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VOILE - COUPE DE L'AMERICA
La Coupe de l'America pour les nuls



<B>Aujourd'hui à 15h, deux F1 de la mer partiront à la conquête du titre. Tout ce qu'il faut savoir pour suivre les régates qui vont décider du vainqueur et qui commencent aujourd'hui à Valence.

Thomas Dayer - 22/06/2007
Le Matin

1 Le spinnaker
Le spinnaker peut avoir une surface allant jusqu'à 500 mètres carrés. Il est utilisé uniquement pour les bords au portant (les «retour» sur le plan d'eau). La vitesse à laquelle ils sont hissés immédiatement après le passage de bouée est impressionnante (certaines équipes y sont arrivées en six secondes). Le spinnaker est symétrique, sa «correspondance» asymétrique se nomme le gennaker. Le poids d'un spi est approximativement de 40 grammes par mètre carré.
2 Le génois
Le génois dispose d'une surface de 150 mètres carrés. Il est plus triangulaire que la grand-voile et est attaché à l'avant du mât. Plus de six sortes de génois peuvent être utilisés selon les différentes forces de vent.
3 La grand-voile
La grand-voile a une surface de 220 mètres carrés environ. Elle est hissée durant toute la course. Pour cette raison, elle doit être capable de couvrir un maximum d'angles de vent. Cela dit, la grand-voile est optimisée pour les bords de près (les «aller» sur le plan d'eau). Trois sortes de grand-voile peuvent être utilisées selon les différentes forces de vent.
4 La coque
La coque d'un Class America est essentiellement composée de carbone, comme une voiture de Formule 1. Cette fabrication la rend à la fois légère et robuste. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, elle ne pèse pas si lourd (2 tonnes sur les 24 tonnes que pèse le voilier). Néanmoins, la coque reste exposée à de nombreuses forces et à des poids lourds.
5 Le mât
Il mesure 33 mètres de haut et est composé de carbone. Il ne pèse «que» 750 kilos mais doit être capable de supporter les forces impressionnantes des voiles. Le mât est tenu par des câbles appelés bastaques. Il presse la coque avec un poids approximatif d'environ 50 tonnes. Ce poids est supporté à l'endroit exact où la quille de 20 tonnes est attachée.
6 La quille et le bulbe
La quille et le bulbe sont des parties immergées du voilier. Le bulbe, placé au bout de la quille, pèse 20 tonnes (sur les 24 que pèse l'ensemble du voilier). Il est donc extrêmement lourd. Plus le bulbe est lourd, plus le bateau sera stable, plus il avancera vite. C'est pourquoi l'attention des designers se concentre essentiellement sur la quille et la façon dont il est possible de mieux maîtriser les forces qui agissent sur elle.
7 Le safran
Le safran est la partie du gouvernail immergée dans l'eau. Il permet de diriger le voilier.



Quelles sont les positions des hommes sur le bateau de l'avant à l'arrière?
1. Le numéro 1
Il donne de précieuses informations au barreur dans la phase de départ, et notamment celle concernant la distance restant à parcourir dans les dernières secondes avant le passage de la ligne. Il prépare et envoie les voiles d'avant (spinnaker, génois) et veille à leur «santé». Surnommé l'acrobate ou le singe.
2. Le plage avant
Il aide les numéros 1 et 3. C'est le coordinateur des équipiers situés à l'avant du bateau. Il sort et rentre les voiles d'avant. Il participe à leur affalage, à leur envoi et à leur pliage. Il met aussi en place le tangon.
3. Le soutier
Il prépare, sort et rentre les voiles de la soute. Il range le matériel embarqué.
4. Le piano
Il orchestre l'envoi et l'affalage des voiles. Il participe à leur sortie et à leur entrée en soute.
5. L'équipier de mât
Il aide les numéros 1, 2 et 3. Il s'occupe des drisses utilisées pour monter les voiles.
6. Les wincheurs
Ils sont trois dont un pour la grand-voile. Ils fournissent l'énergie nécessaire aux manoeuvres grâce aux winches (aussi appelés «moulins à café»). Ils peuvent assurer la communication entre l'avant et l'arrière du bateau.
7. Les régleurs de voile
Ils sont trois dont un pour la grand-voile. Ils ajustent les voiles en fonction du vent.
8. Le bastaqueur
Il règle les bastaques (câble tenant le mât par l'arrière).
9. Le chariot
Il s'occupe de la barre d'écoute de la grand-voile.
10. Le barreur
Il barre le bateau. Son rôle est de placer le bateau idéalement face au vent pour rechercher la vitesse optimale grâce à l'électronique et à des brins sur les voiles. Il coordonne l'action de tous les régleurs et gère les phases de départ.
11. Le navigateur
Il surveille l'adversaire et se préoccupe de la tactique à moyen et à long terme.
12. Le tacticien
Il gère la situation à court terme et applique la stratégie définie. Il choisit les manoeuvres à adopter aux bouées.
13. Aide cellule arrière
Il renforce les wincheurs et aide lors des manoeuvres «chaudes». Il est un peu l'homme à tout faire. Ce poste a été nouvellement créé.
Le lexique indispensable
Abattre: s'écarter du lit du vent.
Au portant: au vent arrière.
Au près: au vent de face.
Bâbord: partie gauche du bateau, quand on regarde vers l'avant.
Bôme: longue pièce de bois transversale située à la base du grand-mât, sur laquelle vient s'appuyer la voile.
Drisses: cordages utilisés pour hisser les voiles.
Ecoutes: cordages destinés à tendre et à fixer la base d'une voile.
Empanner: changer de bord (tourner) par vent arrière.
Lof: manoeuvre consistant à se rapprocher du lit du vent.
Mille: unité de mesure marine valant 1852 mètres.
Noeud: un mille marin parcouru en une heure, soit 1,852 km/h.
Poupe: arrière du bateau.
Proue: avant du bateau.
Tribord: partie droite du bateau quand on regarde vers l'avant.
Virer: changer de bord (tourner) par vent de face.
Notions de base
Le parcours
C'est un parcours banane de 18,55 milles nautiques (environ 35 kilomètres) qui consiste en deux (ou trois) allers-retours. Au large, les voiliers passent autour d'une bouée dite «au vent». Ils doivent la laisser à tribord (droite). À la fin du deuxième bord, à la porte dite «sous le vent» (en bas du parcours), les concurrents peuvent choisir entre deux bouées pour manoeuvrer. Les lignes de départ et d'arrivée sont les mêmes.
Le prédépart
Le prédépart est la phase la plus excitante de la régate avec un enchaînement de manoeuvres impressionnantes. Les deux bateaux jouent au chat et à la souris, se prennent en chasse, se neutralisent. Cette phase précédant le départ offre une première opportunité à l'une des deux équipes de prendre l'ascendant sur son adversaire. Cela permet notamment de choisir le côté sur lequel l'on veut partir (en fonction du vent).
Les priorités
Quand les deux voiliers sont sur des bords opposés, le principe fondamental est la priorité de droite. Celui qui reçoit donc le vent par la gauche doit se maintenir à l'écart de celui qui reçoit le vent par la droite. Lorsque des voiliers sont sur le même bord, la priorité revient à celui qui est «sous le vent» de l'adversaire, c'est-à-dire en aval par rapport au lit du vent. Un voilier qui s'estime lésé peut porter réclamation et des arbitres attribuent une éventuelle pénalité (un tour sur lui-même pour le voilier «condamné»).
Les documents
La bible de la Coupe de l'America est le «Deed of Gift», document à l'origine de sa création. Il est le texte de base qui régente la Coupe. Il est complété par un Protocole. Celui de la 32e Coupe de l'America a été édicté en mars 2003 par le club vainqueur, la Société Nautique de Genève, et le Challenger of Record, le Golden Gate Yacht Club (Oracle). Un «Terms of Challenge» détaille les droits et obligations des participants et des organisateurs. Enfin, l'«America's Cup Class Rule» énumère les détails relatifs aux contraintes de la jauge des Class America (ACC). Une fois les bateaux sur l'eau, les régates sont gouvernées par les Règles de Course de l'ISAF (fédération internationale de voile).

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Justine Henin remporte le tournoi d'Eastbourne

Justine Henin a battu Amélie Mauresmo en finale du tournoi d'Eastbourne.

Justine Henin, numéro 1 mondiale, a remporté le tournoi de tennis sur gazon d'Eastbourne (Angleterre), épreuve WTA dotée de 600.000 dollars, en battant en finale samedi la Française Amélie Mauresmo (N.2), en trois manches 7-5, 6-7 (4/7) et 7-6 (7/2) au bout de 2 heures 36 minutes de jeu.

Alors que Wimbledon débute lundi, seule épreuve du Grand Chelem qui manque à son palmarès, Justine Henin, 25 ans, décroche le 34-ème titre de sa carrière et le 5-ème cette saison (en 8 tournois BIEN 8 tournois) après ses succès à Dubaï, Doha, Varsovie et Roland Garros. La Belge parvient aussi à prendre la mesure d'Amélie Mauresmo, 4e joueuse du monde, pour la première fois sur herbe et prend sa revanche de la finale de l'an dernier à Wimbledon où la Française s'était imposée 2-6, 6-3, 6-4.

3 sets serrés
Justine Henin s'était imposée déjà en 2006 pour sa première participation au tournoi d'Eastbourne. Son second succès sur ce gazon fut conquis de haute lutte au bout de trois sets très serrés. Si la première manche débutait à l'avantage de Mauresmo qui rentrait mieux dans la rencontre en prenant le service de son adversaire pour mener 1-4, Henin remettait les compteurs à zéro pour égaliser à 4 partout. A 6-5, la numéro 1 mondiale reprenait encore la mise en jeu de la Française pour empocher la première manche 7-5 en 51 minutes.

21 sets consécutifs gagnants
Poursuivant sur sa belle lancée, la gagnante de Roland Garros mettait la tenante du titre à Wimbledon dans les cordes. La réaction de la Française n'en était que plus belle. Menée 4-2 et 0-30 sur son service, Mauresmo recollait pour décrocher le jeu décisif. Un tie-break qui tournai à son avantage 7 pts à 4, même si Henin revenait de 6 points à 1 à 6-4. On jouait depuis 1h49mn. Pour l'anecdote, Mauresmo mettait fin à une série de
21 sets remportés par Henin consécutivement.

La troisième manche était encore plus serrée entre les deux rivales. Mauresmo brisait la première la logique de mise en jeu pour mener 2-4. Henin rétablissait la balance pour égaliser à 5 partout. Le sort de cette finale devait se jouer aussi jeu décisif. Cette fois, la Belge ne laissait aucune chance à Mauresmo: 7 pts à 2. Henin réussissait ainsi à s'adjuger un 5e titre en 8 tournois, accédant 6 fois en finale, cette saison. Lundi débute les Internationaux de Grande-Bretagne qui avait vu Amélie Mauresmo s'imposer face à Henin l'été dernier. Dans leur confrontations respectives, Henin mène désormais 8 victoires à 6.

Résultats:
* Simple dames *
- Finale:
Justine Henin (BEL/N.1) bat Amélie Mauresmo (Fra/N.2) 7-5, 6-7 (4/7), 7-6 (7/2).

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Federer et Henin face à l'histoire

Justine Henin arrive confiante.

Roger Federer, le roi du gazon.

Rafael Nadal parviendra-t-il à se surpasser?

Amélie Mauresmo, la seule à pouvoir déranger Justine?

Les N.1 Roger Federer et Justine Henin vont tenter de relever un défi historique à partir de lundi à Wimbledon, le Suisse en essayant d'égaler Borg avec un cinquième titre de rang et la Belge en visant la victoire dans le seul tournoi du Grand Chelem qui manque à son palmarès.

Federer a innové cette saison en se présentant dans son jardin sans avoir disputé le moindre match sur herbe. Après son échec à Roland-Garros, il a choisi de se passer du tournoi de préparation de Halle. Une décision qu'un superstitieux aurait évité de prendre car le N.1 mondial n'a jamais gagné à Londres sans s'être auparavant imposé en Allemagne. "Je ne suis pas ce genre de personne et je crois bien avoir pris la bonne décision", a assuré le Suisse, sorti de la saison de terre battue avec des douleurs au dos et aux adducteurs.

Sans rival
Le plus vieux tournoi du monde a entamé un changement d'époque avec la mise en travaux du légendaire Central, dépourvu cette année de toit avant l'installation d'un couvre-chef rétractable en 2009, mais rien n'indique qu'une nouvelle ère soit sur le point de débuter sur le terrain sportif. Sur le papier, Federer n'a toujours aucun rival crédible sur gazon, une surface sur laquelle il reste sur 48 victoires d'affilée, record pris à Borg l'année dernière.

Au premier rang des outsiders se trouve Rafael Nadal, sa bête noire... sur terre battue. Car lorsque le terrain verdit, l'Espagnol n'est plus du tout le même, il est le premier à le reconnaître. S'inviter de nouveau en finale, comme l'année dernière, le satisferait probablement.

D'ailleurs le roi de la terre battue devra se méfier dès le premier tour du gros serveur américain Mardy Fish, 36e mondial, un adversaire nettement plus dangereux que le Russe Teimuraz Gabashvili, 85e à l'ATP, face à Federer lundi dans le match d'ouverture. Qui d'autre pourrait priver le Suisse du fabuleux quintuplé de Borg (1976 à 1980), dont même Pete Sampras, sept fois vainqueur au total, n'avait fait que s'approcher (quatre succès d'affilée de 1997 à 2000) par la faute d'un certain Roger Federer, son tombeur en 2001 alors qu'il n'avait que 19 ans?

Borg sera là
Dans sa partie de tableau, le seul nom qui ressorte est celui d'Andy Roddick. L'Américain est en forme (il vient de gagner son quatrième Queen's) mais son passif face à Federer est terriblement lourd (13 défaites en 14 matches, dont deux en finale de Wimbledon). Dans la moitié inférieure, outre Nadal, deux autres membres de la jeune génération, le Tchèque Tomas Berdych et le Serbe Novak Djokovic, sont des candidats à la finale, qui aura lieu en présence de Borg lui-même, de retour sur le lieu de ses exploits pour la deuxième fois seulement en 26 ans.

Le premier vient de gagner le tournoi de Halle en profitant de l'absence du maître. Le second n'a pas obtenu de résultat sur gazon, mais il n'y a pas de raison que les énormes progrès qu'il a accomplis cette saison ne portent pas leur fruit aussi sur cette surface, où son service et son jeu complet devrait payer.

Henin bien placée
Si Federer n'a toujours pas réussi à dompter la dernière surface qui lui résiste, Justine Henin en revanche n'a jamais été aussi bien placée pour y parvenir. Après son quatrième succès à Roland-Garros, la N.1 mondiale a enchaîné victorieusement sur le gazon d'Eastbourne où elle a battu samedi en finale celle qui l'avait privée du titre à Wimbledon l'année dernière, la Française Amélie Mauresmo.

La Belge, deux fois finaliste, a déjà prouvé qu'elle savait forcer sa nature de défenseuse en montant au filet et la concurrence semble plus dispersée que lors des éditions précédentes. La Russe Maria Sharapova est gênée par des douleurs à une épaule, la Serbe Jelena Jankovic pourrait ressentir la fatigue après avoir énormément joué et les soeurs Williams arrivent dans l'inconnu (ce qui ne signifie pas qu'elles sont inoffensives). Dans ces conditions, Mauresmo apparaît comme l'outsider principale. La Française sait elle aussi faire le caméléon en adoptant le service-volée sur gazon et les conséquences de l'ablation de l'appendice subie en mars semblent ne plus la gêner.

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Rugby: les Blacks impressionnent au tournoi des Tri-Nations











DURBAN (Reuters) - Les All Blacks se sont offert samedi face à l'Afrique du Sud le match et la victoire (26-21) dont ils avaient besoin pour s'évaluer sérieusement à un peu plus de deux mois de la Coupe du monde.
Les Néo-Zélandais ont dû attendre les dix dernières minutes pour s'imposer à Durban grâce à un magnifique essai transformé de l'ailier Joe Rokocoko.
Ce succès acquis dans le cadre du tournoi des Tri-Nations est précieux pour les Blacks qui restaient sur des victoires sans grande signification sur les remplaçants du XV de France et face au Canada.
Après une première mi-temps où les Boks ont dominé leur sujet avec un essai de Schalk Burger au terme d'un mouvement collectif, les Néo-Zélandais ont passé la vitesse supérieure en seconde période.
Plus frais physiquement à mesure qu'avançait la rencontre, les hommes en noir ont atteint deux fois l'en-but adverse en moins de cinq minutes.
Richie McCaw s'échappait pour marquer à la 68e minute avant que Leon MacDonald récupère le ballon sur une faute de main de JP Pietersen et serve Rokocoko.
Les deux fois, Daniel Carter passait la transformation, ses coups de botte s'ajoutant aux trois pénalités réussies depuis le début de la partie, soit 13 points personnels.
Les Sud-Africains sont apparus incapables de tenir la pression pendant 80 minutes malgré une bonne entame de rencontre.
Avec ce succès, les Blacks confirment qu'ils sont plus que jamais les grandissimes favoris pour le Mondial qui débute le 7 septembre, en France.

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24/06/2007 Voile -Coupe de l'America - Les Kiwis réagissent


La première manche de la Coupe de l'America avait tourné samedi à l'avantage des Suisses d'Alinghi, largement dominateurs. Mais les Néo-zélandais de Team New Zealand ont réagi vivement en s'adjugeant la seconde manche à l'issue d'une course pleine de rebondissements.



Sous un vent de secteur est-sud est soufflant entre 9 et 11 noeuds, les deux bateaux ont coupé la ligne de départ en même temps, mais les Kiwis ont pris un léger avantage en choisissant de partir côté gauche. Le challenger a ensuite laissé le commandement au tenant du titre en virant de bord le premier, en espérant pouvoir prendre le dessus au portant. Mais Alinghi ne s'est pas laissé faire, et en restant sur le côté droit du bassin, le bateau suisse a rapidement creusé l'écart, pour compter jusqu'à vingt secondes d'avance.



Le choix de Team New Zealand était pourtant bien le bon. Nettement plus rapides au portant, les Néo-zélandais sont revenus à hauteur des Suisses après la deuxième bouée, profitant du près pour tenter un coup audacieux mais finalement génial. Dean Barker a en effet choisi de forcer le passage à gauche d'Alinghi en revenant à hauter du Class America helvète. Les Suisses n'ont eu d'autre choix que de changer de cap et de sortir de la layline (NDLR: la limite virutelle du bassin), perdant un temps précieux. Maintenus hors du bassin par leurs adversaires, les Suisses ont alors perdu toute chance de victoire, laissant les néo-zélandais filer vers la victoire après ce coup de maître.



Dans une ambiance de folie, portés par de très nombreux supporters venus spécialement de Nouvelle-Zélande, les Kiwis ont franchi la ligne avec 28 secondes d'avance sur Alinghi, et reviennent donc à une victoire partout dans cette finale haletante. Brad Butterworth, le skipper néo-zélandais d'Alinghi, ne pouvait que rendre hommage à son adversaire: «Nous avons très bien navigué dans la première moitié de la régate, pas dans la seconde. Cela a été une journée difficile. L'autre bateau a bien navigué, il était très dur de les secouer. Revenir de derrière comme ils l'ont fait, c'est très fort. Nous aurions dû virer un peu plus près d'eux dans le 3e bord. Ils sont très bien revenus. La brise était très volatile aujourd'hui. Les bateaux sont très proches en vitesse. On a vu à quelle point la course est serrée, il n'est pas facile de gagner».



Lundi, la journée de repos permettera aux deux défis de travailler encore sur les bateaux avant le troisième acte, mardi.

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Dernière mise à jour : 26 juin 2007 à 18:13 Alinghi plus véloce au départ - Mais Team New Zealand s'envole ensuite. [Keystone]
Valence: Alinghi en tête!

Alinghi comptait 1'23'' de retard sur les Néo-Zélandais à la 1re bouée, puis 1'02'' à mi-parcours. Mais le second parcours au près voit Alinghi revenir comme une fusée!

Battu au départ lors des deux premières régates, Alinghi a su, cette fois, manoeuvrer habilement pour franchir la ligne en premier, une grosse poignée de secondes devant New Zealand (8'').
Les Suisses partent mieux, mais...

Les Suisses ont choisi la gauche du plan d'eau, contraignant les "kiwis" à la droite. Or, après une demi-heure de course, les Néo-Zélandais ont pris une... avance record. 300 m!

Par instants, le vent soufflait à 4/5 noeuds de plus à droite du plan d'eau qu'à gauche, du côté des Suisses. Le temps de corriger cette erreur de parcours, donc de se rabattre sur la droite dans le sillage des "Néo-Z", le mal était fait.
1re bouée: 1'23'' de retard pour Alinghi

Emirates Team New Zealand vire avec 1'23'' à la 1re bouée au près (donc vent contraire, resp. dans un angle de 45° par rapport au vent), soit plus de 350 m d'avance.

Dans le parcours retour, au portant (donc, vent favorable, vent arrière), Alinghi tente de grignoter l'avance de son adversaire, parvenant à réduire l'écart, par intermittence, à moins de 300 m.

Faible, le vent n'arrive cependant toujours pas à gonfler les spis. Dès lors, plus d'espoir? Pas forcément. Les marins n'en ont peut-être pas fini avec les caprices du vent...
Mi-parcours: Alinghi encore à 1'02''


Au moment de monter le génois (nom d'une voile), un "kiwi" tombait à l'eau, mais réussit à se réinstaller tout seul. On a eu chaud côté Nouvelle-Zélande.

A mi-parcours, Alinghi n'accusait plus que 1'02'' (260 m) de retard et poursuivait sa remontée sur le second parcours au près! Un instant, la distance s'est réduite à 87 m! L'espoir renaît côté helvétique.

Alinghi n'a plus rien à perdre et choisit, par conséquent, une route à nouveau foncièrement différente de son adversaire. A nouveau sur la gauche du plan d'eau, celui qui lui avait causé tant de tort en début d'épreuve! La trajectoire des deux bateaux est séparée de 1,2 km, distance encore jamais atteinte.

Les vents sont à coup sûrs différents. Et, cette fois, Eole semble favorable à Alinghi. L'écart retombe à 40 m.
L'attente était longue

A Valence, la patience est de mise. Le départ de la 3e manche du match de la Coupe de l'America, entre l'équipe suisse Alinghi et son challengeur Emirates Team New Zealand, prévu à 15h00 locales (13h00 GMT), a été retardé à 16h40, puis à 17h10

Motif: le vent par trop instable, en force et en direction, ce mardi sur le plan d'eau de Valence.
Les supporters d'Alinghi dans l'attente [Keystone]Changement de voilure

Vers 15h00, le vent était mesuré entre 7 et 9 noeuds de sud-est. Alinghi et Emirates Team New Zealand sont à égalité 1 manche partout. La première équipe à atteindre 5 victoires remportera le trophée.

En attendant le forcissement des vents, les deux navires ont changé leur voilure, troquant leurs voiles résistantes - et, partant, plus lourdes - contre des étoffes plus légères, dans l'attente du départ de la 3e manche, fixé à 16h40, puis encore repoussé à 17h10.

[Norton]

En vacances, à bientôt le fofo...................................

[Big Horn]

Alinghi remporte la Cup .
Bonnes vacances Norton.

[Norton]

Envoyé par Big Horn

Alinghi remporte la Cup .
Bonnes vacances Norton.

C'est fait, merci Big Horn

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TENNIS - ROGER FEDERER
Federer a besoin de Nadal pour continuer de briller

Keystone
Sous le regard de son «meilleur ennemi», Roger Federer savoure son 5e titre londonien

<B>Vainqueur 7-6 4-6 7-6 2-6 6-2 en 3h45' de Rafael Nadal en finale de Wimbledon, Roger Federer a prouvé qu'il savait souffrir

- 09/07/2007
Le Matin Bleu & agences

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Peu habitué - voire peu enclin - à enfiler son bleu de travail, Federer a su se surpasser dans «son» Centre Court. Il se sait désormais capable de remporter un marathon face au gladiateur de la terre ocre.
«Je n'ai pas disputé beaucoup de matches en 5 sets ces dernières années. Soit je parvenais à m'imposer nettement, soit je m'inclinais plus largement», expliquait dimanche le Bâlois. Rien ne laissait pourtant présager une telle issue. Nadal restait en effet sur une série de sept succès dans des matches en cinq manches. Il a en outre mené 15/40 sur le service adverse à 1-1 puis à 2-2 dans le set décisif.
Mais le Bâlois a certainement besoin de Nadal pour remplir ses derniers grands objectifs, à savoir Roland-Garros, le titre olympique et la Coupe Davis. Certes, il aurait sans doute déjà triomphé à Paris sans la présence de l'Espagnol. Mais Nadal aurait-il progressé de la sorte sur herbe s'il n'avait pas un rival si impressionnant sur cette surface? «Nous sommes au sommet de la hiérarchie depuis plus de 100 semaines. Notre rivalité devient peut-être l'une des plus grandes de l'histoire. Mais je veux simplement continuer à prendre du plaisir sur le court. Je ne suis pas du genre à ne plus dormir jusqu'à la fin de ma vie si je ne remporte pas les JO», soulignait le Bâlois


Un groupe genevois rend hommage à «Rodgeur»
«Roger Federer just keeps on getting better, better and betterer»: telles sont les paroles de la chanson «Roger Betterer», composée par le groupe genevois «Tiger the Lion», qui fait l'éloge du quintuple vainqueur de Wimbledon. «Roger Federer est une grande star du tennis mondial et nous l'apprécions beaucoup» déclare Daniel Shaw, membre du groupe «Tiger the Lion», qui a comme objectif de devenir une force musicale tant sur la scène suisse qu'internationale.
«Et de faire pour la musique helvétique ce que Roger Federer a fait pour le sport suisse».
Benjamin Berger
Pour acheter la chanson: indiestore.com/tigerthelion