explique l'Espagnol. Tous les équipiers n'ont pas besoin d'être équipés et ceux qui se trouvent dans la cellule arrière sont assez proches les uns des autres pour se parler. Nous avons des récepteurs et des émetteurs-récepteurs. Le soutier, le stratège, l'homme qui monte en haut du mât pour donner des informations sur le plan d'eau, ainsi que les régleurs de voile ont évidemment le plus besoin de ce système de communication. A bord, il faut que chacun soit renseigné de ce qu'on veut faire, car il y a une succession de mouvements qui doivent être coordonnés», poursuit Juan Vila.

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«Le soutier, le stratège, l'homme qui monte en haut du mât ainsi que les régleurs de voile ont évidemment le plus besoin de ce système de communication»
Juan Vila, navigateur d'Alinghi
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En 2003, à Auckland, la technologie innovatrice de Phonak avait déjà joué un rôle crucial dans la victoire d'Alinghi. «A l'époque, on utilisait cependant un fil qui faisait le tour du bateau et amplifiait la voix, se souvient Juan Vila. Le procédé s'est beaucoup amélioré. Le règlement actuel autorise des communications de petite portée en wi-fi. La commission technique de jauge effectue parfois des contrôles pour bien s'assurer que nous respectons les règles. Et que notre système ne permet pas de communiquer avec l'extérieur.»


Embouts auriculaires: un produit suisse
Pour permettre à l'équipage d'Alinghi de communiquer efficacement pendant l'entraînement et les courses, le fournisseur suisse a développé des embouts auriculaires individuels sur mesure pour chaque membre du team. Ces embouts sont optimisés pour renforcer l'intelligibilité vocale dans les situations auditives les plus extrêmes. L'autre aspect de cette technologie réside dans l'imperméabilité de la batterie dont la durée de vie varie entre 9 et 10 heures.
Ce système de communication sans fil ultraléger, d'une portée de 15 à 30 mètres, autorise une grande liberté de mouvements à bord. Le signal digital assure une qualité de son optimal même lorsque le niveau de bruit rend la communication avec l'équipage difficile, voire carrément impossible.
Pierre-Yves Jorand (coach d'Alinghi): «Communiquer vite et bien»
«Une mauvaise communication peut faire perdre une régate. Il est essentiel de pouvoir communiquer vite et bien pour effectuer des manoeuvres ou préparer une stratégie. Le système audio doit être insensible au vent, antichoc, résistant à l'eau et disposer d'un micro de grande qualité. Une multitude de contraintes, comme le cryptage des données, doivent être respectées pour éviter toute mauvaise interprétation.»
Un simple clic et...
Le site www.alinghi.com, sur lequel il est agréable de surfer, recèle quelques secrets et bijoux. Par exemple, il est possible de se livrer à une visite virtuelle de la base du défi suisse à Valence. Le seul moyen de fréquenter des zones totalement inaccessibles. Ainsi la salle de gym, où vous aurez presque l'impression d'assister en live à une séance de fitness. Le lieu est précisément reconstitué en trois dimensions. Plusieurs photos et vidéos complètent le tableau. Génial!

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AUTOMOBILISME - GP DE MONACO
Fabuleux Sébastien!

Jad Sherif
Sébastien Buemi, ici avec son père, s'est adapté avec une extraordinaire facilité à la voiture et au circuit monégasque

De plus en plus fort: Sébastien Buemi a signé le deuxième temps, hier matin, avant de se qualifier quatrième. Extraordinaire!

Luc Domenjoz - 25/05/2007
Le Matin

Tous les experts en sont restés muets! Mercredi encore, Sébastien Buemi ne savait pas qu'il tournerait ce week-end à Monaco en GP2 - la catégorie junior de la Formule 1, qui se court en lever de rideau des Grands Prix.
Le jeune homme (18 ans) n'avait jamais tourné à Monte-Carlo, et n'avait jamais piloté de monoplace de GP2. Nommé en urgence pour remplacer l'Allemand Ammermüller, il s'est retrouvé d'un seul coup plongé dans la meilleure écurie de GP2, celle qui avait amené Lewis Hamilton au titre de la discipline, l'an dernier.
L'exercice était plus que périlleux. Du coup, sa deuxième place des essais libres d'hier (à 88 millièmes seulement du meilleur temps), puis son quatrième chrono des qualifications ont littéralement stupéfait tout le monde.

Comment le jeune Vaudois a-t-il réussi un tel exploit, sans connaître les subtilités du tracé ni de sa voiture? Le mystère est d'autant plus épais que l'intéressé n'y apporte pas vraiment de réponses. Quand on s'étonne de sa performance, il sourit modestement, et explique sans la moindre prétention qu'il aurait pu aller encore plus vite: «Pas facile, ces qualifications sur un seul tour», admet-il comme pour s'excuser de n'avoir pas réussi la pole-position! «Il faut vraiment avoir une piste dégagée, et ça n'a pas été mon cas: je suis tombé sur un Chinois dans le tout dernier virage (c'était Ho-Ping Tung, ndlr), et j'ai perdu trois dixièmes à en croire la télémétrie».

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«Oui, je pense que la pole était à ma portée. Mais évidemment, j'ai eu peu de temps pour m'habituer à cet environnement»
Sébastien Buemi
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Sans ce petit problème, le pilote d'Aigle se qualifiait en première ligne. Son talent semble réellement extraordinaire, il ne lui manque qu'un peu d'expérience en GP2 pour signer le meilleur chrono: «Oui, je pense que la pole était à ma portée, poursuit-il. Mais évidemment, j'ai eu peu de temps pour m'habituer à cet environnement. Quand on monte des pneus neufs, on gagne d'un coup 1 seconde et demie. Les repères de freinage changent, les vitesses de passage en courbe aussi. J'ai eu deux tours pour m'y habituer, puis deux tours pour faire un temps!»
Reste le plus difficile: la course. «Je sais que j'ai le rythme, ça n'est pas le problème. Mais j'ai peur de me rater au départ, ou aux ravitaillements. Je n'ai pas l'habitude. Mais l'idéal, ce serait de terminer sur le podium.»
Ce qui ne serait pas juste idéal, mais simplement extraordinaire. Même Nicolas Todt, le patron de l'équipe ART, d'habitude aussi avare de compliments que son père, l'a félicité. Ce garçon ira loin.

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Bruseghin gagne le contre-la-montre de la 13e étape du Giro

Bruseghin s'est imposé avec une seconde d'avance sur Piepoli et huit secondes sur Di Luca (photo en haut), qui reste leader du général.

Marzio Bruseghin, de l'équipe Lampre, a remporté ce vendredi la 13e étape du Tour d'Italie, un contre-la-montre en côte long de 12,6 kilomètres menant de Biella au Sanctuaire d'Oropa. Le coureur italien s'est imposé devant ses compatriotes Leonardo Piepoli (Saunier Duval) et Danilo Di Luca (Liquigas), troisième de l'étape à 8 secondes, qui conserve le maillot rose de leader.

Di Luca possède désormais 55 secondes d'avance sur Bruseghin et 1 minute 57 secondes sur le Luxembourgeois Andy Schleck. Demain/samedi, la 14e étape reliera Cantu à Bergame sur 181 kilomètres.

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Federer épargné, Nadal un peu moins lors du tirage au sort de Roland-Garros

Federer à la recherche de son premier titre.

Justine Henin pas épargnée par le tirage au sort.

Rafael Nadal prêt à défendre son titre malgré un tirage au sort difficile.

Roger Federer a hérité d'un tableau plus favorable dans les premiers tours que son grand rival Rafael Nadal lors du tirage au sort de Roland-Garros effectué vendredi.

Federer tranquille pour les 3 premiers matches
Le Suisse ne devrait pas être inquiété lors de ses trois premiers matches, à commencer par le premier face à l'Américain Michael Russell, alors que Nadal affronte d'entrée l'espoir argentin Juan Martin Del Potro, une des non-têtes à éviter. Le Majorquin, double tenant du titre, a également dans sa zone l'Australien Lleyton Hewitt, en net regain de forme et qui a failli le battre la semaine dernière à Hambourg. Les retrouvailles sont programmées pour les 8e de finale, avant un quart de finale théorique face à l'Américain James Blake, ou alors contre son "parrain" Carlos Moya ou le jeune Tchèque Tomas Berdych. Federer, à la recherche de son premier titre à Paris, pourrait rencontrer en huitièmes de finale le Russe Mickhail Youzhny ou l'Espagnol Juan Carlos Ferrero, vainqueur de Roland-Garros en 2003 et que le N.1 mondial a battu cette année à Monte-Carlo et à Hambourg.

En quarts, son adversaire théorique est le Croate Ivan Ljubicic, demi-finaliste l'an dernier. L'Espagnol Tommy Robredo est une alternative ainsi que, de façon nettement plus aléatoire, le Russe Marat Safin ou l'Italien Filippo Volandri, son vainqueur de Rome. L'Argentin Guillermo Canas, un des épouvantails du tableau et vainqueur à deux reprises de Federer cette année, ne pourra rencontrer le Suisse avant les demi-finales. L'Américain Andy Roddick, N.3 mondial, sera lui en grand danger dès le premier tour face au Russe Igor Andreev. Le jeune Serbe Novak Djokovic, placé dans la moitié de tableau de Nadal, ne devrait rencontrer aucun souci avant un éventuel 8e de finale contre l'Espagnol David Ferrer.

Henin pas gâtée
Chez les dames, Justine Henin, N.1 mondiale, qui débutera son tournoi face à la Russe Elena Vesnina, n'a pas été gâtée en héritant de Serena Williams dans son quart de tableau. Dans sa moitié de tableau figurent également deux jeunes joueuses comptant parmi les favoris pour le titre, la Tchèque Nicole Vaidisova et la Russe Jelena Jankovic.

La N.2 mondiale, Maria Sharapova pourrait croiser la route d'Amélie Mauresmo en quarts de finale si les deux joueuses parviennent jusque-là. La terre battue n'est pas la surface préférée de la Russe, alors que Mauresmo est encore en rodage après avoir été opérée d'une appendicite au printemps. Finaliste l'année dernière, la Russe Svetlana Kuznetsova pourrait affronter sa compatriote Anastasia Myskina, vainqueur en 2004, dès le deuxième tour.

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Bruges prive le Standard de la Coupe

Ishiaku est l'unique buteur de la soirée.

Jovanovic est accroché dans le recatngle mais pas de penalty, dit l'arbitre.

Preud'homme est furieux, discussion houleuse avec l'arbitre.

Et il est prié de quitter le banc.

Balaban vs Conceicao. Balaban vainqueur par KO.

Le Club de Bruges est champion!

Janevski et ses joueurs brandissent le trophée.

Déception chez les joueurs...

... l'entraîneur...

... et les supporters.

Ce ne sera donc pas pour cette année. Le Standard n'est pas champion, défait 1-0 par Bruges en finale de la Coupe ce samedi soir au stade Roi Baudouin. Les Liégeois retiendront sans doute la phase litigieuse qui aurait pu leur offrir un penalty. Les autres un match intense mais tendu et interrompu par de nombreuses fautes. Le Club de Bruges sauve de son côté sa saison en remportant la 10e Coupe de son histoire et obtient en même temps son ticket pour l'UEFA.

Ishiaku
Dans un stade surchauffé et devant 43.000 spectateurs, les deux équipes prouvaient d'entrée de jeu que les promesses d'engagement seraient tenues. Englebert sonnait en premier l'alerte mais Jovanovic répondait plus fort pour les Rouches quelques minutes plus tard. Bruges semblait toutefois plus organisé et précis. Ishiaku, déjà buteur en finale en 2003, se chargeait de concrétiser ce léger ascendant à la 17e minute, après une remise de la tête de Balaban.

Penalty?
Les esprits s'échauffaient d'autant plus et les fautes se multipliaient. La tension était palpable, et l'agressivité d'un côté comme de l'autre. Malgré cela, il faudra attendre la 2e mi-temps pour que l'arbitre, Erwin Vervecken, sorte le premier carton de la partie. Un match qui s'envenimait et annoncait au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient un dérapage. Ce fut le cas à l'heure de jeu, quand Jovanovic s'écroulait dans le rectangle suite à un tacle de Valgaeren plus que "limite", qui ne touche visiblement pas le ballon et qui aurait pu valoir un penalty. Michel Preud'homme ne doutait en tout cas pas de l'erreur d'arbitrage et contrôlait difficilement ses nerfs. Au point de se voir signifier qu'il devait quitter son banc et rejoindre les tribunes. Un homme en noir qui se rappelait ainsi au bon souvenir de Conceicao, qui lui avait violemment jeté son maillot lors d'un épisode devenu célèbre.

Stijnen
Bien sûr, le Standard aurait pu égaliser mais il manquait du fond au jeu et le brin de chance toujours bienvenu. Une double frappe coup sur coup de Jovanovic et Witsel méritait de finir au fond des filets si la trajectoire avait été moins prévisible et Stijnen moins inspiré. L'engagement prenait définitivement le dessus sur la technique et, même avec plus de recul, Michel Preud'homme ne trouvait pas de solution pour faire tomber les Blauw en Zwart. Defour lançait même involontairement Balaban à la 70e minute, qui manquait de peu de doubler la mise.

14 ans
Dante, Witsel et De Camargo flirtaient l'un après l'autre avec le cadre mais aucun d'eux ne s'est transformé en héros de Sclessin. Les supporters les plus chauds du royaume attendaient ce trophée depuis 14 ans; depuis 1993, la dernière année rimant avec victoire à Liège. Ils devront encore patienter au moins une année mais se consoleront avec la 3e place du championnat et le ticket UEFA. Le Standard, lauréat de cinq Coupes, a concédé sa 9e défaite en finale. Avec beaucoup de réussite, le Club de Bruges sauve quant à lui l'honneur et une saison mouvementée et se qualifie du même coup pour l'UEFA. Il s'agit de la 10e victoire en Coupe de Belgique du Club Brugeois après celles remportées en 1968, 70, 77, 86, 91, 95, 96, 2001 et 2004. (VS)

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Garzelli s'empare de la 14e étape du Giro

L'Italien Stefano Garzelli (Acqua e Sapone) a remporté samedi la quatorzième étape du Tour d'Italie cycliste (ProTour), courue sur 192 km de Cantu à Bergame, alors que son compatriote Danilo Di Luca (Liquigas) a gardé le maillot rose de leader.

A l'issue d'un parcours accidenté, avec entre autres les ascensions du Passo di San Marco et de La Trinité dans les Dolomites, Garzelli a parvenu à remonter son compatriote Gilberto Simoni dans les derniers cent mètres avant la ligne et à s'imposer au sprint devant celui-ci. Paolo Bettini (Quick.Step) a complété le podium, 100 pc italien, à quelques secondes.

Dimanche aura lieu l'étape reine de ce Giro, courue sur 184 km entre Trente et le sommet des Trois Cîmes du Lavaredo, avec le passage du Passo di San Pellegrino, le Passo di Giau et le Passo Tre Croci.

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Fernando Alonso s'élancera en pole position à Monaco


L'Espagnol Fernando Alonso (McLaren-Mercedes) occupera dimanche la pole position du Grand Prix de Monaco de Formule 1, cinquième des 17 épreuves de la saison, après avoir réussi le meilleur temps des qualifications samedi sur le circuit tracé dans les rues de la Principauté.

Hamilton 2e, Massa 3e
Le double champion du monde a signé sa première pole de la saison, la 16e de sa carrière, en devançant dans son ultime tentative son coéquipier britannique Lewis Hamilton. Felipe Massa a hissé sa Ferrari en troisième position tandis que son coéquipier Kimi Räikkönen, victime d'une casse de direction durant la deuxième phase de qualification (Q2), ne s'élancera que de la 15e position.

Fisichella aux côtés de Massa
Giancarlo Fisichella (Renault) complète la deuxième ligne aux côtés de Massa. Räikkönen a manqué son freinage à l'entrée de la chicane qu'il a coupée en passant sur de rudes dos d'âne. Il a vraisemblablement endommagé sa direction dans l'incident mais a pu continuer jusqu'au virage serré de la Rascasse qu'il n'a pu négocier, restant immobilisé en plein milieu du virage.

Räikkönen immobilisé
La situation a fortement rappelé l'incident de l'an dernier où Michael Schumacher avait été sanctionné pour avoir arrêté sa Ferrari au milieu de la Rascasse, empêchant Alonso, alors sur Renault, de terminer son tour rapide dans de bonnes conditions. Mais cette fois, la Ferrari arrêtée a gêné sa soeur pilotée par Massa. Ce dernier s'est d'abord arrêté à côté de Räikkönen avant de parvenir à se faufiler entre le rail et la voiture bloquée.

Coulthard pénalisé
Le Finlandais est parvenu à rejoindre son garage, mais les mécaniciens n'ont pu réparer à temps pour lui permettre de tenter une nouvelle fois sa chance. Par la suite, David Coulthard, 8e temps de Q2, a été pénalisé par les commissaires de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) pour avoir gêné Heikki Kovalainen (Renault), juste après le virage de la Rascasse. La FIA a annulé tous les chronos de l'Ecossais en Q2, ce qui lui a interdit de participer à Q3 et c'est Jenson Button (Honda), 11e temps de Q2, qui a ainsi intégré le groupe des dix pilotes se battant pour la pole. Coulthard est ainsi tombé à la 16e position, Button a décroché la 10e.

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Envoyé par Norton

Bruges prive le Standard de la Coupe

Ishiaku est l'unique buteur de la soirée.

Jovanovic est accroché dans le recatngle mais pas de penalty, dit l'arbitre.

Preud'homme est furieux, discussion houleuse avec l'arbitre.

Et il est prié de quitter le banc.

Balaban vs Conceicao. Balaban vainqueur par KO.

Le Club de Bruges est champion!

Janevski et ses joueurs brandissent le trophée.

Déception chez les joueurs...

... l'entraîneur...

... et les supporters.

Ce ne sera donc pas pour cette année. Le Standard n'est pas champion, défait 1-0 par Bruges en finale de la Coupe ce samedi soir au stade Roi Baudouin. Les Liégeois retiendront sans doute la phase litigieuse qui aurait pu leur offrir un penalty. Les autres un match intense mais tendu et interrompu par de nombreuses fautes. Le Club de Bruges sauve de son côté sa saison en remportant la 10e Coupe de son histoire et obtient en même temps son ticket pour l'UEFA.

Ishiaku
Dans un stade surchauffé et devant 43.000 spectateurs, les deux équipes prouvaient d'entrée de jeu que les promesses d'engagement seraient tenues. Englebert sonnait en premier l'alerte mais Jovanovic répondait plus fort pour les Rouches quelques minutes plus tard. Bruges semblait toutefois plus organisé et précis. Ishiaku, déjà buteur en finale en 2003, se chargeait de concrétiser ce léger ascendant à la 17e minute, après une remise de la tête de Balaban.

Penalty?
Les esprits s'échauffaient d'autant plus et les fautes se multipliaient. La tension était palpable, et l'agressivité d'un côté comme de l'autre. Malgré cela, il faudra attendre la 2e mi-temps pour que l'arbitre, Erwin Vervecken, sorte le premier carton de la partie. Un match qui s'envenimait et annoncait au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient un dérapage. Ce fut le cas à l'heure de jeu, quand Jovanovic s'écroulait dans le rectangle suite à un tacle de Valgaeren plus que "limite", qui ne touche visiblement pas le ballon et qui aurait pu valoir un penalty. Michel Preud'homme ne doutait en tout cas pas de l'erreur d'arbitrage et contrôlait difficilement ses nerfs. Au point de se voir signifier qu'il devait quitter son banc et rejoindre les tribunes. Un homme en noir qui se rappelait ainsi au bon souvenir de Conceicao, qui lui avait violemment jeté son maillot lors d'un épisode devenu célèbre.

Stijnen
Bien sûr, le Standard aurait pu égaliser mais il manquait du fond au jeu et le brin de chance toujours bienvenu. Une double frappe coup sur coup de Jovanovic et Witsel méritait de finir au fond des filets si la trajectoire avait été moins prévisible et Stijnen moins inspiré. L'engagement prenait définitivement le dessus sur la technique et, même avec plus de recul, Michel Preud'homme ne trouvait pas de solution pour faire tomber les Blauw en Zwart. Defour lançait même involontairement Balaban à la 70e minute, qui manquait de peu de doubler la mise.

14 ans
Dante, Witsel et De Camargo flirtaient l'un après l'autre avec le cadre mais aucun d'eux ne s'est transformé en héros de Sclessin. Les supporters les plus chauds du royaume attendaient ce trophée depuis 14 ans; depuis 1993, la dernière année rimant avec victoire à Liège. Ils devront encore patienter au moins une année mais se consoleront avec la 3e place du championnat et le ticket UEFA. Le Standard, lauréat de cinq Coupes, a concédé sa 9e défaite en finale. Avec beaucoup de réussite, le Club de Bruges sauve quant à lui l'honneur et une saison mouvementée et se qualifie du même coup pour l'UEFA. Il s'agit de la 10e victoire en Coupe de Belgique du Club Brugeois après celles remportées en 1968, 70, 77, 86, 91, 95, 96, 2001 et 2004. (VS)

Excellent, je déteste le Standard!!!!!

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Envoyé par Mr Ducati

Excellent, je déteste le Standard!!!!!

ben content pout toi Ducat..............................

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Justine Henin se fait peur dès le 1er tour à Roland-Garros

Justine Henin s'est qualifiée pour le deuxième tour des Internationaux de France de Roland Garros dimanche à Paris (France), en prenant la mesure au premier tour de la Russe Elena Vesnina, 65e mondiale, 6-4 et 6-3 en 1h29min de jeu.

Justine Henin a remporté la première manche 6 jeux à 4 en 43 minutes de jeu. Vesnina, menée 3-1, s'est accrochée dans le sillage de la Belge réalisant le contre-break une première fois pour revenir à 3-2, puis en reprenant le service de Henin pour revenir de 5-2 à 5-4.

Elena Vesnina a fait la course en tête dans la seconde manche s'offrant même l'occasion de réaliser le double break pour mener 1-4, mais Henin, comme souvent dans l'adversité, refaisait surface pour finalement égaliser à 3 jeux partout. On jouait alors depuis 1 heure et quart.

La tenante du titre filait ensuite finalement à 6-3. Au deuxième tour, la numéro 1 mondiale sera opposée (en principe mercredi) à la jeune Autrichienne de 16 ans, Tamira Paszek, 72e mondiale, victorieuse dimanche de son côté de la Japonaise Aiko Nakamura, 78e au classement ATP, en deux manches 6-4, 6-0.

Déclarations
"C'étaient des circonstances difficiles. A Berlin (son dernier tournoi il y a deux semaines) c'était pareil et c'est un peu fatigant. J'ai eu des problèmes de tension de raquette, j'avais du mal à faire sortir la balle de la raquette. Sur la fin, j'ai serré le jeu et j'ai plus ou moins contrôlé les choses. C'était une journée difficile. Il y a un peu une punition de vouloir commencer un tournoi un dimanche. Je n'étais pas ravie de jouer le dimanche, mais au moins, ça me donne deux jours off. Tout le monde est un peu perdu, je ne trouve pas ça extraordinaire. Ca nous change nos habitudes. On ressent la fatigue après une longue attente comme ça. Ca n'est pas facile à gérer mais les conditions sont les mêmes pour tout le monde.