Toutes New sportives autres que la moto

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Grönholm s'impose en Grèce devant Loeb et Solberg


Le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus) a remporté le rallye automobile de Grèce (rallye de l'Acropole), 8e manche du championnat du monde WRC, devant le Français Sébastien Loeb (Citroën C4) et le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza), dimanche à Athènes.

C'est la 3e victoire du Finlandais cette saison, après la Suède en février et la Sardaigne il y a 15 jours. C'est aussi sa 28e victoire dans un rallye de Championnat du monde, contre 32 pour Loeb.

Champion du monde en 2000 et 2002, chez Peugeot, Grönholm a désormais neuf points d'avance sur Loeb au classement du championnat du monde pilotes. Le WRC part en vacances studieuses jusqu'à début août. La reprise, après de nombreuses séances d'essais, est prévue en Finlande (3-5 août), sur les terres de Grönholm.

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VOILE - COUPE LOUIS-VUITTON
Team New Zealand à une victoire de la revanche

Keystone
Une poignée de supporters néo-zélandais enchantés

Le bateau néo-zélandais mène 4-0 et se rapproche d'une nouvelle confrontation avec «Alinghi»

- 05/06/2007

Un ultime succès va offrir à Team New Zealand une revanche dans la Coupe de l'America. Hier, malgré un meilleur départ et une option à droite, «Luna-Rossa» a encore montré trop de points faibles par rapport à «NZL 92»: une vitesse moindre au près et des choix contestables de son tacticien Torben Grael, qui lui ont encore coûté des secondes irrattrapables. «On a réussi à prendre un petit avantage, finalement on perd, c'est assez décevant», a réagi le Brésilien, passablement énervé par les questions à répétition sur ses options tactiques.
Tout s'est joué dans le premier bord, sur un virement mal négocié par «ITA 94», qui a ouvert la porte au bateau néo-zélandais. A ce moment là, le voilier kiwi comptait une centaine de mètres de retard, après un départ forcé sur la gauche du plan d'eau, moins venté. «Aujourd'hui, on a eu tout faux dans le début de la régate et ensuite, on a été chanceux», a commenté Ray Davies, le stratège néo-zélandais. «Mais on le voit, les choses peuvent changer rapidement», ajoutait-il. Par un vent de nord-est faible et instable, de 7 à 9 noeuds (12,6 à 16,2 km/heure), Team New Zealand, qui refaisait inexorablement son retard, grâce à une plus grande vitesse pure, passait la première bouée avec 19 secondes d'avance. L'écart en sa faveur s'accentuait dans le bord suivant au portant et grimpait à 54 secondes à la 2e bouée.
52 secondes à l'arrivée
Le 2e bord au près donnait lieu à de très nombreux virements -18 pour «NZL 92», 19 pour «Luna-Rossa» -, dans lesquels les Italiens perdaient encore du terrain. A l'arrivée, le monocoque barré par Dean Barker l'emportait de 52 secondes. «Notre bateau n'est pas lent, ce n'est pas non plus une fusée. Simplement il n'aime pas virer dans le petit temps. Donc demain on espère un changement de temps», a encore commenté Torben Grael, tacticien d'un voilier italien plus à l'aise dans des vents plus forts. «Nous n'irons pas demain sur l'eau en nous disant que c'est notre dernière chance. Nous essaierons de naviguer de façon intelligente et nous n'excluons pas des modifications techniques», a ajouté Jonathan McKee, régleur de grand-voile d'«ITA 94».
Vainqueur de l'America en 1995 et en 2000, Team New Zealand, auquel il ne manque désormais plus qu'une victoire, attend fermement de pouvoir prendre sa revanche contre le Défi suisse, qui l'avait dépossédé de son bien en 2003 en lui infligeant un 5-0 sans appel à Auckland.

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TENNIS - ROLAND-GARROS
Roger Federer brouille les cartes

Keystone
Soulagé, Roger Federer a su éteindre le début d'incendie qui le menaçait contre Tommy Robredo

L'alerte a été réelle. Et même s'il a terminé au pas de charge, le Bâlois s'est vu contraint de goûter un traitement très... terre-à-terre

Roger Jaunin - 05/06/2007
Le Matin

Oh, bien sûr, il y a cette sorte de malédiction qui veut que, Yvan Lendl excepté, aucun numéro un mondial ne parvienne à s'imposer à Roland-Garros. Et encore, le moine soldat était-il un «vrai» spécialiste de la brique pilée...
Roger Federer, lui, a beau tenter de se persuader qu'on peut à la fois venir d'une autre planète et conquérir la terre (entière), il n'appartiendra jamais à cette colonie argentino-espagnole pour laquelle toutes les places rouges du monde ne sont finalement qu'autant d'annexes de leurs propres maisons.
Sur «leur» surface
S'il est parvenu hier à s'extirper des griffes de l'un de ces terriens nés, Tommy Robredo, le... numéro un mondial aura aussi pu se convaincre qu'une éventuelle prise de pouvoir ici (aussi) ne pouvait passer que par un refus d'entrer dans le jeu de ses adversaires.
Il en sera ainsi vendredi, face à Nikolay Davydenko et - Qui sait? - peut-être dimanche, face au gagnant de la demi-finale du bas de tableau, à choisir entre Rafael Nadal, Carlos Moya, Igor Andreev et Novak Djokovic. On a là encore quatre «vrais» joueurs de terre battue, tous de solides gaillards, tous prêts à se salir les chaussettes pendant des heures et des heures, tous «affamés» par la perspective d'affronter le Maître du jeu sur une surface qui est la leur... et pas la sienne.
Roger Federer l'a dit, il est venu ici à Paris «pour remporter Roland-Garros». En quelque sorte, c'est une ambition légitime, compte tenu à la fois de sa position et de ses envies d'écrire l'histoire. Hier pourtant, et en dépit de la sécheresse avec laquelle il a expédié les deux derniers sets de sa rencontre face à Tommy Robredo, Roger Federer a aperçu le signal «danger»! Sept-cinq en sa faveur au sortir d'une première manche méchamment accrochée, mais un-six dans la deuxième, il y avait non pas véritablement le feu dans la maison, mais bel et bien un début d'incendie.
Surtout, il y avait, à l'heure des comptes, cette trahison d'une mise en jeu sur laquelle il avait construit un premier set ébouriffant et... au cours duquel il était allé chercher pas moins de quatorze points - sur seize incursions - à la volée.
Largement de quoi brouiller les cartes. Et semer le doute dans les esprits des terriens?


En sets
Paris. Internationaux de France de Roland-Garros. Deuxième épreuve du Grand Chelem (25,185 millions de francs)
Simple messieurs, quarts de finale du haut du tableau: Federer (S/1) bat Robredo (Esp/9) 7-5 1-6 6-1 6-2. Davydenko (Rus/4) bat Cañas (Arg/19) 7-5 6-4 6-4.
Simple dames, quarts de finale: Henin (Be/1) bat S. Williams (EU/8) 6-4 6-3. Sharapova (Rus/2) bat Chakvetadze (Rus/9) 6-3 6-4. Ivanovic (Ser/7) bat Kuznetsova (Rus/3) 6-0 3-6 6-1. Jankovic (Ser/4) bat Vaidisova (Tch/6) 6-3 7-5.
Juniors. Simple filles, 2e tour: Pavlyuchenkova (Rus/1) bat Vögele (S) 6-4 6-1.
Aujourd'hui (12 h): Djokovic (ser)-Andreev (Rus) suivi de Moya (Esp)-Nadal (Esp).

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KICK-BOXING
«Ça fait bizarre se se voir partout»

Florian Cella
Alain Coppey doit encore perdre près d'un kilo d'ici à samedi

Samedi à Lausanne, Alain Coppey, double champion d'Europe des super légers, affrontera l'Allemand Christian Deiss pour une couronne mondiale. Le combat est prévu en 12 rounds

Jacques Wullschleger - 05/06/2007
Le Matin

Le compte à rebours a commencé. «J'ai baissé l'intensité de mes entraînements mais la tension, ma nervosité va croissante.» Samedi, dans la nuit, peut-être vers 23 h 30, Alain Coppey, double champion d'Europe, va affronter, titre mondial des super légers version WKA en jeu, l'Allemand Christian Deiss, à la patinoire de l'Odyssée à Lausanne. Ce combat, ainsi que d'autres, est annoncé dans la ville. Des affiches ont fleuri. «ça fait bizarre de se voir partout. Il faut dire que je n'ai pas l'habitude de ça.»
Jusqu'à samedi, Alain Coppey, 34 ans, Valaisan de Conthey mais né à Lausanne, va travailler dans le vide. «Cela veut dire devant la glace. Je vais effectuer des séries, de coups et de gestes, mon entraîneur Jérôme Canabate enfilera aux mains des pattes d'ours.» A propos de ce dernier, il devenait, il y a 20 ans, presque jour pour jour, champion du monde de full-contact. «Depuis, il n'y a jamais ici de combat aussi important», souligne son élève qui aimerait bien imiter son entraîneur, son maître quelque part.
Il a aussi, le Valaisan, restreint son alimentation. «J'ai diminué toutes les portions. Je dois perdre 800 g à 1 kg.» Il est un super léger et l'aiguille sur la balance doit indiquer 63,5 kg. «Mon dernier repas, je le prendrai 6 à 7 h avant le combat», précise Coppey qui aura un oeil sur sa montre. «Au menu, des pâtes et un peu de viande blanche.» Quelques minutes avant 23 h, il dégustera du miel et mangera des fruits secs «Pour augmenter le taux de glycémie.» Le sucre rapide allant dans le sang, ça réveille le corps.
Alain Coppey ne s'est jamais aussi bien porté. «Depuis trois mois, je suis pro. ça ne m'était jamais arrivé. On sent la différence.» Mais il reprendra le travail chez Matisa - employeur qui lui a permis cette liberté - le 14 juin. Dans sa tête, le Valaisan a déjà visualisé ce que sera le combat. «Deiss a une garde très hermétique. Il faudra trouver l'ouverture.» Puis: «Mon travail est basé sur la défense car il a une bonne droite.» L'objectif? «Le match va durer 12 rounds. Dans mon esprit, c'est aller jusqu'au bout. Maintenant, si un de mes coups passe, l'atteint, pourquoi pas finir avant...»


Programme
Lausanne (patinoire de l'Odyssée)
Samedi dès 19 h
A l'affiche: des démonstrations, de la boxe thaïlandaise et des combats pros. Avec notamment Julien Canabate et Stéphane Kälin. Un championnat d'Europe de kick-boxing opposant Jérémie Canabate à Brett Healey. Un championnat du monde des super légers entre Alain Coppey et l'Allemand Christian Deiss (12 rounds de 2').
La pesée aura lieu samedi à 11 h au magasin Road House Bike, Rue de Genève 77 bis à Lausanne. Animations prévues.
Billetterie et infos. National Sporting Club, 021 625 70 00. Ou www.nsc-warriors.com.
Ou info@nsc-warriors.com

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FORMULE 1
La F1 de retour en Suisse?

Keystone

Les courses de Formule 1 devraient être à nouveau autorisées en Suisse. Par 97 voix contre 77, le Conseil national a maintenu son soutien à une initiative parlementaire qui exige la levée de l´interdiction promulguée en 1955.

- 05/06/2007
Le Matin Online

Autoriser à nouveau des courses de sports motorisés ne veut pas dire que la Suisse aura son GP de F1, ont martelé les rapporteurs de la commission. Il s´agit de lever une interdiction fondée sur un événement tragique - l´accident aux "24 heures du Mans" qui avait fait plus de 80 morts en 1955 - et sur des considérations de sécurité qui ne sont plus d´actualité, a expliqué Jean-René Germanier (PRD/VS).
En fait, il n´a pas été beaucoup question de Formule 1 lors du débat passablement animé. Seul le coeur d´Ulrich Giezendanner (UDC/AG), à la base de l´initiative parlementaire, a véritablement vibré à l´idée d´un prochain Grand Prix en Suisse. Certains partisans de la levée de l´interdiction, à l´instar de Norbert Hochreutener (PDC/BE), se sont même défendus d´être des fans de courses automobiles.
Sports motorisés
Le but est avant tout de permettre à des investisseurs privés de construire un circuit destiné aux sports motorisés en général, selon lui. On pourra y organiser des courses de voitures ou de motos, mais aussi y exercer sa conduite, a expliqué Philipp Müller (PRD/AG). L´infrastructure pourra aussi être utilisée par les fabricants suisses qui livrent actuellement des pièces pour les véhicules afin de tester leurs composants, a-t-il plaidé.
Environnement en danger
Les opposants, parmi lesquels le conseiller fédéral Moritz Leuenberger, ont surtout joué la carte environnementale. Ils ont mis en avant les nuisances engendrées par les courses motorisées, comme le bruit, la pollution de l´air ou la défiguration du paysage. "Par rapport à septembre 2004 quand l´initiative a été approuvée, le contexte a changé. Aujourd´hui, nous sommes en plein débat sur le changement climatique. Autoriser la tenue de courses de F1 en Suisse donne un signal totalement faux", a avancé Evi Allemann (PS/BE), soutenue par les Verts, une minorité du PDC et le PEV.
Pour M. Leuenberger, la priorité va aujourd´hui au tourisme durable, à la sécurité routière et à la lutte contre le réchauffement climatique. Soit tout le contraire du signal que l´on donnerait en levant l´interdiction des courses motorisées. Le ministre de l´environnement et des transports a aussi mis en doute l´impact économique d´un circuit. "A Hockenheim (D), la société chargée d´organiser le Grand Prix est endettée. Quant au Grand Prix de Spa (B), il doit être subventionné car déficitaire", a-t-il dit.
Le projet de révision de la loi sur la circulation routière a été élaboré par la commission des transports du National à la suite de l´adoption en septembre de l´initiative Giezendanner. Le Conseil fédéral lui a opposé en février 2006 une fin de non-recevoir.

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Nadal remporte le duel de frères

Carlos Moya n'a pas résisté à la puissance de son "petit frère".

Nadal reste invaincu sur la terre parisienne où il totalise désormais 19 victoires.

Moya, vainqueur en 1998, a manqué de répondant, notamment en revers, où il a commis trop de fautes.

L'Espagnol Rafaël Nadal s'est qualifié pour les demi-finales du simple messieurs des Internationaux de France à Roland Garros en prenant la mesure en trois sets de son compatriote Carlos Moya, 26e mondial, 6-4, 6-3, 6-0, mercredi à Paris.

Le duel presque fratricide entre les deux joueurs originaires de Palma de Majorque a tourné court. Il n'aura fallu que 2 heures et 2 minutes à Rafaël Nadal, numéro 2 mondial, pour rejoindre le dernier carré parisien. Double tenant du titre, Nadal rencontrera en demi-finales le Serbe Novak Djokovic, 6-ème mondial, qui n'a pas mis beaucoup plus de temps (2h12mn) pour écarter le Russe Igor Andreev, 125e au classement ATP, 6-3, 6-3, 6-3, mercredi dans son quart de finale.

Djokovic a déjà battu Nadal cette année, mais c'était à Miami sur surface dure (6-3, 6-4). Les trois autres confrontations entre les deux joueurs ont tourné à l'avantage du Majorquin (qui mène donc 3 à 1 face à Djokovic): à Roland Garros l'an dernier en quarts de finale (6-4, 6-4), et cette année, à Indian Wells sur surface dure 6-2, 7-5, et à Rome sur terre battue 6-2, 6-3. L'autre demi-finale opposera le Suisse Roger Federer (N.1), numéro 1 mondial, au Russe Nikolay Davydenko (N.4), 4e mondial.

. Résultats:
Simple messieurs
Rafaël Nadal (Esp/N.2) bat Carlos Moya (Esp/N.23) 6-4, 6-3, 6-0
Novak Djokovic (Ser/N.6) bat Igor Andreev (Rus) 6-3, 6-3, 6-3

Programme des demi-finales dames de Roland-Garros jeudi:
Court central (à partir de 14h00):
Maria Sharapova (Rus/N.2) - Ana Ivanovic (Ser/N.7)
Justine Henin (BEL/N.1) - Jelena Jankovic (Ser/N.4) FORT NADAL............

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Team New Zealand remporte la Coupe Louis-Vuitton


Emirates Team New Zealand a remporté la Coupe Louis-Vuitton à la voile en battant en finale (5 à 0) le bateau italien Luna Rossa à l'issue de la cinquième régate mercredi à Valence, en Espagne, et rencontrera dans la Coupe de l'America le détenteur suisse Alinghi.

Par 7 à 9 noeuds de vent d'est, le bateau néo-zélandais a de nouveau largement dominé son adversaire qui avait pourtant pris un très léger avantage au départ. NZL 92, en avance à chaque bouée, l'a emporté de 22 secondes. Vainqueurs en demi-finale du Desafio Espanol (5-2), les partenaires du barreur Dean Barker n'auront jamais été mis en danger par les Transalpins qui ont déçu durant cette finale, après avoir écarté BMW Oracle (5-1) au tour précédent.

Avec un bateau supérieur à ITA 94 en vitesse pure dans des conditions de vent léger (8-10 noeuds), l'équipe de Grant Dalton a réalisé des manoeuvres quasi-parfaites durant les cinq régates et toujours fait les bons choix tactiques. Emirates Team New-Zealand gagne ainsi son passeport pour le match de la Coupe de l'America où il va retrouver à partir du 23 juin Alinghi, son bourreau de la précédente édition. En 2003 à Auckland, les Néo-Zélandais, qui défendaient leur trophée, avaient été humiliés (5-0) par les Suisses qui participaient pour la première fois à l'épreuve.

De son côté, Luna Rossa, qui s'était imposé dans la Coupe Louis-Vuitton en 2000 à Auckland, avait ensuite été battu sur le même score (5-0) par le même adversaire Team New Zealand en finale de la Coupe de l'America.

Gros morceau...............................

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Kahn critiqué pour sa mauvaise humeur


Le président du Bayern Munich, Karl-Heinz Rummenigge, a critiqué dans la presse ce mercredi son emblématique capitaine et gardien de but Oliver Kahn, notamment à cause de sa légendaire mauvaise humeur."Oliver doit prendre son rôle de capitaine plus à coeur", a déclaré Rummenigge à l'hebdomadaire Sport-Bil paru mercredi.

"Je lui ai déjà dit qu'il ne pouvait pas débarquer dans le vestiaire chaque matin en faisant la tronche et propager ainsi une mauvaise ambiance", a poursuivi le dirigeant bavarois. Kahn, 38 ans, mettra un terme à sa carrière en juin 2008: l'ancien international surnommé "Vul-Kahn" en référence à son tempérament colérique, a vertement critiqué à plusieurs reprises ses coéquipiers cette saison, leur reprochant de manquer de caractère.

Le Bayern a réalisé avec sa 4e place son plus mauvais exercice depuis plus de dix ans et ne participera pas à la Ligue des champions pour la première fois depuis 1996.

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Nadal rejoint Federer en finale

Comme l'année dernière, Rafael Nadal et Roger Federer s'affronteront dimanche en finale de Roland-Garros. L'Espagnol, double tenant du titre, a sorti le grand espoir serbe Novak Djokovic, en trois sets assez faciles 7-5, 6-4, 6-2, vendredi en demi-finales.

Le N.1 mondial a en revanche connu ses premières difficultés face au Russe Nikolay Davydenko, battu en trois sets très accrochés 7-5, 7-6 (7/5), 7-6 (9/7) après avoir eu de multiples occasions. Contrairement à son futur adversaire, Nadal n'a jamais couru après le score. C'est lui qui a constamment dicté le rythme de l'échange avec son coup droit (21 gagnants). Djokovic a fait face pendant deux sets, mais n'a jamais été en mesure de faire perdre à l'Espagnol son premier set du tournoi.

Coup droit
"Je suis content de mon coup droit, il fallait faire bouger Djokovic", a expliqué le vainqueur. Nadal n'a toujours pas perdu le moindre match sur la terre battue parisienne. Il atteint la finale de Roland-Garros pour la troisième fois d'affilée. S'il s'imposait dimanche, il serait le premier à réussir le triplé depuis Björn Borg, vainqueur quatre fois d'affilée (sur six au total) de 1978 à 1981.

"Ma maison c'est à Majorque, mais c'est vrai que sur le Central de Roland-Garros, j'ai des sensations très spéciales", a-t-il dit. C'est la première fois depuis près de 30 ans et les duels entre les Australiens Rod Laver et Ken Rosewall (1968, 1969) que le tournoi se finit deux années de suite par la même affiche.

Occasions
Federer s'est imposé grâce à son incroyable capacité à sortir des coups exceptionnels aux moments importants, dans les tie-breaks ou lorsque son adversaire menait au score. Le Russe a fait souvent jeu égal dans l'échange, mais n'a jamais eu la capacité mentale de concrétiser ses très nombreuses occasions. Il a eu le break au premier set après un début de match éblouissant.

Dans le deuxième, il a servi pour le gain de la manche. Dans le troisième, il a manqué trois balles de set. "Tout peut arriver, on l'a vu aujourd'hui. J'aurai pu perdre en trois sets mais je suis revenu à chaque fois. Je savais que ça allait être difficile car c'est un excellent joueur et je ne l'avais jamais rencontré à Roland-Garros. C'est une excellente victoire pour moi avant demain", a commenté le vainqueur en sortant du court.

Exploit
Federer a ajouté un nouveau record à son impressionnante collection. Depuis Melbourne, il était à égalité avec l'Australien Jack Crawford (1933-34) au nombre de finales de Grand Chelem disputées d'affilée. Il est désormais seul en tête avec huit. Dimanche, le N.1 mondial tentera pour la deuxième année consécutive de détenir en même temps les quatre titres du Grand Chelem, un exploit que seuls deux joueurs ont réussi dans l'histoire du tennis, l'Américain Donald Budge (1938) et l'Australien Rod Laver (1962, 1969). En 2006, il avait échoué en quatre sets contre Nadal.

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Roger Federer, 1er finaliste de Roland Garros

Roger Federer a du affronter un adversaire de taille, mais s'est finalement hissé en finale.

Davydenko s'est bien battu mais n'est pas parvenu à destabiliser son adversaire.

Roger Federer s'est qualifié pour sa deuxième finale de Roland Garros d'affilée, en battant vendredi le Russe Nikolay Davydenko en trois sets très accrochés 7-5, 7-6 (7/5), 7-6 (9/7). La deuxième demi-finale oppose le double tenant du titre Rafael Nadal au jeune Serbe Novak Djokovic.

Mental
Le Suisse s'est imposé grâce à son incroyable capacité à sortir des coups exceptionnels aux moments importants, dans les tie-breaks ou lorsque son adversaire menait au score. Le Russe a fait souvent jeu égal dans l'échange, mais n'a jamais eu la capacité mentale de concrétiser ses très nombreuses occasions. Il a eu le break au premier set, après un début de match éblouissant.

Dans le deuxième, il a servi pour le gain de la manche. Dans le troisième, il a manqué trois balles de set. "Tout peut arriver, on l'a vu aujourd'hui. J'aurai pu perdre en trois sets mais je suis revenu à chaque fois. Je savais que ça allait être difficile car c'est un excellent joueur et je ne l'avais jamais rencontré à Roland Garros. C'est une excellente victoire pour moi avant demain", a commenté le vainqueur en sortant du court.

Record
Federer a ajouté un nouveau record à son impressionnante collection. Depuis Melbourne, il était à égalité avec l'Australien Jack Crawford (1933-34) au nombre de finales de Grand Chelem disputées d'affilée. Il est désormais seul en tête avec huit.

Dimanche, le N.1 mondial tentera pour la deuxième année consécutive de détenir en même temps les quatre titres du Grand Chelem, un exploit que seuls deux joueurs ont réussi dans l'histoire du tennis, l'Américain Donald Budge (1938) et l'Australien Rod Laver (1962, 1969). En 2006, il avait échoué en quatre sets contre Nadal.