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ATHLÉTISME - ATHLETISSIMA


Gevaert est une reine au bal du sprint

Dominic Favre
Kim Gevaert découvrait hier les charmes de la place de la Navigation, à Ouchy. Aujourd'hui, elle sera au Stade olympique de la Pontaise.

<B>Championne d'Europe du 100 m et du 200 m l'an dernier à Göteborg, la Flamande, humble et douce, est le porte-étendard d'un athlétisme propre. Son obstination à courir vite lui donne de la force supplémentaire

Jacques Wullschleger - 10/07/2007
Le Matin

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A peine arrivée à l'hôtel, Kim Gevaert reçoit une rose. «Quel accueil!» dit-elle, douce comme un romance, angélique au naturel, respectueuse des autres. Mais ses proches affirment qu'il ne faut pas se fier aux apparences. «Sur la piste, c'est une vraie tronche de guerrière», reconnaît Guy Ontanon, entraîneur français de renom qui la connaît bien. «En course, il faut être agressive, donner tout ce qu'on a, tout le temps, confirme la Flamande, jolie silhouette qui court vite. Ce n'est pas toujours la masse qui compte. C'est la qualité qui est importante.» Clin d'oeil aux bodybuildées!
L'année passée, aux Européens de Göteborg, elle a remporté deux médailles d'or: sur 100 et sur 200 m. En deux minutes, le vendredi 11 août, l'athlétisme belge remporta une autre breloque du plus beau métal, grâce à Tia Hellebaut, au saut en hauteur. «Il y a trente ans que mon pays attendait ça.» Le regard de Kim Gevaert s'illumine, ses yeux en amande gagnent encore en saveur. «Ces titres m'ont rapporté un peu de sous, ce qui n'est pas négligeable - mais l'argent n'a jamais été son moteur - et quelques autres sponsors se sont intéressés à moi.» Et au pays? «Ça a été la fête. Depuis, les gens s'intéressent davantage à l'athlétisme, connaissent par coeur nos résultats.»
La moins rapide des engagées
Dans le hall de l'hôtel, des athlètes, Jacky Delapierre, patron d'Athletissima, viennent la saluer, lui font la bise. A la question: tu as fait bon voyage? Elle répond: «Ouh! En arrivant sur Genève, il y a eu des turbulences à cause du vent. Les gens étaient accrochés aux accoudoirs.» Elle regarde sa fleur. La Flamande, qui a les deux pieds sur terre, souffle un bon coup. Plus jeune, elle a joué de la flûte et du piano. «J'ai un piano à la maison. Mais je n'arrive plus à jouer des pièces sans faute.»
Ce soir, Kim Gevaert courra le 100 m. Elle occupera le couloir 2, ainsi en a décidé Jacky Delapierre. «Avec 11''13 - chrono obtenu à Odense le 23 juin -, j'ai le temps le moins rapide des engagées», sait-elle déjà. A ce jour, elle n'est jamais descendue sous les 11 secondes, barrière psychologique. «Mon record personnel est de 11''06. Si je veux monter sur le podium aux Mondiaux d'Osaka, il faudra courir en 10''80 ou 10''90. J'espère arriver un jour à ça.» Elle prend sa rose rouge dans la main droite et ajoute: «Mon point fort, c'est le départ, mais, souvent, je perds ma vitesse maximale trop vite.»
La Flamande, qui soufflera 29 bougies le 5 août, est une obstinée. Le travail ne lui faisant pas peur, sa marge de progression est encore bien réelle. D'autant qu'elle a le talent pour exploiter son talent.
François Pépin: «Lavanchy est un athlète de qualité»
L'hiver dernier, Pierre Lavanchy, le meilleur athlète du pays sur 400 m - blessé, il ne courra pas ce soir - a rejoint en Afrique du Sud puis plus tard à Cannes le groupe de François Pépin, l'entraîneur français de Leslie Djhone - présent à Athletissima - et de Marc Raquil notamment, deux grands spécialistes du tour de piste.
«Ce que je pense de Lavanchy? C'est un athlète de qualité, qui s'est bien intégré au groupe. Le problème, c'est qu'il est sans cesse ennuyé par des petits soucis de santé, dit Pépin. Je regrette de ne pas pouvoir le suivre en continu (l'entraîneur attitré du Lausannois depuis quatre ans est Hansruedi Herren, qui collabore depuis peu avec le Français). La distance, poursuit François Pépin, m'empêche d'apporter à Pierre les corrections voulues au niveau des gestes techniques. Peut-être a-t-il besoin d'être surveillé tout le temps?»
Pierre Lavanchy rejoindra-t-il un jour le groupe des tricolores? «C'est un problème d'organisation à régler avec la Fédération suisse. Il faut qu'on arrive à un suivi plus régulier. Lavanchy et moi, on se téléphone tous les jours. Ou quand il peut.»

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Cancellara remporte la 3e étape au sprint

Le maillot jaune du Tour de France, le Suisse Fabian Cancellara, a mis un point d'honneur à remporter mardi à Compiègne la troisième étape, la plus longue de l'épreuve avec 236,5 kilomètres, longtemps parcourue à vitesse réduite. Pour réussir son coup de force, Cancellara s'est dégagé du peloton dans le dernier kilomètre, au sommet d'un faux-plat, sur le court passage pavé de la place du château de Compiègne où est donné le départ de Paris-Roubaix, course qu'il a gagnée en 2006. En grand rouleur (champion du monde du contre-la-montre), le Suisse de l'équipe CSC a préservé un court avantage sur les premiers sprinteurs, l'Allemand Erik Zabel, l'Italien Danilo Napolitano et le Belge Tom Boonen qui se sont classés dans cet ordre dans le même temps que le vainqueur.

Dans ce final à suspens, l'échappée de quatre coureurs, les Français Matthieu Ladagnous, Nicolas Vogondy et Stéphane Augé, le Belge Frederik Willems, a été reprise à moins de 500 mètres de la ligne. L'étape, bouclée à la moyenne de 35,810 km/h, s'est longtemps résumée à une longue procession dans la plaine du nord de la France, ouverte par l'échappée de Ladagnous, le néophyte béarnais, et Vogondy à partir du 6e kilomètre. Le duo a compté jusqu'à 13 minutes d'avance à Saint-Amand-les-Eaux (Nord), peu après l'entrée sur le territoire français, sur un peloton qui a alors réagi pour réduire l'écart. Conscients d'être contrôlés à distance, les deux échappés ont alors adopté un rythme modéré (94,5 km parcourus en trois heures). Ladagnous et Vogondy ont été rejoints à 52 kilomètres de l'arrivée par Willems et par Augé, lequel s'est emparé ensuite du maillot de meilleur grimpeur au sommet de la seule côte du parcours.

Le forcing de quatre équipes travaillant pour les sprinteurs (Quick Step, Predictor, Lampre, Crédit Agricole) a permis ensuite au peloton de se rapprocher à 1 min 20 sec, à 10 kilomètres de l'arrivée. Sous la flamme rouge du dernier kilomètre, Cancellara a choisi d'anticiper le sprint: "Ce n'était pas prémédité. J'ai seulement pensé à être en bonne position avant la flamme rouge. Après le virage, j'ai vu que des coureurs étaient surpris, mal placés. Je suis parti à l'instinct, sans programmer. Après, j'ai seulement regardé une fois derrière".

"C'est le plus dur kilomètre de ma vie", a ajouté le vainqueur du prologue de Londres, qui a enlevé pour la première fois une étape en ligne dans la Grande Boucle. Depuis l'Australien Bradley McGee à Avranches (Manche) en 2002, aucun coureur n'était parvenu à faire "le coup du kilomètre" dans une arrivée sur le plat de la première semaine du Tour, en d'autres termes s'extirper d'un peloton compact aussi près de la ligne et gagner l'étape. Par le jeu des bonifications, le sculptural Bernois (26 ans), qui avait chuté sans gravité lundi à l'arrivée à Gand, a porté son avance au classement général à 33 secondes sur l'Allemand Andreas Klöden. La course a fait le détour par Fontaine-aux-Bois durant cette longue journée qui s'est conclue avec p rès d'une heure de retard sur le plus mauvais horaire (calculé à 41 km/h).

Pour l'occasion, le village nordiste de Jean-Marie Leblanc (directeur du Tour jusqu'à l'année passée) avait mis ses habits de fête. Mercredi, la quatrième étape s'annonce encore favorable aux sprinteurs entre Villers-Cotterêts et Joigny (193 km). A condition qu'un rouleur ne leur coupe pas l'herbe sous le pied.

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ATHLÉTISME - ATHLETISSIMA


Le public s'est levé pour Maryam

Keystone
Maryam Jamal est chez elle à Lausanne, elle l'a prouvé en remportant le 1500 m, pour la plus grande joie des 13 200 spectateurs.

<B>Sur 1500 m, la sociétaire du Stade-Lausanne a mené de bout en bout une course haute en intensité. Au saut en longueur, Julien Fivaz a réalisé 7,40 m. Loin de la limite pour Osaka

Jacques Wullschleger - 11/07/2007
Le Matin

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Sa course? Très belle. Le lièvre, Olga Komyagina, a accompli un bon boulot. «Elle a été très bien», dit Maryam Jamal, qui a remis hier l'église au milieu du village après un 1500 m moyen à Paris, vendredi dernier (13e en 4'07'' et des poussières). «Je souffrais d'une contracture à la cuisse droite. Aujourd'hui, je n'ai plus mal.» Elle met en ordre ses affaires, sa respiration. L'athlète de Bahreïn, qui aura 23 ans le 16 septembre, est toujours aussi timide. Elle lutte contre les mots fragiles, parce qu'elle est une jeune femme fragile.
A l'entame du dernier tour, Jacky Delapierre, patron du meeting, au bord de la piste, l'a encouragée. «Ça m'a fait du bien», dit Maryam Yusuf Jamal. A 300 m du but, la meute s'est rapprochée d'elle. Dangereusement. Et elle s'est retournée pour juger de la situation. Elle avait encore un peu de marge. Sa dernière ligne droite fut somptueuse. Tellement que le public se leva pour elle, pour Maryam, la sociétaire du Stade-Lausanne, qui ici est chez elle. Son chrono? 4'03''61. Son meilleur temps cette saison est de 3'59''00. Elle l'a réussi à Athènes, lundi 2 juillet. Il faisait 32 degrés. Hier, 20 de moins. Dans deux jours, MYJ ira à Saint-Moritz pour y préparer les Mondiaux d'Osaka. Au Japon, une marche du podium lui est promise.
Fivaz dans le vent
Peu de temps auparavant, Julien Fivaz, recordman de Suisse du saut en longueur avec 8,27 m, avait retrouvé le sourire, malgré un concours moyen - 7,40 m. Une bouteille d'eau à la main, il raconta: «Par rapport à mes dernières sorties, j'ai retrouvé du jus.» Oui, mais pas assez pour abattre la limite qualificative pour aller batailler au Japon, pour se rendre aux Mondiaux d'Osaka, fin août. Hier il faisait un froid de canard. «Le froid, ce n'est pas un gros problème pour moi. Je suis né à La Chaux-de-Fonds. Seulement voilà, j'ai l'impression de ne pas avoir sauté. Le vent était terrible. Il était dans le dos au départ de la course d'élan, puis très fort de face. Dur de prendre de bonnes planches.» Il en a mordu trois. Le vent du nord de la tribune du même nom lui a été fatal. «C'est frustrant», ajouta Fivaz, qui en a vu d'autres et qui n'a pas avec lui, depuis quelque temps, le temps justement qu'il faut à la réalisation de bons sauts.
S'il y a un athlète qui fait fi des conditions quelles qu'elles soient, c'est Irving Saladino. Le Panaméen, né le 23 janvier 1983, Verseau bon teint, a atterri hier à 8,36 m. Au mois de mai, à Rio de Janeiro, dans d'autres conditions, il avait réalisé 8,53 m. Cette saison, c'est le Grec Tsatoumas qui mène la danse des sauteurs en longueur avec 8,66 m. Un monde différent de celui du Suisse. La preuve: Fivaz participera du 14 au 21 octobre aux Military World Games à Hyderabad. C'est en Inde. Mais avant, aura-t-il été à Osaka?


Déjà 11 Suisses qualifiés pour les Mondiaux
A ce jour, 11 athlètes suisses se sont qualifiés pour les Mondiaux d'Osaka, qui auront lieu du 25 août au 2 septembre.
Ce sont Sylvie Dufour, Simone Oberer et Linda Züblin (heptathlon), Marie Polli (20 km marche), Marco Cribari (200 m), Marc Schneeberger (200 m), Viktor Röthlin (marathon), Alexander Martinez (triple saut), Stefan Müller et Felix Loretz (javelot), Patric Suter (marteau).
Classements
Lausanne. Super Grand Prix «Athletissima»
Messieurs
100 m (+/- 0): 1. Atkins (Bah) 10''04. 2. Martina (Antilles Néerlandaises) 10''10. 3. Crawford (EU) 10''13. 4. Scott (EU) 10''15. 5. Jelks (EU) 10''22. 6. Dixon (EU) 10''30.
200 m (+/- 0): 1. Gay (EU) 19''78. 2. Bolt (Jam) 20''11. 3. Spearmon (EU) 20''42. 4. Martin (EU) 20''42. 5. Merritt (EU) 20''44. 6. Wariner (EU) 20''52.
400 m: 1. Kikaya (Congo) 45''24. 2. Steffensen (Aus) 45''54. 3. Ayre (Jam) 45''79. 4. Williamson (EU) 45''84. 5. Benjamin (GB) 46''04. 6. Djhone (Fr) 46''21.
800 m: 1. Rudisha (Ken) 1'45''82. 2. Borsakovski (Rus) 1'46''01. 3. Kamel (Bahrein) 1'46''05. 4. Chepkirwok (Oug) 1'46''43. 5. Mulaudzi (AdS) 1'46''58. 6. Al-Salhi (AS) 1'46''79.
1500 m: 1. Mansour Ali (Bahrein) 3'35''41. 2. Tahiri (Fr) 3'36''13. 3. Bensghir (Mar) 3'36''24. Iguider (Mar) 3'36''80. 5. Simotwo (Ken) 3'37''97. 6. Boulahfane (Alg) 3'38''30.
5000 m: 1. Soi (Ken) 13'10''21. 2. Kogo (Ken) 13'10''68. 3. Kiprono (Ken) 13'12''37. 4. Kosgei (Ken) 13'17''60. 5. Ritzenhein (EU) 13'23''71. 6. Tegenkamp (EU) 13'27''06.
110 m haies (+/- 0): 1. Liu (Chine) 13''01. 2. Moore (EU) 13''12. 3. Merritt (EU) 13''18. 4. Payne (EU) 13''20. 5. Johnson (EU) 13''24. 6. Arnold (EU) 13''26.
400 m haies: 1. Carter (EU) 48''30. 2. Clement (EU) 48''31. 3. Van Zyl (AdS) 48''50. 4. Iakovakis (Gre) 48''53. 5. Taylor (EU) 48''68. 6. Myburgh (AdS) 49''01.
4 x 100 m: 1. Jamaïque 38''75. 2. Grande-Bretagne 38''78. 3. Pays- Bas 39''37. 4. Espagne 39''57. 5. Suisse II 39''95. Disqualifié: Suisse I
Longueur: 1. Saladino (Pan) 8,36 m. 2. Mokoena (AdS) 7,95 m. 3. Sdiri (Fr) 7,82 m. 4. Garenamotse (Botswana) 7,75 m. 5. Pate (EU) 7,72 m. 6. Fivaz (S) 7,40 m.
Hauteur: 1. Holm (Su) 2,28 m. 2. Janku (Tch) 2,28 m. 3. Thomas (Bah) 2,28 m. 4. Thörnblad (Su) et Williams (EU) 2,24 m. 6. Mason (GB) 2,24 m.
Perche: 1. Walker (EU) 5,91 m. 2. Burgess (Aus) 5,75 m. 3. Hooker (Aus) 5,70 m. 4. Lobinger (All) 5,70 m. 5. Averbukh (Isr) 5,70 m. 6. Sawano (Jap) 5,60 m.
Séries B
100 m (+ 1,3 m/s): 1. Devonish (GB) 10''06.
800 m: 1. Rimmer (GB) 1'47''17. Puis: 7. Albert (S) 1'49''82. 9. Isenring (S) 1'50''27.
110 m haies (+/- 0): 1. Oliver (EU) 13''34. Puis: 5. Kundert (S) 13''85 (MPS).
Séries C
100 m (- 0,2 m/s): 1. Grant (GB) 10''39. Puis: 5. Nabé (S) 10''52.
Dames
100 m (+/- 0): 1. Edwards, photo (EU) 11''00. 2. Campbell (Jam) 11''07. 3. Barber (EU) 11''11. 4. Gevaert (Be) 11''21. 5. Jeter (EU) 11''27. 6. Felix (EU) 11''30.
400 m: 1. Williams (Jam) 50''71. 2. Thiam (Sen) 51''03. 3. Trotter (EU) 51''48. 4. Williams (Jam) 51''49. 5. Lloyd (Jam) 51''70. 6. Sanders (GB) 51''87.
800 m: 1. Sinclair (Jam) 1'59''13. 2. Clark (EU) 1'59''43. 3. Mutola (Moz) 1'59''66. 4. Simpson (GB) 2'00''19. 5. Martinez (Esp) 2'00''30. 6. Jepkosgei (Ken) 2'02''10.
1500 m: 1. Jamal (Bahrein/Lausanne) 4'03''61. 2. Lischtschinska (Ukr) 4'04''27. 3. Yegorova (Rus) 4'04''64. 4. Tomashova (Rus) 4'05''48. 5. Elmore (Can) 4'05''90. 6. Jamieson (Aus) 4'06''90.
100 m haies (+/- 0): 1. Perry (EU) 12''60. 2. Kallur (Sd) 12''62. 3. Jones (EU) 12''74. 4. Ennis-London (Jam) 12''75. 5. Onyia (Esp) 12''82. Denby (EU) 12''86.
400 m haies: 1. Ivanova (Rus) 54''90. 2. MelWalker (Jam) 54''95. 3. Tereschtschuk-Antipova (Ukr) 55''00. 4. Glover (EU) 55''02. 5. Jesien (Pol) 55''92. 6. Rabtscheniuk (Ukr) 57''93. 7. Naef (S) 58''51.
Longueur: 1. Klüft (Su) 6,84 m. 2. Udmurtova (Rus) 6,65 m. 3. Lebedeva (Rus) 6,60 m. 4. Barber (Fr) 6,37 m. 5. Trybanska (Pol) 6,36 m. 6. Ikeda (Jap) 6,27 m.
Triple saut: 1. Lebedeva (Rus) 14,47 m. 2. Sestak (Sln) 14,26 m. 3. Costa (Bré) 14,25 m. 4. Savigne (Cub) 14,21 m. 5. Castrejana (Esp) 13,91 m. 6. Veldakova (Slq) 13,82 m.
Javelot: 1. Obergföll (All) 66,91 m. 2. Nerius (All) 63,12 m. 3. Spotakova (Tch) 60,89 m. 4. Brejchova (Tch) 60,26 m. 5. Bisset (Cub) 59,84 m. 6. Menendez (Cub) 59,73 m.
Séries B
1500 m: 1. Hilali (Mar) 4'08''64. Puis: 7. Lehmann (S) 4'16''78.
100 m haies (+/- 0): 1. Onyia (Esp) 12''82. Puis: 7. Scherler (S) 13''71. 8. Altermatt (S) 13''75.
Sport handicap
Fauteuil roulant. Messieurs. 1500 m: 1. Hug (S) 3'09''36. Puis: 5. Frei (S) 3'14''85. 8. Lötscher (S) 3'22''42.

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Kim Gevaert, 4e du 100m à Lausanne

Kim Gevaert a pris la quatrième place sur 100m dans un temps de 11.21 au Super Grand Prix de Lausanne remporté par l'Américaine Torri Edwards (11.00), mardi. Le record de Belgique de l'athlète louvaniste est fixé à 11.04. Torri Edwards a devancé Veronica Campbell (11.07) et sa compatriote Me'Lisa Barber (11.11).

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Salut les copains du forum, Ben c'est reparti pour un tour.... Un Suisse maillot jaune? Trop fort mais plaisir a vous relire.....

Hushovd émerge d'un sprint massif

Déjà deuxième du premier sprint massif à Canterbury, Hushovd remporte ici son 5e succès dans le Tour.

Tom Boonen, 2e Belge (à nouveau derrière Steegmans), reste en vert.

Fabian Cancellara ne quitte pas non plus le maillot jaune.

Le Norvégien Thor Hushovd (Crédit Agricole) a remporté au sprint mercredi la 4e étape du 94e Tour de France cycliste, disputée sur 193 km entre Villers-Cotterêts et Joigny.

Le sprinter norvégien a devancé à l'issue d'un sprint massif le Sud-Africain Robert Hunter (Barloworld) et l'Espagnol Oscar Freire (Rabobank). Gert Steegmans a terminé premier Belge à la 6e place, deux places devant Tom Boonen, 8e, qui conserve néanmoins le maillot vert.

Le Suisse Fabian Cancellara (CSC), vainqueur du prologue dans les rues de Londres et de la 3e étape de mardi à Compiègne, a conservé le maillot jaune de leader du classement général.

Agé de 29 ans, Hushovd a remporté son cinquième succès dans le Tour, dont il a enlevé le maillot vert du classement par points voici deux ans. Deuxième du premier sprint massif à Canterbury dimanche dernier, le "Viking" de l'équipe Crédit Agricole a été pris le lendemain dans la chute de Gand.

Deux Français, Matthieu Sprick (à l'initiative de l'échappée) et Sylvain Chavanel, un Allemand, Christian Knees, et deux Espagnols, Juan Antonio Flecha et Gorka Verdugo, ont mené la fugue du jour, à partir du 30e kilomètre. Le quintette s'est assuré une avance de l'ordre de trois minutes et demie avant que le peloton réagisse. L'écart, qui s'élevait encore à 1 min 05 sec aux 20 kilomètres, a diminué ensuite jusqu'à la jonction effectuée à 7 kilomètres de l'arrivée. Sylvain Chavanel, parti dans l'échappée pour protéger le maillot du meilleur grimpeur de Stéphane Augé, s'est abstenu de sprinter dans la dernière côte afin de laisser son coéquipier en tête du classement de la montagne.

Dans la première partie de l'étape, une chute a provoqué l'abandon de l'Espagnol Xabier Zandio, touché à une clavicule. Rémy Di Grégorio, lui aussi à terre, a pu repartir mais le prometteur grimpeur français, blessé au genou et au coude droit, s'est fait lâcher en fin de parcours.

Demain/jeudi, la cinquième étape se dispute sur un terrain accidenté, défavorable aux sprinteurs, entre Chablis et Autun (182,5 km).

Trop bons ses suisses

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Beckham inquiet de ne pas répondre à l'attente

David Beckham est attendu tel un messie dans l'une des plus mauvaises équipes de la Major League. Une attente qui l'effraie.

David Beckham va être présenté officiellement vendredi en tant que recrue des Los Angeles Galaxy (D1 américaine) au cours d'une conférence de presse qui se tiendra au siège du club.

L'arrivée du milieu de terrain anglais, qui a signé un contrat dont le montant global avoisinerait 250 millions de dollars (182 millions d'euros) avec le club californien, doit apporter crédibilité et une touche hollywoodienne au football nord-américain. L'épouse du joueur, la pop-star Victoria Beckham, sera le sujet d'une émission diffusée le 16 juillet sur la chaîne de télévision NBC et intitulée Victoria Beckham débarque en Amérique. "Il s'agit d'un grand moment pour Los Angeles et le football américain", a ajouté de son côté l'entraîneur de Chelsea José Mourinho, qui doit affronter le nouveau club de l'international anglais le 21 juillet. "Ils n'auraient pas pu choisir un joueur plus adéquat pour parvenir à leurs fins".

Beckham, 32 ans, quitte le Real Madrid, qu'il a aidé à obtenir le titre de champion d'Espagne, pour un championnat de niveau moindre et un club qui n'a cette saison remporté que trois rencontres sur 12 en Major League Soccer (MLS). "Les supporters s'imaginent peut-être que ma seule arrivée va transcender l'équipe et lui faire gagner 10-0 son premier match, et cela m'inquiète", a déclaré Beckham au quotidien britannique The Sun. "Je ne suis pas le type de joueur qui dribble dix adversaires et marque trois ou quatre buts par match, mon type de jeu est basé sur le travail et l'esprit collectif". Los Angeles Galaxy a déjà vendu 10.000 abonnements depuis l'annonce de l'arrivée de Beckham, mais la question se pose quant à la capacité de l'Anglais a bien faire jouer l'une des moins bonnes équipes de son championnat.

Formé à Manchester United, David Beckham, sélectionné 96 fois en équipe d'Angleterre, a porté les couleurs du Real Madrid avant de rejoindre Galaxy.

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L'équipe de France de rugby sur les traces des Bleus du foot

© 2007 AFP
Les Français à l'entraînement à Bourg-Saint-Maurice le 11 juillet 2007

Les joueurs de l'équipe de France de rugby ont marché sur les traces de leurs homologues du football mercredi matin en allant travailler sur le terrain de Bourg-Saint-Maurice, où les Bleus s'étaient entraînés avant l'Euro-2000 et le Mondial-2002.

11/07/2007 - VAL-D'ISERE (AFP)

Dans la foulée, les "footeux" ont été champions d'Europe en 2000, mais ils ont été éliminés dès le premier tour de la Coupe du monde deux ans plus tard.
Cet entraînement était prévu sur le terrain de rugby dominant Val-d'Isère, mais il était tellement détrempé mardi soir que l'encadrement a préféré le délocaliser 1000 mètres plus bas, où la température avoisinait les 15 degrés.
Sur ce terrain de football, les hommes de Bernard Laporte ont effectué des exercices physiques pendant une heure devant 200 à 300 spectateurs. Trois groupes ont tourné sur des ateliers destinés à travailler les appuis, l'accélération et à renforcer les adducteurs.
L'heure suivante a été consacrée au rugby, avec plus d'une demi-heure centrée sur la défense sous les ordres du spécialiste David Ellis. Ensuite, les avants ont fait un gros quart d'heure de joug, pendant que les arrières continuaient à faire de mini-oppositions.
Deux joueurs manquaient à l'appel: Sylvain Marconnet, toujours convalescent après son opération du tibia gauche début mars, et Julien Bonnaire, victime d'une tension aux abdominaux mardi. Damien Traille, opéré des adducteurs fin mai, a en revanche fait son retour sur le terrain, mais il a travaillé la course dans son coin. Cédric Heymans a ressenti une petite tension derrière le genou gauche, sans gravité selon le médecin du XV de France, Thierry Hermerel.
L'ailier a participé l'après-midi avec Marconnet, Traille et les autres joueurs à la séance de "cardio". Au programme: rameur et vélo par groupe. Bonnaire, lui, est resté aux soins. Sa reprise est prévue jeudi.
Il pourrait néanmoins être dispensé le matin de la randonnée, annoncée plus longue et plus dure que mardi.

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Pozzato s'impose au sprint - Vinokourov retardé

L'Italien Filippo Pozzato (Liquigas) a enlevé jeudi à Autun la cinquième étape du Tour de France marquée par la chute du favori, le Kazakh Alexandre Vinokourov, qui a perdu plus d'une minute.

Le maillot jaune est resté sur les épaules du Suisse Fabian Cancellara après cette étape accidentée de 182,5 kilomètres longtemps ouverte par l'échappée de Philippe Gilbert (Française des Jeux) et du Français Sylvain Chavanel (Cofidis). Cancellara a failli rater un virage dans la descente vers Autun mais il a pu repartir sans attendre après cet instant de frayeur.

Pour le gain de l'étape, Pozzato a réglé un premier peloton. Il a devancé l'Espagnol Oscar Freire et l'Italien Daniele Bennati. Vinokourov a chuté à 25 kilomètres de l'arrivée. Le cuissard déchiré sur le côté droit, il a été attendu par cinq coéquipiers puis a engagé un contre-la-montre pathétique qui s'est soldé par un retard estimé à 1 min 19 sec sur la ligne. En cours d'étape, l'autre chef de file de l'équipe Astana, l'Allemand Andreas Klöden, s'est lui aussi retrouvé à terre. Mais il a pu réintégrer le peloton.

Chavanel a lancé l'échappée du jour, dès le 13e kilomètre, relayé par Gilbert et par un autre Français, William Bonnet, puis par l'Italien Gianpaolo Cheula. Le groupe a pris jusqu'à près d'un quart d'heure d'avance (Km 55) avant que le peloton engage la poursuite. Chavanel, qui a endossé le maillot de meilleur grimpeur, et Gilbert ont prolongé l'effort jusque dans le final, mais ont été repris à 11 kilomètres de l'arrivée.

Pozzato, 25 ans, s'est imposé pour la deuxième fois dans le Tour, trois ans après son succès acquis à Saint-Brieuc. Vendredi, la sixième étape conduit de Semur-en-Auxois à Bourg-en-Bresse (199,5 km) sur un parcours roulant dans la partie terminale. (afp)

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Déjà 250.000 t-shirts de Beckham commandés

David Beckham a déjà marqué son arrivée au club de Los Angeles Galaxy. Le club américain a, en effet, commandé la bagatelle de 250.000 maillots à l'éfigie du footballeur vedette anglais qui sera présenté vendredi au LA Galaxy.

Beckham avait déjà réalisé de gros prix de vente dans son ancien club, le Real Madrid. Durant ses six premiers mois espagnols, plus d'un million de maillots portant son nom étaient venu renflouer les caisses du club.

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Golden League à Rome: duel inédit vendredi entre Powell et Atkins sur 100 mètres


La 3e étape de la Golden League d'athlétisme propose vendredi soir à Rome un combat inédit sur 100 mètres entre le Jamaïcain Asafa Powell, détenteur du record du monde, et la valeur montante des Bahamas Derrick Atkins, cousins éloignés qui s'ignoraient. En 2006, Powell avait dominé la concurrence, égalant par deux fois sa marque planétaire (9.77) établie en juin 2005 à Athènes, alors qu'Atkins, son cadet de 14 mois, commençait à émerger avec l'aide du vent aux championnats nationaux à Nassau.

Longtemps livré à lui-même, Atkins, 23 ans et demi, a fait de substantiels progrès cette année en trouvant un entraîneur tandis qu'il passait de l'Université du Dakota du Nord, à la frontière canadienne, au soleil de la Floride. Vainqueur mardi dans la froidure (10 degrés) de Lausanne, Atkins a trouvé dans la capitale italienne cette chaleur qui fait le bonheur des sprinteurs. En Suisse, Powell s'est contenté d'assurer le dernier relais du 4X100 m de la Jamaïque. "Il faisait très froid et, comme j'étais à peine sorti de blessure, j'avais décidé de me tester sans prendre trop de risque. J'ai couru relâché", a-t-il expliqué.

Eu égard aux conditions climatiques, Powell pense être capable de courir en moins de 9 sec 90/100 au stade olympique, ce qui obligerait Atkins, s'il veut gagner, à abaisser ultérieurement son récent record national (9.95). "Il y a encore quelques mois, je n'avais aucune chance d'approcher Asafa. Maintenant, ce n'est plus impossible", avertit Atkins, sollicité sur la généalogie de sa famille qui a quitté la Jamaïque il y a une vingtaine d'années.

"Ma mère, Gloria, une sprinteuse de bon niveau, doit être la nièce de la mère d'Asafa", a indiqué le Bahaméen. Les duels sont la sève de l'athlétisme et celui de la perche dames, même s'il n'est pas inédit comme sur la ligne droite, ne manque pas de sel. La tsarine Yelena Isinbayeva, qui se prépare depuis un an et demi à Formia, au sud de Rome, sautera presque dans son jardin. L'Américaine Jennifer Stuczynski, ex-joueuse de basket qu'elle avait nettement battue en salle le 2 février (4,82 m à 4,53 m), a progressé au printemps jusqu'à 4,88 m en plein air. Comme Isinbayeva, qui a une seule expérience à l'Olimpico, au début de sa carrière en 2001 pour un saut et une place modestes, l'Italienne Antonietta Di Martino a un souvenir malheureux.

"Gamine, je rêvais de ce stade en regardant Sara Simeoni à la télévision. L'an dernier, j'étais tellement émue par ma première fois que je n'ai pu aller au-delà de 1,80 m", explique l'athlète de Campanie. Di Martino a fait mieux que son idole, championne olympique à Moscou. La sauteuse de Cava dei Tirreni a franchi 2,02 m (8 juin) puis 2,03 m (24 juin), améliorant le record de la Simeoni, à l'époque record du monde (2,01 en 1978), qui aura tenu 27 ans. Un petit miracle pour la jeune femme, si on considère que les ligmaments de sa cheville gauche, celle du pied d'appel, ont été entièrement reconstitués par la chirurgie.

L'athlétisme italien, qui retrouv e quelques couleurs, a déniché en Andrew Howe, de père allemand et de mère jamaïcaine, la bonne locomotive. De sa confrontation avec l'Américain Dwigh Phillips, champion olympique et du monde, peut naître un nouveau record national (8,41), déjà 20 ans d'âge. Dans la course au jackpot d'un million de dollars, ils ne sont plus que quatre en lice. Isinbayeva et l'Américaine Sanya Richards (400 m), elle aussi originaire de la Jamaïque, ne semblent pas en danger, au contraire de l'Américaine Michelle Perry (100 m haies) et du Finlandais Tero Pitkämäki (javelot).