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VOILE - COUPE DE L'AMERICA
Dans le coeur de la base Alinghi

Ivo Rovira/alinghi
Rez-de-chaussée de la base d'Alinghi.

<B>Visite guidée de la base du défi suisse à Valence, en images et en mots. Etage par étage, découvrez ce qui se cache dans l'antre du syndicat helvétique

- 15/06/2007
Le Matin

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Rez-de-chaussée
Accessible, il abrite évidemment les parties «publiques» de la base: un espace interactif à visiter, un simulateur à tester (ci-dessus), une boutique pour y dégoter son bonheur parmi de multiples articles de toutes sortes. Sur la gauche de la base (en se positionnant face à la marina) est amarrée la flotte de Beneteau 7.5 de l'Alinghi Academy, qui donne l'occasion aux participants de sortir en mer et d'y découvrir les rudiments de la navigation en régate. Au milieu du «tunnel» qui sépare l'espace interactif de la boutique, la réception accueille les invités et la grande famille d'Alinghi. Impossible d'activer le tourniquet ou l'ascenseur sans badge particulier. Monter dans la base Alinghi, c'est pénétrer dans un univers confidentiel.

Premier étage
L'inscription sur la porte n'autorise aucune équivoque: «Team Members Only». Ici, nous entrons en quelque sorte dans le «cerveau» du défi suisse. C'est le saint des saints, un univers ultraprotégé qui cache les secrets fondamentaux des voiliers helvétiques - et, Alinghi l'espère, de leur succès. Les bureaux se succèdent sans forcément se ressembler: sailing office, design office, marketing office... Pas loin, la salle de gym (ci-contre) permet aux navigants mais aussi au reste de l'équipe de se maintenir en forme. La base abrite aussi plusieurs ateliers (voilerie, hangar à bateau, atelier mécanique, électronique, etc.) qui donnent une dimension «manuelle» au travail de réflexion effectué autour d'un Class America.
Deuxième étage

L’hospitalité y est mise en valeur. C’est ici que sont accueillis les invités qui connaissent le privilège de visiter la base (ou du moins ses parties autorisées). Des divans rouges, un club lounge, des tables, beaucoup de tables, des reproductions miniatures de Class America, un bar, le tout agrémenté d'un grand balcon, et même un petit espace transformable en «salle d’école» (ci-contre). En effet, diverses explications sur le jeu du «match racing» sont données par des membres d’Alinghi aux invités.

Troisième étage
Les invités qui sont accueillis au deuxième étage ont l'occasion de monter quelques marches et de la terrasse (ci-contre) ils découvriront la Darsena de Valence dans toute sa splendeur. Quelques navigants sont parfois aperçus en compagnie de journalistes pour donner des interviews. De là-haut, on jouit d'une vue imprenable sur le rond de régate Nord où se courra l'America's Cup Match. En se penchant, la vue est plongeante sur le terrain de basket (dont le rond central est un sigle d'Alinghi). Et un peu sur la droite, les deux Class America, lorsqu'ils sont rangés, laissent dépasser le bout de leur proue. Là-bas, c'est le hangar. Encore un endroit top secret. De nuit, cette terrasse se transforme en magnifique restaurant de plein air ou les invités peuvent apprécier la douceur du climat valencien. C'est ici que sont également installés les studios de la TSR qui diffusera en direct les courses de la Coupe de l'America et qui accueillera des invités sur le plateau le soir après les régates pour une demi-heure dès 20h.
La phrase
«Dans quel état d'esprit serai-je à la veille du match contre Team New Zealand? Un mouton, deux moutons, trois moutons... Je compterai les moutons comme je le fais chaque soir! Non, en fait je compte les vaches. Pas des vaches qui sautent les barrières mais celles qui paissent tranquillement dans les prés»
Enrico de Maria, wincheur d'Alinghi
Hamish Ross, l'homme de loi
«Mon rôle consiste à éteindre les feux, mais aussi à les prévenir.» En tant que conseiller juridique d'Alinghi, Hamish Ross doit résoudre toutes les problèmes légaux qui pourraient entraver la bonne marche du Defender. Le Néo-zélandais a été très impliqué dans la rédaction du nouveau Protocole de l'America's Cup à la suite de la victoire du défi suisse en 2003. «J'ai eu la chance de procéder à ces modifications révolutionnaires dans la Coupe. Je crois qu'il était temps de le faire, car il n'y avait plus eu de telles innovations depuis 1956 et l'introduction des 12mJI.» Hamish est un passionné d'histoire. Il s'est aussi engagé il y a quelques années à protéger l'héritage maritime de Nouvelle-Zélande en créant l'Association des Voiliers Classiques du pays.

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AUTOMOBILISME - 24 HEURES DU MANS
«Mon rêve? Faire Le Mans avec mon fils!»


<B>Les 24 heures du Mans, c'est pour aujourd'hui, 15h. Dans la catégorie GT1 au volant d'une Corvette C6-R, David Hallyday participe aux 24 heures pour la quatrième fois

Serge Bressan - 15/06/2007
Le Matin

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Sur la ligne de départ des 24 heures du Mans, sur le coup de 15 heures ce samedi, une Corvette C6-R rutilante. Sur le capot, le numéro 70. Trois pilotes pour ce bolide engagé dans la catégorie GT1 - dominée ces dernières années par Aston Martin: le Français C.Y. Gosselin, l'Autrichien Ph. Peter et... D. Smet. Oui, c'est bien David Hallyday qui court sous son nom de naissance. Et à bientôt 41 ans (le 14 août prochain), il n'est pas au Mans en touriste: la course automobile est une de ses deux passions - avec la musique. Rencontre.
Quand on est chanteur, musicien, participer à des courses automobiles, c'est tendance!
Pour certains, peut-être... mais moi, je cours depuis 1989. J'ai suivi la progression normale: karting, Formule Renault, Formule 3, Tourisme, SuperTourisme, GrandTourisme - catégorie dans laquelle j'ai été champion de France en 2001. En fait, j'ai deux métiers - l'un dans la musique, l'autre dans la course automobile. Et je les pratique aussi intensément, aussi passionnément l'un que l'autre.
D'où vous vient cette passion pour l'auto?
De mon père - je devais avoir 4 ans, il arrivait toujours avec des voitures toutes plus folles les unes que les autres. Et il me prenait sur ses genoux, me faisait conduire... Je n'ai pas le souvenir d'une voiture d'une marque particulière. Pour moi, gamin, la voiture, c'était un volant! Et puis, plus tard, il y a eu mon oncle Eddy Vartan. Il faisait partie du Star Racing Team avec Moustache, Jean-Louis Trintignant... Il m'emmenait sur les circuits, voir des courses. J'ai très vite accroché, j'étais à peine adolescent...
... et un jour, on se retrouve au départ des 24 heures du Mans!
Cette année, ce sera ma quatrième participation: en 2001 et 2002, c'était anecdotique et en 2003, je pilotais une Courage. En fait, on a arrêté après quatre heures de course... Là, j'ai hâte d'être au départ. Parce qu'aujourd'hui, en sport auto, il y a deux énormes courses: les 500 Miles d'Indianapolis et les 24 heures du Mans. Ça n'a rien à voir avec la formule 1 qui est froide - partout il faut un passe, même pour aller aux toilettes! Et puis, depuis Ayrton Senna, la F1 n'a pas retrouvé une figure forte, charismatique...
Les pilotes qui vous ont marqué?
Ayrton Senna, bien sûr. Le Canadien Gilles Villeneuve. D'autres Sud-Américains, Carlos Reutemann, Emerson Fittipaldi... et puis l'Américain Mario Andretti. Lui, c'était extraordinaire il a tout couru - la F1, la Formule «Indy», les courses d'endurance, et toujours au plus haut niveau! A 60 ans, il était encore sur les circuits...
Votre rêve de pilote automobile?
Faire Le Mans avec mon fils... s'il pilote! Mais c'est mal barré, il n'a pas encore 4 ans...
La grille
Le Mans (Fr). Course de 24 heures
1. Bourdais/Sarrazin/Lamy (Fr/Fr/Por), Peugeot 908, 3'26''344. 2. Kristensen/McNish/ Capello (Dan/GB/It), Audi R10, 3'26''916. 3. Villeneuve/Minassian/Gené (Can/Fr/Esp), Peugeot 908, 3'27''724. 4. Biela/Pirro/Werner (All/It/All), Audi R10, 3'28''301. 5. Luhr/ Rockenfeller/Prémat (All/All/Fr), Audi R10, 3'29''736. 6. Collard/Dumas/Boullion (Fr), Pescarolo P01- Judd, 3'33''590. Puis: 10. Ortiz/Campbell- Walter/Nakano (S/GB/Jap), Judd CA07, 3'36''279. 12. Frei/Cochet/Besson (S/Fr/Fr), Courage AER LC70, 3'38''371. 13. Primat/Tinseau/Treluyer (S/Fr/Fr), Pescarolo Judd, 3'38''753. 14. Fässler/Déletraz/ Alexander (S), Lola Audi, 3'42''626.
54 équipages au départ.

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Nadal battu au Queen's par Mahut


Le Français Nicolas Mahut a fait sensation vendredi à Londres en battant 7-5, 7-6 (7/0) le N.2 mondial, Rafael Nadal, pour retrouver son compatriote Arnaud Clément en demi-finale du tournoi sur gazon du Queen's, traditionnel échauffement avant Wimbledon. L'autre demi-finale mettra aux prises le Russe Dimitry Tursunov (N.7) et l'Américain Andy Roddick (N.2), désormais favori pour la victoire finale.

Performance
Même si Mahut avait été celui qui avait causé le plus de problème avant sa finale à Roger Federer en route vers la victoire à Wimbledon 2006, il s'agit du plus grand succès dans la carrière du Français, âgé de 25 ans et classé 106e mondial. En sortant 7-6 (7/3), 6-3, le Croate Ivan Ljubicic, tête de série N.5, Mahut avait déjà réussi une belle performance en début d'après-midi. Mais ce n'était encore rien.

Face à Nadal, qui n'avait jusqu'alors perdu aucun set lors de ses succès contre l'Argentin Juan Marin Del Potro et le Belarusse Max Mirnyi, peu auraient misé leur fortune sur l'Angevin chez les bookmakers. Pourtant, après un début de match hésitant, Mahut tenait la dragée haute à Nadal.

Balles de break
Il s'emparait de la dernière mise en jeu de l'Espagnol pour empocher le premier set. Dans le second, le Français allait montrer une force de caractère peu commune. Après avoir sauvé une balle de break à 2-2, alors que Nadal, pas dans un grand jour, resserrait son jeu, il en annulait quatre autres à 5-5, grâce notamment à deux aces, dont l'un sur une seconde balle.

En état de grâce, Mahut trouvait les lignes et semblait réussir tout ce qu'il tentait, suscitant l'agacement de son adversaire. Dans le tie-break, le Français ne faisait pas de détail, balayant l'Espagnol 7 à 0. La défaite n'est toutefois pas catastrophique pour Nadal. Après sa grosse quinzaine conclue par son troisième sacre consécutif à Roland-Garros dimanche dernier, il n'avait pas caché que le Queen's n'était pas dans ses priorités.

Simple messieurs (1/4 de finale)
Dimitry Tursunov (Rus/N.7) bat Fernando Gonzalez (Chl/N.3) 6-3, 6-7 (5/7), 6-4
Andy Roddick (USA/N.2) bat Marin Cilic (Cro) 6-4, 7-6 (7/5)
Arnaud Clément (Fra) bat Ivo Karlovic (Cro) 7-5, 6-4
Nicolas Mahut (Fra) bat Rafael Nadal (Esp/N.1) 7-5, 7-6 (7/0)

Programme des demi-finales
Nicolas Mahut (Fra) - Arnaud Clement (Fra/N.14) Dimitry Tursunov (Rus/N.7) - Andy Roddick (USA/N.2)

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Lewis Hamilton en pole position au GP des Etats-Unis


Le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) occupera dimanche la pole position du Grand Prix des Etats-Unis de Formule 1, 7e des 17 épreuves du championnat du monde, après avoir réussi le meilleur temps des qualifications samedi à Indianapolis.

Pour signer sa deuxième pole position consécutive, le leader du Championnat du monde pilotes a devancé son coéquipier Fernando Alonso. La deuxième ligne sera occupée par les Ferrari de Felipe Massa et Kimi Räikkönen.

Nick Heidfeld (BMW Sauber) occupera la 5e position avec à ses côtés, la Renault de Heikki Kovalainen qui a devancé la seconde BMW Sauber, pilotée par le débutant allemand Sebastian Vettel.

Ce dernier a ainsi tenu le rang de la troisième meilleure équipe du Championnat 2007, ayant pris au pied levé la relève du Polonais Robert Kubica, interdit de piloter aux Etats Unis après son accident dimanche dernier au Canada. Le départ du GP des Etats-Unis est programmé dimanche à 13h00 (19h00 belge).

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Tomas Berdych en finale du tournoi de Halle

Tomas Berdych.

Le Tchèque Tomas Berdych, tête de série numéro 4, s'est qualifié samedi pour la finale du tournoi sur gazon de Halle, après avoir battu le Finlandais Jarkko Nieminen 7-6 (7/5), 6-4.

Il rencontrera en finale le vainqueur de l'autre demi-finale, qui oppose cet après-midi l'Allemand Philipp Kohlschreiber au Chypriote Marcos Baghdatis.

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Christophe Moreau prend la tête du général au Dauphiné Libéré


Christophe Moreau a accompli un pas sans doute décisif vers la victoire finale dans le Critérium du Dauphiné, samedi, à Valloire, où le Kazakh Maxim Iglinskiy a enlevé la sixième et avant-dernière étape, la plus montagneuse de la semaine.

Iglinskiy
Pour l'équipe Astana, victorieuse pour la troisième fois en quatre jours, le succès d'Iglinskiy est venu compenser la perte du maillot de leader que portait son compatriote Andrey Kashechkin, au départ des 198 kilomètres. "Kash", dont l'équipe a travaillé toute la journée sur les routes des cols alpestres, a baissé de ton dans le Télégraphe, à 9 kilomètres de l'arrivée, sur le démarrage de Moreau.

Le Kazakh a plafonné, au niveau du Russe Denis Menchov, et a rallié l'arrivée à plus d'une minute et demie de Moreau. "C'est un bon entraînement (pour le Tour)", a souri Kashechkin, sur la même longueur d'ondes que son chef de file, le Kazakh Alexandre Vinokourov, qui a lâché près de dix minutes à Moreau dans les 12 derniers kilomètres sans forcer outre mesure.

Vainqueur 2006
Quant à l'Américain Levi Leipheimer, le vainqueur du Dauphiné 2006, il a sombré à près d'un quart d'heure. Sur son attaque, Moreau n'a été suivi que par l'Australien Cadel Evans et par le grimpeur italien Leonardo Piepoli. Le Français a forcé l'allure sur les pentes du Télégraphe, le col situé en marche-pied du versant nord du Galibier, et a grignoté l'avance que comptaient les rescapés d'une échappée lancée dès les premiers kilomètres à la sortie de Gap.

De près de six minutes au pied de la montée, l'écart a diminué jusqu'à se restreindre à 2 min 23 sec à l'arrivée, installée au coeur de la station savoyarde. Sur la ligne, Moreau a même grignoté 2 secondes supplémentaires à Evans, avare de relais dans la montée. Pour le gain de l'étape, Iglinskiy a lui aussi attendu le Télégraphe pour distancer ses dix compagnons d'échappée (Botcharov, Fédrigo, Di Gregorio, Martinez, Astarloza, Kuchynski, Kohl, Zandio, Possoni, Goubert), après s'être logiquement économisé dans ce groupe.

Di Gregorio
Le Kazakh (26 ans), dont le frère jumeau court également dans le peloton professionnel, a complété ainsi un palmarès affichant principalement une étape du Tour d'Allemagne 2005 et le titre du contre-la-montre 2006 dans son pays. Derrière lui, Rémy Di Gregorio (en tête au sommet de la Croix-de-Fer et du Mollard) s'est battu pour tenter d'arracher la deuxième place à Pierrick Fédrigo, un autre coureur français, et au Russe Alexandre Botcharov.

Quatrième de l'étape, le jeune Marseillais (21 ans) s'est vite consolé avec le maillot à pois de meilleur grimpeur, ce qui nourrit un peu plus l'inévitable comparaison avec son aîné provençal Richard Virenque. Pour Moreau, il ne reste plus qu'à franchir sans encombre les 129 kilomètres de la dernière étape, dimanche, entre Valloire et Annecy.

Météo
A surveiller surtout Evans, qui n'a pas la réputation d'être un attaquant, dans la Forclaz de Montmin, le dernier col du parcours à 18 kilomètres de l'arrivée, et à bien négocier la descente. Car la météo prévoit un risque d'averses orageuses en fin d'après-midi sur la course.

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L'Audi 3 accidentée aux 24H du Mans


La Audi R-10 TDI, numéro 3, qui était alors pilotée par l'Allemand Mike Rockenfeller, a été accidentée après un peu plus de 1 heure et 35 minutes de course, samedi aux 24 Heures du Mans.

Si le pilote est sorti indemne de cette sortie de route au Tertre Rouge, la voiture est fortement endommagée. Le pilote essayait de ramener la voiture aux stands. Elle occupait la 5e place au moment de l'accident. Rockenfeller partage le volant avec son compatriote Lucas Luhr et le Français Alexandre Premat.

La première sortie de la voiture de sécurité, à 16h05, pendant 18 minutes, était dûe à une première averse sur le circuit de la Sarthe (13,629km). A ce moment-là, les trois Audi R10 TDI étaient en tête de la course, devant les deux Peugeot 908.

A 16h45, alors que plusieurs voitures profitaient de la voiture de sécurité pour procéder à un ravitaillement, la Pescarolo-Judd N.16 de Collard-Dumas-Boullion était intercalée, à la 3e place, entre les deux Audi de tête, la N.2 et la N.1, et les deux Peugeot, la N.8 devant la N.7.

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Tyson Gay: "Je peux faire 9.73!"


Après son "record du monde" du 100 m, non homologué en raison d'un vent trop fort début juin, Tyson Gay a estimé, mercredi à la veille des Championnats des Etats-Unis d'athlétisme, être capable de s'approprier ce record (9.77) avec un chrono de "9.73 voire mieux".

Le sprinter du Kentucky, 24 ans, a quand même insisté pour dire que ce chrono n'est pas l'objectif de son week-end. Il est à Indianapolis pour gagner sa sélection pour les Mondiaux d'Osaka (25 août-2 septembre) sur 100 et 200 m, pour gagner le titre sur 100 m, dont la finale se courra vendredi, et éventuellement dépoussiérer le record du monde.

Q: Quel est votre objectif sur ces Championnats des Etats-Unis? Peut-on envisager un record du monde sur 100 m?
R: "Je veux obtenir ma sélection (pour les Mondiaux) sur 100 et 200 m, gagner le 100 m et battre mon record personnel si je peux. Je sais que si le temps est bon, et que j'ai assez de vent, aux alentours de 1,5 m/s (ndlr: la limite est de 2 m/s), je peux le battre. J'ai fait de bons entraînements. Jon Drummond (son entraîneur) a comparé mes temps de passage avec la course (record) de (Asafa) Powell à Zurich. Il pense que je peux accélérer jusqu'aux 70 m. Lui et moi, on pense que je peux faire 9.73, voire mieux. Mais (ce week-end) je ne veux pas trop y penser."

Q: Un vent de folie souffle sur le 200 m, avec beaucoup de garçons sous les 20 secondes. Que se passe-t-il alors que la distance a souvent été négligée par les sprinters?
R: "C'est vrai qu'on parle beaucoup du 200 m en ce moment. Walter Dix (ndlr: qui a couru en 19.69) a mis la pression sur Wallace Spearmon, moi-même et Xavier Carter et il nous pousse à vouloir aller vite. Alors le record est possible. C'est un peu comme Michael Johnson (détenteur du record du monde 19.32) lorsqu'il avait la pression de Frankie Fredericks et Ato Boldon. Pour le record du monde, je pense qu'il faudrait attendre que nous nous approchions de 19.4 pour pouvoir envisager de le battre. Mais c'est possible."

Q: L'an passé, Justin Gatlin vous bat sur 100 m aux Championnats nationaux. Depuis il a été contrôlé positif et déchu de son titre qui vous est revenu. Que pensez-vous de sa situation?
R: "Lorsque j'ai appris la nouvelle (du contrôle positif), j'ai été surpris. Mais d'autres avant lui ont été contrôlés. Je suis assis là devant vous et je dis que je suis propre mais il faut attendre la fin de carrière pour savoir. D'ailleurs, je ne vais pas dire que tous les athlètes qui courent (à Indianapolis) sont propres. Plutôt que de généraliser sur l'ensemble des athlètes, en raison de quelques cas, il faudrait plutôt considérer les athlètes individuellement."

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SPORT
Coupe de l'America: Alinghi et Team New Zealand vont disputer la revanche de 2003

© 2007 AFP
L'équipe Alinghi, vainqueur en 2003, et son adversaire Emirates Team New Zealand, le 2 mars 2003 lors de la précédente Coupe de l'America à Auckland

Même si les deux équipes s'en défendent, Alinghi, vainqueur en 2003, et son challengeur Emirates Team New Zealand, humilié il y a quatre ans, vont disputer une véritable revanche à partir de samedi à Valence (est) pour la conquête de la 32e Coupe de l'America.

22/06/2007 - VALENCE (AFP)

Pour les Néo-Zélandais, "c'est un match retour plutôt qu'une revanche", a estimé vendredi Ernesto Bertarelli, le fondateur et patron d'Alinghi pour qui "il est plus difficile de gagner une 2e fois que la 1re fois".
Grant Dalton, le "boss" des Kiwis, expliquait également cette semaine qu'il "n'y a pas de place pour la revanche. Nous voulons gagner, mais il ne s'agit pas d'un règlement de comptes".
Ecrasés (5-0) en 2003 à Auckland, les partenaires du barreur Dean Barker ont tout mis en oeuvre pour remporter ce match retour, disputé au meilleur des neuf manches, et laver l'affront. Depuis la fin de la Coupe Louis Vuitton remportée aisément face à Luna Rossa (5-0), les Kiwis ont refusé tout contact avec la presse, se concentrant sur leur objectif.
Evoquant les "jours noirs de 2003", Dean Barker attend "avec impatience de débuter le match. La Louis Vuitton nous a permis de nous améliorer au fil des tours. Il est temps d'y aller".
"Nous sommes prêts à régater, nous avons eu assez de temps pour nous préparer", assure de son côté Brad Butterworth, le skippeur néo-zélandais d'Alinghi. "C'est un peu difficile car nous n'avons pas eu la Louis Vuitton pour monter en puissance mais nous avons essayé de maintenir un esprit d'émulation avec des régates en interne", a-t-il ajouté.
Pour battre NLZ 92, Alinghi fera confiance au barreur américain Ed Baird, dont la titularisation, qui ne faisait plus mystère, a été officialisée vendredi.
"Nous avons pris la décision il y a six semaines", a déclaré Butterworth. "C'était une des décisions les plus difficiles à prendre, car entre Baird et Holmberg, il n'y avait quasiment aucune différence".
Butterworth et Baird se connaissent très bien. Tous deux ont remporté ensemble la Coupe de l'America en 1995 avec Team New Zealand.
Si l'équipage de Team New Zealand devrait être très majoritairement kiwi (ils étaient 15 Kiwis sur 17 hommes en finale de la Vuitton), celui d'Alinghi ne comptera qu'un seul Suisse, en la personne de Bertarelli.
"Dans l'équipe, il n'y a pas que 17 hommes. Il y a 130 personnes qui sont en majorité suisses", s'est défendu Bertarelli. SUI 100 comptera à son bord huit nationalités et pas moins de six Néo-Zélandais.
Pour le Français Bruno Troublé, créateur de la Coupe Louis Vuitton, il faut s'attendre à "un match serré. Tout se jouera sur la première régate. Si Ed Baird, relativement fragile psychologiquement, venait à perdre cette première manche, il aurait sans doute du mal à supporter la pression, surtout avec son patron dans le dos".
"Un nouveau score de 5 à 0, comme lors des trois dernières Coupes de l'America, serait catastrophique pour l'épreuve. Il faudrait peut-être alors songer à en modifier le principe", ajoute Troublé, qui a participé à plusieurs éditions comme barreur du bateau français du baron Bich.
Le fonctionnement:
Le "match" de la Coupe de l'America (du 23 juin au 7 juillet): oppose le détenteur (defender) de la Coupe de l'America, l'équipe suisse Alinghi, vainqueur en 2003 à Auckland, à Emirates Team New Zealand, qui a remporté (5-0) le 6 juin la Coupe Louis-Vuitton face à Luna Rossa (ITA). Le vainqueur sera le premier à remporter 5 manches.
Le programme:
Coupe de l'America (du 23 juin au 7 juillet au plus tard):
. 23 et 24 juin: 1 manche par jour
. 25 juin: repos
. 26 et 27 juin: une manche par jour
. 28 juin: repos
. 29 juin au 1er juillet: une manche par jour
. 2 juillet: repos
. 3 et 4 juillet: une manche par jour
. 5 au 7 juillet: jours de réserve

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VOILE - COUPE DE L'AMERICA
Alinghi ne fanfaronne pas, mais...

Jean-Guy Python
La vitesse de SUI 100 (à g.), qui ne s'était mesuré à personne jusqu'ici, est un des éléments qui ont pleinement rassuré

<B>Le défi suisse remporte la première régate avec 35 secondes d'avance sur Team New Zealand. Le syndicat helvétique a tout eu pour lui: la position au départ, les conditions de vent et un «SUI100» qui répond aux attentes. De très bon augure

Thomas Dayer - 23/06/2007
Le Matin Dimanche

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«C'est agréable d'être arrivé au terme de la régate!» Dean Barker se bidonne. Le barreur de Team New Zealand vient d'être convié à tirer des comparatifs entre la sensation ressentie suite à la première régate de la finale de 2003 et celle ressentie aujourd'hui. Pour rappel, à l'époque, les conditions musclées avaient noyé le cockpit de «NZL82»; sa bôme et son génois également avaient souffert. Trente minutes de course et basta, les «Kiwis» avaient dû jeter l'éponge. Hier, cette situation extrême les a épargnés. Trois paramètres principaux ont néanmoins joué en faveur d'Alinghi, vainqueur au final avec une marge de 35 secondes.
La clé de la course
La position au départ. En match racing, la phase de pré-départ et le choix de sa position pour franchir la ligne de départ est cruciale. Une situation paradoxale s'est produite dans ce cadre hier. L'incertitude pesant, les météorologues d'Alinghi ont décidé de ne conseiller aucun des deux côtés aux navigants. «Ils n'avaient pas de préférence», confirme le navigateur Juan Vila. «Nous avions chez nous un appel pour la droite», lance Dean Barker. Et alors que la droite, justement, est généralement favorable sur le plan d'eau de Valence, la cellule arrière du défi suisse s'est retrouvée la gauche. Pour son plus grand bonheur. «Nous sentions qu'il y avait une meilleure pression, poursuit Juan Vila. Après quelques minutes, le vent est effectivement venu de la gauche. C'était la clé.» Par la suite, Alinghi a pu contrôler la course.
Les conditions de vent. Avec un vent grimpant à 13 noeuds, les conditions étaient relativement musclées (avec de très belles vagues) hier. Or, «SUI100» est présumé atteindre son excellence à plus de 12 noeuds. Aujourd'hui, les airs seront plus légers (8-10 noeuds). Cette différence peut suffire à influencer le comportement du voilier. C'est pourquoi Alinghi se garde bien de fanfaronner. «Ce qu'on sait aujourd'hui, c'est qu'on ne va pas moins vite», lance Christian Karcher, coach des wincheurs du défi suisse.
La vitesse du bateau. Néanmoins, le fait que «SUI100» se soit bien comporté est déjà rassurant puisqu'il ne s'était mesuré à personne jusqu'ici. «Il n'y a rien là que nous n'attendions pas, tranche Dean Barker. Ils sont rapides, c'est sûr!» Le voilier répond aux attentes. «Mais il est un peu tôt pour tirer des conclusions», tempère Ernesto Bertarelli. Hier, c'est au portant qu'il a le plus impressionné. Une certitude: Alinghi est dans le coup. Sans doute est-ce un doux euphémisme. Mais ça, c'est tout à fait entre nous, ne le dites pas trop fort.


Résultats
Valence (Esp).
32e Coupe de l'America (best of 9) 1re régate: Alinghi (S/tenant) bat Team New Zealand (NZ) de 0'35''. Série: 1-0.
2e régate: aujourd'hui (15 h).
Alinghi: van Nieuwenhuyzen, Blewett, Rapetti, Belsky, McTeigue, Welling, McCarthy, Daubney, Mazza, Fleury, Jones, Phipps, Ardern, Vila, Bertarelli, Butterworth, Baird.