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Roland-Garros: Djokovic premier de la classe, Gasquet éliminé, Mauresmo se rassure

La quatrième journée à Roland-Garros mercredi a apporté la confirmation que Novak Djokovic était bien le meilleur élément de la nouvelle vague, s'affirmant même comme une des seules alternatives au feuilleton Federer-Nadal.
Le Serbe Novak Djokovic, le 29 mai 2007 à Roland-Garros

PARIS (AFP) - 30 mai 2007 | 22H47

Alors que Richard Gasquet a vécu le pire jour de sa carrière en se faisant sortir en trois sets 7-6 (7/4), 6-3, 6-1 par le Belge Kristof Vliegen dès le deuxième tour, et que Tomas Berdych a dégoupillé face à la régularité de son adversaire Guillermo Garcia-Lopez, le Serbe Djokovic a avalé son premier obstacle, Santiago Giraldo, dans le plus grande sérénité.De son côté, la Française Amélie Mauremo s'est rassurée en battant l'Américaine Laura Granville en deux manches 6-0, 7-5, et ce malgré quelques problèmes de concentration dans le deuxième set.

Si Novak Djokovic est le plus jeune de tous -il a 20 ans depuis une semaine-, il possède une nette longueur d'avance sur ses copains de promotion, parmi lesquels Andy Murray, forfait cette année à Paris.

Après un printemps magnifique (victoires à Miami et Estoril, finale à Indian Wells), il s'est hissé jusqu'au troisième rang mondial avant de baisser un peu à l'approche de Roland-Garros (6e).

A Paris, où il a déjà atteint les quarts de finale en 2006, il fait figure d'empêcheur de tourner en rond, étant l'un des seuls à pouvoir troubler le duel entre Roger Federer et Rafael Nadal.

"Il y a un petit groupe derrière eux qui peut créer la surprise. J'en fais partie", a souligné le Serbe qui n'hésite pas à affirmer son ambition. "Mon deuxième tour (face au Français Laurent Recouderc) sera tout aussi dangereux que le premier mais j'avoue qu'en voyant mon tableau j'étais plutôt content car j'aurais pu avoir un tirage plus dur."

Un discours qui tranche avec les hésitations d'un Gasquet, de son propre aveu "liquéfié" par l'enjeu, et le comportement post-adolescent de Berdych, incapable de se maîtriser dans les grandes occasions.

S'il ne peut pas encore prétendre à l'étiquette de favori, Gaël Monfils aura au moins consolé le public parisien avec un succès enthousiasmant sur Juan Ignacio Chela.

Outre les éliminations de Gasquet et Berdych, la quatrième journée a été marquée par la nouvelle sortie précoce de Marat Safin, battu en trois sets par le Serbe Janko Tipsarevic.

Elle a également permis d'enterrer définitivement le tennis américain, auteur d'un bide historique dans le tableau masculin. Pour la première fois depuis 1968 et le début de l'ère Open, aucun représentant mâle n'a réussi à se qualifier pour le deuxième tour.

Après l'élimination de huit "boys" la veille, Robby Ginepri a été le dernier à quitter le tournoi avec une défaite désespérément logique contre l'Argentin Diego Hartfield. Embarrassant? Humiliant? Déprimant? "Les trois à la fois", a répondu Ginepri.

Encore heureux que les soeurs Williams tiennent la boutique chez les femmes. Venus s'est qualifiée pour le troisième tour où elle testera le potentiel de la Serbe Jelena Jankovic, tête de série N.4.

Serena devra, elle, revenir jeudi puisque son match contre Milagros Sequera a dû être reporté à cause de la pluie, qui s'est brièvement invitée en fin de journée.

Des principaux favoris qui ont pu fouler les courts mercredi, aucun n'a connu de souci notable. Nikolay Davydenko, Tommy Robredo, Guillermo Canas et David Nalbandian ont eux aussi franchi le deuxième tour sans perdre un set.

Le meilleur d'entre eux, Roger Federer, s'est dépêché pour finir avant la tombée de la nuit face à Thierry Ascione. Tranquille pendant deux sets et demi, il a failli manquer sa mission, car le Français s'est procuré deux balles de set en fin de match.

Chez les femmes, Maria Sharapova, Amélie Mauresmo, Ana Ivanovic et Svetlana Kuznetsova avaient un tour de retard à cause de la pluie. Elles aussi ont fait vite. Seule Justine Henin s'est payé une petite frayeur en laissant remonter la jeune Autrichienne Tamira Paszek (16 ans) de 0-5 à 5-5 dans le premier set, avant de remettre les choses à l'endroit au second.

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VOILE - COUPE DE L'AMERICA
Les casses? Inévitables!

Michel Perret
Alinghi a peut-être connu des pépins techniques, mais le défi suisse compte améliorer constamment la performance de son bateau.

Le dégât rencontré par Alinghi lors de son entraînement n'est pas dramatique. Les avaries qui surviennent durant les entraînements ne deviennent dangereuses que si elles se reproduisent. Surtout à moins d'un mois du début de la compétition

Thomas Dayer - 31/05/2007
Le Matin

Comme en Formule 1, la casse fait partie du jeu en voile. Même les meilleurs ne peuvent pas y échapper. Durant le Louis Vuitton Acte 13, Team New Zealand avait explosé son spi. Durant les Round Robin, Oracle avait connu des problèmes de génois. Problèmes qui lui avaient coûté cher contre China Team. Avant-hier, c'est Alinghi qui a dû avorter son premier entraînement en «configuration course» suite à une avarie (lire «Le Matin» d'hier). «Ils ont apparemment connu un souci avec leur safran, cela n'a rien de dramatique, relève Andy Claughton, coordinateur du design team de Team New Zealand. Il n'est pas difficile de récupérer d'un tel problème. En revanche, ce qui est un problème, c'est d'être confronté à ça en ce moment précis. En effet, nous nous trouvons à une période où toutes les équipes essaient d'atteindre un niveau de fiabilité élevé. De tels événements, par essence inattendus, ne sont jamais bons.» Cet ennui-là, heureusement, est facilement réparable. A Sète et à Auckland, des soucis similaires avaient émaillé les préparations d'Alinghi. Autrement dit: cela n'avait pas empêché le défi suisse de ramener l'aiguière d'argent de Nouvelle-Zélande.
Faire progresser les bateaux
Dans le cas précis du dégât survenu avant-hier, l'inquiétude pourrait naître d'une autre rumeur. Relayée par la presse «kiwi», celle-ci prétend qu'il s'agirait déjà du deuxième souci technique rencontré par Alinghi en une semaine. Collectionner les déboires, voilà qui deviendrait dangereux. Mais tous les problèmes survenus en entraînement ont ceci de bon qu'ils peuvent être analysés. Décortiqués. Casse ou non, le but demeure d'améliorer

"
«De tels événements, par essence inattendus, ne sont jamais bons»
Andy Claughton
"

constamment les performances de son bateau. Luna Rossa avait merveilleusement réussi entre les rondes éliminatoires et les demi-finales. «Ils peuvent vraiment compter sur un beau voilier désormais, j'espère que notre matériel saura se montrer à la hauteur», lance Andy Claughton. Team New Zealand semble avoir opté pour la continuité en ne modifiant rien du tout sur «NZL92» avant la finale qui débute demain. La Coupe de l'America reste une guerre technologique. Le pari s'avérera-t-il gagnant pour les «Kiwis»?
PROGRAMME
Demain
Finale de la Coupe Louis-Vuitton (au meilleur des neuf manches)
Team New Zealand contre Luna Rossa (1ère course)
Dès le 23 juin
Match de la Coupe de l'America (au meilleur des neuf manches)
Le vainqueur de la Coupe Louis-Vuitton affrontera Alinghi

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La FIA satisfaite des travaux du circuit de Spa-Francorchamps

Les travaux ont consisté en la modification de la chicane, en la création de nouveaux paddocks F1, en l'adaptation du virage de la Source afin d'y installer des tribunes, et en l'aménagement de parkings (photo: archives, novembre 2006).

Le circuit réaménagé a été inauguré vendredi dernier, en présence notamment d'Elio Di Rupo et Michel Daerden.

L'Intercommunale du circuit de Spa-Francorchamps (ISF) a reçu ce jeudi la visite de Charly Whiting, homologateur de la FIA (Fédération automobile internationale), dans le cadre de l'inspection officieuse relative aux travaux d'aménagement du circuit et à la construction de nouvelles infrastructures.

Le responsable technique de la FIA s'est montré satisfait par l'ensemble des travaux réalisés. Il a remarqué que le travail avait été réalisé "vite, bien et à coût raisonnable".

L'ISF attend cependant son rapport écrit afin de définir d'éventuelles adaptations complémentaires qui devraient être réalisées. La FIA avait déjà approuvé les plans des travaux avant leur réalisation.

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Petacchi s'impose pour la 4e fois au Giro

Petacchi a résisté à Richeze, qui est resté dans son sillage sans pouvoir le remonter.

Tendres baisers au vainqueur de l'étape du jour, Alessandro Petacchi (tout en haut: Danilo Di Luca, qui conserve le maillot rose de leader).

Le coureur italien Alessandro petacchi, de l'équipe Milram, a remporté ce jeudi la 18e étape du Tour d'Italie. Il a signé sa 4e victoire d'étape dans ce Giro et son 14e succès de la saison. Il s'est imposé au terme des 203 km reliant Udine à Riese Pie X dans un sprint massif devant l'Argentin Ariel Maximiliano Richeze et le Danois Matti Breschel.

L'Italien Danilo Di Luca (Liquigas) a conservé le maillot rose de leader du classement général. Il compte toujours 2:24 d'avance sur le Luxembourgeois Andy Schleck et 2:28 sur l'Italien Gilberto Simoni. Demain/vendredi, la 19e étape reliera Trévise à Terme di Comano sur un parcours de moyenne montagne de 179 kilomètres.

Au bout d'un sprint interminable, l'Italien Alessandro Petacchi a enlevé son quatrième succès depuis le départ du Giro, dans la petite cité vénitienne de Riese Pie X, près de Trévise, en conclusion d'une étape-type de transition. Image inhabituelle, le sprint a concerné seulement deux coureurs dans la ligne droite finale. Sur les 300 derniers mètres, Petacchi a résisté à l'Argentin Maximiliano Richeze, qui est resté dans son sillage sans pouvoir le remonter. Les deux hommes ont devancé de plusieurs longueurs le Danois Matti Breschel et les coureurs de l'équipe Gerolsteiner (T. Fothen, Gatto) qui avaient pris les devants après la chute des deux coureurs de tête (Mondory, Usov) dans l'avant-dernière courbe, à 800 mètres de l'arrivée, sans conséquences graves. Derrière eux, le champion du monde, l'Italien Paolo Bettini, a perdu de précieux instants, sans pouvoir revenir aux premières loges pour disputer le sprint.

Vainqueur de cette 18e étape, Petacchi a porté à 23 le nombre de ses succès dans le Giro depuis son coup d'éclat de Lecce, en ouverture du Giro 2003, quand il avait dominé le champion du monde de l'époque, son compatriote Mario Cipollini. Dans ce classement statistique, le Ligurien, qui est âgé de 33 ans, égale Francesco Moser, le vainqueur du Giro 2004, derrière un autre coureur italien, Beppe Saronni (24). Mais il se situe encore loin de Cipollini, qui a gagné à 42 reprises dans le Giro entre 1989 et 2003.

Petacchi a contribué à la journée heureuse de l'équipe Milram, comblée par le succès d'Erik Zabel au Tour de Bavière. "Erik est un grand coureur. Personne ne remet en cause ses qualités", a estimé l'Italien, en réponse à une question sur les aveux du coureur allemand qui a reconnu la semaine passée s'être dopé en 1996.

Le vainqueur du jour est revenu aussi sur ses intentions d'abandonner la course après son succès dans la 11e étape à Pinerolo: "J'ai parlé le soir à Stanga (manager de Milram, ndlr), à ma femme. J'ai vu aussi mes coéquipiers pendant le repas en face de moi. Cela n'avait pas de sens de les laisser alors que l'équipe a été construite autour de moi. Je me serais senti je-m'en foutiste de rentrer à la maison."

Cette étape de transition, entièrement plane dans l'arrière-pays vénitien, a laissé inchangée la hiérarchie du Giro. Avec, en tête de liste, l'Italien Danilo Di Luca, qui a perdu cependant pour la première fois depuis le départ de Sardaigne un coéquipier en la personne du Britannique Charles Wegelius, fiévreux. Di Luca a subi mercredi soir (comme Simoni, Ricco et Mazzoleni) un contrôle antidopage surprise de la part du comité olympique italien. "Mais je ne me sens pas visé, je n'ai rien à cacher", a déclaré le maillot rose.


Résultats de l'étape:
1. Alessandro Petacchi (Ita/Milram), les 203 km en 4 h 32:51.
(moyenne: 45,739 km/h)
2. Maximiliano Richeze (Arg) m.t.
3. Matti Breschel (Dan) m.t.
4. Thomas Fothen (All) m.t.
5. Oscar Gatto (Ita) m.t.
6. Nikolai Trussov (Rus) m.t.
7. Alexandre Pichot (Fra) m.t.
8. Stefano Zanini (Ita) m.t.
9. Julian Dean (N-Z) m.t.
10. Hervé Duclos-Lassalle (Fra) m.t.
11. Matteo Tosatto (Ita) m.t.
12. Koldo Fernandez (Esp) m.t.
13. Nicolas Roche (Irl) m.t.
14. Aitor Perez (Esp) m.t.
15. Sven Krauss (All) m.t.
16. Eddy Mazzoleni (Ita) m.t.
17. Pablo Lastras (Esp) m.t.
18. Lilian Jégou (Fra) m.t.
19. Angelo Furlan (Ita) m.t.
20. Koos Moerenhout (P-B) m.t.
(...)

Classement général:
1. Danilo Di Luca (Ita/LIQ) 82h08:26.
2. Andy Schleck (Lux) à 2:24.
3. Gilberto Simoni (Ita) 2:28.
4. Damiano Cunego (Ita) 3:29.
5. Eddy Mazzoleni (Ita) 3:46.
6. Riccardo Ricco (Ita) 5:19.
7. David Arroyo (Esp) 10:00.
8. Evgeni Petrov (Rus) 10:25.
9. Franco Pellizotti (Ita) 10:39.
10. Marzio Bruseghin (Ita) 10:55.
11. Emanuele Sella (Ita) 10:59.
12. Ivan Parra (Col) 11:48.
13. Leonardo Piepoli (Ita) 13:08.
14. Stefano Garzelli (Ita) 14:36.
15. Paolo Savoldelli (Ita) 15:27.
16. Patxi Vila (Esp) 16:32.
17. Domenico Pozzovivo (Ita) 20:16.
18. Marco Pinotti (Ita) 28:26.
19. Branislau Samoilau (Blr) 29:54.
20. Mario Aerts (BEL) 30:05.

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Les San Antonio Spurs qualifiés pour leur 4e finale NBA

Tony Parker, meilleur joueur du match, fête le titre de Champion de la Conférence Ouest. D'abord avec le boss des Spurs...

... et puis un petit bisou à madame, Eva Longoria.

Les San Antonio Spurs de Tony Parker se sont qualifiés pour leur quatrième finale du Championnat NBA en neuf saisons, après leur succès sur Utah en finale de la conférence Ouest, mercredi. Les Spurs, invaincus en trois finales (1999, 2003 et 2005), ont gagné leur billet pour affronter le vainqueur de la conférence Est, en s'imposant 109 à 84 dans le match N.5 de cette série au meilleur des 7 matches.

Après des succès sur Denver puis Phoenix, aux tours précédents de cette phase finale, les Texans ont simplement concédé le match N.3, à Salt Lake City, pour remporter ce titre honorifique de meilleure équipe de l'Ouest, la conférence la plus relevée, avec Dallas, surpris au 1er tour par Golden State, et Phoenix.

"C'est bon d'être de retour", s'est exclamé le pivot Tim Duncan, le seul joueur présent lors des trois campagnes victorieuses précédentes, heureux de profiter d'une semaine de repos avant la finale qui débutera le 7 juin dans cette même salle de San Antonio.

Ce match N.5 a été une formalité pour les Spurs face à des Jazz, qui ont joué fausses notes sur fausses notes dès le début du match. A deux minutes de la fin du premier quart-temps, ils étaient déjà menés 30 à 11, après un terrible 14-0 (16-11) encaissé en quelques minutes décisives. Et ils n'ont jamais pu revenir à moins de 15 points pendant toute cette rencontre à sens unique, qui a même permis à l'entraîneur des Spurs, Gregg Popovich, de faire tourner son effectif, malgré l'importance du match.

A leur décharge, les Utah Jazz ont dû jouer la première mi-temps sans l'un de leurs piliers, Derek Fisher, qui a fait un crochet par New York pour être au chevet de sa petite fille, soignée pour un cancer.

Le Français Tony Parker a été le meilleur joueur du match avec 21 points (7 sur 13 au tir), 5 rebonds et 5 passes en 27 minutes sur le parquet. "On a vraiment bien joué aujourd'hui (mercredi). On gagne le match dès le 1er quart-temps. On shoote bien, on est en confiance, on bouge bien dès le début du match. C'est bien d'avoir une semaine de repos avec notre équipe de vieux", a expliqué à la fin du match "TP", souriant et en quête personnelle d'un troisième titre, ce qu'aucun meneur de jeu titulaire n'a réussi à 25 ans.

En finale, à partir du jeudi 7 juin, leur adversaire sera le vainqueur de la finale de l'Est opposant Detroit à Cleveland. Les deux équipes sont à égalité 2 victoires partout. En 2005, les Spurs avaient battu en finale Detroit (4-3), alors que l'an passé ils s'étaient arrêtés en demi-finale de Conférence face à Dallas.

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Sport
Rugby: Umaga de retour à Toulon comme manageur, avec un recrutement de luxe

L'ancien capitaine des All Blacks, Tana Umaga, a été nommé pour deux ans manageur général de l'ambitieux RC Toulon (Pro D2) qui a annoncé jeudi des renforts de poids, l'Australien George Gregan et les Néo-Zélandais Andrew Merthens et Anton Oliver.
L'ex-capitaine des All Blacks Tana Umaga (g) reçoit la "médaille d'honneur" de Toulon des mains du maire Hubert Falco (c), au côté du président du Racing Club Toulonnais Mourad Boudjellal, le 28 octobre 2006

TOULON (AFP) - 31 mai 2007


"Tana Umaga va employer des méthodes nouvelles, il va nous faire progresser pour faire prendre quinze ans d'avance au RCT sur les autres clubs français", a déclaré à la presse le président du club varois, Mourad Boudjellal, lors de la présentation du "projet RCT 2008", en présence d'Umaga."Il a un vrai projet sportif, avec la volonté d'appliquer ses méthodes venues de l'hémisphère sud, du gamin à l'équipe première", a-t-il ajouté.

"Je suis content d'être de retour à Toulon", a pour sa part déclaré Umaga, 34 ans, prononçant même quelques mots en français.

Le trois-quarts centre néo-zélandais a évolué au RCT comme joueur entre octobre 2006 et janvier 2007. Il avait disputé sept matches, pour sept victoires toulonnaises. Son transfert avait été estimé à 350.000 euros.

Umaga, qui n'a laissé que des bons souvenirs à Toulon, était ensuite retourné dans son pays pour y disputer le Super 14 avec les Wellington Hurricanes.

Il doit encore jouer le Championnat des provinces (NPC), sa dernière compétition de joueur, et devrait arriver à Toulon avec sa famille "entre août et septembre", selon Mourad Boudjellal.

Tana Umaga est arrivé samedi à Toulon et en repart vendredi matin, a précisé le président du RCT, soulignant qu'il était resté "caché pour faire toute la préparation" de la prochaine saison.

Le retour d'Umaga n'est pas le seul gros coup annoncé par le RCT jeudi. Le club varois a dévoilé un recrutement de luxe avec l'arrivée de douze recrues parmi lesquelles le demi de mêlée international australien George Gregan, élu meilleur joueur mondial en 2001, ainsi que l'ex-demi d'ouverture néo-zélandais Andrew Merthens et l'ancien capitaine des All Blacks Anton Oliver, qui ont tous deux évolué avec Umaga sous le maillot noir.

Concernant les entraîneurs, le RCT a reconduit Jean-Jacques Crenca comme responsable des avants et nommé Jean-Martial Cottin, l'entraîneur des espoirs du club, comme reponsable des lignes arrières.

"Maintenant, il n'y a plus qu'à..., mais ce n'est pas toujours le plus facile", a estimé M. Boudjellal, qui chiffre à huit ou neuf le nombre de clubs en concurrence avec le RCT pour la montée dans l'élite.

La président toulonnais a par ailleurs annoncé jeudi la venue d'un gros partenaire italien, le groupe Italtelo, qui devrait injecter 1,25 M EUR pour la saison à venir. M. Boudjellal a indiqué qu'il restait majoritaire dans le capital du RCT, dont il détient 51%, contre 49% pour l'Association du RCT.

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Sport
Rallye de Grèce: Hirvonen et Grönholm aux commandes, pour trois dixièmes

Les Finlandais Mikko Hirvonen et Marcus Grönholm (Ford Focus) ont entamé en beauté le rallye de Grèce, 8e manche du Championnat du monde des rallyes (WRC), lors de la super-spéciale disputée jeudi soir à l'hippodrome de Markopoulo, près d'Athènes.
Le Finlandais Marcus Grönholm au volant de sa Ford Focus, le 19 mai 2007 à Olbia


ATHENES (AFP) - 31 mai 2007 | 20H03


Le Français Sébastien Loeb (Citroën C4) n'a pu prendre que la 3e place de ce sprint d'ouverture, mais à 3/10 seulement d'Hirvonen, grand amateur de ce genre d'exercice en circuit fermé, avec bosse comprise.Lors de l'affrontement direct entre Grönholm, vainqueur l'an dernier, et Loeb, vainqueur en 2005, le leader finlandais du Championnat du monde a pris le meilleur sur son grand rival alsacien, mais pour 1/10 seulement.

L'hippodrome de Markopoulo fait partie d'un complexe ultra-moderne où ont eu lieu les épreuves d'équitation des jeux Olympiques d'Athènes, en 2004. Un cadre beaucoup plus champêtre que le stade olympique où avait lieu, sur bitume, la super-spéciale d'ouverture ces deux dernières années.

Cette fois-ci, la piste de 3,2 km en terre battue, tracée au coeur de l'hippodrome, était bien dans l'esprit du rallye de l'Acropole, pour le plus grand plaisir de quelques milliers de spectateurs et invités du grand pétrolier qui parraine les Ford Focus officielles.

Le rallye devait vraiment commencer vendredi matin, avec huit spéciales et plus de 100 km chronométrés au menu de la journée dans les environs d'Athènes. Deux autres passages sont prévus ce week-end sur la piste de l'hippodrome où le rallye se terminera dimanche en début d'après-midi.

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Duval 12e de la super-spéciale d'ouverture

François Duval et son co-pilote Jean-Francois Elst.

Le pilote belge François Duval (Skoda Fabia) s'est classé 12e au terme de la première épreuve spéciale du rallye de Grèce, 8e manche (sur 16) du Championnat du monde des rallyes (WRC), une super-spéciale (ES1) disputée ce jeudi soir sur un parcours de 3,2 kilomètres dans l'hippodrome de Markopoulo, près d'Athènes.

Le Finlandais Mikko Hirvonen (Ford Focus) a pris la tête de l'épreuve devant son compatriote Marcus Grönholm (Ford Focus), deuxième à 2 dixièmes de seconde. Le Français Sébastien Loeb (Citroën C4) est troisième à 3/10e.

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La balade de santé de Roger Federer

La balade de santé se poursuit pour Roger Federer à Roland-Garros, dont il a atteint vendredi les 8e de finale après trois premiers tours expédiés au pas de charge.

Un tableau de plus en plus clair
Vendredi, le N.1 mondial n'a laissé que cinq jeux à l'Italien Potito Starace (6-2, 6-3, 6-0) pour prendre rendez-vous avec le Russe Mikhail Youzhny, qu'il a battu neuf fois en neuf rencontres, dont deux fois en 2007. Le Français Paul-Henri Mathieu s'est qualifié pour le troisième tour en battant son compatriote Gilles Simon en quatre sets 3-6, 6-4, 6-1, 7-6 (7/2). Il rencontrera le Russe Igor Andreev. Sur ses trois premiers matches, le Suisse, 25 ans, n'aura été chatouillé qu'à une seule reprise, à la fin de son troisième set face au Français Thierry Ascione mercredi soir. Après avoir gâché deux balles de match à 5-4, Federer a été poussé jusqu'au tie-break par un Ascione survolté, avant de mettre fin à la plaisanterie (6-1, 6-2, 7-6). Son premier tour, face à l'Américain Michael Russell n'aura été qu'une formalité (6-4, 6-2, 6-4). Pas évident dans ces conditions de tirer des enseignements pour la suite. Le Français Paul-Henri Mathieu s'est qualifié pour le troisième tour en battant son compatriote Gilles Simon en quatre sets 3-6, 6-4, 6-1, 7-6 (7/2). Il rencontrera le Russe Igor Andreev.

Jankovic fait forte impression
Chez les femmes, Jelena Jankovic, une des joueuses réputée les plus souriantes du circuit, ne voit aucune raison de se priver, surtout après sa victoire sur Venus Williams vendredi à Roland-Garros. "J'essaie de rester relax. C'est ma personnalité. Pourquoi ne pas sourire quand on fait un beau point ?", a dit la Serbe après s'être sortie en trois sets 6-4, 4-6, 6-1, d'un des troisièmes tours les plus difficiles du tableau. La bonne humeur de Jankovic, l'une des joueuses de l'année avec ses trois titres, dont deux sur terre battue (Charleston, Rome), s'explique aussi par la présence dans les tribunes d'un des clans les plus nombreux et les plus démonstratifs du circuit. "Il y a mon agent, mon sparring partner, des amis, mon chargé de communication... Mon groupe, c'est le seul qui fasse autant de bruit. Ils rient, ils plaisantent tout le temps. Par rapport à d'autres, on dirait un peu des clowns", a reconnu la joueuse de 22 ans. En huitièmes de finale, Jankovic rencontrera la Russe Elena Dementieva, l'ancienne finaliste (2004), en panne de résultats ces derniers temps, ou la Française Marion Bartoli (N.18).

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Iban Mayo remporte la 19e étape du Tour d'Italie

Iban Mayo renoue avec le succès dans un grand tour en remportant sous le déluge la 19e étape du Giro.

L'Espagnol Iban Mayo (Saunier Duval) a remporté en solitaire la 19ème étape du 90ème Tour d'Italie cycliste (ProTour), disputée vendredi sur la distance de 178 kilomètres entre Trévise et Terme di Comano.

Il a en effet devancé les Italiens Giovanni Visconti (QuickStep Innergetic) et Marco Marzano (Lampre), respectivement 2ème et 3ème à 43 secondes en 1:04. Mario Aerts (Predictor-Lotto) s'est classé 6ème à 2:54, derrière le Danois Michael Rasmussen (Rabobank), 4ème à 1:08, et le Russe Evgeni Petrov (Tinkoff), 5ème dans le même temps. L'Italien Danilo Di Luca (Liquigas) a conservé le maillot rose de leader à deux jours de l'arrivée à Milan. Il précède le Luxembourgeois Andy Schleck (Team CSC) et son compatriote Gilberto Simoni (Saunier Duval-Prodir), double vainqueur de l'épreuve en 2001 et 2003.