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Alonso le plus rapide de la première séance d'essais libres au Canada

L'Espagnol Fernando Alonso (McLaren-Mercedes) a été le plus rapide de la première séance d'essais libres du Grand Prix du Canada de Formule 1, sixième des 17 épreuves de la saison, vendredi sur le circuit tracé dans l'île Notre-Dame de Montréal.

Le double champion du monde a bouclé le plus rapide de ses 17 tours en 1min17sec 759/1000, devançant de 208/1000 de seconde son coéquipier britannique Lewis Hamilton (20 tours). Les deux Ferrari de Kimi Räikkönen (21 tours) et Felipe Massa (21 tours) suivent de près, respectivement à 377 et 408/1000 de seconde d'Alonso.

Glissante
Comme toujours sur les circuits urbains, la piste était très poussiéreuse et donc très glissante lors de cette première séance d'essais libres, courue sous un ciel légèrement voilé mais par une température de 26°C (piste à 40°C) et qui semblait devoir grimper pour la suite de la journée.

Du coup, avant de laisser leurs adversaires moins bien lotis balayer la piste et y déposer petit à petit de la gomme (améliorant ainsi l'adhérence du bitume), les pilotes McLaren-Mercedes ont effectué un premier tour de mise en place des systèmes électroniques en tout début de séance, en saluant de la main le public déjà nombreux dans les tribunes.

Mise en place
Le Polonais Robert Kubica, victime d'un problème de moteur sur sa BMW Sauber, n'a bouclé que deux tours mais aucun chronométré. Les deux séances d'essais du vendredi ne comptant plus cette année pour le "week-end officiel de course", il pourra changer de propulseur sans être pénalisé.

Chez Williams, l'Allemand Nico Rosberg a cédé son baquet pour cette séance matinale au troisième pilote de l'écurie, le Japonais Kazuki Nakajima. Malgré ses 30 tours (seul Ralf Schumacher au volant de sa Toyota a plus tourné avec 32 boucles), le fils de l'ancien pilote de F1 Satoru Nakajima n'a obtenu que le 17e chrono à 1 sec 514/1000 du temps de référence. Rosberg retrouvera son baquet pour la deuxième séance d'essais libres, programmée de 14h00 à 15h30 (18h00 à 19h30 GMT).

[Norton]

C'est la reprise à Francorchamps avec les 12 Heures de Spa


La saison automobile reprend véritablement ce week-end sur le circuit de Francorchamps avec les 12 Heures de Spa, sommet des Belgian Touring Car Series (BTCS). Le Belcar figure également à l'affiche.

66 voitures
Pour le troisième rendez-vous des BTCS 2007, 66 voitures sont engagées pour ces 12 Heures de Spa. Sur le papier, une dizaine d'équipages peuvent prétendre à la victoire mais a priori, la plus grosse cote revient à Vosse-Bouvy-Franchi et Mollekens-Defourny Chouvel (Renault Mégane Trophy), Thiry-Radermecker-Duez (Jaguar X-Type Silhouette), Vanbellingen-Coens-Maes (BMW M3 Silhouette) voire Hemroulle-Verbergt (Audi A4 Silhouette).

Ce n'est pas un hasard si ces équipages se retrouvent aux premiers rangs du championnat après les courses de Zolder et Dijon. De ce point de vue, le tour d'horloge ardennais sera particulièrement important puisque des points seront distribués après 3 et 6 heures (la moitié du quota chaque fois) et bien entendu à l'arrivée (une distribution normale).

Un tout petit cran derrière ces cinq favoris, on pointera Horion-Dermont-Kuppens, Fumal-Schroyen-Soulet et Hallyday-Gosselin-Kelders (tous sur Renault Mégane Trophy), Stéveny-van de Wauwer et Greensall-Dockerill (Peugeot Silhouette) et Moonens-Redant Vandermaesen (BMW M3 Silhouette).

Lutte
La lutte s'annonce également très ouverte dans les diverses classes, notamment en T3 entre les BMW M3 de Hardman-Leventis, Meloni-Meloni-Venturi, Qvick-Jonckheere Colman et Barthe-Dumont-Schmit, mais plus encore en T2 où une quinzaine de Renault Clio seront opposées à des Opel Astra, Honda Civic, Peugeot 206 et VW Golf.

On notera encore la présence dans la liste des engagés d'une petite VW Lupo à moteur hybride (biodiesel-électricité) ainsi que de la BMW 120d très affûtée de Beliën-Cuyvers, une voiture dont la faible consommation pourrait constituer un argument de poids dans cette épreuve de longue haleine.

Autre paramètre important, la gestion des arrêts au stand. On annonce en effet des averses orageuses, tant vendredi lors des essais que samedi durant la course. Les prétendants à la victoire devront donc aller vite mais aussi se montrer fin stratèges.

Le timing
Vendredi 8 juin
09h00-10h00: essais libres 12 H Spa
10h10-10h55: essais libres Belcar
11h05-11h35: essais libres Formule Ford
11h45-13h15: essais qualificatifs 1 12 H Spa
13h35-14h20: essais qualificatifs 1 Belcar
14h30-15h00: essais qualificatifs 1 Formule Ford
15h10-16h40: essais qualificatifs 2 12 H Spa
17h00-17h40: essais qualificatifs 2 Belcar
18h00-18h30: course 1 Formule Ford

Samedi 9 juin
09h00-09h15: warm up Belcar
09h25-09h50: warm up 12 H Spa
10h10-10h40: course 2 Formule Ford
11h00-13h05: course Belcar (125 min)
14h00: départ 12 Heures de Spa

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KICK-BOXING
Alain Coppey, prêt pour frapper un grand coup

D. Favre
Alain Coppey.

Alain Coppey a tout mis de son côté pour réaliser son rêve, notamment une préparation physique d'enfer aux Etats-Unis

Pascal Busset - 08/06/2007
Le Matin Bleu

Il faut dire qu'à 34 ans, le Valaisan entame ce qui pourrait être le dernier round de sa carrière. Une couronne mondiale serait donc un magnifique... couronnement.
Pour cela, il faudra faire des misères à Christian Deiss, 25 ans, un Allemand qualifié de «très solide». Le combat, version WKA (World Kick-Boxing Association), est prévu en 12 reprises de deux minutes à l'espace Odyssée à la patinoire de Malley, à quelques encablures du National Sporting Club, où Alain Coppey s'entraîne sous la férule de Jérôme Canabate. Lequel, avant de soutenir son poulain, jettera un oeil aiguisé et avisé sur deux autres combats prévus lors de cette riche soirée.
Ses deux fils monteront aussi sur le ring: Julien boxera contre le Français Farid Chebabha, Jérémie disputera un championnat d'Europe de kick-boxing contre l'Anglais Brett Healey. Rendez-vous donc à Malley pour un événement qui risque fort de frapper les esprits.
Demain dès 19 h (le combat Coppey-Deiss devrait avoir lieu vers 23 h 30).
Billets: National Sporting Club: 021/625.77.00. Prix: de 15 à 30 fr. (gratuit pour les -16 ans)

Je vais certainement y aller, c'est à côté de chez moi.........

[viriginie]

RUGBY: France - Nouvelle Zélande. (2e test match)

Une véritable leçon de rugby. La plus grosse défaite de l'histoire du rugby français. Les All Blacks ont infligé aux hommes de Bernard Laporte leur deuxième défaite en une semaine. Dans un stade de Wellington comble, le XV de France n'a rien pu faire face à la puissance des Néo-Zélandais (61-10).

Les Bleus passent la première pénalité du match, avant de prendre l'eau. Le jeu bien léché des Blacks ne laissent aucune chance au Français, qui encaissent quatre essais en première période. 30-3 à la mi-temps, la messe est déjà dite...

De retour des vestaires, le XV de France essaye de mieux occuper le terrain, mais la marée noire prend une nouvelle fois le dessus. Les Kiwis marquent cinq nouveaux essais, et dominent outrageusement la fin de match. Les Bleus, comme la semaine passée, sauvent l'honneur grâce à un essai en contre de Nicolas Laharrague. Une bien maigre consolation pour le sélectionneurBernard Laporte et ses joueurs.

A trois mois du début de la Coupe du monde en France, la tournée des Bleus n'a rien de rassurante. Même si le XV tricolore était expérimental, il y a un monde d'écart entre la Nouvelle-Zélande et la France. Les Kiwis, physiquement et techniquement au dessus, seront les hommes à battre lors du Mondial. Bernard Laporte et son staff ont encore beaucoup de travail.

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AUTOMOBILISME - GP DU CANADA
Hamilton: de plus en plus fort

Jad Sherif
Lewis Hamilton a réussi l'exploit de signer la pole alors qu'il n'avait jamais tourné sur le circuit Gilles-Villeneuve avant ce week-end

Le jeune Britannique s'empare de la pole position pour la première fois de sa carrière. Quelle joie, quel sourire! Lewis Hamilton était sur une autre planète au moment de descendre de sa McLaren. Nouvel objectif: une première victoire

Luc Domenjoz - 09/06/2007
Le Matin Dimanche

Inconnu il y a encore trois mois, Lewis Hamilton, aujourd'hui, est déjà une star. A 22 ans, le Britannique est devenu l'idole de toute l'Angleterre, mais son aura ne se limite pas à la seule Albion. A Montréal, il figure en couverture de plusieurs magazines, et en ville, sa photo trône dans bon nombre de vitrines.
Hier, le jeune pilote McLaren a fait un pas de plus dans sa légende en signant la première pole-position de sa carrière, alors qu'il n'en est pourtant qu'à son sixième Grand Prix. Et alors qu'il n'avait jamais tourné sur le circuit Gilles Villeneuve avant ce week-end.
Premier virage décisif
Il y a de quoi se montrer heureux. «C'est une journée fantastique, c'est un week-end fantastique, et l'écurie a fait un travail fantastique», s'enthousiasmait-il. Avant de rassembler un peu ses esprits pour la traditionnelle conférence de presse: «La voiture était docile, les pneus parfaits, mais j'ai vraiment dû aller à fond, j'ai dû tout donner pour signer le meilleur chrono. Ce n'est pas facile quand vous avez un double champion du monde juste derrière vous.»
Un double champion du monde (Fernando Alonso, son coéquipier) qui aurait pu ravir la pole s'il n'avait commis une petite erreur à l'épingle, au fond du circuit. Car jusque-là, les pointages partiels montraient que l'Espagnol était plus rapide que le Britannique. «Malheureusement, je suis sorti un peu large de l'épingle, admet Fernando Alonso. Je suis passé dans le gravier, et j'ai perdu environ trois dixièmes. Comme je savais que c'était fichu, j'ai levé le pied.»
Pole-position en poche, Lewis Hamilton peut désormais rêver à la victoire: «Partir en pole, c'est une nouvelle expérience pour moi», poursuit-il. «Le plus important, ce sera de franchir le premier virage devant, puis d'y rester. La course sera longue, on verra.»
Lewis Hamilton a déjà réussi l'exploit de terminer les cinq premiers Grands Prix de sa carrière sur le podium. Pour compléter son palmarès, il lui manque encore une victoire. Il est prêt, et compte bien décrocher son premier Grand Prix dès cet après-midi.
Fernando Alonso, l'actuel leader du championnat du monde, va tout faire pour l'en empêcher. En quelques semaines, Lewis Hamilton est vraiment devenu sa bête noire...

[Norton]

TENNIS - ROLAND-GARROS
Rafael Nadal, sur la terre comme au ciel

Keystone
L'Espagnol a vraiment joué comme un Dieu sur la brique pillée parisienne. Un véritable état de grâce, en quelque sorte...

Le jeune joueur de Majorque a (encore) battu Roger Federer sur le central parisien. Pour remporter son troisième titre de rang. Et aujourd'hui plus que jamais, il semble intouchable sur la terre battue

Roger Jaunin - 10/06/2007
Le Matin

Il va falloir s'y faire: Rafael Nadal est intouchable sur terre battue. Rien que cette année, en l'espace d'à peine deux mois, le jeune joueur de Majorque - 21 ans depuis tout juste une semaine - a remporté 26 des... 27 matches qu'il a disputés sur cette poudre ocre qui sied si bien à son teint, le dernier en date hier, sur «son» central de Roland-Garros et face à Roger Federer.
Numéro un mondial depuis plus de trois ans, «patron» du jeu sur toutes les autres surfaces, le Bâlois avait voulu trouver à travers sa récente victoire sur son rival, à Hambourg, des raisons d'espérer inverser la tendance. Peu nombreux, alors, avaient été ceux qui avaient cru bon de prêter l'oreille aux propos d'un Nadal qui s'était dit «fatigué» par un enchaînement de matches quasi démentiel, marathon agrémenté de quelques détours du côté de l'Espagne... où il s'en était allé tourner quelques spots publicitaires.
Une bonne semaine de repos lui aura suffi pour rejoindre Paris l'esprit serein, le muscle «revitaminé», et pour aligner pas moins de six adversaires en l'espace de dix jours... sans concéder le moindre set. Bref, l'Espagnol avait «fait le job», ne restait plus qu'à conclure...
Discours quotidien
A la veille de la finale, Rafael Nadal était apparu ni plus ni moins stressé qu'à l'accoutumée.
Et c'est tout juste si la forte colonie de journalistes espagnols présente à Paris avait dû un peu insister pour lui arracher quelques-unes de ces banalités dont le joueur espagnol - sans doute par soucis de ne vexer personne - fait son discours quotidien. Mais en parlant d'«une finale comme les autres», Rafael Nadal avait fait passer le message: «Je suis prêt à défier n'importe qui n'importe où, je n'ai peur de personne... et encore moins ici, chez moi!».
Or, c'est précisément en conquérant que le double tenant du titre s'est présenté à ce nouvel examen, d'autant plus piégeux que le public tout entier, ou presque, avait pris fait et cause pour le... plus faible, un certain Roger Federer.
Et c'est en vainqueur qu'il en est ressorti au terme d'une rencontre longue de quatre sets, trois heures et dix minutes de jeu, non sans avoir concédé son ultime manche de la quinzaine. Sans oublier, au passage, et pour la troisième fois en trois ans, de maculer le dos de son T-shirt de cette poudre ocre sur laquelle il est «vraiment» le meilleur joueur du monde.
Dix balles de break
Il n'est pas interdit de se demander ce qui se serait passé si Roger Federer était parvenu à convertir ne serait-ce que l'une des dix (!) balles de break qu'il s'était procuré au cours du premier set. Ou si encore il avait opté pour une tactique moins «conventionnelle» et, qui sait?, plus apte à dérégler la mécanique d'en face.
Mais il n'est pas interdit non plus de penser que si Roger Federer battra la quasi-totalité des records établis avant lui, Rafael Nadal, lui, est parti pour faire aussi bien, si ce n'est mieux que Björn Borg, six fois vainqueur à Paris.


En sets
Paris. Internationaux de France à Roland-Garros. Deuxième épreuve du Grand Chelem (25,185 millions de francs/terre battue).
Finale du simple messieurs: Rafael Nadal (Esp/2) bat Roger Federer (S/1) 6-3 4-6 6-3 6-4.

[Norton]

FORMULE 1 - GP DU CANADA
Lewis surmonte tous les pièges




Quel Grand Prix! Quatre neutralisations derrière la voiture de sécurité, un nombre incroyable de sorties de route, et un vainqueur inédit: Lewis Hamilton

Luc Domenjoz - 10/06/2007
Le Matin

Avant que le Grand Prix du Canada n'ait lieu, samedi, plusieurs pilotes s'étaient plaints de la configuration du circuit de Montréal, dont le tracé est bordé de murs de béton qui le rendent relativement dangereux, et qui ne facilitent pas l'intervention des secours en cas d'accident.
Ils ne croyaient pas si bien dire. Hier, la course n'a été qu'une succession de rebondissements, de sorties de routes et de neutralisations derrière la voiture de sécurité.
Il n'y a guère que Lewis Hamilton et Nick Heidfeld, qui se sont emparés des deux premières places dès le premier virage, pour avoir navigué tranquillement au fil des 70 tours de cette course.
Au départ, le jeune Britannique parvint à résister à Nick Heidfeld, mais Fernando Alonso, qui l'attaquait par l'extérieur, fut contraint de passer par le gazon du premier virage et se retrouva derrière la BMW Sauber. L'Espagnol, dès lors, ne fit que perdre du terrain sur son coéquipier, effectua plusieurs sorties de route et termina modeste septième.
C'est au moment des premiers ravitaillements que la course a commencé à devenir quelque peu chaotique: la sortie de route de l'Allemand Adrian Sutil, sur Spyker, au 22e tour, puis la grosse frayeur de la course, l'accident de Robert Kubica, au 27e tour (lire encadré), suivi de celui de l'autre Spyker de Christijan Albers, au 48e tour, et enfin du flirt de Vitantonio Liuzzi avec le fameux «mur du Québéc» bordant la dernière chicane, au 54e tour, entraînèrent à chaque fois la neutralisation de la course derrière la voiture de sécurité.
A travers ces événements, Lewis Hamilton parvint à conserver son calme, et surtout à maintenir la pression de ses pneus - un exercice toujours difficile, au ralenti, derrière la voiture de sécurité. Ce qui lui permit de survoler ces incidents sans quitter la tête du Grand Prix.
Au championnat, cette première victoire, ainsi que le fait que Fernando Alonso ne termine que septième propulse le jeune Britannique en tête du championnat du monde, avec huit points d'avance sur son coéquipier.
Soit un écart confortable, même s'il reste onze Grands Prix à disputer. Et si Lewis Hamilton remportait son premier championnat du monde dès cette saison?


Hamilton: «Je dois me pincer tous les jours!»
Première victoire, première pole, en tête du championnat du monde... que demander de plus?
C'est incroyable, je me sens sur une autre planète, c'est fantastique. Tout est merveilleux dans cette histoire, et je dois me pincer presque tous les jours. D'abord, il y a eu mon premier test de la voiture, puis mon premier Grand Prix, mon premier podium, ma première pole, et aujourd'hui ma première victoire. Je ne sais plus comment je m'appelle.
Qu'avez-vous ressenti au moment de franchir la ligne d'arrivée?
J'ai hurlé dans mon casque, je voulais arrêter la voiture là, sur la ligne, pour sauter dans les bras des gens de l'équipe. Les derniers tours ont été épouvantablement longs, je tournais de plus en plus lentement. Le défi, c'était de ne commettre aucune erreur, d'autant que mon volant commençait bizarrement à tirer à gauche.
Après cette première pole et cette première victoire, quel est votre prochain objectif?
(il réfléchit) Mmmh, évidemment, le rêve ultime serait de remporter le championnat du monde. Mais il faut être réaliste, tout n'ira pas toujours tout seul. Après une période facile, je devrai faire face à des coups durs. J'espère qu'ils n'arriveront jamais, mais ils sont inévitables.
Le point
Formule 1. Montréal. Grand Prix du Canada: 1. Hamilton (GB), McLaren-Mercedes. 2. Heidfeld (All), BMW-Sauber, à 4''343. 3. Wurz (Aut), Williams-Toyota, à 5''325. 4. Kovalainen (Fin), Renault, à 6''729. 5. Raikkonen (Fin), Ferrari, à 13''007. 6. Sato (Jap), Super Aguri-Honda, à 16''698. 7. Alonso (Esp), McLaren-Mercedes, à 21''936. 8. Schumacher (All), Toyota, à 22''888. 9. Webber (Aus), Red Bull-Renault, à 22''960. 10. Rosberg (All/Fin), Williams- Toyota, à 23''984. 11. Davidson (GB), Super Aguri-Honda, à 24''318. 12. Barrichello (Bré), Honda, à 30''439. 22 pilotes au départ, 12 classés et à l'arrivée.
Meilleur tour en course: Alonso (46e) en 1'16''367 (205,580 km/h).
Causes des abandons: Button (au départ/15e), transmission. Speed (9e /16e), collision avec Wurz/suspension avant. Sutil (22e/19e), accident. Kubica (27e/15e): accident. Coulthard (36e/15e), boîte de vitesses. Albers (48e/11e): accident. Massa (52e/4e), disqualification (feu rouge à la sortie des stands). Fisichella (52e/7e), disqualification (feu rouge à la sortie des stands). Liuzzi (55e/5e), accident. Trulli (58e/12e), accident.
Championnat du monde des pilotes (6/17): 1. Hamilton 48. 2. Alonso 40. 3. Massa 33. 4. Räikkönen 27. 5. Heidfeld 26. 6. Fisichella 13. 7. Kubica 12. 8. Wurz 8. 9. Kovalainen 8. 10. Rosberg 5. 11. Coulthard 4. 12. Sato 4. 13. Trulli 4. 14. Schumacher 2.
Constructeurs: 1. McLaren-Mercedes 88. 2. Ferrari 60. 3. BMW Sauber 38. 4. Renault 21. 5. Williams 13. 6. Toyota 6. 7. Red Bull 4. 8. Super Aguri 4.
Prochaine course: Grand Prix des Etats-Unis le 17 juin.

[Norton]

KICK-BOXING - CHAMPIONNAT DU MONDE WKA
«Jeudi je serai au boulot...»

Keystone
Une gauche d'Alain Coppey atteint l'Allemand Deiss au foie. Aïe!

Samedi, Alain Coppey est devenu champion du monde des super-légers, version WKA, en battant Christian Deiss, par abandon à l'appel de la 6e reprise. L'Allemand était blessé à une oreille et à son tympan

Jacques Wullschleger - 10/06/2007
Le Matin

Il est champion du monde et il reprendra le boulot chez Matisa, jeudi. Mais minuit moins une, samedi. Après cinq rounds denses dans lesquels il a très souvent dansé autour de son adversaire allemand au visage sans expression, Alain Coppey, souverain, a levé les bras d'une manière jouissive, libéré. Christian Deiss fit savoir à l'arbitre qu'il souffrait d'une oreille, d'un tympan causant un déséquilibre. Qu'il ne servait plus à rien d'aller au combat, qu'il serait fou de mettre sa santé en péril. Fin du match à l'appel de la sixième reprise. «Je me rappelle lui avoir mis deux droites à cet endroit» dit Coppey qui avait aussi entrepris surtout dans le 3e et le 4e round un travail de sape avec les pieds et les poings au foie et à la rate. «Au 5e, il s'est cassé plusieurs fois, il avait mal, il s'est plié» poursuit le Valaisan de Conthey, mais sociétaire du NSC à Lausanne (National Sporting Club).
La stratégie? «Elle était simple», explique Jérôme Canabate, son entraîneur, qui, il y a 20 ans presque jour pour jour fêtait lui aussi un titre mondial. «Alain devait toucher le plus fort possible, si possible, partir, pour éviter trop d'échanges, revenir à la charge, en faisant attention à la droite de Deiss. Il a respecté tout ça. Il a disputé le combat parfait.» L'entraîneur est ému. Il aime son sport, vivre ce genre d'aventure humaine car chaque étape, dans le monde des combats sportifs, c'en est une à tous les voyages.
«Jamais je n'ai pensé qu'il abandonnerait», poursuit Alain Coppey, encore sur le ring et très en sueur. «A ce niveau, on n'abdique pas sans raison, sans un signal d'alarme.» Il revoit ses coups bien portés, sa série pied-poing du 5e round qui a été sans doute fatale à l'Allemand, trapu mais victime d'un trop-plein de maux. Celui-ci, jusque-là, avait montré son courage, qu'il pouvait, lui aussi, atteindre son but, l'homme qui lui faisait face.
Vivre dans son rêve
Ainsi, Alain Coppey, 34 ans, a atteint la consécration. Il pensait disputer douze rounds, c'était son but et pas celui consistant à chercher à tout prix le ko. il lui en a fallu seulement cinq pour obtenir la ceinture mondiale, pour pouvoir vivre son rêve. Longtemps après le combat, il signait encore des autographes, posait pour des photos, racontait avec ses mots et ses émotions son match. Sur le ring, son bureau, sa place de jeu. Avec humilité. Avec cette simplicité qui sied au grand.

[Stoner27]

hé Norton, t'as rien mis sur Justine Hénin!!!!

[Norton]

Envoyé par Mr Ducati

hé Norton, t'as rien mis sur Justine Hénin!!!!

Oups, mes excuses...............................

Grande joueuse........................... et bravo à elle pour avoir remporté ..............