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Un nul pas si nul que ça pour Anderlecht

Silvio Proto, de loin l'homme du match.© ap.
Le Sporting Anderlecht a réussi son entrée en matière en Ligue des Champions. Les Mauves ont arraché un nul blanc lors de leur déplacement à l'AC Milan (0-0). Un résultat (très) encourageant même si la manière n'a pas été toujours au rendez-vous pour les protégés de John Van den Brom. Le champion en titre peut notamment remercier Silvio Proto, auteur de quatre beaux arrêts ce soir. Solidaires, courageux et bien organisés, les Mauves auront tenu le choc à San Siro. C'est plutôt de bon augure alors que le début de saison des "Rossoneri" est plutôt très inquiétant. Dans l'autre rencontre du groupe, Malaga a frappé un gros coup d'entrée en croquant le Zenit Saint-Pétersbourg (3-0). Découvrez tous les résultats de la soirée grâce à notre tableau.
Biglia a hérité d'une belle occasion en seconde période.© belga.Massimo Allegri plus critiqué que jamais à l'AC Milan.© reuters.Mission accomplie pour Nuytinck, Deschacht et Juhasz and co.© afp.Silvio Proto a sorti quatre arrêts de grande classe ce soir.© photo news.Match difficile pour Dieu. Selon la presse italienne, la Juventus a suivi son match de très près.© photo news.
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1 Merci Proto
Rassurant sur sa ligne et dans les airs, concentré pendant 90 minutes et décisif à quatre reprises au moins: Silvio Proto a sorti un tout grand match ce soir. Probablement l'une des prestations les plus abouties de toute sa carrière. Et avec toutes les qualités techniques et physiques pour frôler la perfection individuelle. S'il fallait lui adresser une note pour son match, il aurait facilement mérité un 8, voire 9. L'ancien gardien de La Louvière n'aura pas loupé l'occasion de laisser sa carte de visite à San Siro. Le Sporting peut lui tirer un grand coup de chapeau. Et dire que le dernier rempart du RSCA n'est même pas sélectionné par Marc Wilmots chez les Diables. Un problème de riche.

2 A quoi joue l'AC Milan?
De l'extérieur, il était difficile de comprendre comment et pourquoi l'AC Milan avait concédé deux défaites d'affilée à domicile en Serie A contre la Sampdoria et l'Atalanta. Mais au vu de la prestation des "Rossoneri" face au Sporting Anderlecht, les réponses sont pourtant évidentes. Les tifosi de San Siro ne sont pas dupes. S'ils sifflent leurs propres joueurs, c'est parce qu'ils se rendent compte que quelque chose en tourne pas rond. Les départs de Zlatan Ibrahimovic et de Thiago Silva (pour ne citer qu'eux) n'expliquent pas tout. Maladroit, imprécis, vieillisant, lent et en manque d'inspiration, cet AC Milan-là ne fait plus peur à personne. La tête de Massimo Allegri ne tient plus qu'à un fil...

3 Des ambitions revues à la hausse pour le RSCA?
"Il faudra voir match par match et il faudra rester les pieds sur terre". De concert, Silvio Proto et Guillaume Gillet, même s'ils ne l'avouent pas publiquement, sentent qu'il y a peut-être un coup à jouer dans ce groupe. Certes, ce partage n'offre aucune garantie aux Mauves. Mais il permet au RSCA de continuer à rêver et de laisser ses complexes d'infériorité aux vestiaires. Et si ce résultat servait finalement de déclic aux Bruxellois? La prochaine étape contre Malaga (attention très impressionnant contre le Zenit ce soir) permettra d'en savoir un peu plus sur les forces en présence de l'équipe anderlechtoise.

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L'Union Belge refuse d'affronter la Serbie à Novi Sad

© photo news.
La Serbie veut disputer à Novi Sad et non plus à Belgrade la rencontre de qualification pour le Mondial 2014 contre la Belgique, prévue le vendredi 12/10. Le sélectionneur serbe Sinisa Mihajlovic a déclaré mardi que ses joueurs et lui-même en ont "marre du comportement négatif des supporters de Belgrade". Une demande rejetée par l'Union Belge de football (URBSFA).
© photo news.
"Nous avons appris qu'ils souhaitaient s'exiler à Novi Sad, mais nous ne sommes pas d'accord", a déclaré le porte-parole de l'URBSFA Stefan Van Loock à l'agence Belga. "Après leur victoire 6-1 contre le Pays de Galles, ils ont voulu jouer leur rencontre suivante à nouveau à Novi Sad. Ils doivent introduire une telle demande au moins 30 jours avant la rencontre et ce délai est déjà dépassé. Le match aura donc lieu à Belgrade comme prévu."

Lors de la campagne de qualification pour l'Euro, la Serbie avait souvent été chahutée et critiquée par les spectateurs des deux stades de Belgrade, celui du Partizan et celui de l'Étoile Rouge. De plus, la rivalité entre les supporters des deux équipes de Belgrade se manifeste souvent lors des rencontres de l'équipe nationale.

"Un atout, pas un inconvénient"
"De telles réactions négatives peuvent déstabiliser ma jeune équipe. Lorsqu'on joue en Serbie, les supporters doivent constituer un atout, pas un inconvénient", a expliqué Mihaljovic.

Lors de la victoire 6-1 contre le Pays de Galles, 15.000 supporters enthousiastes de Novi Sad avaient encouragé la Serbie.

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C'est déjà terminé pour Malisse et Rochus à Metz

Sauvegarde© belga.
MISE À JOURL'Open de Moselle, c'est déjà terminé pour Xavier Malisse, 58e joueur mondial, éliminé dès son entrée en lice sur la surface dure du tournoi de Metz, doté de 398.250 euros. Idem pour Olivier Rochus qui n'a pas vraiment fait le poids face à Gaël Monfils.
© belga.
Le Courtraisien de 32 ans s'est en effet incliné en deux sets, 6-1, 6-4, face au jeune Français de 23 ans Benoît Paire (ATP 51), au terme d'une rencontre qui n'aura duré que 54 minutes. Il s'agissait de la première confrontation entre les deux joueurs.

Cette élimination précoce prive X-Man d'un beau duel avec l'Allemand Philipp Kohlschreiber (ATP 16) au deuxième tour.

Malisse remontera toutefois sur le Greenset plus tard dans la journée pour le premier tour du double, où il est associé à l'Allemand Alexander Waske. Les deux hommes seront opposés au Britannique Jamie Murray et au Brésilien Andre Sa.

Après Xavier Malisse (ATP 58), qui s'était incliné en deux sets, 6-1, 6-4, face au jeune Français de 23 ans Benoît Paire (ATP 51), Rochus a en effet mordu la poussière contre le Français Gaël Monfils (ATP 44), tête de série n°7, de retour sur le circuit après quatre mois d'absence pour cause de blessure.

Ce dernier s'est en effet imposé en deux sets secs, 6-3, 6-2, au terme d'une rencontre qui n'aura duré qu'une heure et 4 minutes. Il s'agissait de la sixième confrontation entre les deux joueurs, désormais à égalité, trois victoires partout, dans leurs oppositions réciproques.

Monfils est venu à Metz pour gagner le tournoi et ne s'en cache pas. "C'est mon tempérament, je suis un gagneur", a-t-il en effet déclaré en conférence de presse. Son prochain adversaire sera Nicolas Mahut (ATP 90), un autre Français, ou l'Allemand Daniel Brands (ATP 174).

Malisse et Rochus étaient les deux seuls Belges dans le tableau final lorrain après l'échec au 3e et dernier tour des qualifications de Maxime Authom (ATP 175) lundi.

Malisse remontera sur le court pour le premier tour du double, où il est associé à l'Allemand Alexander Waske. Cette paire sera opposée au Britannique Jamie Murray et au Brésilien Andre Sa.

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Le Real s'impose sur le fil

18.09.2012 22:38 mise à jour à 23:12
A l'instar de Cristiano Ronaldo, les Madrilènes y ont cru jusqu'au bout. [Paul White - Keystone]

En crise, le Real Madrid a mis du baume au coeur de ses supporters en battant Manchester City 3-2 lors de la 1ère journée de la Ligue des champions. Les "Merengue" peuvent remercier Ronaldo. L'attaquant portugais a marqué le but de la victoire à la 90e. Le Real avait été mené par deux fois au score.
Les Madrilènes ont ainsi évité de plonger dans la crise, après leur mauvais début de saison en championnat. Manchester City avait ouvert le score contre le cours du jeu par Dzeko (69e), avant l'égalisation de Marcelo (76e). Le match se débridait dans les ultimes minutes, avec la réussite de Kolarov (85e) pour les visiteurs suivie presque dans la foulée du 2-2 inscrit par Benzema (87e). Ronaldo donnait la victoire au Real à la 90e.
Hart veille

Le Real Madrid, où Jose Mourinho avait laissé Ramos et Özil sur le banc, remplacés par Varane et Essien, a dominé tant et plus, mais sans parvenir à trouver l'ouverture face au mur mancunien. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, avec de nombreux tirs de loin, mais aussi des actions construites. Les Espagnols se heurtaient à un Hart très concentré. Le gardien de l'équipe d'Angleterre sauvait notamment à deux reprises sur des frappes de Cristiano Ronaldo (8e/12e).
Au repos, la statistique de 16 tirs à 1 reflétait bien la physionomie d'un match à sens unique.
Manchester City a peiné à conserver le ballon face au pressing adverse. [JUANJO MARTIN - Keystone]Changement payant

Manchester City, qui échappait encore à plusieurs situations chaudes à la reprise, faisait enfin preuve d'un petit peu plus d'audace avec l'entrée de Dzeko en soutien de Tevez après l'heure de jeu. Ce changement s'avérait très vite payant, l'attaquant bosniaque ouvrant le score à la 69e au terme d'un contre fulgurant mené par un Yaya Touré incroyable de puissance. L'Ivoirien passait tout près de doubler la mise à la 75e.
Le Real égalisait cependant peu après, sur une frappe somptueuse de Marcelo (76e). Le Brésilien avait déjà manqué de peu la cible à deux reprises dans des circonstances similaires (60e/66e). Sa réussite galvanisait ses coéquipiers lors d'une fin de rencontre haletante. Sur un coup franc excentré, Kolarov pensait donner les trois points aux Anglais, mais les Madrilènes trouvaient les ressources pour arracher une victoire méritée (30 tirs à 8 au final, dont 17 à 5 cadrés).
Dortmund in extremis

Dans l'autre match du groupe., Borussia Dortmund a battu Ajax Amsterdam in extremis, grâce à une réussite de Lewandowski à la 87e. Les Allemands avaient auparavant manqué un penalty botté faiblement par le défenseur Hummels. Le Borussia a généralement dominé, mais les Néerlandais ont parfois été menaçants pour le gardien Weidenfeller.
Le PSG assure

Dans le groupe A, le PSG n'a pas manqué son retour en Ligue des champions après huit ans d'absence. Face au Dynamo Kiev, avec Admir Mehmedi sur le banc, les Parisiens ont frappé trois fois en première période. Le succès francilien a d'ailleurs une forte odeur milanaise. Comme il en a pris l'habitude depuis le début de la saison, c'est Zlatan Ibrahimovic qui a débloqué la situation, cette fois sur penalty (19e). Avec ce but, le Suédois devient le premier joueur à avoir inscrit un but en Ligue des champions avec six équipes différentes.
Dans le même temps, Arsenal est allé gagner 2-1 à Montpellier et Milan n'a pu faire mieux que match nul 0-0 face à Anderlecht. Dans le groupe B, Schalke, avec Barnetta, est reparti du Pirée avec les trois points (victoire 2-1), face à l'Olympiakos. Le milieu suisse, assez actif, a manqué une grosse occasion et a provoqué un penalty, raté toutefois par Huntelaar.

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Foot - Ligue des Champions - Gr. B : Montpellier n'a pas à rougir

Pour ses premiers pas en Ligue des champions, Montpellier a été battu à domicile par Arsenal (2-1). Mais le club héraultais, mal en point en L1, n'a pas démérité face aux Gunners : il a mené au score et aurait pu égaliser.
Giroud (à d.) n'a pas marqué pour Arsenal, mais un autre ancien de L1 s'en est chargé : Gervinho a donné l'avantage aux Gunners, mardi, à la Mosson. (L'Equipe)













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Il y avait certainement mieux à faire, mais il sera difficile de les blâmer. Pour le premier match du club en Ligue des champions, les Montpelliérains ont fait mieux que se défendre contre Arsenal (1-2) mardi soir à la Mosson. Ils ont bousculé Diaby et ses équipiers jusqu'au bout, mais ont dû s'incliner (1-2) pour deux minutes d'absence. Après une entame de Championnat compliquée, ce résultat apparaît malgré tout de bon augure pour la suite de leur saison, sous réserve qu'ils conservent la même détermination. En deuxième période, les Héraultais auraient mérité au moins un nul. Il ne leur a manqué qu'une chose : l'efficacité.


Cabella touche la barre

A ce niveau, quand on se procure des occasions, il faut les mettre au fond. Sur ce point, l'apprentissage a été douloureux pour les joueurs de René Girard. S'ils ont ouvert le score sur un penalty obtenu et transformé par Belhanda d'une Panenka audacieuse (9e), les équipiers de l'international marocain ont ensuite pâti de leur manque d'expérience. Leur avantage n'a tenu que sept minutes et ils se sont retrouvés menés au bout de neuf. Mais plus que ces deux buts encaissés coup sur coup, c'est leur seconde période qui attisera certainement leurs regrets. A la faveur d'un excellent pressing que l'on n'avait pas vu pendant les quarante-cinq premières minutes, les Héraultais se sont offerts quatre balles de but. Par manque de réussite ou par maladresse, ils ne les ont pas mises au fond. Cabella a placé un lob sur la transversale de Mannone (55e). A la 80e, Belhanda a frappé droit dans les gants du portier italien alors qu'il semblait avoir fait le plus dur en effaçant Mertesacker.

Poussé par son public, Montpellier a fait douter Arsenal, mais il a aussi mesuré ce qui le sépare d'une telle formation. Contrairement au MHSC, les Gunners savent concrétiser leurs temps forts. Il ne leur a fallu que deux minutes pour revenir au score par l'intermédiaire de Podolski (16e), puis prendre l'avantage suite à une percée du duo Jenkinson-Gervinho conclue par l'Ivoirien (18e). Seule consolation pour la Mosson : applaudi avant le coup d'envoi, Giroud s'est enfin montré décisif sous le maillot d'Arsenal. Toujours pas devant le but, mais dans le rôle du dernier passeur, Après une journée, voilà son ancienne équipe dernière de son groupe, ex aequo avec l'Olympiakos, battu dans le même temps par Schalke 04 (1-2). Mais l'international français l'assure : «Montpellier a son mot à dire dans cette Ligue des champions». A condition de se montrer plus efficace.

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Le PSG régale pour son retour en Ligue des Champions


Huit ans après sa dernière participation en Ligue des Champions, le PSG ne pouvait rêver meilleures retrouvailles avec la compétition phare au niveau européen. Les joueurs de Carlo Ancelotti se sont ainsi logiquement imposés face au Dynamo Kiev (4-1), grâce, en partie, à sa pléiade de stars, tel que le phénomène Ibrahimovic, auteur de son 6e but en 6 matches, et le défenseur brésilien Thiago Silva, buteur pour sa première apparition sous le maillot parisien.

Au classement de la poule A, le PSG prend la tête, grâce à une meilleure différence de buts (+3 contre +1) que le FC Porto, son prochain adversaire et vainqueur face au Dinamo Zagreb (0-1), dans l’autre rencontre du groupe.

Première pour Thiago Silva

Les coéquipiers de Salvatore Sirigu faisaient vivre l’enfer à la formation ukrainienne en première période. Sans doute surmotivés par l’événement et sous l’impulsion de la paire Ménez-Ibrahimovic, le PSG mettait d’entrée la pression sur les buts du Dynamo, mais peinait à rentrer dans les 20 derniers mètres. Le déclic venait à la suite d’une faute sur Ménez dans la surface adverse. L’arbitre n’hésitait pas et offrait un penalty aux Parisiens, qu’Ibrahimovic, en symbole, transformait parfaitement (19', 1-0).

Avec cette prise logique de l’avantage au tableau d’affichage, le PSG, déjà bien rentré dans le match, semblait encore plus libéré. Pastore et consorts ne se posaient pas de question pour dérouler leur jeu. Et, Thiago Silva, pour sa première apparition sous le maillot de la capitale, allait logiquement doubler la mise, dix minutes plus tard. Sur un corner frappé côté gauche, la défense ukrainienne peinait à se dégager. Le ballon arrivait finalement sur Thiago Silva qui contrôlait avant de crucifier Koval à bout portant (30', 2-0).

Un Parc en transe

Le Parc chaud bouillant, les Parisiens allaient enfoncer le clou dans la foulée. Sur un corner venu de la droite, Alex, laissé libre par la défense adverse, en profitait pour armer une lourde demi-volée au point de penalty, qui transperçait une forêt de jambes avant d’entrer dans les filets ukrainiens (33', 3-0) ! Le Parc désormais en extase, les joueurs du PSG régalait leur public. Une-deux, talonnades, contrôles en porte-manteau, cafés-crèmes : tout y passait, avant le retour aux vestiaires.

Après la pause, les locaux reprenaient la partie là où ils l’avaient laissée. La domination parisienne repartait de plus belle. Menez et Matuidi faisaient tourner la défense adverse en bourrique pour le plus grand plaisir des supporters, Verratti s’avérait intenable en attaque comme en défense, et Ibrahimovic, fidèle à lui-même, jouait de son charisme et de son intelligence de jeu pour poser des problèmes à la défense du Dynamo. Bref, même si les actions dangereuses se faisaient plus rares et la partie moins rythmée, les coéquipiers de Kranjcar ne voyaient toujours pas le jour dans ce match.

Relâchement

Il fallait une frappe tendue de Pastore, qui passait à quelques centimètres du poteau de Koval, le portier ukrainien, pour réveiller le Parc, plus discret en seconde période. Avec 3 buts d’avance, les Parisiens relâchaient le pied par la suite. Les Ukrainiens profitaient alors d’un corner joué en deux temps par Veloso, pour sauver l'honneur en trompant Sirigu (86', 3-1).

La partie semblait finie, mais c’était sans compter sur la soif de but des Parisiens. À l’image de Javier Pastore, très en jambe, qui, suite à un magnifique travail de Nenê, peaufinait le succès parisien en inscrivant un 4e but dans les arrêts de jeu (90'+1, 4-1).

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PARIS SG - DYNAMO KIEV : 4-1 (3-0)
42 000 spectateurs. Arbitre : B. Kuipers (NED)

BUTS. Paris SG : Ibrahimovic (19' sp), Silva (29'), Alex (32'), Pastore (90'+1). Dynamo Kiev : Veloso (87').
AVERTISSEMENTS. Paris SG : Nenê (89').

PARIS SG : Sirigu - Jallet (cap), Alex, Silva (Z. Camara 81), Maxwell - Chantôme, Verratti, Matuidi - Ménez (Nenê 77), Ibrahimovic (Lavezzi 73), Pastore. Entraîneur : Carlo Ancelotti
DYNAMO KIEV : Koval - Danilo Silva, Khacheridi, Mikhalik (cap) (Betao 46), Taiwo - Yarmolenko, Garmash (Vukojevic 53), Kranjcar (Gusev 77), Veloso, Raffael - Ideye Brown. Entraîneur : Yuri Semin

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A Milan, rien de nouveau. L'entraîneur des Rossoneri, Massimiliano Allegri, comptait beaucoup sur la venue d'Anderlecht à Giuseppe-Meazza pour enfin lancer son équipe après un début de saison raté en Serie A. Las, la morosité s'installe. Devant des tribunes clairsemées, l'AC Milan a concédé un piètre nul face aux Mauves (0-0). A l'issue des 45 premières minutes, le public italien sifflait même déjà ses favoris, frustré par un premier acte insipide et même dominé par moment par les visiteurs, sans complexes et menaçants en attaque.


Au retour des vestiaires, les partenaires de Philippe Mexès et Mathieu Flamini, tous deux titulaires, tentaient de reprendre les commandes et équilibraient la partie. Mais trop brouillons, ils n'ont su concrétiser leurs rares offensives, à l'image de cette occasion en or de Stephan El Shaarawy; entré en jeu à la place d'un Kevin-Prince Boateng conspué par le stade malgré son activité, le jeune attaquant a vu sa tête à bout portant repoussée par le portier belge Silvio Proto (63e), magistral sur ce coup. A l'arrivée, les champions de Belgique repartent avec un bon point, laissant leurs adversaires du soir tout à leur frustration.


Malaga s'éclate et passe en tête





Privé d'Axel Witsel, Domenico Criscito, Sergueï Semak et Danny, le Zénith Saint-Petersbourg commence mal sa campagne européenne. Les Russes n'ont pas fait long feu au stade de La Rosaleda, où Malaga a fêté sa première en Ligue des champions par une belle victoire (3-0). Dès la 3e minute, Isco montrait la voie grâce à un beau numéro personnel, éliminant trois adversaires. La réaction des visiteurs, emmenés par leur recrue brésilienne Hulk, a vite été éteinte par Javier Saviola (12e), auteur du break. Après des débuts en fanfare, les Andalous, qui devaient faire sans Jérémy Toulalan (touché à la cuisse droite et en tribunes), ont dès lors géré le rythme de la rencontre avant de clore les débats, grâce à une nouvelle grosse frappe de leur jeune attaquant Isco (75e). Grâce à ce succès net et sans bavure, Malaga prend la tête du groupe C.

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Ski alpin

18 septembre 2012 21:41; Act: 18.09.2012 21:50Print
Tous en manque de repères

par Jean-Philippe Pressl-Wenger,Saas Fee - Réunis à Saas-Fee pour leur semaine publicitaire, les skieurs suisses ont évoqué la saison à venir. Avec une inconnue: le nouveau matériel.

L’absence d’objectifs précis pour les athlètes helvétiques n’empêche pas une joyeuse ambiance. (photo: Keystone)

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Personne n’a fanfaronné, hier, sur le glacier valaisan. Athlètes et coaches sont restés réalistes, se retranchant souvent derrière un «on verra» de circonstance. Les modifications subies par le matériel – skis plus longs et plus étroits, rayon de courbure plus grand – ne sont pas étrangères à ce manque de repères. Et la première épreuve n’arrivera que dans cinq semaines à Sölden.
L'invité: Didier Défago

«C’est un peu le mystère»

On a pas mal tourné sur les nouveaux skis de géant. Il y a encore des améliorations à apporter. Les conditions auront plus d’importance qu’auparavant. Sur certaines neiges, il est très difficile de tourner avec ces skis sans partir à la faute. Au mieux, il faut que ce soit dur et lisse. La saison, c’est un peu le grand mystère. Tout le monde attend Sölden pour voir où on se situe. En faisant une faute avec ces skis-là, on perd plus de temps qu’avant. Il faudra plus de portes, ou de mètres, pour se remettre dans le rythme. Tactiquement, on privilégiera donc une ligne plus ronde à une autre plus agressive.
«L’an dernier, j’avais dit que je me sentais très bien après la préparation, s’est souvenue Lara Gut. Et j’ai connu des problèmes durant la saison. Cette fois, je vais attendre de voir ce que l’hiver m’apporte.» L’entraîneur en chef des messieurs, Osi Inglin, ne voit pas tout en rose. «Il y a des blessés, certains reviennent après de sérieux dégâts, comme Marc Gisin et Patrick Küng, a détaillé le Schwytzois. Beat Feuz se remet doucement d’un problème au genou, ça fait beaucoup.»
Déjà en retrait l’hiver passé, Carlo Janka ne s’est pas montré rassurant non plus. «Physiquement, je me sens bien, mais il reste un chantier au niveau du matériel, a reconnu le Grison. Sölden? Je me réjouis que ce soit passé. Le vrai début de la saison, ce sera en Amérique du Nord», a martelé «Iceman». Il a rappelé au passage qu’avant de penser aux Mondiaux de Schladming (en février 2013), il faudra d’abord se qualifier.
En ne fixant aucun objectif précis, les athlètes de Swiss-Ski évitent ainsi de créer des attentes trop grandes auprès des médias et du public. Les bonnes surprises ont toujours meilleure presse que les espoirs déçus.

Les précieux conseils d’un illustre néo-retraité
Beat Feuz a changé de marque de skis. Chez Head, le Bernois profite des avis éclairés de Didier Cuche. «Je le vois plus souvent aujourd’hui que quand il était encore dans l’équipe de Suisse, a expliqué le vainqueur du Lauberhorn dans un sourire. Nous ne nous entraînions pas dans les mêmes groupes. A Ushuaïa (Arg), durant le dernier camp, j’ai pu l’avoir quasiment que pour moi durant 5 ou 6 jours.» Les deux skieurs ont surtout abordé le thème des réglages des chaussures et des skis.

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Mondiaux à Valkenburg

18 septembre 2012 17:44; Act: 18.09.2012 19:49Print
Contre-la-montre: Arndt conserve son titre

L'Allemande de 36 ans a conservé son titre dans le contre-la-montre dames des Championnats du monde de cyclisme sur route à Valkenburg.



Arndt, médaillée d'argent de l'épreuve aux JO de Londres, a battu de 33 secondes l'Américaine Evelyn Stevens et de 40 secondes la Néo-Zélandaise d'origine danoise Linda Villumsen au terme des 24,3 kilomètres du parcours reliant Eijsden à Valkenburg.
La Britannique Emma Pooley, championne du monde du contre-la-montre en 2010, a pris la 4e place à 49 secondes.
Arndt a été médaillée pour la première fois en 1997 (bronze). Elle a décroché l'or dans la course en ligne en 2004.
Valkenburg (PB). Championnat du monde. Contre-la-montre. Dames (24,3 km): 1. Judith Arndt (All) 32'26. 2. Evelyn Stevens (EU) à 33''. 3. Linda Melanie Villumsen (N-Z) à 40''. 4. Emma Pooley (GB) à 49''. 5. Ellen van Dijk (PB) à 54''. 6. Ina-Yoko Teutenberg (All) à 1'33.
Juniors filles (15,6 km): 1. Elinor Barker (GB) 22'26''29. 2. Cecilie Uttrup Ludwig (Dan) à 35''87. 3. Demi De Jong (PB) à 1'03''13. Puis: 5. Ramona Forchini (S) à 1'10''42.

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Ski alpin

18 septembre 2012 19:09; Act: 18.09.2012 19:11Print
Bode Miller va se marier

Bode Miller va se marier. Le skieur américain de 34 ans va épouser la beachvolleyeuse de 25 ans Morgan Beck.



Miller a remporté 33 courses de Coupe du monde, quatre titres mondiaux et cinq médailles olympiques, dont l'or au super-combiné de Vancouver en 2010. L'Américain a pensé plusieurs fois à la retraite, mais il n'a jamais franchi le pas.