Privé de "chrono", Tony Martin défend sa muraille de Chine
08.10.2012 10:05 mise à jour à 10:06
La mission s'annonce difficile pour Tony Martin qui avait bâti sa victoire sur un excellent chrono l'an dernier. [Ng Han Guan - Keystone]
L'Allemand Tony Martin aura fort à faire pour défendre son titre de vainqueur sortant dans la deuxième édition du Tour de Pékin. La dernière épreuve du WorldTour s'élance mardi de la place Tienanmen au coeur de la capitale chinoise. A la différence de l'année passée, le champion du monde du contre-la-montre ne peut toutefois compter sur un "chrono" pour faire la différence puisque les organisateurs ont prévu cinq étapes en ligne.
"
Ce sera très dur de gagner car il n'y a plus de chrono", convient Martin, désavantagé par rapport à des coureurs tels que le Norvégien Edvald Boasson Hagen ou encore l'Australien Heinrich Haussler qui peuvent miser sur les bonifications (3, 2 et 1 sec aux deux sprints intermédiaires par étape, 10, 6 et 4 sec à l'arrivée).
Andy Schleck sans ambition
L'épreuve chinoise, installée en fin de saison, réunit l'intégralité des 18 équipes du WorldTour, automatiquement qualifiées et pour certaines intéressées par l'obtention de points afin de garder leur place en première division.
Andy Schleck a vu sa saison gâchée par une fracture du bassin. [Bas Czerwinski - Keystone] Mais la fatigue pèse dans les jambes des coureurs qui abordent, avec une motivation inégale, le dernier rendez-vous.
Le Luxembourgeois Andy Schleck, qui a fait sa rentrée mardi dernier dans Binche-Tournai-Binche (abandon vers le 130e km) après quatre mois d'absence suite à sa chute du Dauphiné, est présent dans le peloton rassemblé à Pékin. Avec des objectifs forcément limités: "
Je suis content d'être là mais je n'ai pas d'ambitions. J'espère juste aller au bout."
Cyclisme et tennis
Autres têtes d'affiche présentes en Chine, le Canadien Ryder Hesjedal, vainqueur du Giro en mai dernier, l'Américain Taylor Phinney, médaillé d'argent du contre-la-montre lors des Mondiaux de Valkenburg (Pays-Bas) le mois dernier, et l'Espagnol Juan Jose Cobo, qui s'était imposé dans la Vuelta 2011, enrichissent le plateau.
Les coureurs, arrivés pour la plupart vendredi afin de réduire ou d'éliminer les séquelles du décalage horaire, ont 'roulotté' à l'entraînement sur les routes autour de Pékin, quelques-uns choisissant d'aller voir le tournoi de tennis dans la capitale.