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La clameur indépendantiste catalane irrite

Football

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La poussée indépendantiste en Catalogne, exprimée dimanche à Barcelone lors du clasico entre le Real Madrid et le FC Barcelone, «nuit» à l’image de Espagne, selon le gouvernement espagnol.
Mis à jour à 13h32 4 Commentaires

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Dimanche soir au Camp Nou
Image: AFP



«Un pays qui offre une image de division interne dans un moment d’agitation comme celui que nous vivons (...) au lieu d’une image d’effort partagé, me semble être une mauvaise image», a affirmé le ministre des Affaires étrangères José Manuel García-Margallo.
Interrogé par des journalistes à Madrid, à l’issue de l’inauguration d’un séminaire sur la «gestion de la marque» Espagne, pour savoir s’il pensait que cela nuisait à l’image du pays, il a répondu: «Je n’ai aucun doute sur le fait que cela nuit» à l’image de l’Espagne.
Des supporters ont déployé avant le début du clasico dimanche une gigantesque mosaïque aux couleurs du drapeau catalan dans le stade de Camp Nou, dans un contexte politique tendu entre le gouvernement espagnol et la Catalogne, agitée par une poussée indépendantiste.
Et précisément, à la 17e minute et 14 seconde, le Camp Nou tout entier a résonné d’une seule clameur: «Independencia»: une référence à 1714, année de l’entrée des troupes franco-espagnoles dans Barcelone lors de la Guerre de Succession d’Espagne.
En crise ouverte avec Madrid, le président de la région Artur Mas a convoqué des élections anticipées pour le 25 novembre. Il a aussi promis un référendum sur l’auto-détermination de la Catalogne, après une manifestation indépendantiste qui a rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes à Barcelone le 11 septembre pour le Jour de la Catalogne (Diada).«Aujourd’hui, nous avons vécu un événement de la même intensité» que le jour de la Diada, a d’ailleurs souligné dimanche soir Artur Mas.
Le chef du gouvernement de droite Mariano Rajoy a lui appelé à plusieurs reprises à «la cohésion» face «à la gravissime crise actuelle» que traverse l’Espagne, au moment où le pays tente d’éviter un sauvetage financier.

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Constantin
Football

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Le comportement de Serey Die ne devrait pas rester impuni. Ses incartades à répétition commencent à lasser son président.
Par Nicolas Jacquier. Mis à jour à 12h13 21 Commentaires

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Serey Die (à g.) à la lutte pour le ballon avec le Lucernois Hekuran Kryeziu.
Image: Keystone
Serey Die reçoit le carton rouge suite à une faute sur Lezcano (tacle, les deux pieds en avant). (Image: Keystone )



La stupide expulsion de Geoffroy Serey Die, condamnant Sion à évoluer hier en infériorité numérique durant une heure contre Lucerne, reste en travers de la gorge de Christian Constantin. «Serey se met tout seul sur l’échafaud, déplore le boss de Tourbillon. Ce qu’il fait là n’est ni compréhensible ni excusable.»
Après avoir donné le sentiment de s’être assagi, le trop bouillant milieu de terrain ivoirien, déjà impliqué sur l’ouverture du score (c’est lui qui a provoqué le penalty du 0-1), devait à nouveau péter les plombs à la demi-heure. «Pour comprendre son comportement, il faudrait être dans sa tête. Avec lui, il y a toujours un nouveau truc...»
Outre la nouvelle suspension qui va le frapper, Serey Die encourt une sanction interne, soit sous la forme d’une amende soit par le biais d’une retenue sur salaire. «Je ne peux pas continuer à payer normalement un joueur qui est inutilisable par sa propre faute. Serey est certes généreux mais pas à bon escient.»

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La presse s'enflamme pour Messi et Ronaldo

Football

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«Mémorable», «vibrant», «marquant»: toute la presse espagnole salue lundi un clasico entre le Real Madrid et le FC Barcelone d’une haute tenue (2-2), marqué par un brillant duel Cristiano Ronaldo - Leo Messi, des joueurs «d’une autre planète».
Mis à jour à 12h00

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Lionel Messi et Cristiano Ronaldo
Image: AFP



«MEMORABLE!», titre en grosses lettres jaunes le journal sportif AS, soulignant que le Real «Madrid et le Barça ont tout donné en une soirée». «Match nul aussi dans la bataille pour le Ballon d’Or: deux buts de Messi et deux de Ronaldo», relève aussi le quotidien.«D’une autre planète», écrit en une AS, reprenant comme les autres journaux les mots de l’entraîneur du Real Madrid Mourinho pour qualifier le jeu des deux grands rivaux.
«Super match!», s’exclame le journal Sport, saluant «l’émotion et les buts dans un clasico qui s’est terminé par un match nul».
Le reste de la presse fait aussi l’éloge de «CR7» et Messi, relevant aussi que la poussée indépendantiste qui agite actuellement la Catalogne s’était de nouveau manifestée dans le stade du Camp Nou où des supporters ont déployé avant le début du match une gigantesque mosaïque aux couleurs du drapeau catalan.
«Messi et Ronaldo (qui) brillent dans un clasico vibrant», souligne El Pais, affichant en une une photo de Messi et Ronaldo à la lutte pour le ballon. Le journal de centre-gauche relève aussi que ce clasico a été «marqué par une ola souverainiste qui l’aura transformé en rendez-vous revendicatif» pour la Catalogne, où plusieurs centaines de milliers de personnes ont participé le 11 septembre, Jour de la Catalogne, à une grande marche indépendantiste à Barcelone.
Mais El Mundo, quotidien de centre-droit, est le seul à titrer sur cet aspect politique, affirmant que «le Barça transforme son stade en affiche indépendantiste», publiant en une la photo des supporters formant la «Senyera», le drapeau catalan rayé rouge et jaune.

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Grâce à Inler, y a de la joie dans l'équipe de Suisse

08.10.2012 19:54 mise à jour à 19:58
Inler à son arrivée aux quartiers généraux de l'équipe de Suisse, à Feusisberg. [Steffen Schmidt - Keystone]

Les 21 internationaux suisses sont arrivés lundi en fin d'après-midi à Feusisberg, où ils prépareront les deux matches des éliminatoires du Mondial 2014 contre la Norvège (vendredi à Berne) et en Islande (mardi). Un rassemblement que le capitaine Gökhan Inler entend placer sous le signe de la joie et de la camaraderie.
Parmi les sélectionnés se trouvait donc un Marco Mathys (25 ans) visiblement intimidé par l'intérêt médiatique qu'il a suscité. Le demi offensif de St-Gall, appelé pour la première fois de sa carrière en équipe de Suisse (il n'avait jamais été retenu chez les juniors non plus), s'est simplement dit "surpris et heureux" et espère prendre ses marques le plus rapidement possible.
L'intégration de celui qui n'a découvert la Super League qu'en début d'année figure au cahier des charges du capitaine Inler, un Soleurois lui aussi. Le milieu de Naples prend son rôle très au sérieux. "J'essaie non seulement de transmettre mon expérience aux jeunes (ndlr: il est, avec 60 sélections, le second joueur le plus capé du groupe derrière Barnetta et ses 61 matches internationaux), mais je veille aussi à maintenir une bonne ambiance dans le groupe, explique-t-il. Tout le monde doit éprouver de la joie d'être ici, dans cette équipe, avec ces joueurs."
Inler, qui n'a que trop connu les dissensions au sein d'une sélection en proie à des conflits de générations, est catégorique: "Il n'y a pas de place pour les clans. Nous sommes tous ensemble, nous nous battons ensemble, nous ferons tout pour poursuivre notre série victorieuse. Et nos jeunes ont faim de succès. Tant mieux car nous n'avons encore rien obtenu! En huit matches, il peut se passer bien des choses..." Ce brassard qui lui tient tant à coeur n'a toutefois pas transformé le Napolitain. "Je suis comme je suis. Je n'ai pas changé et je ne vais pas changer."
Cérémonial secret

Le capitaine a cependant instauré quelques règles de vie dans le groupe, notamment avant les rencontres. Un cérémonial qu'il tient néanmoins à garder secret. "Ce sont des affaires privées, élude-t-il dans un sourire presque gêné, je n'ai pas à m'étendre sur ce sujet. Je peux seulement dire que nous parlons beaucoup entre nous, que nous nous disons tout ce qu'il y a à se dire pour qu'il n'y ait ni frustration, ni malentendus."
Gökhan Inler sera ainsi attentif à tous les détails durant les dix jours de vie commune de l'équipe de Suisse. Une sélection qui, après avoir privilégié la récupération ou la musculation lundi soir, retrouvera le terrain mardi matin, au Chrummen de Freienbach. Elle s'entraînera ensuite mercredi à Jona puis jeudi à Berne, avant la partie face à la Norvège. L'envol pour Reykjavik est programmé dimanche en fin de journée.

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Nul entre l'OM et le PSG, le derby à l'Inter

07.10.2012
Zlatan Ibrahimovic (en rouge) et André-Pierre Gignac ont chacun réussi un doublé, comme Messi et Ronaldo. [Claude Paris - Keystone]

Zlatan Ibrahimovic et André-Pierre Gignac ont imité Lionel Messi et Cristiano Ronaldo en inscrivant chacun un doublé lors du clasico "à la française" entre Marseille et le Paris SG dimanche (2-2), dont ils ont été les acteurs majeurs.
C'est le Marseillais Gignac qui a tiré le premier. Lancé à droite par André Ayew, il prenait le meilleur sur Jallet et d'une frappe sèche et croisée à ras de terre battait Sirigu (17e).
C'est une rareté, mais le Suédois avait lui débuté son match par un contrôle totalement raté. Un signe que sa "mauvaise" période deux matches sans marquer allait se prolonger ?
Pas vraiment. En deux minutes, "Zlatan" frappait deux fois, avec deux gestes d'une classe folle qui éteignaient un Vélodrome que Gignac avait pourtant bien embrasé.
Un doublé génial pour "Ibra"

A la 23e minute, sur un corner de Maxwell, il trompait Mandanda d'une nouvelle "Zlatinade", un revers du pied droit façon kung-fu, lui le champion de tae-kwon-do (il est ceinture noire). Deux minutes plus tard, c'est un coup de massue qu'il assénait au gardien marseillais avec une frappe monstrueuse sur coup franc, de près de 30 mètres. Avec ce nouveau doublé, le 4e déjà en Ligue 1, le Suédois signait son neuvième but en championnat.
Alors "Ibra", l'arme fatale ? Pas tout à fait. Car Gignac n'avait pas renoncé à sa part de gloire. Lui qui s'est juré de conquérir ce stade qui le faisait rêver quand il était enfant, a fait parler la confiance retrouvée cette saison après deux années de galère.
En reprenant d'une superbe tête un corner de Valbuena (32e), son cinquième but en L1 cette saison, il égalisait pour l'OM et se payait un triomphe rageur, à genoux devant son banc de touche pendant que le Vélodrome scandait son nom. Enfin !
Pendant ce temps-là, l'Inter renvoie Milan à ses doutes

L'Inter Milan de Cassano (bleu et noir) a pris le meilleur sur le Milan AC de Bonera. [Antonio Calanni - Keystone]L'Inter a pour sa part gagné le derby contre l'AC Milan (1-0) grâce à un but marqué en début de match par Walter Samuel et a ramené son "cousin" à ses doutes avec cette quatrième défaite en championnat d'Italie, dimanche lors du match au sommet de la 7e journée.
Une tête de Walter Samuel sur un corner, qui a profité d'une mauvaise sortie du gardien Christian Abbiati pour ouvrir le score, a suffi à offrir le derby de la "Madonnina" (la Marie au sommet du Duomo de Milan) aux "Nerazzurri".
L'Inter mène 50 victoires à 49 (58 nuls) dans les derbies en Serie A (61 à 57 pour le Milan toutes compétitions confondues).
Un San Siro même pas plein

Ce triste derby, joué dans un San Siro même pas plein (71'811 spectateurs, soit plus de 3000 sièges vides, impensable il y a quelques années), annonce-t-il le déclin du Milan? C'est l'avis des chambreurs tifosi intéristes.
Ils ont déployé une grande banderole avec les visages d'Ibrahimovic, Thiago Silva et Leonardo sous l'écusson du Paris Saint-Germain, leur nouveau club, et l'inscription sarcastique: "Remboursez les abonnements"...

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Esther Suess ramène une breloque du bourbier

07.10.2012 18:01 mise à jour à 18:04
Esther Suess a sauvé les couleurs de la Suisse avec sa médaille de bronze. [MAXIME SCHMID - Keystone]

Tenant du titre et favori à sa propre succession, le Bernois Christoph Sauser a dû se contenter du 4e rang dans le championnat du monde 2012 de marathon disputé à Ornans (Fr) sur un terrain rendu difficile par la pluie. La délégation suisse peut néanmoins fêter une médaille avec celle de bronze conquise par Esther Suess.
Comme souvent, Christoph Sauser a joué de malchance. Le médaillé de bronze des JO de Sydney 2000 a été pénalisé très rapidement par un problème technique: gêné dans ses changements de vitesse pendant deux heures, il n'a pu donner que trop tardivement sa pleine mesure. "J'ai perdu le contact avec les meilleurs en raison de cet incident. C'est extrêmement frustrant, car je me sentais très bien", lâchait-il.
Le visage d'Alexandre Moos était marqué à l'arrivée par la dureté de l'épreuve. [MAXIME SCHMID - Keystone]"Susi" échouait finalement à 21'' de la troisième marche du podium, occupée par le Tchèque Kristian Hynek, au terme des 84 km de course. Le titre est revenu au surprenant grec Periklis Ilias, qui a devancé de près de deux minutes et demie son dauphin allemand Moritz Milatz. A noter par ailleurs la 10e place du Miégeois Alexandre Moos, ainsi que l'abandon du médaillé de bronze des récents Mondiaux de cross-country "tradionnel" Mathias Flückiger.
Une 4e médaille pour Esther Suess

Esther Suess n'a pas connu les mêmes soucis dans une épreuve disputée sous une forte pluie. Elle a conquis sa quatrième médaille consécutive dans la spécialité après l'argent de 2009, l'or de 2010 et le bronze glané l'an passé. "J'étais venue là pour gagner l'or, mais je suis satisfaite", expliquait l'Argovienne de 38 ans, qui a concédé 1'40'' à la lauréate danoise Annika Langvad et 56'' à la Norvégienne Gunn-Rita Dahle-Flesjaa.

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Legear: "Je n'étais pas dans un état profond d'ivresse"

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Par le biais d'un communiqué envoyé par son avocat à l'agence Belga, le footballeur Jonathan Legear a tenu à apporter quelques précisions concernant le spectaculaire accident qu'il a provoqué au volant de sa Porsche, dimanche matin à Tongres.
© belga.© belga.© belga.
L'ancien footballeur anderlechtois, qui est rentré avec son véhicule de plusieurs mètres dans la supérette d'une station-service, a tenu "premièrement" à présenter ses excuses "auprès de toutes les personnes touchées directement et indirectement par ce qui s'est passé", fait savoir le communiqué.

"Je pense plus particulièrement aux personnes présentes au moment de l'accident et celles qui pourraient en subir les conséquences à quelque niveau. J'ai d'ores et déjà demandé à mes conseils de prendre contact avec elles."

"J'assumerai les conséquences"
Legear dit qu'il s'expliquera sur les circonstances qui entourent l'accident, sans en préciser le moment. "J'assumerai les conséquences de l'accident conformément la loi", ajoute-t-il également.

Enfin le footballeur du Terek Grozny tient à minimiser son état d'ébriété au moment des faits. "Contrairement au jugement prononcé d'ores et déjà par certains médias, je n'étais pas dans un état profond d'ivresse et mon taux d'alcoolémie était quelque peu au-dessus de ce qui est légalement autorisé", conclut-il.

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Federer évoque les fameuses menaces de mort

Sauveg© getty.© reuters.© getty.
Comme vous avez pu le lire, Roger Federer a fait l'objet de menaces de mort sur internet. "Le 6 octobre, je compte tuer Federer dans le but d'exterminer le tennis", a menacé un blogueur répondant au nom de "Blue Cat Polytheistic Religion Founder 07" sur baidu.com, le site chinois le plus populaire sur internet. La même personne a également posté une image truquée représentant Federer agenouillé sur un court de tennis, un bourreau tenant une hache se trouvant près de lui.

Invité à s'exprimer lors d'une conférence de presse qui précède le début du tournoi de Shanghai, "Rodger" a évoqué le sujet.

"On m'a parlé de cette menace il y a une dizaine de jours. Et puis c'est sorti dans la presse. Et là tout a changé, cela a pris des proportions assez énormes. Parce qu'à la base, c'était quelque chose de tout à fait mineur, une menace sur un site internet, rien de clair ni de concret, avec simplement des internautes qui débattaient. Que ça fasse les gros titres comme cela m'a surpris. Mais il clair qu'il faut être au courant de ce qui se passe autour de vous. Et aujourd'hui, on fait attention à ça, tout le temps, et où que j'aille en raison de ma célébrité", a-t-il déclaré.

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© afp.

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Un rugbyman se déchire un testicule mais continue son match


8/10/12 - 19h25© photo news.
Paul Wood, rugbyman anglais, s'est fait très mal durant la finale de la Super League samedi dernier, mais a lutté pour finir son match malgré la douleur.
Le sportif s'est déchiré un testicule en plein match, relate Mirror. L'homme de bientôt 31 ans a reçu un coup de genou dans les parties génitales, qui a provoqué une blessure grave, puisqu'il a perdu un testicule suite à l'incident.

Dans son match et mû par l'envie de tout donner, Paul Wood n'a pas accepté de se faire remplacer et a continué à assurer son rôle pendant le reste de la rencontre.

L'homme a été immédiatement emmené à l'hôpital à la fin du match, où il a subi l'ablation du testicule déchiré.

"J'ai l'impression d'avoir laissé quelque chose d'important à l'hôpital", a tweeté le sportif après son opération.

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Lindsey Vonn: comme un garçon!

Ski alpin

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Ultradominatrice sur les épreuves de vitesse, l'Américaine veut passer«au niveau supérieur» en disputant la descente messieurs à Lake Louise. Le milieu rit jaune.
Par Gaëlle Cajeux. Mis à jour il y a 55 minutes

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Pour Lindsey Vonn, skier dans une épreuve masculine serait un nouveau challenge.
Image: Samo Vidic/RedBull
ÉDITORIAL

Laissez Vonn défier les hommes

Lindsey Vonn, qui a émis le désir de s’aligner dans la descente masculine de Lake Louise, au Canada, le 24 novembre, constitue une aubaine pour la Fédération internationale de ski (FIS). L’Américaine n’est pas seulement une belle femme et une compétitrice hors normes (53 succès en Coupe du monde): elle est la meilleure ambassadrice de son sport.

Pourquoi la FIS slalome-t-elle dans les méandres du règlement pour refuser d’accéder immédiatement au souhait de Vonn? Pourquoi, si ce n’est par jalousie pour une rivale tellement plus parfaite, certaines de ses adversaires lui reprochent-elles de vouloir bénéficier d’un avantage avant la descente féminine (des entraînements supplémentaires) qui se tiendra une semaine plus tard? Ces cogitations sont sans fondement. Le palmarès de cette collectionneuse de globes de cristal (16) démontre qu’elle n’a pas besoin de ça pour s’imposer.

Pour lancer sa saison, captiver les passionnés et séduire les curieux, la FIS ne pourrait pas envisager un titre plus accrocheur que ce «Lindsey défie les hommes». Forcément racoleur, ce coup générerait des taux d’audience inouïs en Amérique du Nord, où le ski alpin n’est pas un sport roi, et en Europe, où la descente est programmée en prime time.

Qu’une fédération, dont le train de vie dépend essentiellement de la contribution des partenaires commerciaux, ne saisisse pas la perche tendue par l’une de ses icônes pour étendre son marché tiendrait de l’absurdité. Et ce même si la pression exercée par des hommes qui redoutent d’être battus par l’Américaine devait prendre de l’ampleur.

Emmanuel Favre, chef de la rubrique sportive
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Ses entraînements avec l’équipe masculine norvégienne, l’hiver dernier, auront sans doute attisé son envie. Puisqu’elle laissait certains de ces spécialistes de vitesse derrière elle, pourquoi ne pas défier les hommes «pour de vrai», lors d’une compétition? Lindsey Vonn en a fait la demande officielle dans une lettre adressée à Günter Hujara, le directeur des courses masculines à la Fédération internationale (FIS).
«J’aimerais avoir la chance, une fois dans ma vie, de me mesurer aux hommes. Annika Sorenstam l’a fait en golf et a ouvert la voie pour les femmes, a expliqué l’Américaine au New York Times. Je ne cherche pas à obtenir des points en plus pour le classement de la Coupe du monde. Je ne demande rien de tout ça. Simplement j’ai toujours essayé de pousser mon ski au niveau supérieur. Je suis toujours à la recherche d’un nouveau challenge et skier avec les hommes en est résolument un.»
La requête de la championne aux 53 victoires en Coupe du monde porte sur la descente du 24 novembre prochain à Lake Louise (Can). «Si elle y participe, cela lui ferait manquer les épreuves d’Aspen (ndlr: un slalom et un géant féminin), des courses qui se disputent chez elle, alors ça m’étonne», avoue l’Allemande Maria Höfl-Riesch. Dans le monde du cirque blanc, entre les voix qui préfèrent ne pas se donner sur le sujet – «It’s not my business» (ndlr: ce n’est pas mon problème), lance la Slovène Tina Maze – de nombreuses autres interprètent la demande de Lindsey Vonn comme une façon «d’attirer l’attention».
Défago en sourit
Didier Défago confie, lui, que cela le fait «un peu sourire». «Je trouve cette demande un peu gonflée de la part d’une skieuse qui s’était plainte aux Mondiaux de Garmisch que la piste féminine était trop rapide, que les sauts allaient trop loin», remarque le skieur valaisan. L’ex-spécialiste de vitesse Sylviane Berthod rappelle que «ce genre de demande a déjà été fait à l’époque, je crois que c’était par Janica Kostelic, et peut-être aussi Anja Paerson. Cela arrive quand quelqu’un domine totalement sa discipline, elle veut se mesurer aux hommes.» Désormais spectatrice, la Valaisanne se dit «mitigée» sur le principe. Elle reconnaît que la confrontation entre l’Américaine et la gent masculine serait «évidemment intéressante pour le public». «Mais en tant qu’athlète, je le prendrais assez mal, car cela voudrait clairement dire que le niveau des autres skieuses n’est pas assez bien pour elle. Il y aurait un côté malsain par rapport au sport féminin dont le niveau est déjà trop souvent minimisé. Cela n’irait pas en notre faveur.»
Quel dossard?
Des propos que Fränzi Aufdenblatten corrobore. «Je suis d’avis qu’il ne faut pas mélanger les pommes avec les poires. Le ski féminin ne bénéficie pas du respect qu’il mériterait. Mais ce n’est pas en allant sur les pistes des hommes, en essayant d’y prouver quelque chose, qu’on le gagnera. Il faut que sur le circuit féminin, les pistes deviennent plus difficiles.»
Celle de Lake Louise est considérée comme l’une des plus faciles du circuit masculin. «Alors je pense que si Lindsey courait avec nous elle ne finirait pas parmi les meilleurs, mais ne serait pas ridicule non plus», estime Didier Défago. Avant de lancer une interrogation. «Avec quel dossard s’élancerait-elle? Je doute que celui qui a réussi à partir 15e accepte de lui céder sa place et d’être 16e dans le portillon. De même pour le 30e qui se verrait 31e.»
Le soutien de Mancuso
Autre problème. En courant avec les hommes, la semaine avant de disputer les épreuves féminines à Lake Louise, Lindsey Vonn contreviendrait à l’article 14.2 du règlement de la FIS. Qui stipule «qu’aucun entraînement n’est autorisé sur la piste lors des cinq jours précédents la première manche officielle d’entraînement ou la course». L’autre star américaine, Julia Mancuso, l’assure: «Sans ça, je lui dirais: «Lindsey, vas-y ma fille!» La FIS statuera sur «le cas» Vonn lors de son congrès, les 3 et 4 novembre prochain.

Elle fou la merde la Lindsey