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Top 14 de rugby: le Stade Français bat Biarritz et va en finale

Le Stade Français a compensé de grosses lacunes en mêlée fermée pour battre Biarritz, double tenant du titre (18-6) vendredi à Bordeaux en demi-finale, et se hisser en finale du Top 14 de rugby.
Le joueur du Stade Francais David Skrela (g) poursuivi par le joueur de Biarritz Romain Cabannes, en demi-finale du Top 14, à Bordeaux, le 1er juin 2007


BORDEAUX (AFP) - 01 juin 2007


Eliminés en quarts de finale de Coupe d'Europe par les Anglais de Northampton, les Biarrots achèvent leur saison sans le moindre titre, contrairement aux deux saisons précédentes, où ils avaient été sacrés champions de France."No scrum, no win" (pas de mêlée, pas de victoire). Cette règle sert de vade-mecum à tous les apprentis joueurs en Grande-Bretagne. Et le Stade Français, dont le dernier titre remonte à 2004, s'est appliqué à faire mentir cette loi intangible du jeu.

Difficile pourtant de compenser l'absence des deux piliers internationaux Sylvain Marconnet et Pieter De Villiers. L'Argentin Pedro Ledesma, titularisé sur le flanc droit de la mêlée, a passé une soirée cauchemardesque. Martyrisé par son opposant direct Petru Balan, il a pris l'eau, entraînant la mêlée parisienne dans le naufrage, même si le N.8 Pierre Rabadan accomplit des miracles, en contrôlant la plupart des sorties du ballon.

Mais les Parisiens ont parfaitement su compenser cette faiblesse structurelle. En empruntant la voie des airs, via de grandes chandelles de Juan Martin Hernandez, ou Nicolas Jeanjean, titularisé à l'arrière. Mais aussi en jouant à la main, autour de Juan Martin Hernandez, titularisé à l'ouverture alors que David Skrela avait glissé au centre.

Et pourquoi pas en tentant des drops ? Trois au total, ratés par Hernandez au fil du match.

Assis sur des bases solides (mêlée, défense), les Basques se sont réfugiés dans un jeu d'attente, en attendant les fautes parisiennes. Tactique payante jusqu'à la mi-temps ! Au gré d'une première période peuplée de maladresses et fautes en tous genre, Dimitri Yachvili passa deux pénalités, contre une seule à David Skrela (6-3).

Mais les Parisiens persistèrent dans leur option au cours des quarante dernières minutes, cherchant des solutions partout, au près, au large, ou en l'air. Et surtout, ils apportèrent une touche supplémentaire de dynamisme, avec l'entrée du virevoltant Radike Samo en deuxième ligne. Sur sa première intervention, il termina derrière la ligne, après un crochet intérieur sur Romain Cabannes (11-6, 56e).

Cet essai sonna le grand réveil du Biarritz olympique, qui troqua son rigorisme pour le mouvement. Mais la défense parisienne, même amputée de Juan Martin Hernandez, exclu temporairement (59e), ne concéda pas le moindre espace.

Et surtout, les Parisiens saisirent l'unique occasion qui se présenta. Un ballon abandonné par Marcelo Bosch aux mains de Brian Liebenberg, fut converti en essai soixante mètres plus loin (74e). Fermez le ban ! Les Parisiens étaient en finale !

Le Biarritz olympique, sacré en 2005 et 2006, abandonnait son titre, laissant le Stade Français se hisser en finale, le samedi 9 juin (20h45), face au vainqueur de l'autre demi-finale, qui opposera le Stade Toulousain à Clermont, samedi (17h15) à Marseille.

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Godwin Okpara condamné à 13 ans de réclusion, son épouse à 15 ans

Godwin Okpara, ex-footballeur du Paris Saint-Germain (PSG), a été condamné vendredi à 13 années de réclusion criminelle et sa femme à 15 ans par la cour d'assises des Yvelines devant qui ils comparaissaient pour avoir violé, torturé et asservi leur fille adoptive.
Godwin Okpara, alors défenseur du PSG le 20 juillet 1999 au Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye
VERSAILLES (AFP) - 01 juin 2007 | 20H31


La belle-mère de l'ancien défenseur du PSG a été condamnée à cinq ans de prison dont un an ferme.Les jurés, après un court délibéré de deux heures, sont allés plus loin que les réquisitions de l'avocate générale qui avait demandé des peines de dix à douze ans envers les époux.

pas suffisant............................bien fait pour leurs gueules.........

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Finale Coupe Louis-Vuitton: Team New Zealand remporte la 1re manche contre Luna Rossa

Emirates Team New Zealand a remporté vendredi la 1re manche de la finale de la Coupe Louis-Vuitton contre Luna Rossa en contrôlant parfaitement la course après avoir évité le piège du pré-départ.
Les bateaux Emirates Team New Zealand et Luna Rossa (g) lors de la 1ère manche de la finale de la Coupe Louis Vuitton, le 1er juin à Valence


VALENCE (AFP) - 01 juin 2007


Les Néo-Zélandais, en plus de prendre l'avantage au tableau d'affichage, ont pris un petit avantage psychologique alors que les Italiens arrivaient avec un gros moral après leur éclatante victoire en demi-finale contre BMW Oracle (5-1).Les deux bateaux sont partis à égalité et sont restés côte à côte jusqu'à une petite bascule du vent à droite dont a su profiter l'équipage de NZL 92.

Le barreur Dean Barker et ses équipiers ont ensuite résisté aux assauts du bateau italien.

"Ils ont fait un très bon travail pour rester au contact", a reconnu le "Kiwi" Tony Rae, membre de la cellule arrière de Team New Zealand.

"Ils ont très bien défendu leur position", a déclaré le Brésilien Torben Grael, tacticien de Luna Rossa, grand artisan avec le barreur australien James Spithill de la déculottée infligée aux Américains en demi-finale.

"Nous avons fait une bonne régate mais ils en ont fait une meilleure", a ajouté le marin brésilien, détenteur de cinq médailles olympiques.

Dean Barker a aussi su contrôler dans la phase de pré-départ l'agressivité du jeune James Spithill, qui avait donné une leçon à l'expérimenté Chris Dickson, ex-skippeur-barreur de BMW Oracle Racing.

"Dean a fait un super travail lors du départ", a souligné Ray Davies, stratégiste de Team New Zealand.

Les conditions de navigation étaient très bonnes sur le plan d'eau de Valence. Le vent soufflait de 11 à 14 noeuds au départ avant de tomber à 10-12 pendant la régate.

Il y a toutefois eu une vingtaine de minutes de retard en raison d'un vent trop instable vers 15h00 (13h00 GMT).

Le bateau néo-zélandais s'est imposé de huit secondes et la course a été tout le temps très serrée avec des deltas de 12, 9 et 11 secondes aux marques 1, 2 et 3.

Pour la première fois depuis les demi-finales, Luna Rossa n'était pas en tête à la première bouée au vent.

Team New Zealand mène désormais 2-1 dans les confrontations avec le challengeur italien depuis le début de la Coupe Louis-Vuitton. Luna Rossa avait remporté la 9e manche du round-robin 1, de 48 secondes, et les "Kiwis" s'étaient vengés lors du second round-robin, vainqueurs de 36 secondes.

"Ce qui est positif pour Luna Rossa c'est que nous avons bien bossé", a avancé Andrew Taylor, wincheur néo-zélandais de Luna Rossa. "Demain (samedi) sera un autre jour".

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Rallye de Grèce: Grönholm devant, Loeb et les autres à un jet de pierre

Le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus) a pris la tête vendredi du rallye de Grèce, 8e manche du Championnat du monde WRC, mais avec à ses trousses un peloton de cinq pilotes, dont Sébastien Loeb (Citroën C4), regroupés en moins de 2 secondes.
Le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus) au rallye de Grèce, le 1er juin 2007


ATHENES (AFP) - 01 juin 2007


Au terme de la 1re étape, Grönholm, vainqueur à Athènes l'an dernier, devançait de 8 secondes 3/10 le Norvégien Petter Solberg, suivi à 7/10 par l'Australien Chris Atkinson sur l'autre Subaru Impreza officielle, et à 7/10 de plus par Loeb.Le triple champion du monde français a mal commencé la journée, par un tête à queue dans l'ES2, 12 secondes de perdues et une 7e place provisoire. Il l'a bien terminée, par un temps scratch dans l'ES8 synonyme de 4e place provisoire en rentrant au parc d'assistance de l'hippodrome de Markopoulo.

"Sur le papier, ce n'est pas brillant, mais on n'est qu'à deux secondes de la 2e place et neuf secondes de la première, donc ce n'est pas si mal", a résumé Loeb vendredi soir. Il avait perdu du temps vendredi matin parce qu'il devait balayer la piste, deux minutes derrière Grönholm parti en leader du championnat du monde, mais ce n'était pas la seule raison.

"Dans la première spéciale de ce matin, on n'était pas dans le rythme. C'était très glissant, très étroit. Je ne voulais pas prendre de risque, pas faire une faute tout de suite après la Sardaigne. J'ai fait un petit tête à queue dans une épingle. A l'arrivée, l'addition était déjà chère", a expliqué Loeb.

Tout l'après-midi, Loeb a donc dû batailler dans sa C4 rouge pour reprendre du terrain à Grönholm, son objectif principal, mais aussi aux deux Subaru bleues et jaunes qui n'avaient pas été à pareille fête depuis très longtemps.

Parti en pneus plus durs vendredi matin, Atkinson a profité au mieux de sa position sur la route et signé le meilleur temps dans l'ES3 et l'ES4, imité dans l'ES5 par Solberg. Il menait à la pause de 13h00 devant son champion du monde de coéquipier, vainqueur en Grèce en 2004.

La deuxième boucle a été moins favorable aux Subaru, la piste étant balayée, Grönholm et Loeb bien réveillés, et tous les pilotes ayant choisi les mêmes gommes. Mais Atkinson et Solberg sont restés jusqu'au bout dans le trio de tête de cette première étape, avec une marge d'erreur réduite à néant par le forcing de Loeb.

Avec Mikko Hirvonen, sur l'autre Focus de pointe, 5e à 6/10 de Loeb, et Dani Sordo, sur l'autre C4, 6e à 4/10 d'Hirvonen, ça faisait six pilotes de pointe en un peu plus de dix secondes, après 100 km de spéciales.

"La bagarre, c'est bien pour l'intérêt du rallye, mais attendez demain car ça risque de ne pas être la même histoire": Grönholm, Solberg et Loeb, lucides, ont dit exactement la même chose au sujet de la 2e étape, et surtout de la spéciale de 48 km (ES10, ES14) qu'ils devront parcourir deux fois samedi.

"Il peut y avoir des écarts, il va falloir arriver au bout, et au rythme où ça roule on ne peut pas se permettre d'assurer sur les pierres, les cailloux, les machins, donc il faudra avoir un peu de chance", a ajouté Loeb au sujet de cette spéciale-marathon.

L'Alsacien parle en connaissance de cause car l'an dernier il avait perdu ce rallye de l'Acropole sur une pierre mal placée. En Grèce, les vieilles pierres font toujours de bonnes histoires.

[Big Horn]

Envoyé par Norton

les pierres, les cailloux, les machins

Les pires c'est les machins ,c'est terrible un machin

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Mauresmo éliminée par sa bête noire

Lucie Safarova a une nouvelle fois battu la Française.

Amélie Mauresmo, bien qu'en manque de rythme, a une nouvelle fois échoué sur ses terres.

La Française Amélie Mauresmo (WTA 4/N.5) a été éliminée au troisième tour de Roland-Garros en deux sets 6-3, 7-6 (7/3) par la Tchèque Lucie Safarova (WTA 29/N.25), la joueuse qui l'avait déjà battue en janvier à l'Open d'Australie, 1e épreuve du Grand Chelem. Consultez tous les résultats de Roland Garros sur notre application.

Les deux manches se sont déroulées à peu près selon le même scenario. Mauresmo a mené à chaque fois 3 jeux à 0 avant de flancher. Mauresmo avait dû arrêter sa saison pendant deux mois après avoir subi l'ablation de l'appendice en mars. Elle n'avait joué que sept matches de préparation en trois tournois depuis sa reprise début mai. "Je suis déçue parce que j'ai mené dans les deux sets et je n'ai pas su enfoncer le clou et lui garder la tête sous l'eau. Il n'y a pas eu de miracle. Je savais que ma préparation était un peu juste et ça s'est vu aujourd'hui", a dit Mauresmo.

Safavora est une gauchère âgée de 20 ans et classée 29e mondiale. Sa meilleure performance est un quart de finale au dernier Open d'Australie. C'est la huitième fois en treize participations que Mauresmo n'atteint pas la deuxième semaine de Roland-Garros. Elle n'a jamais dépassé les quarts de finale. En huitième de finale, Safarova rencontrera la Russe Anna Chakvetadze (N.9).

Simple dames (3e tour):
Ana Ivanovic (Ser/N.7) bat Ioana Raluca Olaru (Rou) 6-2, 6-0
Maria Sharapova (Rus/N.2) bat Alla Kudryavtseva (Rus) 6-1, 6-4
Svetlana Kuznetsova (Rus/N.3) bat Dominika Cibulkova (Svq) 6-2, 6-3
Patty Schnyder (Sui/N.14) bat Karin Knapp (Ita) 6-1, 4-6, 7-5
Lucie Safarova (Tch/N.25) bat Amélie Mauresmo (Fra/N.5) 6-3, 7-6 (3)
Anna Chakvetadze (Rus/N.9) bat Ai Sugiyama (Jap/N.21) 6-4, 6-4
Shahar Peer (Isr/N.15) bat Katarina Srebotnik (Slo/N.17) 6-1, 4-6, 6-3
Anabel Medina Garrigues (Esp/N.24) bat Daniela Hantuchova (Svq/N.12) 4-6, 7-6 (7/2), 7-5

Simple messieurs (3e tour):
Marco Baghdatis (Chy/N.16) bat Jan Hajek (Tch) 6-2, 6-2 abandon
Igor Andreev (Rus) bat Paul-Henri Mathieu (Fra) 7-6 (7-4), 6-0, 6-3
Carlos Moya (Esp/N.23) bat Juan Pablo Brzezicki (Arg) 6-1, 6-3, 7-5
Jonas Bjorkman (Suè) bat Oscar Hernandez, (Esp) 6-7 (3-7), 6-3, 6-0, 6-1
Rafael Nadal (Esp/N.2) bat Albert Montanes (Esp) 6-1, 6-3, 6-2
Novak Djokovic (Ser/N.6) bat Olivier Patience (Fra) 7-6 (7/2), 2-6, 3-6, 7-6 (7/4), 6-3
Lleyton Hewitt (Aus/N.14) bat Jarkko Nieminen (Fin/N.20) 1-6, 6-3, 7-5, 6-2
Fernando Verdasco (Esp) bat David Ferrer (Esp/N.12) 4-6, 7-6 (7/2), 6-3, 6-3.

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Savoldelli remporte le contre-la-montre, Di Luca toujours en rose

Paolo Savoldelli, vainqueur du contre-la-montre.

Danilo Di Luca, toujours en rose, devrait remporter demain le Giro pour la première fois de sa carrière.

Le coureur italien Paolo Savoldelli, de l'équipe Astana, a remporté ce samedi la 20e et avant-dernière étape du Tour d'Italie, un contre-la-montre de 43 kilomètres entre Bardolino et Vérone. L'Italien Danilo Di Luca (Liquigas) a gardé le maillot rose de leader à la veille de l'arrivée à Milan où il doit, sauf accident, enlever le Giro pour la première fois de sa carrière.

Savoldelli, qui a roulé à la moyenne de 49,299 km/h, a battu de 36 secondes son coéquipier italien Eddy Mazzoleni qui a assuré le doublé pour la formation Astana devant les arènes de Vérone. La troisième place est revenue au spécialiste américain David Zabriskie, distancé de 38 secondes par Savoldelli et pénalisé par une route mouillée qui a séché progressivement par la suite. Le Luxembourgeois Andy Schleck, 6e de l'étape, a repris 29 secondes à Di Luca, qui comptait un avantage de 2 min 24 sec au départ du contre-la-montre.

Au classement général provisoire, Di Luca précède désormais Schleck, un néophyte des grands tours, de 1 min 55 sec. Mazzoleni, 5e avant cette étape, est remonté à la troisième place du classement (à 2 min 25 sec) devant ses compatriotes Gilberto Simoni et Damiano Cunego.

Savoldelli, vainqueur à deux reprises du Giro (2002 et 2005), a gagné son quatrième succès d'étape dans le Tour d'Italie, son deuxième dans un "chrono" après celui de Seraing (Belgique) l'année passée. Agé de 34 ans, le Bergamasque est passé à l'intersaison de la formation américaine Discovery Channel à la suissesse Astana.

Demain/dimanche, la dernière étape conduira les coureurs de Vestone à Milan sur un parcours de 185 kilomètres, qui se conclut par un circuit final dans le centre de la capitale lombarde. (afp)

Résultats du contre-la-montre entre Bardolino et Vérone:
1. Paolo Savoldelli (Ita) en 52:20 (moy: 49.299 km/h);
2. Eddy Mazzoleni (Ita) à 0:36;
3. David Zabriskie (USA) 0:38;
4. Laszlo Bodrogi (Hon) 1:08;
5. Marzio Bruseghin (Ita) 1:16;
6. Andy Schleck (Lux) 1:28;
7. Vincenzo Nibali (Ita) 1:44;
8. Danilo Di Luca (Ita) 1:57;
9. Mikhail Ignatiev (Rus) 2:01;
10. Franco Pellizotti (Ita) 2:02;
11. Evgeni Petrov (Rus) 2:11;
12. Damiano Cunego (Ita) 2:17;
13. Giovanni Visconti (Ita) 2:18;
14. Raivis Belohvosciks (Lit) 2:21;
15. Andrei Kunitski (Blr) 2:29;
16. Jurgen Van den Broeck (BEL) m.t.;
17. Gilberto Simoni (Ita) 2:44;
18. Markel Irizar (Esp) 2:49;
19. Dario Andriotto (Ita) 2:54;
20. Yuriy Krivtsov (Ukr) 3:00
(...)

Classement général:
1. Danilo Di Luca (Ita) 87h40:45
2. Andy Schleck (Lux) à 1:55;
3. Eddy Mazzoleni (Ita) 2:25;
4. Gilberto Simoni (Ita) 3:15;
5. Damiano Cunego (Ita) 3:49;
6. Riccardo Ricco (Ita) 7:00;
7. Evgeni Petrov (Rus) 8:34;
8. Marzio Bruseghin (Ita) 10:14;
9. Franco Pellizotti (Ita) 10:44;
10. David Arroyo (Esp) 11:58;
11. Emanuele Sella (Ita) 13:08;
12. Paolo Savoldelli (Ita) 13:30;
13. Ivan Parra (Col) 14:48;
14. Leonardo Piepoli (Ita) 17:40;
15. Patxi Vila (Esp) 19:13;
16. Stefano Garzelli (Ita) 19:39;
17. Domenico Pozzovivo (Ita) 23:55;
18. Marco Pinotti (Ita)29:41;
19. Vincenzo Nibali (Ita) 31:42.
20. Mario Aerts (BEL)32:48

Loeb court toujours derrière Grönholm à l'Acropole


Grönholm a réalisé le meilleur temps dans la 10e spéciale, avec 10 secondes d'avance sur Loeb.

Loeb a connu quelques problèmes avec notamment le pneu avant droit déchiré sur toute la largeur de la bande de roulement.
Le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus) était toujours en tête du rallye de Grèce, samedi à midi, après les trois premières épreuves spéciales de la 2e étape, suivi à 19 secondes 9/10 par le Français Sébastien Loeb (Citroën C4) remonté de la 4e à la 3e place.

Ce début de 2e étape a tenu toutes ses promesses, notamment le premier passage dans la longue spéciale d'Agii Theodori (ES10, 48,8 km) que beaucoup de pilotes redoutaient, à juste titre. A leur arrivée à l'assistance délocalisée de Loutraki, en pleine campagne, beaucoup de voitures ne roulaient pas les mécaniques: pneu avant droit déchiré sur toute la largeur de la bande de roulement pour Loeb, pare-brise enfoncé pour Hirvonen, trois roues seulement sur la Subaru d'Atkinson.

"Ce sera encore pire cet après-midi au deuxième passage, quand la piste sera creusée par le premier passage de tous les concurrents", ont dit les pilotes. Pendant ce temps, leurs mécanos faisaient le minimum vital, en 15 minutes chrono, sur une simple bâche en plastique, pour que la voiture reparte, avec des pneus neufs, dans trois autres spéciales. Après un temps scratch de Grönholm dans l'ES10, avec 10 secondes d'avance sur Loeb qui avait crevé à 10 km de l'arrivée, le Français a fait le scratch dans l'ES11, mais pour 8/10 seulement.

La bonne surprise est ensuite venue du Norvégien Petter Solberg, sur la Subaru rescapée, meilleur temps dans l'ES12 où Dani Sordo (Citroën C4), alors 4e, s'est arrêté en pleine spéciale. Avant l'ES13, un sprint de 5 km sans aucun piège à côté de l'hippodrome de Markopoulo, et la pause de la mi-journée, tout restait possible pour Solberg et Loeb, Grönholm n'ayant pas creusé un écart suffisant pour lever le pied samedi après-midi. Notamment dans l'ES14, répétition de l'ES10, en pire.

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Un premier grand tour pour Di Luca

A 31 ans, l'Italien Danilo Di Luca a enlevé pour la première fois de sa carrière le Tour d'Italie cycliste qui s'est conclu dimanche à Milan par le succès au sprint de son compatriote Alessandro Petacchi dans la 21e étape.

Di Luca, qui s'était bâti jusqu'à présent un palmarès dans les classiques, a remporté son premier grand tour. Jusqu'à présent, son meilleur classement était une 4e place au Giro 2005. Le coureur des Abruzzes a devancé le Luxembourgeois Andy Schleck (bientôt 22 ans), la grande révélation de la course et le seul étranger à figurer dans les six premiers rangs du classement final. L'Italien Eddy Mazzoleni (33 ans), un lieutenant d'équipe devenu capitaine le temps d'une course mais dont la réputation est entachée par son implication dans une affaire de dopage datant de 2004, a complété le podium à Milan.

Le premier coureur de l'équipe Saunier Duval, la formation la plus en vue du Giro (quatre succès d'étape dans la montagne avec quatre coureurs différents), a terminé au pied du podium. Gilberto Simoni (35 ans), deux fois vainqueur de l'épreuve, a pris la quatrième place devant son ex-rival Damiano Cunego, le vainqueur de l'édition 2004. Il a enlevé durant la dernière semaine l'étape du Monte Zoncolan, l'une des arrivées les plus difficiles. Son jeune coéquipier Riccardo Ricco (33 ans) a gagné pour sa part la grande étape des Dolomites à une semaine de l'arrivée. Mais tant Simoni que Ricco ont eu à remercier leur coéquipier Leonardo Piepoli, qui les a laissé gagner.

Piepoli, 35 ans, n'a cessé de stupéfier son monde. De loin le plus fort en montagne, il a ramené à Milan le maillot vert du meilleur grimpeur. Quant au maillot cyclamen, qui récompense le vainqueur du classement par points, il est revenu à Petacchi, vainqueur au total de cinq étapes. A Milan, Petacchi (33 ans) a devancé de plusieurs longueurs l'Argentin Maximiliano Richeze et le champion du monde, l'Italien Paolo Bettini.

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Roger Federer se qualifie pour les quarts de finale

7SUR7 Roger Federer a égalé un énième record à l'occasion de son succès sur le Russe Mikhail Youzhny (7-6, 6-4, 6-4), dimanche, en huitième de finale à Roland-Garros: le Suisse n'était même pas au courant.

Avec cette nouvelle victoire limpide, le N.1 mondial a remporté pour la 11e fois d'affilée en Grand Chelem un match sans perdre un set, comme John McEnroe en 1984. Il avait commencé sa série à l'Open d'Australie, où il était devenu le quatrième joueur de l'histoire, le premier depuis Bjorn Borg en 1980, à remporter un "majeur" sans accroc. A Roland-Garros, il en est désormais à quatre succès en trois sets et aura l'occasion, mardi face à l'Espagnol Tommy Robredo, de devenir le seul détenteur du record.

Pas au courant
"Aaaaah bon", a commenté le Suisse lorsqu'il a eu connaissance de ce nouveau fait d'armes. A vrai dire, s'il était content de l'apprendre, il n'est pas tombé de sa chaise non plus. "Pffff, je n'étais pas au courant. Ce sont des choses qu'on ne sait pas. Mais quand ça arrive et qu'on voit que ça faisait tellement longtemps que ça n'a plus été fait, c'est toujours spécial. Mais bon, pour l'instant je suis concentré sur Roland-Garros, je ne pense pas à battre ce genre de records."

Public chaleureux
Plus que le record, Federer avait l'air d'apprécier sa relation avec le public parisien, encore très chaleureux avec le Suisse dimanche. "Oui, il se passe quelque chose. Ca avait commencé lors de ma première demi-finale contre Nadal (en 2005). Soudain, à la fin du match, tout le monde a commencé à chanter mon nom. Cela m'avait beaucoup touché."

"L'année dernière, de nouveau, ils m'ont beaucoup encouragé, a-t-il ajouté. Cette année, je pense qu'ils aimeraient que je passe ce cap Nadal ou que je gagne Roland Garros. Ils sentent que j'essaie de faire un maximum. Comme je parle un peu la langue, pas très bien, mais je me débrouille, c'est pour cela qu'ils sont peut-être plus derrière moi. J'apprécie beaucoup. Aujourd'hui, le central était plein à la fin, c'était magnifique à jouer."